Biographie
Même si je suis
littéraire de formation, je suis professeure de médias numériques au collégial
(et j’adore ça !) Geekette assumée et maman bien occupée, j’adore écrire,
principalement de la romance.
Questions
Quel genre de romance préfères-tu écrire? J’ai remarqué
que tes romans sont assez diversifiés.
Je me décris avant
tout comme une auteure de romance, parce qu’il y a toujours de l’amour dans mes
romans, et aussi parce que ce genre a mauvaise presse (tant pis pour ceux qui
boudent leur plaisir). Pourtant, certaines de mes histoires ne sont pas des
romances dans le sens strict de la définition (la romance n’est pas toujours au
cœur du récit et j’aime beaucoup explorer des thèmes comme l’identité, le
deuil, les limites, etc.) Cependant, tu as raison, je suis assez diversifiée
dans ce créneau, puisque j’ai une série policière, des romances contemporaines,
des romans fantastiques et que je vais bientôt publier ma première romance
historique (mais sous couvert de la romance, il est vrai que j’explore beaucoup
d’autres choses).
Lequel de tes romans suggérerais-tu à un lecteur qui
vient de te découvrir et pourquoi?
Je dis toujours de
lire mes derniers, parce que j’ai l’impression d’avoir évoluée (et que mes
thèmes se sont beaucoup complexifiés), mais en vérité, c’est surtout que je
suis plus proche de ces histoires (elles n’ont pas été écrites il y a 10 ans). Si
tu posais la question à mes lectrices, ils te diraient sûrement de lire Un cadeau du ciel (qui est doux) et Le Cercle félin (plus jeune et
fantastique).
Quels défis as-tu rencontrés lors de l’écriture de ton
premier roman?
Je n’ai pas beaucoup
de difficulté à écrire, de ce fait, le temps est mon principal souci. Mais je
vais diviser la question. Mon premier roman a été écrit très vite (3 tomes / 3
mois), mais j’y consacrais tout mon temps – et je ne l’ai jamais publié. Je
dirais que le souci était la cohérence, beaucoup de détails inutiles, qui auraient
pu être dit autrement pour garder le lecteur attentif (mais il y avait beaucoup
de choses dans cette histoire). Je pense que l’écriture est un peu comme un
muscle et qu’il se développe. Plus on écrit, plus ça me semble facile (enfin…
pas toutes les scènes, mais disons que je ne trouve pas ça aussi ardu qu’au
début).
Quelles sont tes principales inspirations lorsque tu
écris?
J’ai toujours un
thème ou une scène en tête et mon moteur, c’est de m’y rendre (et de trouver
comment je vais y arriver). Je n’écoute pas de musique ni rien. Je veux juste
écrire ÇA et faire en sorte que tout me mène LÀ. Sinon, je pense toujours à
l’histoire dès que j’ai un moment libre. J’y songe en me couchant, en me
levant, en me brossant les dents. Je rejoue la prochaine scène à écrire dans ma
tête pour que tout soit parfait.
Dois-tu faire de la recherche avant de commencer
l’écriture d’un roman? Si oui, cela prend environ combien de temps?
Ça dépend des
romans. Pour mon historique, à paraître, c’était obligé, évidemment. La
preuve : j’ai un personnage traumatisé (mais évidemment le mot traumatisme
n’existe pas en 1843 donc… il a fallu revoir plein de petites choses, comme les
vêtements, les publications de l’époque, etc. Alors je dirais que pour
l’historique, c’est essentiel de faire des recherches poussées. Pour mes autres
romans, ça dépend de beaucoup de chose : pour le Cercle félin, j’ai lu sur
les chats, les tigres, etc. mais aussi sur des lieux en particulier afin de
m’imprégner de l’endroit. Je dirais qu’en fantastique, j’ai besoin de le faire
davantage qu’en contemporain, sauf pour certains éléments qui me sont moins
familier (le travail d’un personnage, par exemple, un lieu ou un modèle de
voiture qui m’est nécessaire pour une scène), mais en général, je ne suis pas
maniaque de descriptions interminables alors je vais souvent au plus simple (et
les romans qui ne font que retranscrire leurs recherches… ça m’ennuie
profondément aussi).
Quels conseils donnerais-tu à un nouvel auteur?
De lire beaucoup et
d’écrire beaucoup. Ce sont les seuls conseils qui comptent vraiment. Lire pour
sortir de sa bulle, pour augmenter son vocabulaire, pour être impressionné,
pour pleurer devant le talent des autres et pour vouloir s’améliorer. Puis,
écrire pour les mêmes raisons, mais surtout : pour le plaisir. Avant même
de chercher à publier. Une fois, j’ai trouvé triste un auteur disant qu’il ne
voulait pas écrire la suite de sa trilogie avant d’avoir trouvé un éditeur pour
le premier tome. J’avoue m’être demandé pourquoi est-ce qu’il écrit. Juste pour
publier? Pourtant, l’écriture me nourrit tellement! Je ne dis pas que ce n’est
pas bien de publier et de ne pas y songer, au contraire!, mais c’est quelque
chose qui vient après le texte.
Pour ma part, ce qui
compte, c’est de ne jamais perdre le plaisir d’écrire. Et il ne faut pas se décourager,
car tout est long dans ce processus. De ce fait la patience est de mise. La
preuve, en 2022, je vais publier deux textes que j’ai écrit en 2015!
Quels sont tes prochains projets?
Ouh, alors… je viens
de récupérer plein de romans que je compte autopublier dans les prochains mois
(Un cadeau du ciel, la trilogie Alice, Cœur de verre, Un Cœur vide et Celle qui
lisait dans mes pensées). Mais ça prend du temps, car je dois tout relire, voir
à refaire de jolies couvertures, etc.
Quant aux nouveautés,
j’ai La main de Dieu (un jeunesse
fantastique) qui sortira chez Andara début 2022 – et La marque du loup, une romance paranormale qui sortira un peu plus
tard sous la même bannière. Quant à ma romance historique intitulée Au-delà des convenances, elle devrait
sortir chez AdA, mais je n’ai pas de date officielle encore. C’est à suivre!
Et comme toujours,
j’ai plein de romans qui dorment dans mes tiroirs!
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