mardi 27 juillet 2021

Secret innocent world Tome 1 de Shiori Hamako

 

Publié chez Kurokawa le 10 septembre 2020

192 pages

4e de couverture

Ritsu, une employée de bureau très sérieuse cache un secret inavouable : elle se cosplaye en personnage de dessin animé. Un jour, alors qu'elle s'amuse tranquillement cosplayée en son personnage préféré, elle tombe sur Kazami, un de ses supérieurs au travail. "Je ne dirai rien, si tu m'obéis gentiment", lui déclare-t-il quelques jours plus tard...

Mon avis

C'est une relecture, car je tenais à vous parler plus en détail de ce manga. Vous vous en doutez, je me suis reconnue en Ritsu. J’ai grandi avec Sailor Moon qui a exerxé une influence dans ma vie et j’ai eu un regain d’intérêt lors du 20e anniversaire et c’est ce qui est arrivé avec Ritsu et sa série favorite. Je ne cosplay plus depuis un moment, mais les mangas et les animés mettent du baume sur ma vie pas mal ennuyeuse, alors je comprenais pourquoi cet univers avait autant d’importance pour le personnage principal. J’avoue qu’au commencement, je la trouvais très stricte avec ses collègues, mais je pense qu’elle essayait seulement de travailler en respectant les règles. Plus j’en apprenais sur Ritsu, plus je m’attachais à elle. Le tome 2 se trouve dans ma PAL et je prévois le lire pour mon mangathon à la fin du mois d’août.

Kazami, le collègue de Ritsu est plein de surprise. J'étais persuadée qu’il allait nuire à sa vie professionnelle, mais il cache un côté tendre et il est beaucoup moins manipulateur qu’on pourrait l’imaginer après avoir parcouru la 4e de couverture. Il demeure mystérieux à la fin de ce tome-ci. Toutefois, je garde espoir d’en connaître davantage sur sa personnalité dans la suite.

Il y a bel et bien un antagoniste dans cette histoire, mais ce n’était pas celui que je pensais au début. Je vous laisse le découvrir en vous le procurant. Tout ce que je peux vous dire est que la mangaka a réussi à me surprendre et que cela vaut la peine de lire le livre jusqu’à la dernière page.

Les dessins sont magnifiques, j’ai un peu retrouvé l’esprit de Sailor Moon en le parcourant et j’ai pu reconnecter avec mon enfant intérieur. Un point supplémentaire en commun avec Ritsu, j’avais 24 ans quand j’ai commencé à travailler à temps plein et que j’ai commencé à aller dans les conventions, ce qui est également son cas. C’est une autre activité que j’ai découverte lorsque j’ai voulu ajouter du piquant dans ma vie.

Je le mettrais dans la catégorie shojo, mais je crois que les hommes qui cosplay pourraient aussi s’y retrouver. Il contient un peu de romance, mais ce n’est pas le thème principal. L’histoire tourne surtout autour de la passion des deux protagonistes pour l’animer Magic Girl et l’importance qu’elle a eu dans leurs vies. Je trouvais cela rafraîchissant et j’ai bien hâte de découvrir le dénouement de cette série, même si j’ai déjà une bonne idée de la direction qu’elle va prendre.

Depuis 2011, j'ai donné plusieurs séries , car j’ai eu une baisse d’intérêt pour les mangas et je manquais de place dans ma bibliothèque, mais ce n’est pas le cas cette fois-ci. C’est un tome qui a une place spéciale dans mon cœur et que je prévois garder pendant longtemps.


Entrevue avec Rachel Graveline

 


Biographie

Tantôt amusante, tantôt sensible, souvent à contre-courant, on me dit que je suis une “grano” aux tendances marginales. Mais croyez-moi, un cœur de bohème, ça ne fait pas que flâner.

De nature positive, je prends la vie avec un grain de sel, du moins, la plupart du temps! Ce qui prime sur tout pour moi, c’est mon rôle de maman. Eh oui! J’ai la chance d’avoir 3 garçons géniaux. Ils occupent une grande part de mon temps.

Pour le reste, je me laisse guider par ma passion de lire et d’écrire, par mon émerveillement pour la nature, par mon envie d’apprendre un peu de tout… Un jour à la fois tout de même, parce qu’au fond qui peut vraiment faire plus.

En ce qui concerne mes écrits, sachez que Karmacélia, mon premier roman, est publié chez Béliveau éditeur. Je vous invite à entrer dans ma bulle d’encre. J’espère que vous y prendrez goût!

 

Mon premier blogue est né en 2011 d’une idée confuse à mi-chemin entre l’autoédition, l’édition, l’écriture et la forte envie de partager ma passion pour les mots. Ce site est vite devenu un endroit où j’ai laissé la place à l’autre (l’auteur déjà publié et son livre), mais surtout l’autre part en moi qui n’était pas trop certaine du chemin que je souhaitais emprunter. Je me laissais porter par la vague. J’ai vite été recruté pour chroniquer dans le journal en ligne Le République et dans la revue Numéritérature, qui sont désormais éteintes. Même si je chroniquais plus que je n’écrivais mes propres textes, je le faisais avec plaisir. Ce temps m’a permis de mieux m’orienter et d’affiner mon écriture. Depuis, je continue mon envolée…

Crédit : À propos - Rachel Graveline




Questions

Selon toi, est-ce qu’il y a une différence entre écrire pour les enfants et les adolescents de 15 ans et plus ?

Oui, absolument.
Pour les plus jeunes, on doit porter une attention particulière au degré de difficulté du texte : la longueur et la structure des phrases, le vocabulaire accessible, les figures de style faciles, etc. Pareil pour la dynamique de l’histoire, il faut travailler l’aventure avec son cœur d’enfant. Du côté des adolescents, on a moins de restrictions au niveau de la rédaction, car le lecteur possède un esprit de déduction plus aiguisé. Mais encore une fois, on doit garder son public cible en tête et se glisser dans la peau de personnages qui sauront leur plaire.

Cela dit, je dirais que chaque roman détient sa part de différence. Du moins, si on fait un choix conscient en amorçant l’écriture. Avec Camping Transylvanie, je cherchais à recréer une ambiance familiale humoristique, ce qui me permettait de tenir compte du double lectorat (parent/enfant, même le préadolescent avec le personnage de Félicia se sentira concerné). Pour Monsieur Zombie et les zombinos, qui est plutôt une aventure folle, on entre dans l'univers ludique des enfants et des espiègleries. Et, évidemment avec Hantises, je voulais concevoir une histoire d’horreur classique pour happer le lecteur qui aime le paranormal.

Est-ce qu’il y a un genre littéraire que tu n’écrirais pas ?

Comme il ne faut jamais dire jamais... j’aurais envie d’y aller avec une réponse conservatrice en disant non. Mais je dois tout même avouer que la plupart du temps, la trame régulière des enquêtes policières ne me captent pas tellement.

Quels conseils donnerais-tu à un nouvel auteur ?

J’anime des ateliers d’écriture pour la jeunesse avec le Théâtre de la Petite Comédie et j’explique à mes élèves que c’est correct d’être « poche » au début et ça les fait bien rire.

Autrement dit, commencez par vous jeter à l’eau, c’est la base : écrire sans jugement. Explorez, faites des erreurs, apprenez à les reconnaitre, à les réviser, et recommencez (encore et encore!), parce qu’à force de persévérance, un jour, vous serez surpris de constater votre parcours. Et pour y parvenir, lisez, inspirez-vous des autres, demandez de l’aide et soyez plein d’humilité. Vous ne serez jamais au bout de votre apprentissage et de vos découvertes.

Ayant toi-même un blogue, est-ce que tu crois qu’il y a un avenir pour les blogueurs ?

Oui, les blogueurs offrent des plateformes de promotion de la lecture et jettent un regard sur les publications d’ici et d’ailleurs. En plus de faire ressortir certains titres de la masse, ils permettent aux amoureux du livre d’échanger entre eux. Chacun possède sa touche, sa vision et fait briller ses lectures en fonction de ses goûts. Il n’est pas impossible de les voir se transformer au gré des progressions du Web (booktubbers, booktokeurs…), mais au fond on parle des ambassadeurs du livre. Il y aura assurément toujours une place pour ceux qui souhaitent faire connaitre leurs trouvailles.

Combien de temps te prend-il pour préparer une nouvelle animation ?

En fait, tout dépend du sujet de l’animation, de mes connaissances, de la demande et du groupe d’âge à qui je m’adresse. En principe, pour un sujet que j’ai déjà traité, je peux monter une présentation en une ou deux heures. Pour un thème où je pars à neuf, c’est plus long. J’ai tendance à abuser de la recherche documentaire et comme je n’effectue pas les montages d’un seul coup, la durée est plus difficile à déterminer. Sans tenir compte du temps alloué à la lecture, j’image qu'il me suffit d'une journée de travail pour mettre en place une toute nouvelle animation…

Quels sont tes prochains projets ?

J’ai vraiment de la chance, parce que ce ne sont pas les projets qui manquent. Je vais évidemment poursuivre l’écriture de Camping Transylvanie, de Monsieur Zombie et les zombinos (une aventure parallèle à Mademoiselle Zombie et les zombinettes conçue avec Amélie Bibeau) et de Hantises écrit avec Julie Brassard. J’en suis au tome 3 pour chacune de ces séries. Mais j’ai aussi Mystères et pommes d’amour, une romance avec un soupçon de frayeur, qui paraîtra en janvier. J’ai également deux albums pour les tout-petits et la série Karmacélia dont je devrais vous reparler très très bientôt.
Et ma tête bouillonne encore d’idées pour les jeunes, mais pas seulement. Qui suivra verra… ;)

Ma chronique

Une lectrice compulsive: Karmacélia – Tome 1 Secrets, rituels et sacrifices de Rachel Graveline


Artistic License by Olivia Rigal

 

267 pages

Back Cover

Laura Sweet has a million dollar secret, and it’s hanging on the wall for everyone to see.

Steven Goldsmith and James Evans are partners in more than just a Madison Avenue art gallery.
They also share a fascination for the beautiful and talented Laura.
When a rare masterpiece with a mysterious past comes on the market, they jump at the chance, not knowing it could be the end of not only their business, but the life they are building with the passionate young woman they’ve come to love.

Torn between admitting her role in the shady history of the painting, or sacrificing the only happiness she’s ever known, Laura is left with an impossible choice. And Laura’s secret is bigger than just herself. The dealer selling the painting knows exactly who she is, and unless she agrees to the dangerous deal he proposes, there might not be a way to save any of them from ruin.

My review

I won this book at Romancing the Capital in 2018 and I can not believe I waited so long to read it. Lately, I decided to reduce my TBR and this novel was calling me. I like art in general and even though painting is not a passion of mine, I could easily enjoy this book. The author wrote her characters in a way you easily get attached to them and you like to dislike the antagonist.

I will be honest with you, I am not a huge fan of menage à trois especially they were the first Laura serious relationship, so I was wondering if someone who never had a real boyfriend will accept to have two. Fortunately, this book is more about the suspense and about Laura finding about herself than romance, so it did not brother me that much. I like the fact that the erotic scenes are there for a reason and Laura had deep feelings for them. She is not sleeping with them for the thrill of it.

The main character has been through so much and I never guess her secret until I reach the end. If you like this genre, the wait totally worth it. Laura surprised me from the first chapter until the last one. She is well developed and while I was reading, I could feel her pain. Keep your Kleenex close, you might need them

I am still not sure what to say about Steven and James. They are protective of Laura and they try to be patient until she opens to them, but I wish the reader knew more about them, so I could get a complete idea. My favorite male character was Maurice, not only because of his French expression, but he took take care of a teenager when he did not have too. He gave her what she needed to became a women and talented artist.

This is the first book I read from this author and I hope it won’t be the last. I learned the 3 main characters are back in other novels and I want to know what is going on with them especially after the end. I like that the story is set in the end of 70’s and beginning of the 80’s. I have read so many stories that are happening in present day or historical romance that it was fresh to see something happening just before I was born.

I recommend it if you like romantic suspense and I am pretty sure it won’t be the last book I will review from her. 


samedi 24 juillet 2021

Entrevue avec Amélie Dubois


 

Biographie

Amélie Dubois est originaire de Danville, en Estrie. Détentrice d’un baccalauréat en psychologie et d’une maîtrise en criminologie, elle se découvre une passion pour l’écriture en 2009, lors d’un contrat d’enseignement en Gaspésie. Depuis, elle vit de sa plume, multiplie les succès de librairie, et insuffle à chacun de ses romans son humour décapant et ses personnages savoureux. Grande voyageuse, Amélie puise son inspiration partout où elle met les pieds, naviguant toujours avec aisance entre la fiction et la réalité.

Crédit : Amélie Dubois - Les Éditeurs Réunis (lesediteursreunis.com)

Questions

Est-ce que ton personnage de Mali est inspiré de ta propre vie?

Oui, carrément ! Lorsque Mali est dans le décor, c’est de l’autofiction. Ce qui se passe n’est pas à 100% puisé dans la réalité, mais je traficote entre mon vécu et la fiction. Même chose pour les personnages. Les plus curieuses (eux) se grattent ensuite le coco en se demandant ce qui est vrai ou pas et j’adore être la seule à savoir… ;)

Lequel de tes romans suggérerais-tu à un nouveau lecteur?

Je dirais soit « Ce qui se passe au Mexique reste au Mexique » ou le tome 1 de la série « Chick Lit » !

Est-ce que tu penses à ton projet d’écriture avant de partir en voyage ou c’est les voyages qui t’inspirent pour tes romans?

Les deux ; je suis déjà partie en voyage sans avoir d’idée (pour le Mexique entre autres) et je suis aussi déjà partie en me disant que je m’en allais faire un plan de roman bien précis. Je n’ai donc pas de façon de faire, je suis assez freestyle ! J

Quelles ont été tes inspirations pour ta série ce qui se passe à reste à ?

Des voyages dans le sud dans des formules tout inclus ! Quel puit sans fond d’anecdotes savoureuses ! Incroyable !

Qu’est-ce qui a provoqué l’évolution de ton écriture entre ta série Chick Lit et les deux tomes de La fois où… qui abordent des sujets plus sérieux?

Le simple goût de parler de ça, d’avoir ce ton plus sérieux tout en restant dans l’humour. De parler de se recentrer, de questionnement et de parler de deuil aussi. Encore une fois, des sujets qui me touchaient de près. Je ne me pose pas trop de questions avant d’écrire. Je ne réfléchis pas vraiment. Je suis très sanguine et instinctive dans ma démarche d’écriture. Mon cœur dicte plus que ma tête.

Quels conseils donnerais-tu à un nouvel auteur?

De sortir du moule. De trouver ses propres idées pour ne pas livrer du réchauffé. Sinon, qu’écrire est un métier, un travail, ce n’est pas la vision romantique que la plupart des gens s’imaginent. Il faut mettre du temps et des heures, beaucoup d’heures et d’effort.  Il n’y a pas de truc ou de façon de faire précise, il faut se lancer et écrire, c’est tout.

Quels sont tes prochains projets?

Je viens de terminer un album pour enfant (2-6 ans) qui sortira pour Noel 2021 ; Mali et le caribou marabout. Sinon, je travaille sur l’adaptation des deux romans « Gazon » pour la télé. Ça ne veut pas dire que ça va se faire, mais on a eu du budget pour développer le projet pour ensuite essayer de le vendre à un diffuseur. Je travaille très fort là-dessus depuis l’automne dernier avec une belle équipe. Croisons les doigts !

Il y aura aussi un autre album pour enfant et un roman pour adulte un « Ce qui se passe à… reste à… » à l’autonome 2022. Ce qui se passe où cette fois ? Je ne vous le dis pas tout de suite… ;)


Entrevue avec Marie-Ève Bourassa

 


Crédit : www.leseditionsdelabagnole.com/marie-eve-bourassa/auteur/bour1203

Biographie

Romancière et scénariste, Marie-Eve Bourassa est l'auteure de la trilogie Red Light, Prix Arthur-Ellis du meilleur roman policier canadien en français et Prix Jacques-Mayer de la Société du roman policier de Saint-Pacôme.

Crédit : Marie-Eve Bourassa : écrivain, auteur | VLB éditeur (edvlb.com)

Questions

Quelles sont tes inspirations lorsque tu écris?

J’en ai plusieurs. La culture en générale est une grande source d’inspiration : quand je vois une bonne pièce de théâtre, quand je lis un livre incroyable, quand je regarde un film marquant, ça me donne immanquablement le goût d’écrire. Par exemple, c’est après avoir lu Chandler et Hammett que j’ai décidé, il y a quelques années, d’écrire un premier roman policier (qui s’est transformé en trilogie). L’univers des frères Coen m’a donné envie d’écrire Tout écartillées. Et après avoir visionné la série Freaks and Geeks, j’ai eu envie d’écrire pour les ados. D’écrire quelque chose qui aurait parlé à l’ado que j’ai été (et que j’ai l’impression d’être encore, parfois!)

La musique est aussi une grande source d’inspiration. Il y en a un peu partout, dans mes écrits, même si je n’écris pas systématiquement avec de la musique – j’ai la concentration trop fuyante pour ça. Mais certaines chansons m’inspirent certains passages, certaines «scènes».

Selon toi, quelles sont les différences entre écrire pour les adolescents et pour les adultes?

C’est une bonne question! Le premier conseil qu’on m’a donné, quand je me suis lancé dans l’écriture de Parasites, c’est de ne rien forcer. En sommes, écrire pour les ados ou pour les adultes, c’est la même chose : il faut rester dans la vérité. Évidemment, les thématiques peuvent changer un peu. Par exemple, quand on est jeune, les peines d’amour sont plus violentes; les sentiments, plus vifs. Je dirais qu’il faut arrêter de regarder tout ça avec des yeux d’adultes un peu trop rationnels et essayer de se souvenir comment on vivait chacune de nos fins du monde. Bref, rester dans la vérité.

D’où t’es venu l’idée du titre pour ta série jeunesse : La Guêpe?

J’avais déjà eu l’idée de faire un roman qui parlerait de défis en ligne, un peu comme le défi Momo ou The Blue Whale Challenge et je cherchais justement comment mettre en scène ce genre d’appli/site. Et puis j’ai pensé aux insectes parasitaires. J’avais regardé un inquiétant documentaire, il y a de ça plusieurs années, à propos des parasites – j’en suis encore traumatisée! Bref, je trouvais qu’il y avait quelque chose de fascinant là-dedans, dans cette idée d’un parasite qui réussit à contrôler totalement son hôte. Il y avait un lien à faire justement avec les téléphones, etc. J’ai alors fait de la recherche et j’ai découvert l’existence de la guêpe émeraude. Bingo!

Est-ce que tu fais beaucoup de recherche avant de te lancer dans l’écriture d’un roman?

Je fais toujours de la recherche, oui, et la quantité dépend bien sûr du sujet. Pour La Guêpe, j’ai fait de la recherche sur les applications, les défis en ligne… J’ai aussi tenté de suivre le plus possible l’actualité et ce qui touchait à ma thématique.

Pour des romans comme Red Light, ou Tout écartillées, dont l’action se déroule dans les années 1920-1930 et 1976, la recherche prend différentes formes. Il y a dans un premier temps la recherche historique. Puis celle qui touche à l’intrigue, à l’enquête… Il y a beaucoup, beaucoup de recherche, en somme! Et il faut faire attention de ne pas tomber dans le piège et d’alourdir l’histoire avec toutes ces informations. Par exemple, pour le deuxième tome de la trilogie Red Light, je me suis inspirée d’un crime qui a réellement eu cours en 1924 et qu’on a surnommé le «vol du siècle». Même si mon roman est de la fiction, et que j’ai changé quelques faits pour les besoins de l’histoire, je voulais que ça reste plausible et le plus près possible de la vérité. J’ai donc tous lu les articles qui avaient été écrits dans La Patrie au sujet de ce vol, ce qui couvrait le vol, l’enquête, le procès… Bref, pas loin d’une centaine d’articles!

Si un lecteur venait de te découvrir, lequel de tes romans lui conseillerais-tu en premier?

Ça dépend du lecteur, je crois. J’aime beaucoup le genre (autant au cinéma qu’en littérature), et j’aime jouer avec les codes. Pour quelqu’un qui aime les romans peut-être plus classiques, je dirais Red Light. Pour quelqu’un qui a envie de sortir de sa zone de confort, sans doute Par le feu. Peut-être Tout écartillées pour quelqu’un qui aime les histoires qui ne sont pas trop lisses et qui a envie de quelque chose d’un peu déjanté… Et pour n’importe qui qui a toujours son cœur d’ado (et qui, comme moi, est toujours accro aux séries jeunesse), Parasites.

Tous ces romans, c’est moi. J’écris des romans que j’aimerais lire. Mais ils sont pourtant tous différents. Pour une raison obscure, ma plus grande crainte, c’est de me répéter. Écrire le même livre encore et toujours. C’est sans doute pourquoi j’ai tendance à changer de genre…

Quels sont tes prochains projets?

Finir la série Parasites. Le deuxième tome sera en librairie dès septembre et je commence la rédaction du troisième. J’ai beaucoup (trop) de projets en tête, et pas assez de temps pour les écrire! Pour mon prochain roman adulte, j’ai envie d’essayer quelque chose de nouveau et de flirter avec l’horreur. Pas quelque chose d’historique, cette fois, ni de policier : j’ai besoin d’une pause! Après celui-là, on verra.


Dénaturés et sauvages – Tome 1 Souffrir pour mieux tuer de Jennifer Pelletier

 



Publié chez Édiligne en juin 2021

350 pages

4e de couverture

Pour elle, impossible de finir comme les autres victimes. Jaybee travaillera d’arrache-pied pour être la meilleure de l’ATG, une agence qui offre des services de tueurs à gages. Elle vouera sa vie à rester imbattue. Jusqu’au jour où ses supérieurs en décideront tout autrement… Elle deviendra alors un sujet expérimental nommé JA.247.


Pour lui, son existence se résume à souffrir sous les mains de ces scientifiques devenus, depuis trop longtemps, ses bourreaux. L’idée d’une vie différente, loin de ce laboratoire, lui est interdite. Exhibé comme le sujet le plus prometteur, VE.201 doit étouffer ses instincts pour éviter davantage de torture. L’arrivée de cette codétenue lui donnera enfin une bonne raison de se rebeller.


Mais comment savoir si ce sont leurs réelles émotions ou la science qui mènent ces deux êtres sanguinaires à une telle attirance ? Trouveront-ils la force de repousser leurs pulsions tout en étant épiés et étudiés par ceux qui hantent leur vie ?
Comme quoi il faut souffrir pour mieux tuer…

Mon avis

Je remercie tout d’abord la maison d’édition pour le service presse. La couverture et le résumé m’avaient intriguée et comme j’aime les histoires dystopiques, j’avais de grandes attentes pour ce roman. Je vous suggère d’attacher votre tuque avec de la broche avant d’entamer cette lecture, car elle décoiffe dès le premier chapitre. Contrairement à ce que je lis d’habitude, c’est loin d’être une romance ou une chick-lit. Jaybee n’a pas d’amis et il y a un peu d'amour, mais ce n’est pas le thème principal.

J’essayais de penser à un roman dans le même genre parmi ceux que j’ai lus et je n’ai rien trouvé. À part les classiques comme Hunger Games et Divergence, c’est encore un style nouveau pour moi. Library Wars est une dystopie, mais il contient beaucoup plus d’humour que les aventures de Jaybee.

Je ne vous cacherais pas que cela m’a pris un moment avant d’entrer dans l’histoire. Effectivement, le premier chapitre dévoile de l'action, mais peu de détails. Toutefois, je voyais Jaybee comme un personnage froid qui ne pensait qu’à tuer et qu’elle utilisait son amant pour se débarrasser de son trop-plein d’hormone. Est-ce que c’est toujours le cas rendu à la fin ? Je vous laisse le découvrir. Le seul indice que je vais vous donner est que l’attente vaut la peine.

L’écriture est quand même sanglante, ce n’est pas pour rien que le roman est recommandé aux 18 ans et plus. Il comporte aussi de l’érotisme, juste assez pour ajouter du piment à l’histoire. Par contre, je n’écouterais plus la chanson All of you de la même façon. Je crois que c’est la scène qui m’a donné le plus froid dans le dos, car j’avais de bons souvenirs auparavant. Si vous aimez les films d’action, vous ne risquez pas d’être dépaysé, car j’avais le sentiment de regarder James Bond mais version féminine.

L’histoire est écrite avec deux points de vue et j’ai commencé à apprécier cette façon depuis que j’ai lu le premier roman de Mychèle Sorel. Je crois que c'est important de voir les visions féminines et masculines et je sais que cela peut représenter un défi pour l’auteur que Jennifer a relevé avec brio.

Quant à VE.201, il demeure mystérieux jusqu'au dernier chapitre. Je sens que je vais devoir me procurer le prochain tome pour vraiment en apprendre plus sur lui. On connaît sa véritable identité et la situation dans laquelle il se trouve, mais c’est presque tout.

Les antagonistes rendent l’histoire mémorable et qui font en sorte que c’est presque impossible de déposer le roman avant d’atteindre la fin. J’aime qu’ils soient différents de ce à quoi je suis habituée et je donne une étoile supplémentaire à l’auteure pour cette raison.

Extrait

Je suis coupable d’être qui je suis et je ne peux pas changer ça. Le psy à rabais vous dirait que je souffre d’anthropophobie. Vous savez, la peur et le mépris du genre humain. Moi, ce que j’aimerais vous dire, c’est ces gens qui me collent cette étiquette et qui font de moi une antisociale. Je fais peur aux gens et je n’essaie pas de les rassurer. Je pourrais très bien me conformer à ce qu’ils veulent : être vêtue comme eux et sourire à toute la société. Mais un tailleur dissimule très difficilement mon double holster dorsal. Et puis, je vous l’ai dit ¨je mens très mal. (p.26)


mercredi 21 juillet 2021

Fractured Beat by RB Hillard

 


Published on September 18, 2016

340 pages

Back cover

When Grant Hardy, Meltdown’s lead singer, falls off the stage in the middle of a concert while under the influence, his record label has no choice but to step in and take control.

The solution is simple.

Send Grant to rehab and avoid a public relations nightmare by covering it up as a bad case of the flu.

When the rehab facility’s recommendation for extended treatment starts to affect the label’s bottom line, they are forced to find an alternative solution – hire an in-house counselor for the duration of the tour.

There’s just one problem.

Grant Hardy isn’t an addict.

My review

This is the first book I read for RB Hillard and I know I said it often, but I wish I did not wait 2 years to read it. Music always been an important part of my life and I always enjoy reading book about it. It’s a good mixt of thriller and romance in a universe that I like to know more. The author wrote in a way you can think there are real and it’s almost impossible to put the novel down before you reach this end.

At the beginning, I wasn’t sure that I will connect with Malory, she was distant and barely talked about herself so the reader did not really know her. Fortunately, she started to trust Grant more and we learned that she is a nice person who only wants to protect herself and forget her past. I understood her reason and I admire her for what she did. I will let you read the book to discover what happens, but it totally worth it.

I was also scared that Grant became a cliché of a popular singer who takes drugs and tried to get his fans sympathies, but I was wrong. He is full of surprises and I enjoyed his point of view and learns more about life on the road. There are two other books were the other bandmates become main characters and I put them on my wish list.

This story have two alternative point of view and I mostly enjoyed to see the difference between male and female thinking. The only thing that bothers me a little, the author goes back a few times so the reader can see what the other character was thinking while the event was happening. I felt it was a repetition, but not enough to be annoying.

I also loved that the book has different antagonist and every time you though someone was guilty of what happened to Grant, you realized it might be the wrong person. The author was great to keep the secret until the end. Chelle was the one character I like to dislike. As a blogger, I could have connected to her, but her behavior gave me chills and I hope I will never act like her. I think I did not like her that much because I wanted Grant to end up with Malory and not her. I still think it might be interesting if she comes back and the reader learns more about her. We know she is a huge fan of the band, but why did she decide to create a blog and how she became so famous in that world.

I missed going to concert and this book helped me to get through that nostalgia. I recommend it if you like music as much as me and I hope you will enjoy it.

Excerpts

Today I feel like an intruder. Two weeks ago, I walked onto that stage in Houston at the top of my game. Now I felt like a stranger in a world I’d created. I’d had plenty of time to stew while in rehab. Disappointment and regret had become my closest friends. (p.27)

I gave all that I am.

I’ll never be that man again

Stop trying to bring him back

He’s never coming back

Never coming back (p.115)

 

So what if I smoked weed every now and again? Who fucking cares if I drink a fifth of bourbon after I pour everything, I have onto the stage night after night? I’d paid my dues. I’d spend years playing every backwoods dive bar in Texas. I’d slept on friends’ sofas and ate tasteless Ramen for weeks on end just to make ends meet. (p.118)

mardi 20 juillet 2021

Entrevue avec Amélie Bibeau

 


Crédit :Amélie Bibeau, auteure - Amélie bibeau (ameliebibeau.com)

Biographie

Depuis sa plus tendre enfance, la principale passion d'Amélie Bibeau est l’écriture et la lecture. Le jour de son dixième anniversaire, elle reçoit en cadeau un journal intime. Depuis, elle en a rempli plus d’une vingtaine! Encore aujourd’hui, elle note ses états d’âme et ses idées de romans dans des carnets.

Son adolescence sans histoire (hum! hum!) est une source intarissable d’inspiration. Son personnage de Lili-la-Lune est fortement inspiré… d’elle. Lunatique, timide, vulnérable, influençable, mais avec une force de caractère étonnante et une intelligence mordante, Amélie est cependant très bavarde et n'est pas introvertie ni cachotière.
 
Après le secondaire qu’elle a complété au Collège Mont-Notre-Dame, elle a fait un cours en arts appliqués au Champlain’s College, puis un Baccalauréat en Lettres françaises à Bishop’s University. Elle a ensuite complété une maîtrise en Lettres françaises à l’Université d’Ottawa.

En 2002, sa plus jeune sœur, Valérie, décède des suites d’une greffe cœur-poumon qui a mal tourné. Amélie lui fait alors la promesse de réaliser son plus grand rêve : publier un roman qu’elle lui dédiera Sa promesse a été réalisée en 2010, avec la publication du premier tome de Lili-la-Lune, Papillon de nuit.
 
Avant de se lancer dans l’écriture de romans, elle a été libraire pour la jeunesse pendant quatre ans à la Biblairie GGC, en plus de collaborer pendant plusieurs années à La Tribune de Sherbrooke en rédigeant de courtes critiques de romans pour adolescents.

En 2010, lors du lancement du premier tome de Lili-la-Lune, elle fait la rencontre de celui qui allait devenir l'homme de sa vie et l'inspiration de sa prochaine série, 
Derrière le masque.

En juillet 2013, elle donne naissance à un petit garçon. Alors maman, elle met de côté ses projets d'écriture pour se donner corps et âme à son plus grand projet: le bonheur de ce petit bout d'homme. En 2016, l'appel de l'écriture se faire de nouveau sentir et Amélie met le point final à son roman Derrière le masque, qui, en cours de réécriture, deviendra une série... Son éditeur Vents d'Ouest accepte le projet en août 2017 et il verra le jour en avril 2018.

Après la fermeture des Éditions Vents d'Ouest en mars 2020, Amélie part à la recherche d'un nouvel éditeur qui voudra bien reprendre ses séries. Les Éditions Victor & Anaïs l'accueillent dans leur équipe en avril 2020. Ainsi, en pleine pandémie, 
Lili-la-Lune renaît sous une nouvelle forme plus actuelle. Elle accepte également d'écrire la série La Légende du Wendigo inspiré du jeu de société du même nom, édité chez Scorpion masqué pour faire plaisir à son fils de 7 ans.

Amélie a plusieurs autres projets en cours d'écriture, la grande majorité pour adolescents. Ils abordent tous des thèmes préoccupants pour les jeunes d'aujourd'hui.

L'auteure aime faire réfléchir et a pour objectif d'aider les adolescents à se sentir moins seuls.

Crédit : Biographie - Amélie Bibeau, auteure (ameliebibeau.com)

Questions

Quelles sont les différences entre la version 2010 de Lili-la-Lune et la nouvelle version?

La principale différence, c’est l’ajout des réseaux sociaux qui occupaient beaucoup moins de place dans la vie des adolescents en 2010. L’élément déclencheur a aussi été modifié. Dans la première version, Lili voyait sa vie changer lorsqu’elle recevait ses verres de contact, or en 2020, les lunettes sont des accessoires de mode. Dans la nouvelle version, c’est l’ouverture d’un compte sur Instagram qui la rend populaire.

Aussi, le découpage des romans est complètement différent. Les Éditions Victor et Anaïs exigent des romans de même format et j’avais la mauvaise manie d’écrire des romans toujours plus longs. La trilogie d’origine comporte maintenant 4 tomes et la deuxième trilogie, si on peut l’appeler ainsi, aura 6 tomes.

De plus, chez Vents d’Ouest, chaque roman avait son début et sa finale. La plupart du temps, il y avait aussi un vide d’environ trois mois entre chacun des tomes. Maintenant, il s’agit d’une série avec des finales de type « à suivre ». J’ai donc dû combler les vides entre chaque tome en ajoutant des scènes. J’ai aussi modifié certaines scènes et ajouté des informations sur les personnages, étant donné que je les connais beaucoup mieux.

Bref, je l’ai remanié au goût du jour et j’ai tenté de rendre la série encore meilleure qu’elle ne l’était.

 

Qu’est-ce qui t’a inspiré pour le personnage de Coralie?

Moi. De tous mes personnages, c’est Coralie qui me ressemble le plus. Je suis comme elle, une geek mal assumée, timide qui se croit bien banale et qui pense que toutes ses amies sont cent fois meilleures qu’elle. Je n’ai jamais compris qu’un garçon puisse s’intéresser à moi, telle que j’étais, alors je jouais un rôle. Je souffre d’une faible estime personnelle. Par contre, je n’ai pas vécu ce que Lili doit affronter. Son histoire est complètement fictive.

Pourquoi avoir choisi de parler de sujets difficiles à aborder dans tes romans?

J’écris dans le but de faire réfléchir les jeunes. J’écris des romans que j’aurais aimé avoir lus à l’adolescence. Si Lili peut aider une seule personne à se sentir mieux, alors j’aurai rempli ma mission.

Pourquoi avoir écrit la série Lili-La-Lune en quatre romans?

En fait, il y aura 10 tomes en tout… Mais dans le tome 4, il y a quand même une finale. À la base Lili-la-Lune était une trilogie parce que le sujet des agressions sexuelles ne peut pas se conclure en 200 ni même 300 pages. J’ai donc écrit les romans en suivant cette logique : tome 1, l’agression ; tome 2, les séquelles ; tome 3, la guérison. J’ai ensuite écrit la suite, parce que trop de lecteurs me la demandaient. Or, Vents d’Ouest n’a eu le temps de publier que le tome 4 (qui deviendra les tomes 5 et 6)… Les romans étant plus volumineux, les tomes 4, 5 et 6 ont tous été scindés en deux… Ce qui m’amène à 10 tomes, au total. Aussi, je remarque que les lecteurs aiment les séries.

As-tu rencontré des défis pour l’écriture de la légende du Wendigo, combien de tomes as-tu prévus pour cette série?

La Légende du Wendigo était ma première série pour les plus jeunes, alors oui, j’ai dû me trouver une autre façon d’écrire et modifier ma plume. Comme c’est une série d’aventure avec un peu d’horreur, j’ai dû planifier mon écriture. La série comporte trois livres, mais je prévois faire une suite dans laquelle je ferai d’autres trilogies avec les mêmes personnages. Je m’inspirerai de légendes…

Quels conseils donnerais-tu à un nouvel écrivain?

Écrire pour le plaisir. Écrire pour soi. Ne pas trop se faire d’attentes. Être prêt à travailler et retravailler ses textes.

Quels sont tes prochains projets?

Je travaille actuellement sur une série pour les 6 à 9 ans, écrite en parallèle avec Rachel Graveline. J’écris la version de Mademoiselle Zombie, tandis qu’elle écrit celle de Monsieur Zombie. Je suis en pleine relecture des tomes 5 et 6 de Lili-la-Lune. Je relis aussi Derrière le masque et il est prévu de le publier en janvier 2022. Je prépare le synopsis pour la suite de la série sur les Légendes où je parlerai de monstre de lac… Tous ces projets seront publiés chez Victor et Anaïs.

À temps perdu, je rédige aussi un projet pour adolescents et une romance pour adultes.

Mes chroniques 

Lili-la-Lune Tome 1

Lili-la-Lune Tome 2

Lili-la-Lune Tome 3 

Interview with Becca Jameson

 


Biography

Becca Jameson is a USA Today bestselling author of over 100 books. She is most well-known for her Wolf Masters Series, her Fight Club series, and her Club Zodiac series. She currently lives in Houston, Texas, with her husband and Goldendoodle. Two grown kids pop in every once in a while too! She is loving this journey and has dabbled in a variety of genres, including paranormal, sports romance, military, and BDSM.

A total night owl, Becca writes late at night, sequestering herself in her office with a glass of red wine and a bar of dark chocolate, her fingers flying across the keyboard as her characters weave their own stories.

During the day--which never starts before ten in the morning!--she can be found jogging, running errands, or reading in her favorite hammock chair!

Credit : About – Becca Jameson

Questions

What advice can you give to a writer who want to write as much as you?

You have to love it! I write so many books because it’s my favorite thing in the world to do. My first choice given any options. If I could just do two things for the rest of my life they would be to read and to write!

Do you prefer to write paranormal or contemporary romance? 

I usually switch back and forth between genres when I get bored. I haven’t written much paranormal lately though. I’ve been alternating between BDSM and military.

What inspires you when you write? 

I have no idea! Ideas just come to me and I start typing!

Did you do a lot of research when you wrote your first BDSM novel?

 I did NO research. I wrote my first BDSM, Bound to be Taken, purely from my own thoughts. I was feeding the chapters to my editor and when I suggested that maybe I should stop and do some research, she said, “NO! Keep writing. It’s pure and so very ‘you.’” So, I didn’t read much about BDSM until later.

Which advice will you give to a new author? 

I have quick pointers for people just starting out to help them avoid tons of rewrites. Things like don’t head hop. Try third person past first. Avoid dialog tags. Make sure you don’t break the fourth wall. Don’t give the reader omniscient information. Etc…

Which one of your books will you recommend to a new reader?

I always ask them what genres they prefer first and go from there. BDSM: Training Sasha. Paranormal: Kara’s Wolves. MMA: Come. Daddy Dom: Raising Lucy. Military: Destiny’s Delta. Etc…

My review 

Trusting Aaron 


samedi 17 juillet 2021

Library Wars - Tome 1 de Kiiro Yumi


Publié chez Glénat le 2 juin 2010

196 pages

4e de couverture

A une époque où la loi d'amélioration des médias a instauré une chasse aux livres, les bibliothèques se sont dotées d'un corps militaire afin de les défendre.
Par admiration pour un des membres de ce corps des Bibliothécaires (dont elle ne se rappelle pas le visage) qui l'a sauvée autrefois, Iku Kasahara intègre cette organisation.
Mais au lieu de son prince charmant de ses rêves, c'est un terrible instructeur qui l'attend...

Le célèbre roman enfin adapté en manga!

Mon avis

Au commencement, je m’attendais à ce que ça soit un manga romantique, mais pas du tout. Iku Kashara mentionne comment elle a voulu se joindre aux corps militaires sans que cela se transforme en relation amoureuse. Elle était surtout impressionnée que son prince charmant protège les livres qu’elle chérissait tant.

J’ai découvert cette série grâce à une table ronde sur les mangas à G-Anime, il y a maintenant 3 ans. Quand j’ai su que cela parlait de la liberté d’expression et du métier de bibliothécaire, cela n’a pas pris de temps avant que je me procure le premier tome. La série en compte 15 au total. Si le sujet vous intéresse, mais que vous attendez d'être convainque de la lire jusqu’à la fin, je vous conseille de vérifier auprès de votre bibliothèque. Je l'avais déjà au complet quand j’ai appris qu’ils se trouvaient tous à Gatineau. Je ne regrette pas mon choix puisque c’est un sujet qui me passionne. Je sais que ce n’est pas le cas pour tout le monde.

Dans certaines critiques, on mentionne que le rôle des bibliothécaires est mis en second plan et je dois être en accord pour ce tome-ci. Iku doit maîtriser ses habitudes au combat et de travail de bureau, mais c’est probablement la seule fois qu’on remarque que c’est essentiel de bien connaître le classement des livres et que c’est un service important pour la population.

Le point positif, l’importance de la liberté d’expression est très présente. Iku explique comment elle a réalisé qu’elle devait joindre les membres du corps des bibliothécaires lorsqu’elle a failli se faire arracher un bouquin auquel elle tenait. Le gouvernement japonais va très loin dans la censure dans ce monde dystopique et ce sujet porte à réflexion. 

Certaines critiques trouvent que Iku est naïve et cause des catastrophes, mais c’est ce qui m’a le plus fait rire et j’ai bien aimé voir une héroïne qui ne réussit pas à tous les coups. Cela apporte de l’humour et du réalisme à l’histoire. Souvenez-vous de votre premier travail et du nombre d’erreur que vous aviez commis alors que vous sortiez tout juste des bancs d’école. Sans être une amatrice de l’entraînement extrême, je me suis reconnue en Iku avec son côté gaffeur sans que cela tombe dans le ridicule.

Je ne me suis pas encore attachée aux personnages masculins qui demeurent mystérieux , mais je garde espoir pour le reste de la série. Les dessins sont sympathiques. Toutefois, j’aurais souhaité voir des bibliothèques plus détaillées comme dans la Belle et la Bête. Les personnages sont bien faits sans me surprendre.

Si vous appréciez les histoires humoristiques remplies d’action, je vous recommande ce tome. Si vous l’avez lu, j’aimerais bien connaître votre avis.

Entrevue avec Olivia Rigal

 


Crédit : Olivia Rigal | Facebook

Biographie

Née à Manhattan, Olivia a partagé sa vie entre la France et les Etats-Unis avant de s'installer à Paris pour y élever sa famille et y pratiquer son métier d'avocat.

Depuis la fin de l'année 2012 elle participe au mouvement des "Indies" en publiant à titre indépendant de courts romans en anglais.

Début 2014 elle publie l'un de ces romans en français après l'avoir traduit et envisage de s'attaquer à la traduction de certains autres.

Les histoires qu'elle y raconte peuvent être lues séparément bien qu'il arrive souvent que ses personnages se rencontrent de sorte que personne n'est jamais abandonné

Crédit : Olivia Rigal - Livres, Biographie, Extraits et Photos | Booknode

Quelles sont les différences entre écrire un roman en français et en anglais?

Je n’avais jamais écrit de roman directement en français avant de co-écrire avec Tamara Balliana. Je pense que la fiction me vient plus facilement en anglais.

Est-ce que tu traduis toi-même tes romans ?

Oui, j’écris en anglais et ensuite je me traduis en français. Comme ça si la traduction n’est pas bonne je n’ai que moi à qui m’en prendre.

Et j’ai aussi commencé à traduire en anglais les romans co-écrits avec Tamara Balliana. Je vais traduire toute la série des Riviera Security.

J’ai des notions d’espagnol, assez pour lire un menu de restaurant mais certainement pas assez pour traduire quoi que ce soit. Pour l’allemand, l’italien et le portugais, je n’ai pas d’autre choix que de faire parfaitement confiance aux traductrices.

Pourquoi avoir choisi l’autoédition?

Parce que je suis une « contrôle freak » et que l’autoédition te permet de décider seule de ce que tu vas écrire et publier, des dates de publications, du rythme de tes parutions, bref, d’avoir plus de contrôle sur ce que tu fais que lorsque tu dépens d’une maison d’édition.

Mais en matière de publication lorsque tu es ton propre maître, tu es aussi ton propre esclave. Le travail n’est jamais terminé. Si un des livres ne marche pas tu peux voir si tu peux changer la couverture, changer la quatrième de couverture et puis refaire une petite campagne de pub pour voir s’il décolle.

Selon toi, quels sont les défis qu’une auteure de romance peut rencontrer?

Les auteurs de romance rencontrent essentiellement les mêmes défis que les auteurs des autres genres littéraires à savoir se remettre en question tout le temps, se demander si son travail est à la hauteur.

Ce qui est plus particulier à la romance c’est de gérer le mépris général affiché par l’essentiel du monde de l’édition vis-à-vis de ce type de littérature qui ne serait pas aussi noble que les autres.

Enfin, pour celles qui écrivent de la romance coquine, ce qui est dur à supporter c’est le regard des gens qui s’imaginent que tu as vécu tout ce que tu as écrit alors qu’ils ne leur viendraient pas à l’esprit de se demander si les auteurs de thrillers massacrent des familles entières pendant leurs vacances.

Lequel de tes romans (soit français ou anglais) conseillerais-tu à un nouveau lecteur?

Si c’est un lecteur qui préfère les livres rattachés à une série, je conseillerai un des derniers livres à 4 mains de la série Riviera Security, « French Escapade. »

Sinon, mon thriller juridique, «Du mauvais côté de la loi » qui est mon seul livre avec une maison d’édition, Montlake.

Quels conseils donnerais-tu à un nouvel auteur?

De décider dès le départ si il ou elle veut écrire pour se faire plaisir ou alors pour en faire son métier. L’approche est très différente selon le choix fait.

Si tu écris pour ton plaisir alors tu fais ce qui te plait et tu t’amuses, c’est super et si en plus tu trouves une audience c’est parfait.

Si tu écris en espérant en faire ton métier, il y a des tas de chose à apprendre surtout si tu choisis l’auto publication. Comme j’ai eu la chance de rencontrer des tas d’auteures américaines super chouettes qui m’ont aidée et prodiguer des conseils, je tente de faire pareil à mon tour en partageant des retours d’expérience. C’est pour cela que j’ai créé la chaine Auteurpreneur et que j’enregistre périodiquement des vidéos pour aider les auteurs en herbe.
https://www.youtube.com/channel/UCve_LqCLTqLZRj40zbCslEg

Quels sont tes prochains projets?

En français, avec Tamara nous travaillons sur une deuxième série « Florida Security » qui est la cousine de notre première série commune « Riviera Security. » Il s’agit de l’ouverture d’une filiale de l’agence de protection française.

En anglais, je termine le premier livre des Tornades d’Acier, nouvelle génération, qui commence avec le fils de Lisa et Ice … je l’ai commencé en janvier 2019 et j’espère bien le terminer cet été.

Toujours en anglais, j’ai deux nouvelles séries sur les starting-blocks et que je devrais publier à la rentrée. Une en romance à suspense et l’autre pour mon autre nom de plume.


Karmacélia – Tome 1 Secrets, rituels et sacrifices de Rachel Graveline


Publié chez Béliveau Éditeur en 2018

198 pages

4e de couverture

Quand elle découvre son appartenance au clan des Karmacélias, Emmy croit perdre la raison…

Sa grand-mère lui a pourtant maintes fois raconté leurs légendes mythiques, mais la jeune fille n’a jamais imaginé être vouée à devenir l’une d’elles. Élevée dans un cadre rigide, Emmy tente de garder le secret sur sa condition surnaturelle. Son comportement inhabituel ne passe cependant pas inaperçu aux yeux des autres. Les phénomènes prennent une tournure cauchemardesque lorsqu’elle est aspirée dans une dimension inconnue : La Terre des Transcendants. Dès lors, Emmy sera entraînée contre sa volonté dans un étrange rituel, celui de son passage initiatique. Rien ne s’y déroulera comme prévu. Pour les Karmacélias responsables de son voyage, il sera trop tard pour intervenir. Emmy se retrouvera confrontée à l’obscur, son destin sera irrémédiablement changé.

Mon avis

 Je remercie l’auteure pour le service presse. C'est le premier roman d’elle que je chronique. Cela fait quelque temps que je n’ai pas lu du fantastique, je crois que le dernier dans le même genre est Scarlet de Véronique Blanchette. D’ailleurs, si vous aimez Scarlet, vous allez apprécier celui-ci.

Je pensais qu’un bouquin pour les adolescents de 12 ans et plus ne causerait pas trop de problèmes à ma concentration, mais quand la magie s’en mêle, le roman contient des détails qui demandent de prendre son temps.

Je le recommanderais pour les 12 ans et plus et même là, c'est conseillé pour les lecteurs avancé. Au début, l’histoire et le vocabulaire sont simples, mais cela se complexifie lorsque Emmy démarre sa quête. J’ai l’impression qu’elle évolue rapidement. Elle agit comme une enfant qui aime plus ou moins l’école et dès que son entraînement avec sa grand-mère débute, Emmy est une autre personne. Elle manque parfois de confiance en elle, mais accepter qu’on fasse partie d’une lignée de sorcière et qu’on doit accomplir une mission, ce n’est pas évident à son âge et elle a dû faire des choix difficiles.

Les scènes sont très bien décrites, d’ailleurs l’auteure m’a parfois donné froid dans le dos. Je ne m’attendais pas à frissonner autant en lisant un livre pour ce groupe d’âge. Je crois qu'il plaira aux adultes et même si Emmy est une fille, les garçons apprécieront tout autant, car il s’agit avant tout d’un roman d’aventures.

J’apprécie la façon dont l’écrivaine dépeint la relation entre Emmy et sa mère et entre Emmy et sa grand-mère qui sont opposées. Cela a du sens puisqu’elle découvre sa véritable identité et réalise que sa mère ne l’accepte pas toujours comme elle est. C’est un point qui rend l’histoire réelle puisque de nombreux adolescents vivent cette situation.

À ma grande surprise, j’ai bien aimé Neïma qui apparaît plus tard. Je ne vous dévoilerais pas les détails, mais malgré qu’elle semble froide au début, je me suis attachée à elle. 

 

mercredi 14 juillet 2021

Entrevue avec Caroline Langevin

 


Crédit : Facebook de Caroline Langevin auteure

Biographie

D’abord éducatrice de la petite enfance, elle décidé de relever un autre défi : capter l’attention d’un lecteur adulte. Elle plonge dans l’écriture de son premier roman, "Le shoe must go on" (2016), un savoureux mélange de souvenirs personnels douteux de sa vingtaine et de scènes humoristiques sorties tout droit de son imagination déjantée.

Cette expérience lui fait prendre conscience du plaisir qu’elle éprouve à écrire. En 2019, Caroline Langevin récidive avec un autre roman dans la collection Lime et Citron des éditions de Mortagne, "Sœurs désespérées".

Crédit : Caroline Langevin (auteur de Sœurs désespérées) - Babelio

Questions

D’où t’es venue l’idée de créer Stéphanie et Éloise?

À dire vrai, Stéphanie, Éloise et Sandrine sont à elles trois un étrange mélange de moi-même. Évidemment, il s’agit de caricatures allant parfois à l’extrême, rassurez-vous. Hihihi Bien que je me retrouve principalement dans le côté réfléchi qu’incarne Éloise, Sandrine est la petite voix dans ma tête qui dit ce que je n’oserais pas dire et qui ose être ce que je ne saurais pas être. Stéphanie, quand à elle, représente mes petites angoisses et mes moments de folie. Bien sûr, je ne me serai jamais mariée si rapidement, mais je dois avouer qu’il m’arrive de m’emballer rapidement et de m’en faire trop pour des sottises. Pour moi, il a été très libérateur de créer des personnages aux extrêmes qui m’ont permises d’écrire en vivant des émotions qui ne font pas partie de mon quotidien. Au fond, je crois que nous sommes toutes un parfait mélange de ces trois femmes dans des proportions différentes. J’ai adoré avoir l’immense opportunité d’écrire une trilogie, puisque cela m’a permis d’aller au fond de chacune d’elles … et de moi-même. J’ai grandis et je me suis découverte dans ce projet.

Pourquoi avoir choisi d’écrire de la chick-lit?

Pour mettre plus de légèreté, de folie et de rires dans ma vie et celles des lectrices. J’avais envie de nous offrir un moment pour décrocher, pour rêver … pour frissonner!! J’avais envie de douceur et d’amour. Et puis, je suis beaucoup trop peureuse pour écrire de l’horreur ou de la science-fiction. 😉

Aimerais-tu écrire dans un autre genre littéraire?

Bonne question! Ma tête est pleine d’idées, mais pour le moment je priorise d’écrire deux projets de chick-lit qui me tiennent beaucoup à cœur. Je verrai ensuite ce qui m’inspirera.

Qu’est-ce qui t’inspire le plus lorsque tu écris?

Les gens qui m’entourent, dans toutes leurs couleurs. 

Pourquoi Anaïs garde le même métier lors de son déménagement?

Il est vrai qu’il aurait aussi été intéressant de la voir faire un total changement de vie. Cependant, j’avais envie de lui permettre de devenir elle-même, sans pour autant devoir modifier sa carrière. Au cours des dernières années, j’ai de plus en plus délaissé le besoin de productivité et de travail acharné au profit d’une vie plus douce et sereine. J’étais toujours passionnée par mon emploi, mais j’ai eu envie de diminuer la charge de travail quotidienne. Je dirais que Anaïs m’a aidé en quelque sorte à faire ce changement de vie. En partageant mon temps avec elle et son univers, j’en suis revenu à des valeurs plus essentielles pour moi. Peut-être saura-t-elle en inspirer d’autres… 😊

Pourquoi avoir écrit trois romans pour ta trilogie Sœurs désespérées?  

J’étais beaucoup trop en amour avec ces personnages pour leur dire au revoir après seulement 300 pages. 

Quels sont tes prochains projets?

Je débute l’écriture de mon prochain chick lit cet été et j’ai déjà l’idée pour le suivant. 

 

Mes chroniques

Hiii Haa! 

Sœurs encore et toujours désespérées 

Entrevue avec Catherine Bourgault


 Biographie

Enfant unique, née d’un père épicier et d’une mère adjointe administrative, Catherine a grandi à Saint-Pamphile dans le comté de L’Islet. Dès l’enfance, elle passait des heures à regarder encore et encore ses livres de Walt Disney. Un peu dans son monde imaginaire, elle passe son adolescence à inventer des histoires. Qui aurait cru qu’une de ces histoires seraient « Je t’aime… Moi non plus ».

Avant d’en arriver au métier d’écrivaine, Catherine a d’abord fait des études en langues et traduction, pour finalement compléter un baccalauréat en Relations Industrielles à l’Université Laval. Après quelques années à la maison avec ses trois enfants, l’envie d’écrire s’est fait sentir.

Une passion était née. Reconnue comme étant l'étoile montante de la « chick lit », Catherine Bourgault a signé de grands succès en librairie, dont Danger! Femmes en SPM, Comment arranger son homme et la série Sortie de filles. Avec une touche d'humour et de cynisme bien à elle, l'auteure explore les dessous de la vie de femme en s'inspirant de son quotidien. L'auteure Dominique Demers est la première auteure à avoir touché le cœur de Catherine avec son superbe roman Marie-Tempête. C'est encore son modèle aujourd'hui.

Amoureuse des beaux héros mystérieux, Catherine a également développé une grande complicité avec les adolescentes grâce à la série à succès OMG et Les potins de Charlotte Cantin.

 

Crédit : Biographie (catherinebourgault.com)

 

Questions

Quelles sont tes astuces pour pouvoir écrire autant sans que ton imagination s’essouffle ?

Pour moi, trouver des idées est la partie la plus facile de mon travail. Au contraire, j’ai toujours trop d’imagination, surtout quand je connais bien les personnages et que je me laisse porter par leur énergie. Évidemment, je suis aussi très attentive à ce qui m’entoure. Tout ce que tu dis ou ce que tu fais en ma présence est susceptible de faire surgir une idée. Un mot, un accent, une façon de bouger, un regard…  

Quelles sont les différences entre écrire pour les adultes et les adolescents ?

Aucune ! Je ne change pas mon style. Même écriture, même humour, même romance. Dans mes séries jeunesse, ils mangent des chips et boivent du Pepsi. C’est la seule différence. ;)

Mes lectrices adultes adorent toutes mes séries.

Quels défis as-tu rencontrés lors de l’écriture de ton premier roman ?

L’écriture d’un premier roman est toujours magique. Aucune pression, aucune attente, aucune date de remise… On écrit sans se poser de question. On met notre cœur sur la table. On crache une histoire souvent enfuie depuis longtemps à l’intérieur de nous. Souvent, ce n’est pas encore un travail et nous n’avons aucune obligation. Mon premier roman a été un pur bonheur à écrire du début à la fin !

Aimerais-tu écrire un autre genre que la chick-lit et la littérature jeunesse ?

Je le fais depuis quelques années avec L’appart et Je t’aime moi non plus, qui sont des drames romantiques. Ils n’ont pas l’humour en trame de fond. J’ai du plaisir à écrire de la chick lit, mais j’avoue que c’est plus facile d’écrire du drame. Pour moi, faire rire me demande plus de travail que de toucher les lectrices avec des émotions profondes dans mes romances.

Je travaille aussi sur un récit qui abordera ma vie familiale pleine de défis avec mes enfants différents. C’est très différent de se raconter, plutôt que de raconter une histoire. J’aime bien l’expérience jusqu’à maintenant !

 

Quels conseils donnerais-tu à un nouvel auteur ?

Lire. Lire encore. Lire tout le temps.

D’écrire. D’écrire encore. D’écrire tout le temps. Même si on croit que c’est mauvais. Même si c’est seulement quelques lignes.

Ensuite, il faut le faire pour toi. Le processus d’écriture doit être plus agréable encore que d’imagine ton roman publié. Le plaisir doit être dans la création, plus que dans le résultat.

Quels sont tes prochains projets ?

Je suis très excitée de sortir une nouvelle série à la fin août : Les Voisines.

Les lectrices avaient beaucoup aimé S.O.S. on est pris dans l’ascenseur et me demandaient souvent si on reverrait les personnages un jour. Eh bien, oui ! Un nouveau S.O.S. paraîtra en octobre.

Mes chroniques

L’appart de ma nouvelle vie 

Les potins de Charlotte CantinT1 

Les potins de Charlotte CantinT2  

Les potins de Charlotte CantinT3 

Le journal d’Emma 

Entrevue avec Brigitte Jalbert

  Biographie Brigitte Jalbert s’est retrouvée un peu malgré elle à la tête des Emballages Carrousel, entreprise fondée par son père en 1971....