dimanche 17 avril 2022

Liz – L’élue divine de Suzanne Roy

 

Publié chez Boomerang en mars 2022

368 pages

4e de couverture

À la suite d’un grave accident de voiture, Liz a été déclarée cliniquement morte pendant douze minutes. Quand elle a repris connaissance, elle était orpheline et son corps portait d’immenses traces rougeâtres. Des années plus tard, alors qu’elle tente de retrouver une vie normale au sein de sa famille d’accueil, elle assiste à un combat entre un prêtre et une créature terrifiante.

D’instinct, elle récite des mots latins sans comprendre d’où ils proviennent, jusqu’à ce qu’un cri inhumain s’élève de la bouche du monstre et qu’une fumée noire s’en échappe… Mais que lui arrive-t-il ?

Mon avis

Le livre se trouve dans une collection pour les 16 ans et plus et c’est dans cette catégorie que je le placerais à cause des thèmes abordés. Il pourrait plaire à partir de 14 ans pour les bons lecteurs. Je ne m’attendais pas que Dieu prenne autant d’importance dans l’histoire, mais je crois que même les athéistes vont y trouver leur compte.

L’univers de la sorcellerie, des vampires, des démons m’intéresse depuis mon adolescence et j’ai été contente de replonger dans ce monde grâce à la plume de l’auteure. L’écriture est semblable à celle de la trilogie Le cercle félin, mais un peu plus mature et plus rythmée pour en faire qu’un seul tome. Je n’avais pas l’impression que le bouquin contenait plus de 300 pages. Je ne sais pas si Suzanne Roy à l’intention de poursuivre, mais l’histoire se tient parfaitement en un unique volume.

J’ai réfléchi pour choisir mon personnage préféré, je dirais que c’est Jonas qui ne l’a pas eu facile, il est suivi de très près par Martin qui a guidé Liz dans sa nouvelle mission. Je me questionnais sur l'utilité de Jonas au commencement et je me suis attachée au fil des chapitres. Je souhaiterais lire son histoire qui risquerait d’être intéressante. Même chose pour Martin, je ne l’appréciais pas lors du début. Je croyais qu’il allait jouer dans la tête de Liz, mais j'ai donné une chance au coureur. Il m’a impressionné.

Est-ce qu’il se démarque des autres romans de ce genre de fiction? Un peu, grâce à la personnalité des personnages. Principalement, à cause de Martin qui ressemble à Rupert Giles.  Il est aussi ouvert que lui.

Si vous ne connaissez pas encore l’écriture de Suzanne Roy, je vous le recommande. Vous allez pouvoir la découvrir et peut-être vous procurer ses autres romans. Il y en a pour tous les goûts.

Extraits

Même si les autres restent discrets avec moi, je remarque que leur attitude change et que je gagne progressivement leur respect. Pendant mes interventions en séances bibliques, on ne se moque plus de moi. On écoute ce que j’ai à dire. En soi, c’est déjà un progrès. (p.135)

Me comparer à un animal n’a rien de valorisant, mais c’est le seul exemple qui m’est venu en tête. Le mot juste aurait été « asociale », mais je ne l’aime pas : ça sonne comme une maladie incurable, quelque chose que je ne peux pas combattre et je ne suis pas certaine de vouloir vivre en recluse toute ma vie. (p.191)

Entrevue avec l'auteure 

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