Publié chez les
éditions Saint Jean le 7 mai 2025
336 pages
Lu en format
papier
4e
de couverture
En Pologne, en 1939, Zofia et Janina doivent se battre pour préserver leur
culture.
Toute sa vie, Zofia Nowak a trouvé le réconfort à deux endroits: dans les
livres et auprès de son amie Janina. Inséparables depuis l’enfance, les deux
jeunes femmes ont pourtant bien peu de choses en commun: Zofia est Polonaise,
réaliste, pragmatique et entêtée. À moitié juive, Janina est romantique,
effacée et entretient des idées fantaisistes sur la guerre et l’héroïsme.
Personne n’aurait pu les préparer à l’horreur de l’occupation nazie. Alors que
les bombes s’abattent sur Varsovie et que les troupes d’Hitler encerclent la
ville, Zofia réalise que les livres aussi doivent être secourus.
À mesure que les rafles se multiplient et que les exécutions s’intensifient,
Zofia doit tenter de retrouver son amie enfermée dans le nouveau ghetto de la
ville, tout en sauvant le plus grand nombre de livres grâce à la création d’une
bibliothèque clandestine qui deviendra une bouée de sauvetage sur sa
communauté.
En lisant la 4e de couverture, certains lecteurs risquent de dire : Encore une histoire qui se déroule pendant la Deuxième Guerre mondiale. C’est effectivement le cas et même s’il s’agit de ma période préférée, j’avoue que cela peut devenir redondant à la longue. Par contre, l'écrivaine a choisi un angle que j’ai peu lu sauf à une seule fois et le récit différait.
Sans que cela soit un cours de niveau universitaire, on ressent l’ambiance de cette période lorsqu’on parcourt les pages. L’auteure met juste assez de détails pour garder le lecteur captivé sans le décourager de se rendre à la fin. Si vous êtes passionnés de littérature comme moi, je vous le recommande chaudement.
J’admire Zofia, qui représente probablement plusieurs femmes qui ont vécu
réellement. Elle a risqué sa vie pendant un temps sombre pour sauver des livres
interdits dont certains titres sont encore publiés aujourd’hui. L’amitié prend
une place primordiale dans l'évolution de la protagoniste, ce qui la rend
encore plus attachante et réaliste.
Certains chapitres sont éprouvants à lire puisqu'ils décrivent un moment très lugubre, mais avec ce qui se passe en ce moment, je crois qu’il faut prendre conscience de l’importance des livres pour éviter qu’un tel événement se reproduise.
Extraits
Si Zofia n’avait aucune idée de ce qu’elle voulait faire, elle était certaine de ne pas être une nouvelle Marta Krakowska, autrice de grands romans d’amour avec des personnages qui se rencontraient dans les tourments de la guerre. Chaque roman était meilleur que le précédent et avait une fin heureuse. (p.11)
Elle observa les piles d’ouvrages mis de côté, ceux qui ne pouvaient être sauvés, dont il ne restait guère qu’un dos ou une couverture partielle et peu de pages. (p.59)
Je suis un charmeur pour les dames qui aiment être charmées ! rétorqua-t-il avec un clin d’œil canaille. (p.155)
Elle se sentait présent ridicule d’en avoir rêvé.
Comment penser à l’avenir quand il fallait survivre à chaque jour ? Il ne
s’agissait pas uniquement de sa propre survive, mais de celle de ses proches et
de ceux qu’elle s’était engagée à secourir. (p.288)
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