jeudi 30 mars 2023

Hers to own – The Vault series by Anne Lange

 

Published on March 15, 2016

295 pages

Back Cover

He’ll teach her to love her body…one spanking at a time. Brienna Morgan has worked hard to look good. Ten years ago she stuck to the shadows, watching the popular kids, wishing she could be one of them. But when they weren’t calling her cruel names, nobody noticed the smart overweight girl with the glasses. So when she braves her high school reunion and runs into Kade McBride, the boy she loved from afar, the last thing she wants is for him to remember her. It is bad enough she still sees that girl every time she looks in the mirror. But Kade does remember—and he makes it impossible for Brie to refuse to go out with him.

She is not convinced it is a good idea, but she cannot pass up the opportunity to be part of the in crowd. Kade had no desire to go to his high school reunion. As far as he is concerned, he would rather forget those days. Especially the day he screwed up and left his best friend to pay the ultimate price. But when he sees the gorgeous woman enter the gym, he is immediately drawn to her. Regardless of her claims that she is not the girl he thinks he remembers, Kade realizes maybe he has been given a second chance to right at least one wrong from his past. And he is determined not to throw this opportunity away, even if he must tie Brienna to a spanking bench to prove his point

My review

This is the second book from this author that I read, but the first that I review. I had read a few books in the same genre, so I had an idea about what was going to happen before I open it, but I recommend it for people over 18 years old. Some scenes can be shocking for certain, in my case I thought it was just perfect because it was not hard BDSM and love was the main point of the story, so I did enjoy it.

I give my star to Brienna who is exactly the kind of character I like to see in a novel. Like most of most, she had difficulties to accept her body and lucky her, she met someone who will help her with that. I am not saying it is the best way to do it, but it worked for her. At the end, Brienna is stronger than she thought at the beginning. I also liked Jamie, her best friend who add a little humour in the story. She stayed by her side during this journey.

Kade come in second in my list of favorite characters and it is only because I really appreciate Brienna evolution. When I read erotica, I always wait before making up my mind about the male protagonist. For Kade, I like the fact that he helped Brienna to accept who she really is. His method is out of ordinary, but I think it is one of the reasons why I enjoy the book. It was different from what I usually read.

I did not find any boring moment in the novel, it was a fast pace reading. It only took me 3 days to end it because I wanted to know what will happens next. The chapters are short and make the reader want to keep reading. The characters are addicting and in some ways we can relate to them. If you never read erotica, might be one of the books you will want to start.

Excerpts

They may have been little words for him, but they were a big leap for her. One she wasn’t ready to take. One she wasn’t sure she would ever be ready to take. (p.8)

Only two men in her life loved her because of who she was and not what she looked like. There were only two she trusted enough to give away her affection. One was her cat, and she chose to ignore the fact that Patches only loved her because she fed him with tuna. (p.37)

" I don’t want to blow him away, Jamie. I want him to fall at my feet. " (p.45)

" …You’d would be amazed at how many people in life don’t receive prise for doing a good job. Part of being a submissive is discovering both your Dom’s needs and your own. Subs need to believe in and trust their Dom. A good Dom cares for you, is completely honest with you, but will push your established boundaries. (p.79)


samedi 25 mars 2023

Les étrangers d’ici de Marylène Pion

 


Publié chez les éditeurs Réunis le 22 mars 2023

352 pages

4e de couverture

Montréal, 1940.

Galileo et Giulia Rizzoli habitent dans le quartier de la Petite-Italie avec leurs cinq enfants, où ils tiennent une boulangerie qui leur permet de vivre modestement. Leur quotidien tranquille se voit un jour bouleversé quand des agents fédéraux débarquent chez eux pour arrêter Galileo et son fils aîné sans explication, laissant Giulia complètement atterrée. En plus de devoir s’occuper de la marmaille, la pauvre femme doit maintenant garder à flot la boulangerie à elle seule afin de ne pas se retrouver à la rue. Sans nouvelles des deux hommes pendant des semaines, puis des mois, la mère de famille est rongée par l’inquiétude.

Pour ajouter à son malheur, ses clients les plus fidèles évitent désormais son commerce, craignant d’être associés à un clan suspect, et même leurs amis semblent prendre leurs distances. La solitude et la peur sont au comble alors que les Rizzoli se sentent plus que jamais abandonnés dans le pays qui les a accueillis dix-huit ans auparavant. Après avoir vu leur rêve d’une vie nouvelle abruptement menacé, ces étrangers, pourtant bien intégrés dans leur communauté, pourront-ils encore garder espoir ?

Mon avis

Je remercie Caroline Bérubé pour le service presse et l’auteure pour le beau moment de lecture. Bien que la Deuxième Guerre mondiale soit une période qu’on retrouve souvent dans les romans historiques, Marylène Pion a choisi un angle que je ne connaissais pas avant d’ouvrir le livre. J'ignorais qu'il y avait ce type camps de détention au Canada. L’écrivaine a bien décrit les réactions des familles dont les membres y étaient enfermés sans obtenir de nouvelles pendant des mois.

Le bouquin parle surtout de la vie quotidienne de ceux qui doivent se débrouiller pour survivre, alors que le patriarche est absent et que l'argent manque. J’ai été stupéfaite de la résilience de la famille Rizzoli.  D’ailleurs, je n’arrive pas à choisir parmi 3 personnes à qui donner mon étoile du match. Giulia m’a impressionnée avec sa détermination pour faire tourner la boutique de son mari, alors qu’elle connaissait peu le métier de boulangère. La deuxième va à Felicia qui a aidé sa mère à s’occuper de son frère et ses deux sœurs, alors qu’elle devait entreprendre des études professionnelles. Tout comme sa mère, elle a fait un sacrifice et cela m’a touché. Je donne la troisième mention spéciale à Pio, le petit dernier qui ajoute de l’humour en ce moment sombre. C’est le personnage qui m’a fait le plus rire et il a fait fondre mon cœur tellement il était mignon avec ses réactions. Il essayait de jouer les grands garçons, alors qu’il n’a que 4 ans au début du livre.

J’ai noté que c’est les sentiments des différents personnages qui sont de l’avant dans ce roman, on y trouve les bons et les mauvais moments. J’ai aimé la diversité des âges, je crois que les lecteurs pourront s'attacher à l'un d'entre eux.  Pour moi, trois d'entre eux se sont démarqués, mais l’univers est très bien construit et riche. On sentait l’esprit de communauté avec les voisins surtout vers la fin. On voit que l’auteure s'est renseignée pour rendre le tout réaliste et c’est un autre détail que j’ai apprécié pendant ma lecture. J’ai noté une petite touche de romance aussi, ce qui est toujours un plus dans mon cas. Je vous le suggère si vous aimez l’histoire ou que vous souhaitez découvrir ce genre littéraire, vous n’allez pas être déçus.

Extraits

Enzo gaspillait aussi beaucoup trop de temps à la Casa d’Italie. Il aurait dû se préoccuper davantage de l’entreprise familiale et de son avenir que d’écouler ses journées avec ces personnes qui adhéraient d’un peu trop près la propagande de Benito Mussolini. (p.13)

Nous sommes au Canada maintenant, Enzo, dois je te le rappeler? D’ici quelques mois, ton Mussolini ne fera rien de mieux que de s’associer avec ce fou d’Hitler. Tu m’en reparleras. (p.37)

J’aimerais étudier en journalisme. Cette profession m’interpelle de plus en plus. Il me semble que je pourrais faire aussi bien que ce qui est publié dans les journaux que je lis depuis un moment déjà. (p.51)

Je suis partante! S’exclama Carmelle. Ma mère sera d’accord, c’est certain. L’autre jour, j’ai pris les p’tits chars avec cousine pour aller acheter des partitions de musique au magasin Archambault, au coin de Sainte-Catherine et de Saint-Denis. Elle me permettra d’y aller avec vous. (p.221)

Mon entrevue avec l'auteure 


mercredi 22 mars 2023

Entrevue avec Brigitte Meloche

 


Crédit photo : À propos – L'atelier d'Esther (atelierdesther.ca)

Biographie

Brigitte Meloche est technicienne en travail social, autrice et animatrice certifiée en journal créatif. Elle accompagne avec douceur, sur le chemin de la créativité et du mieux-être, les participants à ses ateliers. Elle met à leur service son expertise, sa bienveillance et sa conviction qu’au fond de chaque homme et de chaque femme se cache un trésor en forme de cœur qui ne demande qu’à s’exprimer.

Crédit : Brigitte Meloche – Le Dauphin Blanc

Questions

En quelques mots, qu’est-ce qu’un journal créatif ?

Le journal créatif est une méthode développée par Anne-Marie Jobin travailleuse sociale et art-thérapeute qui réunis trois langages dont l’écriture, le dessin et les collages. C’est un journal intime enrichi par plusieurs techniques et propositions créatives pour se détendre, plonger en soi, etc. J’ai obtenu ma certification d’animation du journal créatif en 2018 après plus de 200 heures de formation.

D’où vous est venue l’idée pour votre livre Écrire pour se faire du bien ?

J’anime des ateliers d’écriture créative et de journal créatif depuis 2017. Bien humblement, les cohortes de participants et de participantes à mes ateliers me reflétaient régulièrement que mes rencontres leur faisaient du bien. Alors, j’ai réalisé un travail de patchwork. J’ai réuni les exercices originaux que j’avais déjà créés, j’en ai évidemment créé d’autres. Puis, j’ai eu l’idée d’écrire plusieurs courtes histoires qui servent de bougies d’allumage pour éveiller la plume créative des lecteurs et des lectrices.

Quelles astuces donneriez-vous à une personne qui souhaiterait se lancer dans l’écriture ?

Plongez avec confiance dans les 100 invitations à écrire de mon livre comme si vous plongiez dans une piscine. Il n’y a pas d’eau ? Plongez quand même les mots vont apparaître !

Osez écrire ! Attisez cette envie de prendre la plume qui brûle en vous depuis longtemps.


Vous constaterez rapidement qu’importe le résultat de vos périodes d’écriture que la simple action de vous installer pour écrire vous remplira de bien-être. La véritable beauté des mots réside davantage dans la satisfaction et l’apaisement que l’on ressent pendant le processus de création que dans la finalité de nos textes.

 

Utilisez mon livre et ses invitations à écrire ludiques ou plus introspectives comme une récompense après une journée de travail, un baume pour les moments où le cafard vous visite ou tout simplement pour prendre rendez-vous avec vous pour un moment de ressourcement. Vous bénéficierez en plus de trucs et d’astuces pour stimuler et nourrir votre plume créative !

 

Retenez qu’écrire est l’un des seuls voyages qui requièrent aussi peu de bagages. Une simple trousse suffit à l’aventurier des mots : un cahier, un crayon et mes histoires pour vous aiguiller vers les vôtres.

 

Quels défis avez-vous rencontrés pendant l’écriture de votre livre ?

Marguerite Yourcenar a dit que le plus grand défi pour un auteur n’est pas d’écrire, mais bien de s’assoir à sa table ! Je suis une femme qui a plusieurs passions dont ma famille, mon amoureux, ma pratique créative et littéraire, mon travail d’intervenante psychosociale, mes ateliers, la lecture, les longues promenades en forêt avec mon chien Patch etc. Donc, mon plus grand défi a été effectivement de m’assoir, de prioriser ce projet, de me discipliner puis de partir à la recherche d’un éditeur !

Avez-vous dû faire de la recherche pendant la création de votre œuvre ?

J’ai effectivement beaucoup lu. Plusieurs auteurs font partie de mes inspirations. Julia Cameron, enseignante et romancière, instigatrice des pages du matin (exercice d’écriture spontanée). Jean Monbourquette, psychologue et accompagnant en suivi de deuil, Tal Ben-Shahah, psychologue et philosophe, Boris Cyrulnik, neuropsychiatre ainsi que le Dr. James Pennebaker auteur de la pratique de l’écriture expressive ont grandement nourri mes réflexions et mon travail. Leurs nombreux ouvrages et leurs enseignements font partie de mes essentiels comme professionnelle, mais aussi comme personne soucieuse de son bien-être.

L’idée d’accoler des histoires aux exercices d’écriture proposés dans mon recueil m’a été inspirée par les livres : Contes à guérir, contes à grandir de Jacques Salomé, psychosociologue et auteur français. Tout comme lui, j’utilise dans ma pratique d’intervenante psychosociale et d’animatrice les métaphores, les histoires poétiques et ludiques pour susciter l’éveil, une prise de conscience et stimuler les liens vers ses histoires personnelles. J’aime la beauté des mots, leur bienveillance, leur douceur, leur vérité, leur profondeur, leur résilience. J’ai besoin de la poésie qu’ils font naître en moi.

Des poètes comme Emily Dickinson, Gilles Vigneault, Louise Portal, Joséphine Bacon, David Goudreault et Kristina Gauthier-Landry, pour ne nommer qu’eux, m’inspirent. La poésie est création, liberté et abondance. Elle existe bien sûr dans les livres, mais on la retrouve aussi et surtout dans un ciel étoilé, dans le son de la pluie qui danse sur un toit de tôle, dans une théière fumante à partager, dans les volées d’oies blanches, dans le sourire d’un enfant et surtout, en chacun de nous. Elle incarne tout ce qui est vivant et elle n’attend que nous pour s’éveiller et réinventer le jour qui se lève ou celui qui s’achève. Se choisir par la pratique d’écriture régulière, c’est indéniablement nourrir son équilibre intérieur, sa fibre créative et sa vitalité.

Pourquoi avoir choisi de diviser le livre en 4 saisons en commençant par l’automne ?

Tout simplement pour donner un cadre convivial et fluide au livre. Vous pouvez choisir de commencer par la section que vous voulez !

Quels sont vos prochains projets ?

J’anime toujours avec grand plaisir mes ateliers de création auprès des adultes et des adolescents. Et je relève le défi quotidien de m’assoir à ma table pour poursuivre l’écriture d’un recueil de poésie en littérature jeunesse !

Je vous en donne des nouvelles lorsqu’il sortira en librairie !

Merci Any pour votre intérêt pour mon livre Écrire pour se faire du bien et mon parcours créatif ! N’hésitez pas à me contacter si vous voulez qu’on en parle davantage ou visitez mon site web au atelierdesther.ca

Au plaisir !

 


Bouge-toi les fesses, Juliette ! de Claudia Lupien

 

Publié chez Andara le 27 février 2023

336 pages

4e de couverture

Voilà ! Je suis en vacances perpétuelles et ça ne peut plus durer. Je me fais servir, je n’ai rien à payer, je peux me lever à midi si ça me chante… J’ai plus de temps qu’il n’en faut pour rencontrer mes amies, passer chez ma coiffeuse, lire et me régaler d’une tonne de petits plaisirs… L’horreur. Je dois mettre fin à mes vacances, je n’en peux plus !

Il faut que je me bouge un peu les fesses ! Juliette s’est séparée et est retournée vivre chez ses parents. Sans travail, elle n’en peut plus de se la couler douce. Mais toute sa vie est à refaire ! À trente-deux ans, elle est de retour à la case « Départ » .

Mon avis

Vous devez vous en douter, j’adore l’univers littéraire de Claudia Lupien, j’essaie de ne pas manquer ses romans qui me font rire chaque fois. C’est encore une mission réussie pour celui-ci. Je souris peu ces temps-ci, alors j’en profite pour la remercier pour ce beau moment.

J’avoue que j’ai éprouvé un peu de difficulté au début, alors que la vie de Juliette était surtout concentrée sur les sorties et l’alcool. Normalement, ça me fait décrocher après quelques chapitres. Toutefois comme j’avais aimé les autres romans de l’auteure, j’ai poursuivi ma lecture pour connaître le dénouement de la vie professionnelle et amoureuse de Juliette. Je l'ai apprécié, car je me pose les mêmes questions qu’elle et que je dois aussi me bouger les fesses.

Ce ne sont pas des décisions faciles à prendre et pour cela, j’admire le courage de la protagoniste d'autant plus qu’elle n’a pas choisi un métier de tout repos. D’ailleurs, je remercie l’auteure d’avoir donné une visibilité aux préposés et aux personnes âgées, on en voit peu dans les livres.

La vie amoureuse de Juliette est un véritable tourbillon. Bien qu’elle mentionne qu’elle n’apprécie pas tellement le sexe, elle rencontre quelques hommes au début. Il faut noter que le roman se déroule sur plusieurs mois, ce qui permet d’apprécier davantage l’évolution de Juliette. Je ne sais pas si vous aviez vu la dernière saison de Gilmore Girls qui se moquait des trentenaires qui retournaient chez leurs parents, ce n’est pas le cas ici. La vision est plus positive et que ceux qui se trouvent dans cette situation vont être plus motivés à aller de l’avant comme la protagoniste l’a fait.

Je donne mon étoile au chat qui s’est introduit dans la demeure de Juliette. Il m’a retenu mon attention même s’il apparaît qu’à quelques reprises. Il a fait fondre mon cœur. Laurent vient en deuxième position. Je dirais que c’est le personnage masculin qui a été le plus tendre et compréhensif avec la protagoniste.

Extraits

C’est vrai, une panoplie de responsabilités accable le commun des mortels, ce qui les force à travailler plusieurs heures par jour et à exécuter toutes leurs corvées dès qu’ils sont en congé. Oh, et ils doivent aussi courir ici et là, entre boulot, l’épicerie, la pharmacie, etc. (p.8)

Sa sœur Annie, brunette elle aussi, incarne la reine de l’ordre et des intellos. Elle utilise parfois des mots à mille dollars. Cette belle amie est d’ailleurs ma psychologue personnelle. Les deux Lavoie sont presque à l’opposé l’une de l’autre. (p.11)

Je n’ai jamais eu d’intérêt pour le sexe. C’est plate à dire, mais ma réaction habituelle après une relation intime est plutôt de me sentir soulagée que ce soit fini ou, au mieux, d’être d’accord pour recommencer «si ça adonne » . (p.209)

On dirait que pour moi, on n’est pas officiellement un couple tant qu’on n’habite pas ensemble.. Comme avec Yves. Et quand on cohabite, ce n’est pas mieux, on en vient à faire partie des meubles. Je n’ai pas l’habitude de me sentir importante. (p.264)

Mon entrevue avec l'auteure 

mardi 21 mars 2023

Entrevue avec Emilie Maisterrena

 


Crédit : Emilie Maisterrena - Auteure | Sept-Îles QC | Facebook

Biographie

Emilie Maisterrena est une auteure originaire de la Côte-Nord. Ayant grandi avec une maman amoureuse des contes des frères Grimm et de l’univers de Stephen King, Emilie se met rapidement à l’œuvre afin de créer ses propres histoires dès la première année du primaire, où elle apprendra à écrire ses premières phrases.

En 2020, elle ose faire le grand saut en publiant Oslav. Depuis, sa Côte-Nord natale devient son terrain de jeu avec notamment son second roman, Le calendrier.

Crédit : Turbulences amoureuses

Questions 

Pourquoi avoir choisi le Dark Romance pour ton histoire dans Turbulences amoureuses ?

Lorsque nous avons commencé à Bainstormer sur le recueil, Sophie Vaillancourt, Vickie Poulin et moi-même trouvions intéressante l’idée de créer un crescendo d’intensité. Puisque j’écris de la littérature horrifique, il était normal que je m’occupe de la partie Dark du projet. Le but était d’exploiter les forces de chacune d’entre nous, tout en me sortant légèrement de ma zone de confort.

Quelles ont été tes inspirations pour tes protagonistes ?

Pour cette histoire, mais aussi pour la majorité des romans que j’écris, je m’inspire de ce que je connais. Cette méthode est pour moi la meilleure manière de faire en sorte que mes personnages semblent vivants. Pour Pendue à ses mots, je dois tout de même avouer que j’ai été puiser l’inspiration très loin à l’intérieur de moi-même dans les vieilles blessures du passé afin d’offrir un maximum d’émotions fortes aux lecteurs.

Quels défis as-tu rencontrés pendant l’écriture de ce projet ?

Les scènes plus douces sont pour moi un réel défi. Je ne suis pas très douée pour la romance avec un grand R et je ne crois pas offrir à mes lecteurs ce genre d’histoire dans le futur. Je suis une personne à l’imagination sombre qui a beaucoup plus de facilité à décrire les ténèbres. Les belles histoires ne sont pas ma tasse de thé. Je préfère les monstres, les esprits maléfiques, la maladie mentale et la torture. C’est ma cour de récréation.

Avec moi, les personnages ne vivent pas très longtemps et ils ne sont certainement pas heureux.

Selon toi, quelles sont les différences entre écrire un projet seule et un avec d’autres auteurs ?

Ça ne fait aucune différence pour moi. Je crois que c’est plus une question de symbiose et de complicité entre les auteurs qui fera d’un projet quelque chose de bien ou d’archi nul. Je considère Sophie et Vickie comme des sœurs cosmiques donc ce recueil, c’est un peu l’accomplissement d’une belle amitié. Notre recueil, Turbulences Amoureuses, a une place très importante dans mon cœur.

Est-ce qu’il y a un autre genre littéraire que tu aimerais essayer ?

Le policier m’interpelle beaucoup, mais je dirais que je suis à l’étape d’écrire ce qu’il me plaît et de jouer, entremêler les genres, afin de créer des histoires hors du commun. Briser les barrières d’une certaine façon!

Quels conseils donnerais-tu à un nouvel auteur ?

D’écrire sur ce qu’il connaît le mieux et sur ce qu’il aime. Je crois que la base est de lire et d’écrire beaucoup afin de trouver notre voix d’auteur. Cette voix unique qui se démarquera de tous et qui fera en sorte qu’un lecteur dira, « ahhh je reconnais bien l’auteur! ». Je mentionne souvent Stephen King comme exemple.

Quels sont tes prochains projets ?

J’ai quelques projets sur la table et un classeur rempli d’idées mais je ne peux malheureusement rien révéler pour le moment. En revanche, je peux vous annoncer une primeur! Il y a quelques semaines, la suite de mon roman Oslav est venue me hanter. Je suis donc en train d’écrire ici et là, la grande finale de mon premier roman. Mes autres projets sont plus de types événementiels. Je me prépare présentement à vivre le Salon international du livre de Québec ainsi que celui de la Côte-Nord. Un mois d’avril chargé et de beaux moments à venir.

 


samedi 18 mars 2023

Forteresses et autres refuges de Rafaële Germain

 


Publié chez Québec Amérique dans la Collection III le 22 mars 2023

126 pages

 4e de couverture

Il y a les souvenirs dont elle a hérité, ces histoires qui lui ont été tellement racontées qu’elles ont fini par faire partie intégrante de sa mémoire. Il y a les images floues qu’elle garde de son enfance et les récits à partir desquels elle s’est construite. Il y a aussi les souhaits qu’elle porte, des projections dans le futur qui prennent racine dans son passé.

À travers l’histoire des premières années de sa mère et celle de ses dernières semaines, en passant par le souvenir des petits chaperons de toutes les couleurs que son père a imaginés pour elle enfant, Rafaële Germain tente de trouver des réponses à la question : que veut-on garder de ce que le monde a déposé en nous ?

Mon avis

Pour commencer, je remercie Mélissa Roy pour le service presse. Rafaële Germain est une des rares auteures que je lisais après mes études collégiales et je la remercie de m’avoir fait découvrir le genre chicklit qui m’a redonné envie de lire et d’approfondir mon univers littéraire. J’étais curieuse de la découvrir dans un nouveau genre. Je connaissais un peu l’histoire de son père, mais pas sur sa mère.

Au commencement du livre, l’écrivaine mentionne que ce livre se trouve dans la collection III, car on y parle de trois souvenirs distincts. Les thèmes abordés sont personnels et touchants. On n’en apprend pas seulement sur la mère de Rafaële Germain, mais sur sa famille et elle-même. Elle raconte son enfance, la vie amoureuse de sa mère, ses oncles et tantes sans toutefois aller trop dans les détails. C’est sa mère qui est la protagoniste des trois chapitres.

Le thème abordé n’est pas très joyeux, mais l’auteure ajoute de la couleur tout en faisant réfléchir le lecteur. J’ai apprécié les mentions de certaines princesses de Disney qu’elle utilise comme humour. Ce sont les passages qui m’ont fait le plus sourire. Elle tourne ses passages à sa façon et vous ne verrez pas Belle, Blanche-Neige ou le chaperon rouge de la même façon.

Si vous connaissez une personne qui souffre d’Alzheimer ou de démence, je vous suggère de garder un mouchoir près de soi en parcourant les pages de ce livre, car certains paragraphes sont vraiment touchants surtout quand elle parle de sa vision face à la mort.

Extraits

Ma mère a commencé à perdre la mémoire durant la dernière année de vie de mon père, qui se mourait d’un cancer du cerveau dont une des conséquences était, justement, la lente érosion de ses souvenirs. (p.12)

… et au bout de quelques mois, l’évidence s’est imposée : soit on était dans  La Belle et La Bête et les objets se mettaient tous à danser et à chanter dès que nous avions le dos tourné, soit ils prenaient la poussière et perdaient du sens puisque ce qui les reliait à la vie (ma mère et ses souvenirs) n’était plus là. (p.16)

Le monde extérieur ne passe jamais la grande porte cochère qui donne sur la cour intérieure. Aucun écho de la vie politique d’ici ou d’ailleurs ne se rend jusqu’à elles, triplement cloîtrées qu’elles sont dans la religion, l’insouciance de leur jeunesse bourgeoise et leur sexe. (p.36)

Dans les notes de mon amie, je lis, à propos de la mémoire épisodique, celle qui s’occupe d’archiver les événements que nous avons vécus personnellement : « N’est pas la réalité. C’est une fiction de la réalité. » (p.73)

C’est avec elle que je mangeais, que je faisais de grands collages pour les murs de nos chambres, que je lisais et relisais Tintin au Tibet,  que je m’endormais et que j’écoutais, depuis une cachette qui n’en était une que pour moi, La croisière s’amuse, Shogun et Les oiseaux se cachent pour mourir. (p.82)

Mon entrevue avec l'auteure 


vendredi 17 mars 2023

Entrevue avec Vickie Poulin

 


Crédit photo : Du nouveau chez une auteure beauceronne - L'Éclaireur Progrès (leclaireurprogres.ca)

Biographie

Vickie Poulin est une fière Beauceronne. Sa passion pour l’écriture est apparue lors de ses années comme mère à la maison. Depuis, les histoires s’enchaînent et les idées ne cessent plus d’affluer. L’écriture est devenue une évidence, la sensation parfaite d’être sur son X.

Sa première trilogie, La célèbre anonyme, lui aura donné la piqûre pour cette manière de créer tout ce dont elle a envie.

Crédit : Turbulences amoureuses

Questions

Quelles ont été tes inspirations pour Âmes sœurs?

Je peux déjà commencer par dire que c’est Sophia Bush et Thomas Beaudoin qui m’ont inspiré l’allure physique des personnages de Angélique et Stephan. Pour ce qui est de l’histoire, j’aurais du mal à en parler sans divulgâcher ce qui arrive. Par contre, je peux dire que j’ai reçu un témoignage d’une lectrice à la suite de sa lecture, qui pourrait m’inspirer si je décide d’écrire une suite à ma nouvelle, un jour!

Selon toi, quelles sont les différences entre écrire un projet seule et un autre avec d’autres auteurs?

Dans le cas de Turbulences amoureuses, nous écrivions tout de même chacune notre histoire, ce qui est assez différent d’une même histoire à plusieurs auteures. Pour ce qui est des différences majeures, je dirais qu’il y en a une grande, au niveau du soutien. Le fait de pouvoir s’apporter des opinions constructives, de s’encourager, de pouvoir partager nos réflexions, nos idées de punch, nos réussites et nos difficultés a rendu l’expérience vraiment trippante. On a une excellente connexion toutes les trois.

Quels défis as-tu rencontrés pendant l’écriture de ton histoire?

Le plus difficile, je crois, c’est de construire des personnages avec de la profondeur, une crédibilité, a qui ont s’attache fortement très vite dans l’histoire. Parce que dans une nouvelle, on ne peut pas prendre le temps de développer tranquillement.

Qu’est-ce que tu as le plus apprécié pendant la création de ce projet?

J’ai beaucoup aimé écrire une romance sentimentale, c’était une première pour moi. J’ai adoré jouer sur les limites de l’interdit, le jugement et les valeurs. Je veux déstabiliser les principes du lecteur avec la belle histoire d’amour d’Angélique et Stephan. J’ai aussi apprécié grandement le travail d’équipe avec Sophie et Emilie, le fait de développer avec elles l’expérience qu’on souhaite offrir. Faire de nos différences une force et une unicité pour le recueil, qui s’avère un crescendo d’émotions.

Est-ce qu’il y a un genre littéraire que tu aimerais essayer et pourquoi?

Pour l’instant, j’ai essayé la romance contemporaine et la romance sentimentale, avec La célèbre anonyme et Turbulences Amoureuses. J’ai également expérimenté l’horreur, le jeunesse/fantastique, ainsi que la romance dystopique.

Un genre que je n’ai pas encore essayé, mais que j’ai bien l’intention d’explorer éventuellement, c’est le policier. J’imagine déjà un mur de post-it pour bien ficeler une histoire complexe. J’ai déjà une idée de la personnalité du personnage principal!

Quels sont tes prochains projets?

J’en ai plusieurs en branle, mais je ne suis pas encore en mesure de dire quel sera le prochain entre les mains des lecteurs. Chose certaine, il y aura de la variété de genre! Horreur, romance, jeunesse …


Entrevue avec Rafaële Germain


Biographie

Née à Montréal en 1976, Rafaële Germain travaille en télévision depuis plus de 20 ans. Elle a fait ses premiers pas en littérature en 2004, avec Soutien-gorge rose et veston noir, best-seller vendu à près de 100 000 exemplaires. Après deux autres romans, elle a signé en 2016 un essai inspiré en partie de la disparition de son père, Georges-Hébert Germain, qui a souffert d’un cancer du cerveau ayant érodé sa mémoire.

Plus récemment, elle a fait paraître, en collaboration avec Dominique Fortier, un ouvrage intitulé Pour mémoire, qui célèbre l’émerveillement. Quand elle ne se questionne pas sur le rapport que nous entretenons avec la mémoire, elle écrit des blagues pour la télé et observe les oiseaux.

Crédit : Rafaële Germain - Québec Amérique (quebec-amerique.com)

Questions

Quelles ont été vos sources d'inspiration pour l'écriture de votre livre Forteresse et autres refuges ?

Le livre fait partie d’une collection, III, qui est construite autour de la mémoire et des souvenirs des auteurs qu’elle publie. La commande est simple : partir de trois souvenirs. Après, plus aucune contrainte. Personnellement, je n’avais pas trop envie de raconter simplement mes souvenirs, qui ne me semblaient pas toucher à quoi que ce soit d’universel. Je cherchais donc une porte d’entrée, que j’ai finalement trouvée auprès de ma mère, qui était alors atteinte de la maladie d’Alzheimer. Je la voyais partir lentement, mais comme elle n’admettait pas être malade, elle refusait de prendre le temps de regarder un peu en arrière, de revenir sur sa vie pendant qu’il en était encore temps. Je me suis donc demandé : si j’étais à sa place, et que je savais que les souvenirs s’en vont peu à peu, lesquels voudrais-je retenir ? Et qu’est-ce qui fait que certains souvenirs en apparences insignifiants restent avec nous ?

Devez-vous créer un plan avant de commencer à écrire un livre ?

Semi ;-) J’en fais plus ou moins un, et je le respecte plus ou moins.

Selon vous, quelles sont les différences entre écrire un livre et un texte pour la télévision ?

Ce sont littéralement deux jobs différents. L’écriture pour la télévision se fait en collaboration avec toute une équipe – même quand on écrit seule, il faut tenir compte des producteurs, des comédiens, du diffuseur. C’est un monde de contraintes, aussi. J’ai l’air de chiâler, mais c’est un formidable exercice qui demande de l’agilité et de la souplesse mentale, et une sorte d’efficacité intellectuelle. L’écriture d’un livre, au contraire, se fait dans la solitude, et dans des profondeurs où la pensée bouge lentement.

Quels défis avez-vous rencontrés lors de l’écriture de votre premier roman ?

Trouver une bonne histoire, qui sonne juste et vraie et qui en même temps va résonner avec la plus grande masse critique possible. C’était un roman léger, mais il fallait quand même que le lectorat croit à l’histoire, dans le sens de « ait envie d’y adhérer ».

Quels conseils donneriez-vous à un nouvel écrivain ?

D’essayer de trouver sa voix. Je sais, ça sonne comme quelque chose qu’écrirait un coach de vie, mais c’est vrai que trouver sa propre vérité, en tant qu’artiste, peut être le défi d’une vie. Ç’a zéro besoin d’être profond, ou dark, ou deep (mais ça peut être profond ET dark ET deep), mais c’est à partir de ce lieu là que je souhaite à tout le monde d’écrire.

Quelles sont les raisons qui vous ont poussé à écrire votre premier livre et qui vous poussent à poursuivre cette aventure ?

C’est un peu tout ce que je sais faire. Je suis tombée dans les livres quand j’avais 12 ou 13 ans, et je pense que j’en suis jamais sortie. Les livres ouvraient des portes autour de moi, et très très vite, j’ai su que j’avais envie d’écrire. Il n’y avait pas de raisons précises, pas de projet en particulier, c’était comme une inclinaison naturelle. Les raisons se précisent un peu plus aujourd’hui : je veux traduire la beauté que je vois autour de moi. C’est un vaste projet, je sais, un peu ambitieux sur les bords, aussi je ne vise pas la traduction totale, n’est pas Proust qui veut. Si je réussis à faire exister un vol d’oiseau entre deux pages, ça sera ben en masse.

Quels sont vos prochains projets ?

Je travaille sur Je viens vers toi, le talk show de Marc Labrèche qui commence en avril, et je me croise les doigts pour qu’une autre jolie commande comme celle de III se fraie un chemin jusqu’à moi.

Écrire pour se faire du bien – 100 invitations à suivre la route pour une douce vie de Brigitte Meloche

 


Publié chez les éditions Le dauphin Blanc en février 2023

342 pages

4e de couverture

Ce livre, original et inspirant, contient plusieurs petites histoires qui ont été écrites pour éveiller les vôtres et suivre ainsi le fil de votre vie. Elles vous donneront l’élan nécessaire pour vous inciter à prendre la plume à votre tour. Vous parcourrez avec grand plaisir la route des mots et ses 100 exercices pratiques, exclusifs et originaux à explorer en toute saison.

En automne, vous ferez connaissance avec vos sens et vos mots. En hiver, vous apprivoiserez différentes manières de dire et de découvrir vos histoires. Le printemps, quant à lui, sera un berceau pour les adoucir et les renouveler. Puis, en été, vos mots s’enracineront dans un terreau riche de tous vos possibles.

Nous écrivons parce que nous sommes amoureux, anxieux, curieux, joyeux, inspiré, enragé, intéressé. Les mots deviennent ainsi des passerelles pour communiquer et s’engager dans sa vie. Les mots réchauffent, stimulent et soignent. Pour un effet mieux-être instantané, plongez avec confiance dans ce recueil unique. Vous récolterez de doux moments de ressourcement, du réconfort et de la fierté. Vous bénéficierez également d’une multitude de trucs et d’astuces pour stimuler et nourrir votre créativité.

Brigitte Meloche vous invite à suivre la route des mots pour apaiser vos maux… et profiter d’une douce vie!

Mon avis

Je recommande ce livre à tous ceux et celles qui souhaitent écrire, mais qui ne savent pas par où commencer. Il est aussi utile si vous souffrez du syndrome de la page blanche ou que vous cherchez un nouveau sujet d’écriture.

Il est divisé en 4 saisons à partir de l’automne. Il est considéré comme un livre de croissance personnelle, mais je dirais qu’il est surtout porté sur l’amour des mots et la créativité.

Je recommande au lecteur d’avoir un crayon à ses côtés pendant qu'il parcourt l'oeuvre, car il y a plusieurs invitations à écrire ce qui peut aider à mettre fin aux blocages. De plus, vous trouverez plusieurs histoires d’inspiration qui vous incitera à réfléchir sans faire la leçon.

L’auteure donne aussi quelques pistes sur la routine quotidienne. Dans mon cas, avoir un cahier de notes, un crayon et trouver une période pour écrire fonctionne pour moi. Elle mentionne les distractions et je dirais que ce fut mon plus grand ennemi. Je suis quand même fière d’avoir pu publier les 15 premiers chapitres et j’espère que ce livre vous aidera à mettre en œuvre votre projet.

 


jeudi 16 mars 2023

Turbulences amoureuses de Vickie Poulin, Emilie Maisterrena et Sophie Vaillancourt

 

Publié chez Luzerne Rousse le 1er février 2023

294 pages

4e de couverture

T’es pas game de m’aimer
(Romance contemporaine)

Dix ans ont passé depuis qu’Elizabeth et Matthew se sont vus pour la dernière fois. Dix ans de silence à la suite d’un foutu malentendu.

Quand la vie leur offre une deuxième chance, Liz et Matt sauteront à pieds joints dans le jeu de la séduction…

Âmes sœurs
(Romance sentimentale)

Angélique fait la rencontre hasardeuse et frappante de Stephan; elle a l’impression de le connaître depuis toujours, mais pour lui, elle est une pure inconnue.

On dit que l’amour est plus fort que tout, mais rien n’est moins sûr…

Pendue à ses lèvres
(Dark romance)

Alors qu’un psychiatre tente de prouver que son patient n’est pas aussi cinglé que le croit le système judiciaire du Texas, une jeune étudiante tombe amoureuse d’un bel inconnu cachant un fantasme dérangeant.

Insidieux, le poison déroutant de l’amour nous pousse parfois à poser des gestes impardonnables, comme le découvrira la douce Virginie…

Mon avis

En tant qu’amatrice de romance, j’étais curieuse de lire ce recueil, de renouer avec l’écriture de deux des trois auteures et d’en découvrir une nouvelle.  Je vous le recommande si vous aimez ce genre, car les trois ont un style complètement différent. Je le suggère pour les adultes, car certains thèmes abordés ne conviendraient pas à un public plus jeune.

Bien que j’aie bien aimé les trois nouvelles, j’ai une préférence pour âmes sœurs de Vickie Poulin. Je tiens à vous aviser par contre que c’est une nouvelle qui va vous sortir de votre zone de confort. Au niveau de l’écriture, Vickie Poulin s’est surpassée, car je n’avais pas vu la chute venir. Le titre est bien choisi et les personnages sont attachants, si jamais ils reviennent dans une prochaine histoire, j'ai hâte de savoir comment elle va pouvoir tourner les aventures de Angélique et Stephan.

Dans T’es pas game de m’aimer, c’est une histoire de deuxième chance. L’auteure mentionne au début qu’elle n’a pas l’habitude d’utiliser ce trope, mais je trouve qu’elle s’en est bien sortie et que les personnages sont touchants. À part les passages en anglais (vous allez me dire que c’est la façon que les gens parlent, mais ça me fait un peu dévier de ma lecture), j’ai apprécié la romance entre Élizabeth et Matthew. D’ailleurs, j’adore le prénom du protagoniste masculin. Tout au long des chapitres, je souhaitais savoir si Élizabeth allait lui pardonner et lui donner une nouvelle chance. L’idée des défis est excellente. Bien qu'ils ne soient plus adolescents, cela ajoute du piquant à l’histoire.

Je dirais que Pendue à ses lèves est la nouvelle qui m’a fait frissonner surtout parce que dans les premiers chapitres, je me reconnaissais en Virginie surtout dans la façon dont son ancienne meilleure amie la traitait. Dès les premières lignes, le lecteur peut sentir que quelque chose de sombre va arriver, on voit que le psychiatre n’est pas une bonne personne. La question reste à savoir qu’est-ce qui va se produire et quand. Pour cette raison, l’auteure m’a tenue en haleine jusqu’à la fin. J’ai bien aimé le crescendo du point de vue de Virginie qui raconte ses pensées dans un journal intime. Toutefois, je vous avise de bien vous préparer mentalement avant de commencer votre lecture.

Extraits

J’ai plus d’amis que tu penses. Et Adam a beau être apprécié des filles en général, n’oublie pas toutes celles qu’il a repoussées lui en veulent probablement…Je n’ai fait que récolter les votre contre lui, tout simplement. (p.15)

Mes yeux se perdent dans ma minuscule bibliothèque- je possède quand même les Harry Potter, mais le reste est plutôt constitué de bouquins d’école- et ils se posent sur l’album des finissants, of course.  (p.28)

J’avais complètement oublié ta phase Nightwish…, lâche Matt. C’était vraiment épique! (p.107)

Je n’ai pas besoin de lui donner une chance, c’est moi qui ai l’impression de lui mettre de la pression. Je déteste avoir ce rôle. J’ai vécu tellement de fois ce sentiment de ne pas être à la hauteur quand j’étais enfant, je n’ai aucune envie de le faire subir à celle qui me fait enfin sentir vivant. (p.125)

Le travail du Doc consistait à déterminer si les criminels avaient posé leurs gestes en pleine conscience ou par pure folie. C’était pour ça qu’on lui signait son chèque de paie toutes les semaines. Chacun de ses patients avait quelque chose qui ne tournait pas rond dans la cervelle, mais Wilson était quand même tenté de croire que certains étaient moins fous que d’autres. (p.196)

C’était un grand jour puisqu’elle entamait ses cours au cégep, et même si elle n’avait pas à craindre pour sa cote de rendement, c’était plus fort qu’elle. L’anxiété la dévorait. (p.205)

Son discours interne était mauvais et insultant envers Chloé, mais lorsque la vraie dispute avait eu lieu, à l’extérieur du Cégep, devant tout le monde, Virginie avait plus ou moins bafouillé en tentant de retenir ses larmes. (p.233)

 Entrevue avec Sophie Vaillancourt 

Entrevue avec Vickie Poulin 

 

 


samedi 11 mars 2023

Les leçons de vie des bicyclettes de Marie Paquet

 

Publié chez Goélette le 19 janvier 2023

272 pages

4e de couverture

Emmurée derrière sa façade hautaine et rigide, Harriet n’a pas conscience de l’effet qu’elle produit autour d’elle. Et il est si facile pour les autres de s’arrêter à leur première impression : celle d’une femme contrôlante et insupportable.

Lorsqu’elle décide sur un coup de tête de faire un accroc à sa vie réglée au quart de tour, Harriet ne peut deviner l’ampleur du déraillement qu’elle provoquera, ni les obstacles qui se dresseront sur son chemin. Peut-être lui fallait-il se rendre au fond du trou (ou du bois) pour enfin s’ouvrir… à moins qu’elle ne fasse d’abord disjoncter son compagnon d’infortune !

Mon avis

Comme la majorité des gens, je n’aimais pas tellement Harriet à la fin du dernier roman de Marie Paquet. Par contre, je m’attendais à une belle romance tout comme dans La deuxième vie des étoiles, alors j’avais hâte d’en savoir plus sur la protagoniste.

Au fil de ma lecture, j’ai réalisé que j’avais plus de points en commun avec elle que je ne l’imaginais avant d’ouvrir le livre. Je n’ai pas vécu une enfance semblable, mais s’emmurer pour éviter d’être blessée est un phénomène que je connais bien. J’aime qu’elle dise ce qu’elle pense, mais je crois que son aventure en campagne lui a ouvert les yeux à moins juger les gens. Je vous dirais que malgré tout, je la trouve attachante même avant les événements qui vont la faire devenir une meilleure personne. Le seul indice que je vous donne est que ça prend un village pour élever une personne.

Wade est le type de personnage masculin que j’adore retrouver dans les romances surtout dans celles qui se déroulent dans une petite communauté. On doit patienter pendant quelques chapitres avant que la relation entre les deux protagonistes se développe, mais on le sent dès leur rencontre qu’ils vont se rapprocher. Ils ne s’aiment pas particulièrement au commencement, car Harriet s’insulte et se fâche facilement. Heureusement, il fait preuve de patience avec elle et les deux s’ouvrent tranquillement au fil des pages. C’est un incident qui risque de tout changer et je dirais que c’est cet événement qui m’a tenue en haleine jusqu’à la fin.

Je donne une étoile à Bruno, le chien de Wade sans qui Harriet serait retourné en ville avant qu’elle aille connaît véritablement l’homme et les villageois. Il n’apparaît qu’à quelques reprises, mais cet animal m’a fait fondre le cœur.

Vous n’avez pas besoin de lire les autres livres pour comprendre l’histoire. Je pense même que vous allez apprécier davantage Harriet, sinon je vous suggère de lui donner une seconde chance. Je l'ai fait et je ne le regrette aucunement. Si vous aimez la romance, j’espère que vous aurez envie de découvrir l’écriture de cette auteure talentueuse.

Extraits

Elle songeait de plus en plus à prendre des vacances. Mais pour aller où ? Et avec qui ? Tout le monde l’insupportait, et personne ne s’adonnait au même sport qu’elle. Aussi bien rester au travail. (p.6)

Elle était à nouveau contrariée, se sentait coincée. Et d’abord, comment pouvait-on être nutritionniste et commander de la bière et des frites, en plein milieu d’une activité physique ? La crédibilité de l’homme récolta sa première éraflure. (p.19)

Ce n’est sûrement pas dans ce trou perdu que je vais apprendre quoi que ce soit, Yoda. (p.61)

Vous vous donnez l’air de celle qui sait tout, continua-t-il , et qui connaît la vraie vie. Et si la vraie vie, c’était ici, Hopper ? Si c’était vous qui étiez à côté de la plaque, dans votre sûrement chic condo moderne et votre ville impersonnelle ? (p.83)

Elle n’avait rien à chérir, personne pour lui remontrer le moral lors des journées difficiles avec un sourire ou une grimace sur une photo prise un soir de vacances. (p.177)

 Mon entrevue avec l'auteure 

Ma chronique de la deuxième vie des étoiles 


La Guerre des Tinwë – Les quatre Nillë de Marie-Jeanne Chaplain-Corriveau

 

Publié en juin 2018

377 pages

4e de couverture

Les Quatre Nillë Elle sera guerrière sans savoir manier les armes Elle sera capitaine sans savoir manier les hommes Par elle la lumière de l’espoir brillera Et elle s’appellera… Leïlya Cerone-Cadieux profite de ses vacances d’été en passant ses journées au bord de la rivière, les pieds dans l’eau et le nez dans des romans.

Mais sa vie d’adolescente bascule brusquement lorsqu’une femme rousse apparaît devant elle, lui annonce qu’elle n’est pas celle qu’elle pense être et lui dit d’aller apprendre la vérité auprès de ses parents. C’est ainsi que, malgré elle, Leïlya se retrouvera mêlée à un conflit meurtrier opposant un Mal sans nom aux mystérieux Tinwë, des êtres d’un autre monde dotés de pouvoirs extraordinaires…

Mon avis

J’ai souvent entendu de mauvais commentaires à propos des romans à compte d’auteur, pourtant je n’ai pas vu de différence au niveau de la qualité de l’écriture. Je dirais même que Marie-Jeanne se surpasse avec son originalité. Pendant la pandémie, j’ai découvert de magnifiques chroniques sur ce livre et j’espérais parcourir cette trilogie un jour. Je me le suis finalement procuré à G-Anime en janvier.

C’est un univers fantastique et même si j’en lis peu, j’ai apprécié ma lecture. Cela m’a fait du bien d’oublier la réalité le temps de tourner les pages. Leïlya est un personnage attachant. Elle débute sa dernière année du secondaire au commencement et ses camarades l'intimide, car elle se tient è l’écart, elle lit beaucoup et possède une couleur de cheveux hors du commun. À part sa chevelure, j’avais l’impression de revivre mon adolescence lorsqu’elle vit dans le monde réel. Cela se déroule à Aylmer. J’ai adoré revoir certains lieux que je connais dans le roman. Son pouvoir a un lien avec l’eau et c’est aussi mon élément. Bien que ce soit un univers inventé, je crois que le lecteur peut se reconnaître dans certains aspects.

J’ai bien aimé la mention que les relations entre les humains et les elfes sont interdites, cela ajoute un peu de suspense. Si vous n’appréciez pas nécessairement la romance, il y en a un peu dans l’histoire, mais ce n’est pas l’élément principal. La Guerre entre les deux groupes et la tension entre eux sont les points centraux du livre et cela pourra plaire autant aux garçons qu’aux filles. D’ailleurs, je le recommande pour les plus de 14 ans, car certaines scènes augmentent en intensité surtout lorsque Leïlya et ses amis se font capturer.

Je n’ai jamais terminé de lire Le seigneur des anneaux parce qu’il contenait trop de détails. Ce n’est pas le cas ici, je n’ai pas remarqué de détails superflus et chacun des chapitres donne envie de poursuivre jusqu'à la fin.

Pour ce qui est des antagonistes, car j’en ai noté deux dans ce livre. Ils donnent froid dans le dos ou plutôt des sueurs dépendamment ou vous êtes rendus. Disons que la quête de Leïlya ne se déroule pas sans embûche et je crains que cela ne soit que le début. Ma théorie est que les prochains antagonistes vont être plus puissants. Je me questionnais déjà avec ceux-ci si Leïlya allait s’en sortir vivante.

Si vous aimez le fantastique, je vous recommande aussi la trilogie Scarlet de Véronique Blanchette et Maleficus de Cynthia Carbonneau.

Extraits

Une fois rassasié, le poupon commença à jouer avec le collier qu’il avait autour du cou. C’était un petit pendentif, composé d’un saphir brut en forme de goutte d’eau, derrière lequel son prénom était gravé en lettres argentées. (p.11)

Au primaire, j’avais passé mes récréations seule dans mon coin, à l’abri des regards et des commentaires, mais depuis que j’étais entrée au secondaire, c’était comme si chaque fois que j’essayais de me fondre dans la masse, celle-ci m’en éjectait pour que les projecteurs soient sur moi, qu’on me dévisage, qu’on chuchote sur mon passage. Les rares personnes qui osaient me parler le faisaient soit par obligation, soit par pitié, et dans ce dernier cas, elles regrettaient rapidement leur décision… (p.17)

Je ne fais que les ralentir, les empêcher d’accomplir leur mission, de sauver les Tinwë,. Je ne suis rien. Rien de plus qu’un poids mort, qu’un fardeau… (p.146)

Mon attirance envers l’eau, la pluie toujours en même temps que mes pleurs…Un nouveau morceau de qui j’étais s’était finalement mis en place. Je ne serais plus juste Leïlya à présent. (p.149)

Et moi, je me laissai inonder, essayant en vain de chasser mes souvenirs d’enfance solitaire. Pourquoi moi? Pourquoi avais-je vécu si longtemps dans un univers qui n’était pas le mien et qui me l’avait fait sentir jusque dans les tréfonds de mon âme? (p.179)

Jamais je ne terminerais mes études, jamais je ne ferais de voyage en Europe et jamais je ne connaîtrais la fin de la série de livres que je dévorais depuis plus d’un an. C’était le prix à payer pour avoir enfin trouvé ma place. Mais, plus important encore à mes yeux, c’était un bien petit sacrifice à consentir pour effacer tout un pan de ma vie, tout un morceau de passé rempli de larmes et de solitude. (p.221)

 Mon entrevue avec l'auteure

Ma chronique de Scarlet de Véronique Blanchette

Ma chronique de Maleficus de Cynthia Carbonneau 


samedi 4 mars 2023

Passion saumon de Geneviève Everell

 


Publié chez les éditions Goélette le 25 janvier 2023

224 pages

4e de couverture

Un véritable essentiel de la cuisine, créé à partir d’un ingrédient vedette : le saumon !

Avec audace et créativité, la célèbre cheffe propose près d’une centaine de recettes savoureuses et originales, rassemblant des tartares, des soupes, des rouleaux, des dumplings, des salades, et bien plus encore !

Réparties dans plusieurs sections, nommées de manière humoristique et amusante (Bouchées de l’Atlantique, Saumon p’tit pain, Saummum de ton matin, Tout cru, Saumon du réconfort et Bien roulé), les recettes réinventent les classiques du saumon tout en suggérant des recettes inédites et assurément hautes en couleur !

Confession 

Je commence cette chronique en vous faisant une confession, je n'aime pas le poisson en général. J'en mange à quelques occasions, car je suis consciente que c'est bon pour la santé, mais c'est loin d'être mon repas favori. Le saumon demeure le seul poisson que j'aime bien mangé à l'occasion, alors j'avais hâte de découvrir si ce livre allait m'ouvrir les horizons et me donner envie d'essayer de nouvelles recettes. Après avoir parcourut le livre, je vous montrer lesquelles qui ont manquées mon attention et que je prévois essayer sous peu. 

Les sections du livre 

- Recettes de base

- Bouchées de l'Atlantique

- Salades saumonées 

- Saumon p'tit pain 

- Saummun de ton matin

- Tout cru 

- Mi-cuit frit saisi 

- Bien roulé 

-Saumon du réconfort 

Les recettes que je souhaite essayer 

** Veuillez noter que les photos proviennent du livre 

Brochettes saumon fromage


Poke saumon grenade 


Salade cornichon aneth 


Brochettes de gaufres et tartare abricot agrumes 


Rillettes aux deux saumons 


Boules de saumon et fromage à la crème aromatisé 


Tacos de saumon 


Tartare de saumon et chips à l'oignon 


Satay de saumon 


Egg rolls


Saumon parmesan au four 


Saumon général tao 


Espionne célibataire cherche relation non explosive de Suzanne Roy

 

Publié chez Andara le 15 février 2023

432 pages

4e de couverture

Eve est une espionne. Pour mener à bien ses missions, elle se déguise, ment, dérobe et tue. La sécurité de son pays est souvent en jeu, après tout ! Avec Luna, sa partenaire geek spécialisée en explosifs toujours planquée dans son oreille, on peut dire que sa vie ne manque pas d’action ! Mais lorsqu’elle fait la rencontre d’un joli cuistot, elle hésite à lui parler de son travail. Ne peut-elle pas vivre une relation normale pour une fois ? Enfin… presque normale. Car quand des mercenaires débarquent pendant une soirée romantique… elle se voit forcée de faire sauter son nouveau petit ami du toit de son immeuble afin de lui sauver la vie.

Mon avis

Peu après le salon du livre de l’Outaouais, l’auteure m’a remercié de continuer à la lire bien que j’ai lu une bonne partie de sa bibliographie. Ce bouquin est une raison du pourquoi j'essaie de me procurer tous ses romans. Elle m’étonne chaque fois qu’elle tente un nouveau genre littéraire. Je lis peu d'histoire où le protagoniste est un espion, mais j’ai adoré celle-ci.

Eve possède tout un caractère. Je ne sais pas si je peux m’imaginer être amie avec elle, car elle n’a pas sa langue dans sa poche et dit ce qu’elle pense. Toutefois, j’ai fini par la trouver attachante, car j’apprécie les personnages qui foncent. Avec tous ces explosifs, je craignais pour sa vie. L’auteure a fait du bon travail pour garder la tension jusqu’à la dernière ligne. Je vous confirme que je l’ai terminé en quelques heures. Les chapitres sont assez courts, mais contiennent assez de détails pour que le lecteur entre dans l’histoire. Eve vit plusieurs missions en peu de temps et je crois que la définition de Jane Bond Girl lui convient parfaitement. Bien que je n’exercerais jamais le même métier qu’elle, nous avons un point en commun, nous aimons toutes les deux le café.

Je donne mon étoile du match à Jonathan. Je l’ajoute à ma liste de bookboyfriend que je souhaiterais avoir. J’avoue que le fait qu’il sache cuisiner joue en sa faveur et il fait preuve d’une patience hors du commun avec Eve.

Je remercie l’auteure de m’avoir sortie de ma zone de confort littéraire et pour le beau moment de lecture. Bien que certaines scènes sont assez intenses au niveau de l’action, Eve et son amie Luna ont un bon sens de l’humour. D’ailleurs, je donne une étoile à Luna qui ajoute un peu de légèreté dans certaines scènes sombres.

Je le recommande si vous aimez vivre des émotions en montagnes russes. C’est une romance différente qui me donne envie de poursuivre ma découverte des autres œuvres de Suzanne Roy.

Extraits

Même si nous sommes en juin, et surtout, parce que Luna déteste ça, je chantonne Last Christmas de Wham! J’essaie toujours de trouver des chansons qu’on ne peut plus s’enlever de la tête pour l’énerver, ce qui ne manque pas de lui faire riposter :

« Ta gueule! » (p.9)

Dès que je reçois mon café, je ferme les yeux pour savourer le goût et je gémis de bonheur. Deux jours sans café digne de ce nom! Je pouvais bien être à fleur de peau. (p.175)

Je suis… un peu comme un superhéros, mais sans les pouvoirs. (p.228)

Je ne veux pas un gars dans le milieu, résumé-je Je veux un gars normal. Une vie normale. Quelque chose qui me fasse oublier toute la merde que je vois quand je suis en missions, justement! (p.340)

 Mon entrevue avec l'auteure 

L’étrangère de Sonia Alain

  Publié chez les éditeurs Réunis le 20 novembre 2024 344 pages Lu en format papier 4 e de couverture Constantinople, hiver 986. ...