mercredi 27 avril 2022

Objection, votre honneur ! de Sylvie G.

 

Publié chez les éditeurs Réunis le 30 mars 2022

384 pages

4e de couverture

Pour Kloé Jones, Noah O’Brien est un fils de riche arrogant qui a eu tout cuit dans le bec et qui se fiche de ceux qui ont dû travailler à la sueur de leur front pour arriver où ils sont. Pour Noah O’Brien, Kloé Jones est une femme passionnée, déterminée, archi compétente et éloquente… qui a la fâcheuse habitude de toujours l’envoyer promener ! Tous deux avocats pour des cabinets compétiteurs, ils se connaissent peu, mais s’entendent comme chien et chat. S’ils viennent de milieux de vie différents, ils se ressemblent pourtant énormément. Nés pour réussir, ils ne s’en laissent pas imposer.

Mon avis

Je remercie Julie Roch pour le service presse et l’auteure pour le beau moment de lecture. J’ai ri en parcourant certains passages et d’autres m’ont ému spécialement l’histoire de Noah qui est plus touchante que l’on peut imaginer en lisant les premiers chapitres. C’est un personnage qui vaut la peine d’être patient pour le découvrir. D’ailleurs, c’est à lui que je donne mon étoile du match.

Il n’est pas parfait, mais cela n’empêche pas le lecteur de s'attacher à lui. Dès son apparition, il m’intriguait et il m’a motivé à tourner les pages. J’ai bien aimé Kloé malgré son mauvais caractère lorsqu’elle se trouve dans la même pièce que Noah, est une femme forte et sensible. Elle est moins mystérieuse que l’autre protagoniste, mais tout aussi attachante.

Il ne s’agit pas d’une enquête, mais l’auteure a réussi à me surprendre avec Noah. On ressent qu’il cache un élément important. Toutefois, je ne m’y attendais à ce dénouement. Je vous laisse découvrir pourquoi il conserve un secret, je vous suggère quand même de garder un mouchoir proche.

C’est une histoire qui se raconte bien dans un seul volume bien que j’aimerais revoir le couple. Le bouquin contient presque 400 pages et peu de temps mort. Chaque chapitre donne envie de continuer jusqu’à la fin. C’est un roman parfait pour se changer les idées et rire un peu. L’auteure a un excellent sens de l’humour et vous allez aussi le retrouver dans les aventures de Kloé et Noah. Si vous ne la connaissez pas, c’est le moment de la découvrir. Ce roman va vous donner une idée de son genre d’écriture bien qu’elle aime expérimenter différents styles littéraires.

Extraits

Je déplore le déséquilibre entre les pauvres et les riches. Aussi, ça me déçoit que ce soit l’argent qui mène le monde. En somme, j’ai dû mal à saisir pourquoi les biens matériels prennent plus de place que les individus et les relations. (p.81)

Après avoir évalué que Noah lit à peu près tous les gens littéraires, sauf la poésie que je n’ai pas repérée, mes yeux s’arrêtent sur un cadre. (p.146)

J’ai l’impression que tout ce que je fais dans ma vie, c’est travailler. Alors, quand ça ne va pas au boulot, comme c’est le cas depuis quatre ans, dis-je dans un grognement, je sonne que j’aurais avantage à ne pas concentrer toute mon énergie au même endroit. (p.153)

Mon entrevue avec l'auteure


dimanche 24 avril 2022

La petite maison – Guide pour une vie slow de Maxime Morin et Cathia Morin

 


Publié chez les éditions Le jour le 28 mars 2022

201 pages

4e de couverture

La course du quotidien vous laisse à bout de souffle?
Comment s'extraire du tourbillon et apprendre à relaxer en toute bienveillance?

Bienvenue dans l'univers du slow living.

Parce que vivre plus lentement, c'est vivre mieux... et être plus heureux!

Et si le bonheur se trouvait au cœur d'une petite maison, à l'intérieur de soi, où on se sent en paix, parfaitement soi-même, en accord avec nos valeurs essentielles? Dans ce livre, découvrez les huit clés qui ouvrent les portes menant à ce lieu accueillant.

Que ce soit en trouvant son propre équilibre, en apprivoisant la peur (une belle alliée, quand même) ou en célébrant avec fierté qui on est, chacune des clés propose des exercices, des réflexions et des témoignages qui inspirent à une vie plus slow.

Une lecture essentielle pour ceux qui ont envie de ralentir et de rentrer à la maison.

 

Mon avis

 

Je remercie Nathalie Vital pour le service presse. J’avais déjà lu À go, on ralentit, un autre livre Maxime Morin et j’étais intrigué de découvrir celui-ci. J'ai noté des points en commun avec son bouquin précédent, mais cela m’a fait plaisir d’apprendre de nouvelles clés et d'être touchée par les témoignages.

 

Les outils mentionnés sont faciles à comprendre et utiles à ajouter à sa vie quotidienne. On dit régulièrement qu'on manque de temps, mais j’ai toujours cru que si c’est important pour nous, on va le trouver. Un peu comme l’exercice, on peut prendre quelques minutes par jour pour relaxer. Ce qui est souvent urgent peut attendre le temps de décider la meilleure solution pour nous.

 

J’ai dû prendre une semaine de repose dernièrement parce que je ne me sentais pas bien et certains éléments du bouquin m’ont marqué comme les priorités et les relations avec les autres. Cela m’a fait réaliser que ça fait du bien de nettoyer et que je suis plus que dû pour le faire. La vie passe trop rapidement pour s’encombrer.

 

Je suis de nature plutôt anxieuse, alors cela me fait du bien de parcourir des livres comme celui-ci et cela me permet d’apprendre de nouveaux outils ou de renouer avec des anciens afin de vivre une vie qui me ressemble plus.

 

Extraits

 

Ne pas savoir qui nous sommes, c’est la recette parfaite pour demeurer à la surface des choses, remplir le vide par des activités ou des objets qui nous donnent l’impression d’être heureux, qu’il s’agisse de nous valider dans l’hyperformance au travail ou de surconsomme de l’alcool, des gadgets électroniques, des vêtements, ect. (p.33)

 

….je n’ai pas le temps pour rien, c’est la routine, la même course tous les jours…C’est lourd et plate, ce n’est pas la vie que je m’imaginais! Je réalise que je ne suis pas heureuse! C’est comme si je me racontais un mensonge; j’essaie de me croire, de croire que c’est ça le bonheur, mais en fait, c’est de la poudre aux yeux! (p.38)

Au lieu d’agit en accord avec nos besoins et nos valeurs, nous nous retrouvons à consacrer tout notre temps et notre énergie à faire ce que notre mère, nos enfants, nos amis, notre patron, notre voisin, notre chien veulent que nous fassions. Ils profitent de ce qui est là parce que nous le leur offrons. De notre plein gré, nous nous occupons de leur écosystème au lieu de prendre soin du nôtre. (p.76)

Ma chronique de À go, on ralentit 


mercredi 20 avril 2022

Flirt à l’ancienne de Stéphanie Duchesne

 

Publié chez Andara en mars 2022

352 pages

4e de couverture

Jusqu’à tout récemment, je ne croyais pas au coup de foudre et aux papillons qui virevoltent dans l’estomac à la vue de l’être aimé. Ou lorsque j’envisageais la possibilité qu’ils existent, je me disais qu’ils représentaient un danger et qu’il fallait les fuir à tout prix. Combien de fois ma bonne amie Angie s’est-elle éprise d’un gars pour finir brisée en mille morceaux ?

Il faut dire que c’est une adepte du serial dating, ce qui n’est carrément pas mon cas ! Quand je l’entends raconter les anecdotes de ses supposés rendez-vous galants sur Tinder, je ne comprends pas quel plaisir on peut avoir à swiper froidement des photos de gars au potentiel douteux.

Mon avis

Comme je ne suis pas amatrice des rencontres sur les applications, j’avais bien hâte de découvrir le point de vue de Sabrina d’autant plus que j’avais bien aimé les deux romans jeunesse de l’auteure que j’avais déjà lue. Il s’agit de son premier bouquin pour adulte, alors j’ai essayé de garder l’esprit ouvert et de donner une chance au coureur.

Si vous aimez la chicklit avec un soupçon de romance, je vous le recommande. Je suis devenue plus difficile à avoir des coups de coeur avec le temps et je crois que j’aurais apprécié davantage si les personnages avaient un peu plus de profondeur. Si vous cherchez un livre léger pour vous changer les idées et rire de bon cœur, c’est un très bon choix. Sabrina a un excellent sens de l’humour et j’ai eu un faible pour Gabriel. Vous allez reconnaître des similarités comme la protagoniste qui est journaliste et qui n’apprécie pas sa patronne, le premier amour qui revient et la protagoniste qui se questionne sur ses sentiments ou les meilleures amies avec lesquelles l’héroïne sort prendre un verre et qui sont toujours présentes pour la soutenir. C’est quand même des raisons pour lesquelles j’ai adhéré à la chicklit au commencement. 

Les problèmes de communication arrivent à quelques reprises dans l’œuvre et c’est ce qui m’a le fait le plus rire. Quand on y pense, plusieurs problèmes de couple se produisent à cause de cela. J’ai bien aimé détester l’antagoniste , mais j’aurais souhaité en connaître davantage sur sa personnalité pour bien comprendre ses raisons.

L’écriture est fluide, humoristique, simple et avec peu d’anglicismes. On en retrouve parfois trop à mon goût dans certains romans, mais pas dans celui-ci. Le style est plus mature que dans ses séries jeunesse. Toutefois, les personnages sont tout aussi attachants. L’histoire est bien construite et j’ai passé un beau moment de lecture.

Extraits

C’est de la foutaise, mais selon les dires de madame, ces critiques « constructives » sont nécessaires à mon évolution professionnelle. C’est mon jour de chance ! Recevoir cette tonne de reproches en ce lundi matin n’a pas de prix ! (p.53) à

C’est n’importe quoi ! Voir si on dépend d’applications complètement ridicules pour dénicher l’âme sœur ! François, come on ! Ce genre de trucs, c’est juste dégradant. On swipe des profiles en « likant »  ceux qui nous accrochent l’œil. Tout est dans le paraitre. Et aussitôt que tu as échangé quelques messages privés, ça se poursuit avec une photo du gars qui se « flashe » une dick pic en attendant l’équivalent de la fille en retour. (p.77)

Puis-je blâmer ma consommation d’alcool (qui est loin d’avoir été excessive) pour justifier mon manque flagrant de coordination ? Moi qui, pourtant, me débrouillais bien en danse dans mon tout jeune âge, me voilà classée au dernier rang parmi les amateurs de zumba. Pour ajouter une couche de malaise, une dame se précipite vers moi pour m’aider à me relever. (p.248)

Entrevue avec l'auteure 

lundi 18 avril 2022

Match de Lili Boisvert

 


Publié chez VLB éditeur le 14 mars 2022

192 pages

4e de couverture

— J'ai le goût de t'acheter quelque chose ! Je peux t'acheter quelque chose ?
Il sautillait littéralement, me devançant sur le trottoir comme pour évacuer un trop-plein d'énergie.
— De quoi tu parles ?
— Tu voudrais quoi, Émilie ?
— Je veux rien.
— Un café ? Un nouveau manteau ?


Il revenait vers moi pour me prendre par les épaules, puis se remettait à faire des bonds en énumérant toutes les choses qu'il pourrait m'acheter.
Il jubilait. Moi, je me sentais… C'était quoi, donc, ce sentiment ? C'était flou, comme l'embryon d'une émotion. Peut-être l'humiliation.

Mon avis

J’ai rarement passé à travers autant d’émotion en si peu de page. Après avoir lu quelques avis, je m’attendais à ce que ma lecture soit intense et je ne me suis pas trompée. C’est la première œuvre de cette auteure qui se trouve dans ma pile et je vais maintenant suivre ses autres bouquins de près.

C’est une histoire importante à découvrir. Si vous avez lu Le Monstre d’Ingrid Falaise et que vous voulez en savoir plus sur le sujet ou si vous cherchez un livre à offrir à une personne qui est prise dans une relation toxique, je vous le recommande chaudement.

J’ai apprécié Émilie qui au début est une femme forte et bien qu’elle ait un emploi qu’elle aime et de  bons amis, elle se retrouve dans une relation qui la détruira à petit feu. Comme quoi, cette situation peut arriver à n’importe qui. L’auteure décrit les différentes étapes par lesquelles la protagoniste passe en un an et demi. Cela ne se produit pas du jour au lendemain et je vous laisse découvrir si Émilie s’en sort. D’ailleurs, je lui donne mon étoile. Je me suis reconnue un peu en elle avec son désir d’avoir sa propre entreprise en lien avec le journalisme et son intérêt pour la série Gilmore Girls.

Ludwig est un personnage que j’ai aimé détester. Je crois que l’auteure a fait un travail d’écriture magnifique pour dépeindre sa psychologie. Je ne souhaiterais pas le rencontrer dans la réalité, mais on peut comprendre son évolution à un point que j’ai dû déposer le livre pour reprendre mon souffle.

C’est un bouquin qui se parcourt rapidement, mais cela pourrait convenir aussi à une personne qui éprouve de la difficulté à lire des grosses briques. En peu de mot, Lili Boisvert nous fait réfléchir à travers les yeux d’Émilie.

J’ai lu quelques commentaires de gens qui hésitaient à se le procurer à cause du titre anglophone. Je vous confirme que le livre est en français et à part quelques phrases en anglais, j’ai adopté l’écriture de l’auteure.

Extraits

Dans la noirceur du cinéma, je me demandais quand même si je pourrais frencher un gars en sachant qu’il était gelé. C’était un turn-off. (p.21)

Dans mon cours de la semaine d’avant, j’avais dit au professeur de scénarisation que j’étais une fan de Gilmore Girls. Il se trouve que lui aussi était un amateur de la série, et qu’aujourd’hui, il avait apporté un épisode pour que la classe l’analyse. Sur l’écran, Lorelai, Rory, Luke et Lane se disaient des choses très drôles, très rapidement, mais je n’arrivais pas à me concentrer. (p.52)

J’ai toughé encore un an en gardant le cap et le rythme. Alors que je voyais d’autres femmes se replier hors de l’espace public, je restais active à la télé, à la radio, je continuais d’écrire en ligne, de donner des entrevues et d’être active sur les réseaux sociaux qui me faisaient vivre chaque jour les montagnes russes de l’amour des fans et de la haine des trolls. (p.92)

 Mon entrevue avec l'auteure 

dimanche 17 avril 2022

Liz – L’élue divine de Suzanne Roy

 

Publié chez Boomerang en mars 2022

368 pages

4e de couverture

À la suite d’un grave accident de voiture, Liz a été déclarée cliniquement morte pendant douze minutes. Quand elle a repris connaissance, elle était orpheline et son corps portait d’immenses traces rougeâtres. Des années plus tard, alors qu’elle tente de retrouver une vie normale au sein de sa famille d’accueil, elle assiste à un combat entre un prêtre et une créature terrifiante.

D’instinct, elle récite des mots latins sans comprendre d’où ils proviennent, jusqu’à ce qu’un cri inhumain s’élève de la bouche du monstre et qu’une fumée noire s’en échappe… Mais que lui arrive-t-il ?

Mon avis

Le livre se trouve dans une collection pour les 16 ans et plus et c’est dans cette catégorie que je le placerais à cause des thèmes abordés. Il pourrait plaire à partir de 14 ans pour les bons lecteurs. Je ne m’attendais pas que Dieu prenne autant d’importance dans l’histoire, mais je crois que même les athéistes vont y trouver leur compte.

L’univers de la sorcellerie, des vampires, des démons m’intéresse depuis mon adolescence et j’ai été contente de replonger dans ce monde grâce à la plume de l’auteure. L’écriture est semblable à celle de la trilogie Le cercle félin, mais un peu plus mature et plus rythmée pour en faire qu’un seul tome. Je n’avais pas l’impression que le bouquin contenait plus de 300 pages. Je ne sais pas si Suzanne Roy à l’intention de poursuivre, mais l’histoire se tient parfaitement en un unique volume.

J’ai réfléchi pour choisir mon personnage préféré, je dirais que c’est Jonas qui ne l’a pas eu facile, il est suivi de très près par Martin qui a guidé Liz dans sa nouvelle mission. Je me questionnais sur l'utilité de Jonas au commencement et je me suis attachée au fil des chapitres. Je souhaiterais lire son histoire qui risquerait d’être intéressante. Même chose pour Martin, je ne l’appréciais pas lors du début. Je croyais qu’il allait jouer dans la tête de Liz, mais j'ai donné une chance au coureur. Il m’a impressionné.

Est-ce qu’il se démarque des autres romans de ce genre de fiction? Un peu, grâce à la personnalité des personnages. Principalement, à cause de Martin qui ressemble à Rupert Giles.  Il est aussi ouvert que lui.

Si vous ne connaissez pas encore l’écriture de Suzanne Roy, je vous le recommande. Vous allez pouvoir la découvrir et peut-être vous procurer ses autres romans. Il y en a pour tous les goûts.

Extraits

Même si les autres restent discrets avec moi, je remarque que leur attitude change et que je gagne progressivement leur respect. Pendant mes interventions en séances bibliques, on ne se moque plus de moi. On écoute ce que j’ai à dire. En soi, c’est déjà un progrès. (p.135)

Me comparer à un animal n’a rien de valorisant, mais c’est le seul exemple qui m’est venu en tête. Le mot juste aurait été « asociale », mais je ne l’aime pas : ça sonne comme une maladie incurable, quelque chose que je ne peux pas combattre et je ne suis pas certaine de vouloir vivre en recluse toute ma vie. (p.191)

Entrevue avec l'auteure 

vendredi 15 avril 2022

30 jours pour te détester de Catherine Bourgault


Publié chez les éditions JCL le 28 mars 2022

340 pages

4 de couverture

Léa Plante traverse une période difficile. James, son conjoint, est plongé dans le coma en raison d’un malheureux accident et ses chances de guérison sont presque nulles. Rongée par la culpabilité, elle ne se résigne pourtant pas à le laisser partir. Au moins, la jeune femme peut compter sur le soutien indéfectible de sa meilleure amie. Voilà pourquoi, quand Alice lui demande un service de la plus haute importance, elle se sent incapable de refuser. Un des clients de l’avocate doit refaire son image, et Léa s’engage dès lors à jouer son amoureuse et à multiplier les apparitions publiques en sa compagnie.

Mon avis

Je remercie Julie Roch pour le service presse. Je lis les romans de Catherine depuis la parution du premier tome de Sortie de filles, mais j’avoue que j’ai une préférence pour ses livres parus chez JCL qui sont plus psychologiques. L’appart de ma nouvelle vie demeure mon favori, mais celui-ci partage presque la première place avec lui.

Encore une fois, l’auteure a réussi à me faire vivre des émotions intenses à travers Léa et Adam qui passent tous les deux des périodes difficiles. Le seul bémol est la fin qui donne l’impression d’avoir été écrit trop rapidement. J’avais encore des questions en tête lorsque j’ai terminé le bouquin. On a déjà vu cette prémisse dans des films de romance, mais je dirais que Catherine Bourgault différencie son histoire et trouver une façon de garder le lecteur captif.

J’avais quelques réserves concernant Adam avant d’en savoir plus sur lui. Je m’attendais à ce qu’il soit le personnage typique du male riche qui se croit tout permis et avec le temps, je découvre que ce n’est pas le cas. C’est un homme beaucoup plus profond et complexe à cause de son enfance. Même chose pour Léa, on pourrait penser qu’elle avait accepté l’offre seulement pour l’argent et rendre service à son amie. On apprend que c’est une femme douce qui vit avec un regret depuis deux ans.

La relation entre les protagonistes prend du temps à s’établir et c’est ce que j’apprécie dans ce genre de roman. L’écriture est surtout portée sur l’évolution psychologique et les personnages se dévoilent peu è peu au fil des chapitres. Toutefois, je n’ai pas remarqué de longueur. Je devais déposer le livre pour retenir mes larmes.  J’aurais souhaité quelques pages de plus à la fin, à moins qu’on les retrouve dans un second tome de prévu. C’est certain que je vais rester à l’affût, tout comme pour les prochains romans de Catherine.

J’ai aimé qu’on aille les points de vue des deux protagonistes.  Avec le temps, je trouve que cela apporte beaucoup à l’histoire et cela peut aussi plaire à un public masculin en sachant qu’on voit davantage l’évolution de l’homme. Ça diversifie l’écriture et on apprend plus sur les deux au lieu d’un seul personnage. 

Je le recommande si vous avez aimer sa duologie l’appart ou sa trilogie Je t’aime, moi non plus. Si vous ne connaissez pas l’écriture de Catherine, mais que vous appréciez les romans sentimentaux, c’est un bon livre pour la découvrir.

Extrait

J’ai mangé une côte levée à la sauce piquante en regardant des vidéos sur TikTok. J’en suis blasé assez vite..Ils finissent par tous se ressembler. Une famille qui danse. Un couple qui danse. Ou qui essaie de danser. (p.195)

Mon entrevue avec l'auteure 

mercredi 13 avril 2022

Interview with Jodi Kendrick

 


Biography

Jodi Kendrick is an author living in Eastern Ontario with her family.  A history enthusiast and word dabbler most of her life, she enjoys exploring ‘beyond-the-everyday’ and the ‘time-before-now’,  discovering relationship threads weaving individuals through time and place.  She writes fantasy romance, historical romance and sometimes delves into horror, dark fantasy, speculative and paranormal.  She’s rarely seen without flashy notebooks and colourful pens. 

Credit for picture and bio: Jodi Kendrick – Romance Author

Questions

Why did you decided to write romance?

I decided to write romance because I wanted to explore the power of relationships on a person’s (character’s) journey throughout their lives. Romance stories give authors the opportunity to present many ways to experience romantic love between adults. How two individuals are changed by one another, grow, and become stronger. Not necessarily because the other person provides those things, but because they can be a motivator to want to be a better person because of their love.

Will you write another genre and why?

Yes, I will write in other genres because not all stories that want to be told are specifically about romantic love. Those stories may have romantic elements but will very likely focus on other types of relationships.

Which struggles did you met when you wrote your first novel?

My biggest struggle was self-doubt.

What do you like the most when you write for another writer world?

I enjoy adding new spins to an existing world that readers enjoy. Playing in another author’s world is a lot of fun because it opens creative doors you might not have thought existed within yourself before.

Did you have to do some research when you wrote for Eve Langlais or Mily Taiden’s world?

I read books from both author’s worlds.

Which one of your books will you recommend to a new reader?

I would suggest either ‘Tough Nut’ (Eve Langlais’ world) or ‘Awakened’ (Milly Taiden’s world).

Tough Nut has a lot more humour than Awakened. Both books feature unusual shifters getting into trouble and bringing down bad guys—while falling in love.

What are your next projects?

I’ve just released a paranormal women’s fiction book called Dragon Steel in MT’s Sassy world.

I’m currently working on the fourth book for EL’s FUCNA series.

And I’m developing two new worlds of my own—one is for a paranormal series and the other will be in a fantasy setting. I still have a few short stories to complete as well.

mardi 12 avril 2022

Une femme extraordinaire de Catherine Éthier

 

Publié par les éditions Stanké le 6 avril 2022

304 pages

4e de couverture
En anglais, on appelle une particule de paillettes une « scintilla », un mot qui se traduit aussi par « étincelle », mais c'est moins joli. Une femme extraordinaire porte le récit de scintillas, hors glitter. Des abîmées. Des qui brillent trop. Des écartées, qui se sont prises entre les craques du bois franc et que la balayeuse n'embrassera pas, même si, vu de haut, ça brille. Ces choses-là arrivent.

What a time to be alive.

Mon avis

Je remercie Véronique Dery pour le service presse. Dès que j’ai su que l’auteure allait publier un livre et qu’il figurait dans la liste des bouquins à lire pour 2022, je me suis lancée dans l’aventure. J’aimais déjà son humour dans l’émission Code F et les autres animatrices mentionnaient qu’elle avait une belle plume, alors j’avais hâte de découvrir cette œuvre.

Maintenant que la lecture est terminée, j’hésite à choisir dans quelle catégorie le mettre. Je m’attendais à lire un roman féministe et je trouve qu’il est plus sombre que je l'imaginais. Je dirais qu'il est plutôt absurde à cause de la manière dont l’auteure dépeint le monde moderne. Toutefois, il est plus lumineux que certaines oeuvres du même genre que j’avais lu au collège. J’ai ri en parcourant certains passages et presque pleuré en lisant d’autres. Cela dépend à quel moment de sa vie Corinne se situe.

Pour son style bibliothécaire et son intérêt pour Gilmore Girls, je me suis attachée à la protagoniste bien qu’elle a une vision un peu noire de la vie. Malgré sa popularité, elle dit des remarques qui démontrent qu’elle ne va pas bien. Je vous laisse découvrir si elle s'en sort. Son voyage en croisière ne se déroule pas tout à fait comme prévu. Le côté féministe de l’œuvre vient d’elle par rapport à sa vision du monde. Elle se trouve souvent dans des situations impossibles, mais elle réussit à me faire sourire.

L’histoire contient beaucoup de références culturelles à un point que j'ai pensé que c’est un bouquin que Rory ou Lorelai Gilmore aurait pu écrire. J’avais l’impression d’assister à une de leurs conversations. Il y a quelques mentions que je n’ai pas saisies, mais vous pouvez suivre les aventures de Corinne. C’est seulement plus intéressant et plus facile de comprendre l’essence des émotions de la protagoniste.

Je donne mon étoile à Earl, ce trentenaire passionné de Walt Disney. C’est le personnage qui m’a vivre le plus de montagnes russes et qui m’a fait le plus rire. Il a un côté vraiment attachant et je souhaiterais avoir un ami comme lui.

Si vous appréciez le genre absurde ou que vous désirez sortir de votre zone de confort, je vous le recommande. Vous allez passer un moment hors du commun. Si jamais vous l’avez lu, laissez-moi votre avis en commentaire. J’aimerais savoir ce que vous en pensez.

Extraits

C’est sans doute cette désinvolture (et la parfaite caricature de bibliothécaire que j’incarne bien malgré bien ; je ne sais pas ce qui s’est passé à mon expulsion, mais il appert que, pendant l’épisiotomie, le poupon que je fus s’est transformé en personnage de telenovela…. (p.24)

Parce que je ne rêve que d’enlever ma brassière, de manger de très petites cuillères de moutarde à l’ancienne et de geindre devant Gilmore Girls pour la cent quatorzième fois sans devoir faire la conversation à ce soundman dont j’oublie systématiquement le prénom et qui ne cligne jamais des yeux. (p.65)

Tu vas m’appeler si jamais tu croises Sissy Spacek sur ta croisière, han ?

Je vais même la dessiner au fusain like one of your french girls.  (p.162)

lundi 11 avril 2022

Entrevue avec Lili Boisvert


Biographie

Lili Boisvert est journaliste, chroniqueuse et animatrice. Elle est à la barre de Sexplora, une émission diffusée sur ICI Explora, la chaîne scientifique de Radio-Canada. Elle est aussi cofondatrice de Les Brutes, à Télé-Québec, une série web féministe irrévérencieuse sur les enjeux sociaux qui interpellent la génération Y.

Crédit : Lili Boisvert : écrivain, auteur | VLB éditeur (edvlb.com)

Questions

Quelles sont vos sources d’inspiration pour vos livres?

C’est difficile à dire. Je suis rarement sûre d’où, exactement, vient une idée. Des fois, ça part de quelque chose que j’entends ou que je vois, ou à laquelle je réfléchis. Donc c’est rationnel. Mais souvent, aussi, ça vient d’un ressenti, ça vient d’insatisfactions, de l’impression d’un vide à combler. Par exemple, je lis ou j’écoute une histoire, puis je trouve que le développement narratif ne se passe pas comme je le voudrais, alors j’ai envie, moi, de créer une nouvelle histoire. Ou j’ai l’impression que certains types d’histoires se passent toujours de la même manière, et ça me donne envie de voir autre chose, alors je le crée. Comme avec ma série Anan, je voulais créer un monde matriarcal parce que ça m’agaçait que même dans des univers fictifs, on retrouve tout le temps le patriarcat. C’est fictif, pas historique, alors pourquoi ne pas aller ailleurs?

Quels conseils donneriez-vous à une personne qui souhaiterait devenir journaliste?

D’être à l’écoute de son environnement et des gens. Les meilleurs articles partent souvent d’histoires qui sont à notre portée, qui sont liées à la réalité des gens tout près. Ne pas être snobs, ne pas être dans le jugement, aussi, je pense que ça aide à connecter avec les autres, et, de là, à avoir accès aux informations et aux histoires que les autres ont à raconter.

Quel message aimeriez-vous dire à une personne qui se trouve dans une relation toxique?

Tu n’es pas con.ne. Tu es manipulé.e, et la définition même de la manipulation, c’est ça : on ne se rend pas compte qu’on est trompé.e. Ce n’est pas de ta faute, tu n’es pas responsable de l’abus que te fait vivre une autre personne. Ça peut arriver à n’importe qui - y compris à ceux qui pensent que ça ne pourrait jamais leur arriver. C’est juste de la malchance : tu es tombé.e sur la mauvaise personne au mauvais moment. Ça n’a pas à te définir, ensuite, dans ta vie, et ça ne veut pas dire que tu es « endommagé.e » après non plus. Tu pourras retrouver ta joie de vivre éventuellement.

Quels défis avez-vous rencontrés lors de l’écriture de Match?

La peur. De mal raconter cette histoire, de déranger, d’être mal interprétée… Mais ce n’est pas unique à Match. Je ressens souvent ça.

Comment décririez-vous votre style d’écriture?

Hum. Bonne question. On me dit parfois que j’ai un style très « factuel ». Je ne fais pas de longues descriptions, de longs dialogues intérieurs. Je suis beaucoup dans l’action et mes histoires avancent vite. Ça doit être l’influence de mon travail journalistique.

Quels sont vos prochains projets?

Je travaille présentement comme directrice adjointe de l’information au Journal Métro, donc ça occupe beaucoup de mon temps. Je travaille aussi sur le tome 3 d’Anan, ma trilogie fantasy. Pour l’instant c’est ça!

mardi 5 avril 2022

La PDG qui ne pensait jamais le devenir de Brigitte Jalbert

 


Publié chez Québec Amérique le 1 mars 2021

208 pages

4e de couverture

Préface de Mario Plourde (président et chef de la direction chez Cascades)
Préface de Claudia Larochelle

Brigitte Jalbert n’avait jamais pensé devenir un jour présidente des Emballages Carrousel, l’entreprise fondée par son père en 1971. Pour tout dire, elle n’avait pas même l’intention d’y travailler !

Après un DEC et deux certificats dont elle ne sait trop que faire, Brigitte se joint à l’entreprise familiale « en attendant ». Ce qu’elle y découvre, c’est une équipe tissée serrée, une culture d’entreprise à échelle humaine et un milieu où chacun a l’opportunité de se réaliser. Elle décide de rester, et elle fera ses preuves grâce à sa vision, son écoute et sa capacité à bien s’entourer, tout en surmontant ses doutes et son syndrome de l’imposteur.

Avec franchise, humour et sensibilité, elle raconte ici l’histoire de Carrousel, depuis les débuts dans le garage de la petite maison familiale jusqu’à aujourd’hui, alors qu’il s’agit de l’une des entreprises les mieux gérées au Canada. Brigitte nous permet aussi de découvrir un père déchiré entre la fierté de voir sa fille suivre ses pas et le désir de continuer à diriger l’entreprise qu’il a créée.

Une belle leçon de confiance en soi et envers les autres, qui inspirera tous ceux et celles qui ont envie d’écouter leur intuition et leur coeur afin de réaliser leurs rêves, quels qu’ils soient.

Mon avis

Je remercie Mélissa Roy pour le service presse. L’entrepreneuriat est un sujet qui m’intéresse depuis quelques années, spécialement depuis que j’ai commencé mon blogue, alors je n’ai pas hésité longtemps pour réserver une copie de cette œuvre.

J’aime les histoires de vie surtout si je peux en sortir grandie en fermant le livre. L’auteure nous raconte les détails de la création et l’évolution de l’entreprise familiale. Elle ne s’attendait pas à travailler pour Carrousel, elle a célébré son dixième anniversaire comme PDG. J’ai découvert des aspects sur le leadership que je connaissais peu avant de parcourir l’œuvre. Sans que cela soit un livre universitaire, je crois que le lecteur peut en apprendre et réfléchir sur les aspects plus humains des entreprises. À mon moment où les employés ont un choix leurs emplois, c’est un moyen de les garder et d’en attirer des nouveaux.

J’ai aimé les contrastes entre les générations puisque c’est le père de l’auteure qui a fondé l’entreprise il y a plus de 50 ans. J’ai apprécié voir l’évolution de Carrousel qui avait commencé avec une petite équipe. La détermination des deux PDG m'a impressionnée. L’histoire de Brigitte Jalbert m'a charmée. J’ai ri, j'ai réfléchi et j’ai eu une larme aux yeux en parcourant certains passages.

Que vous connaissez ou peu le milieu entrepreneurial, je vous suggère ce bouquin si le sujet vous intéresse. Le style d’écriture convient à tous les types de lecteurs.

Extraits

« Si je ne valais pas 30 $ il y a deux semaines, je n’en vaux certainement pas 60 cette semaine ! » C’est ainsi qu’il partit, la tête haute, rejoindre son nouvel employeur. (p.17)

« Savoir demander, c’est aussi savoir donner. Les gens vont vous suivre s’ils ont confiance. Personne n’aime travailler avec l’impression que ça ne donne rien. » (p.40)

Ce qui me saute aux yeux et m’apparaît cocasse lorsque je relis ce texte, c’est que la perception extérieure est encore diamétralement opposée à la façon dont nous vivons réellement les choses à ce moment. Oui, cet article est rédigé à partir des réponses que nous avons fournies à M. Théroux. Mais c’est comme si les bottines ne suivaient pas les babines ! (p.104)


samedi 2 avril 2022

Virage impulsif de Mylène Bossé

 

Publié chez les éditions Édiligne le 10 mars 2022

322 pages

4e de couverture

Depuis deux ans, déménager était ce qui apaisait mes craintes… ou plutôt, ce qui étouffait la peur que quelqu’un nous suive et nous épie. Ma fille, Shay, est tout ce que j’ai. C’est elle et moi contre le reste du monde. À Whistler, j’ai l’impression d’avoir trouvé ma place. Ma fille a enfin la chance de vivre un semblant de normalité. Et moi ? Je retrouve ma passion à travers mon boulot de barmaid au Vieux Rock Pub. 


Tandis que je m’adapte à notre nouvelle vie, je ne peux pas faire abstraction des émotions explosives que Shawn provoque en moi. Monsieur Parfait dans toute sa splendeur. Alors qu’il tente de faire céder mes barrières, je dois faire face à la menace qui plane au-dessus de ma tête. Entre croyance éphémère et envies retrouvées, je tente d’assurer notre sécurité.
Puis-je avoir confiance en celui qui incarne la perfection même ? Et si le fait de succomber à ses avances risquait de signer ma perte ? Entre la peur et l’amour, le sacrifice sera 
peut-être ma seule option…

Mon avis

Je remercie la maison d’édition pour le service presse. Virage est une des séries marquantes des dernières années et je trouve que l’auteure se surpasse à chaque tome. Vous n’avez pas besoin de lire les deux premiers avant celui-ci, mais je le recommande pour bien connaître l’univers et certaines mentions.

Je dirais que celui-ci est plus sombre et porte encore plus à la réflexion. Les deux protagonistes ont vécu des mésaventures, mais on voit l’évolution et c’est ce que j’apprécie le plus dans l’écriture de cette auteure. Peu importe d’où on vient, c’est la destination qui compte.

Je donne mon étoile à Shay, la fille de Lexie à cause de son humour et sa passion pour la musique. Je partage l’étoile avec sa mère qui n’a pas froid aux yeux et qui m’a fait rire autant que pleurer. J’ai bien aimé Shawn aussi. Bien qu’il n’est pas parfait, c’est exactement ce que j’apprécie retrouvé dans les romances. Il se trouve dans une situation peu évidente, mais il demeure aux côtés de sa belle.

La ligne directrice ressemble à ce que j’ai déjà lu dans ce genre de livre, mais l’auteure réussit à surprendre tout comme dans les tomes précédents. On s’attache aux personnages et on imagine facilement les scènes. Les dialogues vont droit au but et ne ralentissent pas l’histoire.

La musique est un élément central du roman. Shawn possède même une collection vinyle que j’aurais souhaité voir. Je pourrais la comparer avec ma collection de CD. Je ne connaissais pas toutes les chansons mentionnées, mais j’ai fait de belles découvertes. Si vous êtes amateur de musique, vous allez dévorer cette série.

J’ai une préférence pour le tome 1 parce que j’ai davantage de points en commun avec Sasha et j’aimais bien son humour, mais je trouve que celui-ci est le mieux écrit. Je vous le suggère si vous aviez adoré Pulsions dangereuses de Cinthia L. Ross publié chez le même éditeur.

Extraits

Et quand je pense que j’ai aussi consenti à y aller ! En fait, je n’ai pas eu d’autres choix que d’accepter. À aucun moment, dans la conversation, Gaëlle m’a laissé le temps de refuser. Je vais carrément me ridiculiser. Ce n’est pas parce que je sais me battre et que je fais du sport que j’ai pour autant une souplesse infaillible. (p.39)

Mufasa. Parce que, tel le roi Lion, il impose le respect. Tandis qu’il termine de manger ce qu’il y a dans sa gamelle, je file dans ma chambre pour enfiler des vêtements propres. (p.41)

Entrevue avec l'auteure 

Chronique de Virage absolu 

Chronique de Virage interdit 

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