Publié chez Boomerang en mars 2022
368 pages
4e de couverture
À la suite d’un grave accident de voiture, Liz a été
déclarée cliniquement morte pendant douze minutes. Quand elle a repris
connaissance, elle était orpheline et son corps portait d’immenses traces
rougeâtres. Des années plus tard, alors qu’elle tente de retrouver une vie
normale au sein de sa famille d’accueil, elle assiste à un combat entre un
prêtre et une créature terrifiante.
D’instinct, elle récite des mots latins sans comprendre d’où
ils proviennent, jusqu’à ce qu’un cri inhumain s’élève de la bouche du monstre
et qu’une fumée noire s’en échappe… Mais que lui arrive-t-il ?
Mon avis
Le livre se trouve dans une collection pour les 16 ans et
plus et c’est dans cette catégorie que je le placerais à cause des thèmes
abordés. Il pourrait plaire à partir de 14 ans pour les bons lecteurs. Je ne
m’attendais pas que Dieu prenne autant d’importance dans l’histoire, mais je
crois que même les athéistes vont y trouver leur compte.
L’univers de la sorcellerie, des vampires, des démons
m’intéresse depuis mon adolescence et j’ai été contente de replonger dans ce
monde grâce à la plume de l’auteure. L’écriture est semblable à celle de la
trilogie Le cercle félin, mais un peu plus mature et plus rythmée pour en faire
qu’un seul tome. Je n’avais pas l’impression que le bouquin contenait plus de
300 pages. Je ne sais pas si Suzanne Roy à l’intention de poursuivre, mais
l’histoire se tient parfaitement en un unique volume.
J’ai réfléchi pour choisir mon personnage préféré, je dirais
que c’est Jonas qui ne l’a pas eu facile, il est suivi de très près par Martin
qui a guidé Liz dans sa nouvelle mission. Je me questionnais sur l'utilité de
Jonas au commencement et je me suis attachée au fil des chapitres. Je
souhaiterais lire son histoire qui risquerait d’être intéressante. Même chose
pour Martin, je ne l’appréciais pas lors du début. Je croyais qu’il allait
jouer dans la tête de Liz, mais j'ai donné une chance au coureur. Il m’a
impressionné.
Est-ce qu’il se démarque des autres romans de ce genre de
fiction? Un peu, grâce à la personnalité des personnages. Principalement, à
cause de Martin qui ressemble à Rupert Giles. Il est aussi ouvert que lui.
Si vous ne connaissez pas encore l’écriture de Suzanne Roy,
je vous le recommande. Vous allez pouvoir la découvrir et peut-être vous
procurer ses autres romans. Il y en a pour tous les goûts.
Extraits
Même si les autres restent discrets avec moi, je remarque
que leur attitude change et que je gagne progressivement leur respect. Pendant
mes interventions en séances bibliques, on ne se moque plus de moi. On écoute
ce que j’ai à dire. En soi, c’est déjà un progrès. (p.135)
Me comparer à un animal n’a rien de valorisant, mais c’est
le seul exemple qui m’est venu en tête. Le mot juste aurait été « asociale »,
mais je ne l’aime pas : ça sonne comme une maladie incurable, quelque
chose que je ne peux pas combattre et je ne suis pas certaine de vouloir vivre
en recluse toute ma vie. (p.191)
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