Go gently by Bonnie Wright

 

Published by Mariner Books in April 2022

295 pages

Back cover

Concerned about the environment, but unsure how to take meaningful action?  

Bonnie Wright is here to teach you just that: the simple steps we can all take, each day, to help reconnect to the natural world around us and join in the fight against climate change. As the title suggests, Go Gently encourages us to start small, with manageable shifts that will build into impactful life-changing habits. 

In Go Gently, Bonnie won’t tell you to overhaul your life. Instead, she’ll meet you where you are, offering a crash course in climate-related issues along with practical tips, skills, and recipes that can start you on your own best path. She’ll show you that small things like educating yourself on which materials can be recycled, and how learning to mend your clothes instead of throwing them away, or turning your coffee grounds into an incredible exfoliating scrub, will naturally lead to big-picture thinking and living. 

By shifting the way you approach seemingly small daily actions, you’ll begin to understand the larger systems at play and how your individual choices can make a big difference. It’s the little things we do each day that add up to the greatest impact. Once you’ve built a foundation with the small steps, Bonnie helpfully explains how to get involved with the larger community in a way that suits your personality and lifestyle. 

Go Gently is a guide to positive change that we can all use to treat our home and ourselves gently, and do our part to help protect this beautiful planet.

My review

I learned about this cover when I saw that the author was going to Montreal Comiccon. I knew she played in Harry Potter, but I discover a new side of her. Since the last two years, I am asking a lot of question about climate changes and how I can help to improve our future.

If you are asking yourself the same questions, I recommend you this book. Someone who only have a basic knowledge will be able to enjoy it. There is a lot of information in few pages with amazing pictures. I found a few tips that I did not know and I am sure everyone will find something that will be interested in. You don’t have to be a green-peace ecologist to help the planet, just by doing baby steps each day, you can help a little.

You will find 9 sections: Go learn, Go shop, Go see, Go cook, Go enjoy, Go organize, Go keep and Go beyond. I think it’s perfect for someone who want to start a journey to fight climate changes without being stressed. There a section to cook homemade meals, yoga pauses and short meditation. I also like short interviews (3 important questions) with important people that not everyone knows and it give the reader a chance to discover more about them.

At the end of major chapters, she wrote a few tips about what we can do to help and it’s what I liked the most about it.

Excerpts

The practices I have learned and discovered are by no means new ideas, my grandparents ‘generation would have more naturally taken care of what they owned. Out of pride, less access to replacements, and less of a culture of consumption, my grandparents would tend and mend their possessions. (p.178)

I love the internet and technology for the people and ideas it has connected me to, but the writing process has shown me just how important is to take action and time offline. (p.252)

Entrevue avec Janney Deveault

 

Résumé de Mon doux chaos

Mon Doux Chaos est né d'un besoin irrépressible de communiquer. En janvier 2021, j'ai décidé d'incarner la vraie moi.

Comme la plupart des gens, je ne peux pas me définir en un mot. Je n’aime pas les cases ni les moules. Depuis plusieurs années, je compartimente ma vie. Inhalothérapeute par-ci, auteure par-là, maman d’un bord et femme de l’autre. Je ne suis pas la seule à faire ça. C’est sécurisant de ne pas s’exposer, se dévoiler d’un coup.

Je suis la fille au mille et un projets. Celle qui a toujours une idée pour se réinventer, pour créer. Une girouette. Avant, je considérais ce trait de personnalité comme un défaut. La société aime les choses stables. Dans mon cas, autant j’aime avoir une certaine routine, autant j’adore découvrir et ouvrir mes horizons. La création est une grande partie de moi, mais j’ai appris récemment que la co-création est aussi quelque chose qui me fait tripper. C’est un deux pour un puisque je comble mon besoin de créer et de faire de belles connexions. J'ai commencé l'aventure Mon doux chaos avec un podcast sincère et authentique, puis j'ai eu l'idée de lancer une boutique en ligne.

Dans tout ce que j’entreprends, il y a une ligne directrice: partager et communiquer. Autant, j’aime faire vivre des émotions par mon écriture et mes romans, autant Mon doux chaos comble cette nécessité de montrer la vraie moi. C’était mon souhait de 2021: m’incarner complètement. Sans masque ni frein.

Crédit : About | Mon Doux Chaos

Questions

D’où t’es venue l’idée du podcast en lien avec ta boutique en ligne?

En fait, ça fait longtemps que j'avais envie de tenter l'aventure de l'entreprenariat, mais je n’avais pas encore trouvé la bonne idée, le filon qui m’inspirait. Je ne voulais pas vendre des choses pour vendre des choses. J’avais bien aimé mon podcast littéraire que j’avais lancé lors de la pandémie alors j’ai décidé de lancer un podcast sur Mon doux chaos. Sur ce qui fait partie de chacun d’entre nous, nos forces et nos vulnérabilités et nos imperfections qui font de nous des êtes humains. En développant le podcast, l’idée de créer des produits et des collaborations en lien avec Mon doux chaos a vu le jour simplement. J’ai donc créer une collection de produits pour nous aider à apprivoiser notre doux chaos ( Confiance - Honnêteté - Anxiété - Orgueil - Sensibilité).

Est-ce que tu as un produit en tête que tu aimerais lancer prochainement?

Oui, c’est encore en préparation. J’aimerais beaucoup conjuguer ma passion pour l’écriture et mon doux chaos ensemble. Je pense donc à offrir un service en lien avec l’écriture, mais je ne peux pas en révéler trop encore. C’est un projet que je développe et qui m’excite beaucoup!

À qui s’adresse principalement ton podcast?

À ceux et celles qui ont besoin de se sentir compris dans leur chaos. C’est important pour moi de briser les tabous et les normes de la société et j’ai l’impression que de normaliser nos imperfections, ça nous permet d’avancer et de se sentir moins seul. Pour moi, c’est le cas. Quand, j’ai fait mon tout premier podcast sur ma première maternité et comment j’avais trouvé cela difficile, j’ai eu beaucoup de messages par la suite en privé pour me dire que mon podcast leur avait fait du bien. On parle souvent juste du beau de la maternité, mais c’est un énorme bouleversement et on est pas toujours prêt.

Quels défis as-tu rencontrés avec la création de ta boutique?

Mon plus gros défi est la constance dans mon marketing. Je manque de temps et aussi de volonté parce que la promotion n’est pas mon fort. Je devrais mettre plus de temps à promouvoir ma boutique, mais c’est ce que je relègue en dernier.

Est-ce que tu as un sujet que tu aimerais discuter prochainement dans ton podcast?

J’ai énormément de sujets dont j’ai envie de parler. J’aimerais prochainement parler de relations toxiques en amitié. Aussi, j’aimerais aborder des sujets qui puissent toucher les créateurs, les écrivains, les auteurs comme le syndrome d’imposteur et les freins à la créativité.

Selon toi, quels sont les points forts d’un bon podcast pour garder les auditeurs jusqu’à la fin?

L’authenticité. J’aime les podcasts humains où on entend vraiment la personne derrière le podcast et non pas juste une entité. C’est pourquoi j’essaie le plus possible d’être vulnérable dans mes épisodes et de montrer le vrai côté. Pour ma part, de longs épisodes de plus d’une heure me font souvent décrocher puisque j’écoute souvent des podcast en voiture.

Lien de mon entrevue à propos de sa carrière d'auteure 

Premier juillet – une disparition inquiétante de Julie Gosselin

 

Publié chez les éditions Hors Ligne le 6 juin 2022

117 pages 

4^e de couverture

Je grimpe sur le rebord d’une fenêtre, et me retrouve face à une image saisissante : il n’y a rien ni personne dans l’appartement ! Plus de boîtes remplies d’objets, plus de meubles, plus de jouets. Il ne reste que mon bol de croquettes vide. Quelle horreur ! Le logement est désert. Totalement…

La maîtresse de Louloutte a disparu en même temps que tout le contenu de leur appartement. C’est dans la ruelle que la petite chatte comprendra ce qui s’est passé, ce 1er juillet..

Mon avis

Ce livre s’adresse surtout à un public de 6 à 10 ans, mais le sujet me touche à un point que je désirais en écrire une chronique. Louloutte m’a frappé directement au cœur et j’espère que tout comme moi, vous allez l’adopter.

J’ai moi-même adopté deux chats en novembre et je ne pourrais pas imaginer ma vie sans eux. On s’attache à ses petites bêtes et c'est dommage qu’autant de félins soient abandonnés lors d’un déménagement ou que peu de propriétaires acceptent les animaux. 

L’écriture convient au groupe d’âge visé. En tant qu’adulte, je n’ai pas trouvé le texte redondant. Les phrases sont courtes et diversifiées ce qui peut aider à un jeune lecteur à améliorer son vocabulaire sans trop de difficulté.

Je vous rassure que l’histoire n’est pas aussi sombre que je l’imaginais. Louloutte rencontre de nouveaux amis et apprend à survivre sans Marilou. Je vous laisse découvrir les péripéties. Si jamais vous cherchez un livre à offrir à un enfant au primaire, je vous le recommande chaudement. D’ailleurs, il contient quelques images dessinées par Rig Rodrigue et elles sont magnifiques. Je crois que les enfants vont les apprécier.

Extraits

Ce soir, Marilou est particulièrement câline. Des larmes coulent sur ses joues et elle me serre fort dans ses bras. Je ne sais pas pourquoi elle pleure. Je ronronne donc de plus belle et lèche l’eau sous ses yeux. C’est ce que je fais toujours pour consoler ma Marilou. (p.15)

Parfois, les parents ne souhaitent pas vivre avec un animal, mais ils en adoptent tout de même un pour faire plaisir à leur rejeton. C’est eux, ensuite, qui décident d’abandonner le chat ou le chien lors d’un déménagement. (p.49)

 

Les Winchester – Lincoln de Audrée McNicoll

 

Publié chez les éditions De Mortagne le 7 juin 2022

360 pages

4^e de couverture

Angleterre, 1756 . Lincoln Winchester, futur marquis de Worcester, accepte de livrer en Amérique un mystérieux colis destiné au colonel Murfy. . Sur le bateau qui le conduit à New York, il rencontre Isabella FitzRoy.

L'énigmatique présence de cette lady à bord du Victory attise la curiosité de l'homme et le séduit. Le besoin de la protéger des multiples dangers se trouvant sur la route du fort Edward devient alors sa priorité. Lorsqu’il apprendra la véritable nature du colis, Lincoln devra faire un choix déchirant… . Rencontre fortuite ou prédestinée ? 

Mon avis

Je relie rarement mes livres, mais croyez-le ou non, c’est ma troisième lecture de cette œuvre. J’ai parcouru le roman autoédité deux fois et une fois celle-ci afin de voir les différences.  Déjà, il faut que l’auteure aille un talent incroyable pour que je décide de me lancer dans ce défi. Je vous dirais que dans Lincoln, l’écriture est plus rapide. On jette le lecteur dans le feu de l’action, mais cela ne signifie pas que je trouvais que la première version contenait trop de détails. J’ai seulement pensé que les événements se bousculaient plus vite ici. Le texte est un peu plus soigné, mais encore là la différence est minime. Imaginons que j’aurais donné 90 % au Colis Murfy et 95% à Lincoln.

Les personnages sont toujours aussi attachants. Si vous aimez le type mauvais garçon avec un grand cœur, vous allez craquer pour Lincoln. Il est loin d’être parfait. Toutefois, il vaut la peine qu’on lui donne une chance même s’il peut vous énerver dans les premiers chapitres. Je lui donne mon étoile pour son évolution.

Quant à Isabella, on pouvait croire qu’elle est naïve lorsqu’elle est introduite dans le livre, mais c’est tout le contraire. Elle évolue à vitesse grand V à cause d’événements que personne ne souhaiterait vivre. D’ailleurs, l’auteur a fait un travail fantastique pour que le lecteur imagine les endroits et les sentiments des personnages. J’ai embarqué dans le roman à 100 % .

Comme je l’avais mentionné dans ma première chronique, je me questionnais si les protagonistes allaient s’en sortir. Si vous trouvez que la vie au 21^e siècle difficile, imaginez-vous perdu en forêt au 18^e avec peu d’éléments pour survivre.

Pour ceux qui l’ont comparé à Bridgeton, je vous avoue que j’ai de loin préféré l’écriture de Audrée McNicoll qui est plus rythmée et m’a touchée droit au cœur. Elle figurait dans ma liste d’auteurs à suivre il y a un an et c’est toujours le cas. À relire mon avis de 2021, cela n’a pas changé et je vous dirais probablement la même chose dans 5 ou 10 ans.

Extraits

William Johnson avait trente ans et n’avait pas le physique d’un homme viril, mais bien celui d’un rat de bibliothèque, petit et frêle. Il était sans intérêt et n’avait aucun autre sujet de conversation que son obsession pour la confection de maquettes de bateaux placées en bouteille. Elle était promise à une vie solitaire pendant que son mai s’amuserait avec ses joujoux. (p.35)

Betsie, c’est toi qui as préparé mes affaires. Dis-moi que tu peux faire un miracle sans exposer mes chemises de nuit à la vue de tous. (p.51)

Certes, il était toujours en colère contre son père pour lui avoir infligé cette mission, et en furie contre lui-même d’avoir choisi ce moment pour s’enticher d’Isabella. Ne dit-on pas que l’amour se présente généralement au moment où l’on s’y attend le moins ? (p.146)

Ma chronique du Colis Murfy 

Mon entrevue avec l'auteure 

A change of view by Freya Barker

 

Published on August 16^th, 2017

432 pages

Back Cover

What if one morning you look in the mirror and no longer recognize the person looking back?

When Leelo can no longer identify herself by the roles that once defined her, it's both terrifying and liberating. Oh, she feels the loss, the grief, and then the anger, but when she inherits property up north, she jumps at the promise of freedom and independence.

Yet not everyone in her new community is what they seem, starting with the surly mountain man down the road.

As owner of the local fishing lodge, Roar is content with his everyday life. And the older he gets, the less he appreciates change. So when a blue-haired, tattooed ‘city girl’ moves into the old motel, shaking up his daily routine, he’s none too pleased.

Still, something about the woman’s easy smile and almost reckless grit has him step up as her keeper.

My review

This is the second book of her Northen Lights series and I have the feeling it’s only getting better. It was also translated in French, but I got the english version before and I still have another book in my pile.

I like the protagonist Leelo, I do not see much 46 years old women with blue hairs and tattoos in books, so I thought it was original and refreshing. Most of the time, the author wrote about older protagonist and since I am almost at that age, I think it’s easier to connect with the story. I also like the nickname; I wish we could see a picture of her on the first cover.

For some reason, Roar remind me of Luke in Gilmore Girls. He does not like people much, but always there to help if someone is in need. It took a while before he opens up to Leelo and I was surprise how nice he was with the protagonist ‘kids. It was nice to see his evolution and even though he does not speak a lot, he is a sweetheart.

It was hard to choose just one character to give a start and my choice is Mathie, Leelo’s son. He is courageous and when he chooses something he will do anything to make it come thought event though some members of his family are not okay with it.  I also liked Gwen at the end, but she was a pain in the ass in the middle of the novel.

The author knows how to write entertaining story and as you can imagine Leelo will get lots of trouble while she is working on her new bed and breakfast. I did not feel it was a long book and I read it in three days. If you like slow-burning romance, I recommend it to you.

 Excerpts

 Opens eyes, open mind, and open heart, I promised myself. Giving myself pep talks is a skill I’m still developing, after a lifetime of very successful toxic inner dialogue. (p.12)

Yet I was far from civil with my neighbour, who not only rescued me from a roof in the middle of a thunderstorm, but was back here yesterday fixing said roof. Guilt dulls the enjoyment of the black nectar that is just now hitting my bloodstream. (p.49)

" Love breathing this clean air. It’s quiet. The pace is different. It feels peaceful up here. I feel peaceful up here. " (p.105)

" It took a lot for me, moving here, making new start at this point in my life, but I did it anyway. I lost so much already in my quest to find myself. My family, my friends – those who stuck with me after my divorce – they all thought I was crazy coming here. " (p.179)

I already took a giant one, moving here in the first place. I find myself, once again, on the edge of a cliff with nothing but beauty in front of me, but afraid to let go of the crumbling stability under my feet.  (p.336)

Entrevue avec Marie-Michelle Nadeau

 

Biographie

En 2017, lorsque la série des contes interdits est apparue, elle a renoué avec sa passion pour la lecture. Mais ce fut en 2019 au Salon du livre de Québec après une discussion avec l’auteure Maude Ruckstuhl qu’elle a eu envie de se lancer et de faire des avis sur les livres qu’elle lisait. Elle s’est parti un groupe Facebook et en 2019 et son site web voyait le jour. 

Aujourd’hui, la lecture occupe une énorme place dans sa vie et la littérature québécoise est devenue une priorité. Les petits bijoux québécois méritent d’être lus. Elle s’est donnée comme mission de faire briller le talent d’ici à sa façon !

Sur son site vous trouverez tous ses avis, mais aussi les liens de sa chaîne YouTube où vous pourrez trouver tous les lives faits avec les auteurs depuis 2020.

Aujourd'hui, elle a la chance d'être médias pour plusieurs maisons d’édition, bêta-lectrice pour plusieurs auteurs, mais avant tout une grande passionnée !

 Crédit : Accueil (danslesmondesdunemaman.com)

Questions

 Pourquoi avoir nommé ton blogue Dans les mondes d’une maman?

R: Simplement car c’est ma réalité. En dehors du monde littéraire, je suis maman à temps plein et je travaille pour gagner ma vie. Donc le jour je suis dans mes mondes réels et le soir je m’évade dans les différents univers des auteurs que je lis.  Donc dans une journée je passe d’un monde à un autre d’où le choix de mon nom de blogue.

Quelles sont tes suggestions pour un lecteur qui aimerait découvrir la littérature québécoise?

R: De commencer tranquillement sans pression. De se diriger vers le style littéraire que la personne affectionne le plus. Si jamais elle ne le sait pas, d’aller valider auprès d’un libraire qui pourra lui proposer différents romans qui pourrait lui convenir. Par la suite, de ne pas commencer avec une brique de 500 pages et plus mais avec un roman de moins de 300 pages.  Plus le livre est gros, plus la tâche lui paraîtra imposante et diminuera sa motivation. Pour finir, d’y aller à son rythme. Personnellement, je lisais au début un chapitre par jour avant d’augmenter la cadence.

Pourquoi avoir choisir de faire tes entrevues sous forme de live et les télécharger sur YouTube?

R: Au départ je n’avais pas de chaine YouTube. C’est rendu à la fin de mon premier set de live que j’ai eu l’idée de les rajouter sur YouTube car choisir et écouter la vidéo sur YouTube est plus rapide et facile que de les retrouver sur mon groupe. Au final, c’est simplement une question de facilité d’accès.

Quels conseils donnerais-tu à une personne qui souhaiterait devenir chroniqueur littéraire?

R: Lance toi ! Mais surtout, fait le pour toi, par amour et par passion. Lorsque le nombre de like devient plus important, c’est que tu as perdu l’objectif initiale en cours de route. Et si tu hésites, pose des questions au chroniqueur que tu suis ou que tu connais pour t’aider. C’est ce que j’ai fait avec Riley du blog Les lectures de Riley.

Il arrive de tomber sur un livre qu’on aime un peu moins, est-ce que tu crois que c’est important de donner son avis sincère au risque de décevoir l’auteur?

R: Ça m’arrive en effet de tomber sur des livres que j’aime moins. Je suis d’avis qu’il faut être franche mais toujours en gardant en tête que si nos propos concernant ce que l’on a moins ou pas aimé son constructif et poli, c’est possible de l’écrire. À la minute où ce n’est pas constructif et où ça devient que de la méchanceté ça n’en vaut pas la peine. Chaque personne à des goûts propre à elle et d’affirmer ceux-ci respectueusement c’est acceptable selon moi. Par exemple, les romans que je n’ai pas aimés ou que je n’ai pas terminé, je ne les critique pas car faire un retour purement négatif n’apporterais rien de bon pour moi ni pour l’auteur.

Selon toi, quel est l’avenir du blogue? J’ai souvent entendu que c’était mort.

R: Honnêtement je n’écoute pas les rumeurs. Le jour où les blogs seront morts, ils le seront et on fera autre chose ou on poursuivra simplement sur d’autre plateforme comme on le fait déjà. Personnellement, je partage mes avis parce que j’aime ça écrire mon ressentis et le partager, mais au départ je ne m’attendais pas à ce que cela prenne autant d’ampleur, et en toute franchise ça n’aurait jamais été le cas que j’aurais continué à écrire mes avis car je le fais pour moi en tout premier lieu. La journée où je déciderais d’arrêter je vais le faire et si c’est les réseaux qui m’arrêtent et bien ce sera ça et je partagerais ma passion autrement. Il faut savoir accepter et s’adapter aux changements quand ils surviennent.

Quelles sont les prochains sorties littéraires (ou événements) que tu attends avec impatience?

R: Je ne regarde pas vraiment les sorties futures mais il y a quelques fins de séries que j’attends avec impatience, comme le troisième tome de La cité de sang de Kathleen Thibault publié chez De Mortagne et d’autre qui sont des tomes uniques ou des débuts de série, comme le livre écrit à quatre mains par Mylène Bossé et Jennifer Pelletier qui sera publié chez Édiligne. Mais j’avoue ne pas suivre toutes les sorties car sinon ça me stress trop car j’anticipe et l’anticipation…c’est nuisible par rapport à l’anxiété.

 

Adalyne de Garçois et la foudroyante colère de Tricia Lauzon

 

Publié chez les éditions Lo-Ély en avril 2022

412 pages

4^e de couverture

Adalyne et Sophyanne ont toutes les deux étés enlevées par le roi Éric du royaume du Sud et sont maintenant séparées l’une de l’autre en terrain hostile. Sophyanne retrouvera-t-elle sa grande sœur avant que celle-ci ne se laisse entièrement consumer par la colère ?
Ludovic, Aïden, Yourick et leurs groupes se trouvent également en péril dans ces contrées étrangères. Arriveront-ils à mener à bien leur mission ou devront-ils rebrousser chemin ?

Rayan est toujours sur les traces de sa sœur Amaya, venant du Mythandor, alors que celle-ci se trouve à un endroit qu’il n’aurait jamais imaginé. Si elle est maintenant hors de danger, en est-il de même pour son cœur ?

Dans la suite de cette saga fantastique, suivez l’évolution de leur mission, de leurs doutes, de leur relation amoureuse et parfois même, de leurs échecs. Réussiront-ils à revenir tous sains et saufs dans leur foyer ?

Mon avis

Je croyais que le bouquin précédent m’avait fait vivre des émotions fortes, mais celui-ci passe au niveau supérieur. D'autant plus que j’ai dû dire au revoir à certains personnages. Les batailles m’ont gardé en haleine jusqu’au prochain chapitre, mais je demeure sur ma faim et j'attends avec impatience la suite.

Le tome 3 contenait peu de scènes d’action comparée à celui-ci et ça m’a fait plaisir à les lire. Il m’arrivait par contre à éprouver de la difficulté à distinguer la multitude de personnages. Dans l’histoire précédente, ils étaient séparés en groupe, mais cette fois-ci, ils se retrouvent, alors j’ai dû relire certains passages. Encore une fois. Je remercie l’auteure pour le lexique au début du roman qui m’a été très utile.

Je donne mon étoile à Sophyanne qui m’a surprise vers le milieu du livre et j’ai l’impression qu’elle m’en réserve d’autres pour la suite. Vous devez le parcourir pour le découvrir, mais la sœur de la protagoniste à plus d’un tour dans son sac et j’ai été touchée par sa gentillesse.

Je vous avais dit lorsque de ma chronique précédente que Aiden m’avait déçu un peu, ce n’est plus le cas. Toutefois, la situation n’a pas évolué comme je m’y attendais. Mon personnage masculin préféré est Alarick qui m’a fait ressentir plusieurs émotions en même temps. Tout comme sa sœur, il m’a surprise et m’a causer quelques larmes.

J’ai bien apprécié Adalyne aussi, qui est plus forte que je l’imaginais. Elle s’est bien sortie de la péripétie que personne ne souhaiterait vivre. Elle possède un côté sombre qu’on ne voyait pas auparavant, mais c’est compréhensible qu’il apparaisse cette fois-ci. Je n’aimerais pas l’affronter et je préférais la garder comme amie.

Je suggère de commencer par le tome 3 et même les deux romans précédents qui racontent les aventures de la mère de la protagoniste pour bien comprendre l’histoire. Compte tenu à la complexité du monde que l’auteure a créé et des nombreux personnages, je le recommande pour 13 ans et plus si le lecteur a un bon niveau de lecture.

Extraits

Si tel était le cas, elle garderait cet amour enfoui en elle et personne ne le saurait. Ma sœur est encore plus terre à terre que moi, car pour nos femmes, la loyauté est à la base de tout. (p.113)

Ben, la sorcière, c’est sûr ! s’exclama le soldat. Personne veut s’retrouver avec elle. À fait peur à voir, ça j’peux l’dire ! Même le roi, à c’qui paraît, n’aime pas être en sa compagnie. Ce serait pour cette raison qu’lui a donné la tour ouest, pour qu’à soit le plus loin possible de ses propres quartiers. (p.162)

Ma chronique du tome 3

Mon entrevue avec l'auteure 

Jusqu’à ce que ça fasse bang d’Alexandra Larochelle

 

Publié par les éditions La Bagnole en mai 2022

328 pages

4e de couverture

Maélia aime son amoureux à la folie. C'est le premier, la bonne personne, l'homme de sa vie. Mais lorsqu'elle quitte sa région éloignée pour le cégep, elle découvre le monde sous des angles imprévus. Et si Oli ne voulait pas vraiment son bonheur ? Maélia comprend surtout que sa vie peut prendre de l'expansion. Jusqu'à ce que ça fasse bang.

Une incursion dans l'univers des relations toxiques, qui dévoile l'ampleur du piège mais aussi les voies possibles de la liberté.

Mon avis

Ouf, c'est ce que j'ai pensé en lisant la dernière page de ce magnifique livre. Je suis restée sur ma faim, car j'ai l'impression que ce n'est que le début de la descente aux enfers de Maélia. J'attends déjà la suite avec impatience. 

Bien que ce roman vise surtout les adolescents, je crois que c'est important aux adultes de le lire pour bien comprendre la définition d'une relation toxique. Maélia n'est pas la seule qui vit cette situation. Son ami Martin en voit aussi des vertes et des pas mûres avec son conjoint. L'auteure a fait un travail remarquable pour décrire ce genre de situation. On peut vraiment se reconnaître dans les différents personnages. 

Je vous avoue qu’Olivier m’a surprise. Au début, je ne lui donnais pas de mauvaises attentions. Parfois, un adolescent préfère passer du temps avec ses amis, être frustré, car il ne sait pas quoi faire après le secondaire ou être à bout de nerfs après une dispute avec son père. Toutefois avec le recul, il aurait pu réagir autrement et être plus gentil avec sa copine qui dit aimer.

Je donne mon étoile à Maélia qui demeure forte malgré les évènements qu'elle vit et elle se lance à plein fouet dans sa vie à Québec alors qu'elle n'a que 17 ans. J'apprécie aussi Martin qui fait réaliser que ce n'est pas seulement les femmes qui se retrouvent dans une relation abusive.

P-A et le petit ami de la protagoniste m'ont donné froid dans e dos. L'intimidation apparaît subtilement que si tu n'es pas une personne de l'extérieur, c'est difficile de la voir venir. C'est les évènements et les paroles mis ensemble qui me disent de lever un drapeau rouge sur eux. Je pense que le pire est à venir. 

Si vous connaissez une amie qui vit une situation semblable, je vous recommande de lui offrir ce roman afin de la faire réfléchir. 

 

Sunset rising – book 1 by S.M. McEachern

 

Published on December 6, 2013

454 pages

Back Cover

Deep inside a mountain in what used to be North America dwells the last of humanity. Welcome to the Biodome, where steel, rock and armed guards separate the privileged from the slaves ...

Born and raised as a slave in the Pit, Sunny O’Donnell has always accepted that she'll spend her life working to keep the Dome running and, if she lives long enough, willingly meet her end in the annual Cull when she reaches the age of thirty-five. This was the price her ancestors paid for their place inside the Biodome, the only haven from the global nuclear war of 2024.

But when Sunny’s mother is killed in the Cull, the hopeless reality of her existence becomes painfully clear. Bereft and disillusioned, she heads down a reckless path that sets off a riot in the Pit and leaves her accused of treason. Her only way of escaping public execution is to make a truce with her prison mate, who happens to be the heir to the dictatorship and hated enemy of the Pit.

Now caught between two worlds on the brink of war, Sunny must weigh her own survival against risking everything to save the Pit.

My review

I read it the first time when I did not have a blog nor a Facebook page, but with the plagiarism saga that is happening right now, I thought it would be a good time to write a review. It’s a trilogy, but it’s the first book that got me into the dystopian genre. If you like Hunger Games, I highly recommend you this book that you can still find on Amazon.

It did not hit me the first time, but the nuclear war happens two years from now and with what happens in the last three years, it gave me shivers thinking that this world might became real just by watching how humans are acting. The ecologist in me thought a lot while I was reading. The second thing that scared me, people were culled at 35 which means that if I was in the book, I would be death since a while. I hope we will never reach this point, but who knows how many people there will be on the planet in 200 years.

Sunny is a sweetheart who can also bite. Her dad and her best friend were the two most important people in her life before the events happens. I thought she was too innocent at the beginning and then I realized she is only 17. In this world, you were already married and a parent at this age, but I feel like she needed to grew up a little bit. Unfortunately, she had to meet Jake and all hell brake loose before she became a full adult.

Jake is also full of surprises. I thought he was teaming with his fiancé, but he only wanted to become president to change the world for the better. People who are living in the Pit does have a great life. They have low paying jobs and have to do what rich people does not want to do. Speaking about it, the only negative point I found about this novel are the details. The author put too many so the reader can believe what was happening, but I did not need so many descriptions about how to cleans clothes.

Some people said the story was predicable, I do not think so. The author surprises me a few times even though I read it a few years ago. The world building is amazing. I feel like it asked the author lots of energy and time to create it. Like I said, I have shivers thinking it might come true. I was not a fan of politic during my first reading, but it’s a part of the story I found interesting. The author do not spend lot of time on it, but just enough that I promise myself to do my research (on real website) next time I will vote. If you do not like romance, you might give it a chance because it’s not the main point. I did not like Sunny’s boyfriend at first and my opinion did not change after the last chapter. I prefer Jake since he escape with her and try his best to protect her.

Excerpts

When they signed the treaty, they never could have envisioned how much it would change over the centuries. Under the original terms, a person living in the Pit wasn’t obligated to join the Cull until the age of fifty. But as our population grew, the bourgeoisie, or " bourge ", as we called them, lowered our death sentence to thirty-five. (p.2)

I recognized many classics I had learned about in school but never read, like Pride and Prejudice and Paradise lost.  (p.85)

" The Cull happens every spring. Who’s going to name their daughter after that? Use Autumn. " (p.135)

"…Lockdowns might seem like a peaceful break while they’re happening, but the work keeps piling up, and we have to stay on top of it. " (p.199)

 My interview with the author 

L’empreinte du loup de Suzanne Roy

 

Publié chez Andara en mai 2022

475 pages

4^e de couverture

Dans un bar perdu au milieu des bois, Johanna rencontre un homme magnifique qui lui fait perdre la tête. Après une nuit sans lendemain, elle se retrouve marquée d’une griffure et… fiancée à un loup-garou ! Et pas n’importe lequel, puisque Marcal est destiné à devenir l’Alpha de sa meute. Si Johanna croit d’abord qu’il s’agit d’un mauvais rêve, elle s’aperçoit rapidement que son cauchemar est loin d’être terminé…

Alors que son corps amorce sa transformation, elle découvre qu’elle n’est pas la seule fiancée de son bel amant… mais la troisième ! Selon les règles du clan de Marcal, elle est censée concourir pour obtenir de devenir sa compagne officielle.

Mon avis

Je suggère ce roman à ceux qui ont adoré sa trilogie Le cercle félin. L’ambiance est semblable sauf que j’ai préféré la meute dans ce bouquin. D’ailleurs, je donne mon étoile à Ariane et Élaine. Ariane est une des trois candidates pour devenir la fiancée officielle et Élaine, la meilleure amie de Johanna qui ajoute du piquant et une bonne dose d’humour à l’histoire.

Je vous avoue que je suis encore mitigée quant à Marcal. Je pense qu’on est plusieurs à rêver d’un homme (ou un loup dans ce cas-ci) qui nous protège, mais c’est de la testostérone à la puissance mille et jusqu’à la fin, j’avais le même avis que Jo à son sujet. Je comprenais ses résistances puisqu’elle se trouve en compétition avec deux autres femmes, qu’on avait l’impression qu’il tentait de la contrôler et que devenir chef était pour lui plus important que tout. Il possède quand même de bons côtés, il tient sincèrement à Jo et fait de son mieux pour qu’elle s’intègre à la meute. D’ailleurs, le style macho revient régulièrement dans ce genre d’histoire. Je m’étais préparé mentalement.

Quant à Johanna, bien qu’elle soit une bonne amie, qu’elle s’intègre facilement dans le groupe, qu’elle est solitaire comme moi, j’ai déposé le livre à quelques reprises à cause de ses disputes avec Marcal qui tournaient souvent autour du même sujet. Aucun des deux ne désirait céder pour que leur relation fonctionne. Toutefois, je prenais pour Jo, j’aurais simplement souhaité que le problème se règle plus rapidement. Je crois qu’elle joue les femmes distantes, mais à l’intérieur, elle est un véritable bijou, si on lui donne une chance.

La romance entre les protagonistes est intéressante. Bien que Marcal n’a pas attendu pour la transformer, j’ai bien aimé l’évolution de leur relation. J’avais hâte de connaître le dénouement. Mon préféré dans la catégorie demeure Bitten par Kelley Armstrong, un autre livre que je vous recommande si vous appréciez l’univers des loups.

Extraits

Après toutes les saletés que je lui ai jetées à la figure, il faudrait être fou pour passer la journée à m’attendre. Et si c’est le cas, c’est bien fait pour lui ! L’idée qu’un homme puisse s’imaginer que je lui appartiens m’horripile au plus haut point ! (p.47)

De toute façon, j’ai toujours cette rage au ventre. Tous ces mensonges et ces non-dits de sa part, ça m’énerve ! C’est pourquoi, ce soir, j’ai l’intention de l’ignorer. Sa danse, il peut bien se la foutre où je pense !  (p.155)

Elle a peur du rejet, petite idiote ! Elle n’a jamais fait partie d’un groupe. C’est évident, il me semble ! (p.272)

Mon entrevue avec l'auteure 

Ma chronique du T1 du Cercle Félin

Ma vidéo du Bitten 

Le messager – Phénotype de Marie-Jeanne Rioux

 

Publié chez Édiligne le 16 mai 2022

419 pages

4^e de couverture

Je m’appelle Émeraude et je suis généticienne. Le soir de mon cinquième anniversaire, ma vie a basculé à jamais. Ma mère a disparu et mon père s’est fait assassiner devant mes yeux. Un vieux journal et le souvenir d’un regard nacré : voilà tout ce qu’il me reste. Puis, ces colis déposés face à ma porte par un messager mystérieux : vingt-six cristaux, tous plus précieux les uns que les autres... liés à ce fameux journal.

Je suis le capitaine Aspen Haze, chef de mission. Je ne suis qu’un échec ayant besoin d’être réparé. Je me souviendrai toute ma vie de mon premier mandat : une aura orange qui m’a happé, une décision irréfléchie et le journal de mon ancêtre déposé sur un lit défait.

Mon avis

Je remercie la maison d’édition pour sa confiance et l’auteure pour le moment de réflexion. Dès que j’ai vu la mention : À notre belle planète bleue, parce qu’elle accepte nos imperfections. Prenons-en soin au début du roman, je présentais que l’histoire allait me parler. J’ai beaucoup réfléchi à l’avenir au cours de ses trois dernières années et j’ai souvent été déçue.  Sans devenir écoanxieuse, je m’inquiète. Les protagonistes Émeraude et Aspen m’ont touché droit au cœur.

Si jamais vous avez lu Demi-vie de Magali Laurent, vous allez reconnaître la même ambiance ici, mais avec davantage de romance. Toutefois, je trouve qu’il en contient un peu moins que la première duologie de l’auteure. La moitié de l’histoire tourne surtout sur le passé de Haze avant qu’il ne devienne capitaine et l’amitié entre Émeraude et Shawn. Il y a aussi le récit d’un astronaute qui est l’ancêtre d’Aspen. Cela me rendait confuse parfois, donc je ne conseillerais pas de le lire lorsqu’on est fatigué. C’est un livre qui demande beaucoup d’attention d'autant plus qu’on y retrouve plusieurs voix et se déroule sur différentes années.

J’avais des réserves concernant Haze qui me semblait froid lors de sa rencontre avec Émeraude. En prenant le temps à découvrir son passé, on comprend qu’il ne peut pas ressentir d’émotions et que sa mère ne l’appréciait pas du tout. Elle me faisait frissonner à chacune de ses apparitions. Pour une première ministre, j’espère ne jamais en rencontrer une comme elle dans la réalité. L’auteure a fait un excellent travail avec ce personnage.

En attendant de connaître davantage les protagonistes avec le tome 2, je donne mon étoile à Shawn qui m’a fait sourire à plus d'une fois. J’aurais aimé avoir un meilleur ami comme lui. Je croise les doigts pour le trouver dans la suite. 

Bien qu’il contienne plus de 400 pages, je ne me suis pas ennuyé pendant ma lecture, j’avoue que je devais retourner en arrière pour me rappeler qui parlait. Sinon, j’ai souri pendant certains passages, ressentie de la frustration après certains événements et réfléchie à l’avenir. Je vous le recommande chaudement.

Extraits

Un je-me-moi incessant. Pourquoi l’Humain se croit-il à ce point supérieur ? Pourquoi considère-t-il déjà ce système planétaire comme le lien ? Nous ne sommes même pas en mesure de prendre soin de notre planète, et nous nous voyons déjà en démolir une autre ? (p.12)

J’étais différente. J’étais même tout le contraire. J’avais reçu une maison en héritage, en plus d’une somme considérable pour financer mes études. J’aimais la lecture, la musique et la randonnée en forêt. Je fuyais le plus possible les endroits trop bruyants et bondés de gens affectés par l’alcool. (p.15)

Lorsqu’elle était en public, elle souriait constamment, mais dès qu’on se retrouvait seuls à la maison, elle me dévisageait et me jugeait du regard en permanence. Sincèrement, je m’en fichais. Je vivais la vie qui me rendait digne de ma famille et c’était suffisant. (p.104)

Mon entrevue avec l'auteure 

Au gré des vents – Esther de Sonia Alain

 

Publié chez les éditeurs réunis le 27 avril 2022

390 pages

4^e de couverture

Métis, 1917. À la suite d’une série d’événements tragiques, Esther Beaupré, dix-huit ans, est obligée de seconder son père sur la ferme familiale et de s’occuper de ses cadets. La demoiselle au tempérament indépendant et avide de liberté supporte mal sa nouvelle réalité, d’autant plus qu’elle rêve de s’évader et de parcourir le monde.

Porté disparu depuis la bataille de Vimy et profondément marqué par la guerre, Eliot McNeil revient finalement à Montréal, où il cache son identité, préférant se faire passer pour mort. Refusant de croire au décès de celui pour qui son coeur bat, Esther part pour la grande ville afin de le retracer. C’est toutefois un homme perdu dans une spirale infernale le détruisant à petit feu qu’elle parvient à retrouver, et elle ignore si elle peut aimer celui qu’il est devenu.

Eliot sera-t-il à même de combattre ses démons et de reprendre sa vie en main ? Jusqu’où Esther sera-t-elle prête à aller par amour pour lui ?

Les retrouvailles seront houleuses alors que, dans l’ombre, un homme cherche à atteindre la jeune femme par tous les moyens pour l’empêcher de déterrer ses secrets et la mettre hors d’état de nuire.

Mon avis

J’ai lu tous les romans de l’auteure, je n’allais donc pas passer l’occasion de lire sa dernière romance historique. Bien que j’aie aimé le premier tome, j’ai une préférence pour celui-ci. Il est captivant et les protagonistes m’ont fait vivre des montagnes russes d’émotions.

Bien que 100 ans nous séparent, je me suis déjà posé les mêmes questions qu’Esther en lien avec la vie à la ville vs la vie à la campagne. Elle tente sa chance à Montréal et je vous laisse découvrir si ce déménagement se passe au-delà de ses espérances. Eliot m’a frustré par moment, mais il m’a touché vers la fin. J’admire les personnages qui essayent d’améliorer leur sort. Dans ce cas-ci, il avait vraiment touché le fond du baril. J’ai remarqué que ce roman contient moins d’érotisme que les autres livres de l’auteure, mais j’ai apprécié la profondeur de la relation des protagonistes et pas seulement entre eux. La famille est très importante. Dès les premières pages, j’avais hâte de connaître leur évolution. Ils ne sont pas parfaits, mais en comprenant leurs réactions, on veut leur donner une chance et on se reconnaît un peu entre eux malgré l’époque.

Quant aux antagonistes parce qu’il y en a plus qu’un, c’est exactement le genre que j’aime retrouver dans les bouquins bien qu’ils ne sont pas très présents. Toutefois, cela ne les empêche pas de créer des problèmes assez sérieux. J’avoue que l’histoire aurait été ennuyeuse sans eux.

Je recommande de lire les aventures d’Aimeline, car certains événements s’entrecroisent et des personnages reviennent. Le contexte historique est bien présent, on peut ressentir l’ambiance de l’époque de la Première Guerre mondiale au Québec et quelques scènes se déroulent en Europe. La vie à Montréal n’était pas rose et on peut le voir à travers Esther et son amie qui l’hébergeait. Chaque chapitre apporte de l’information qui pousse le lecteur à poursuivre sa lecture. L’auteure a un don pour nous garder captifs jusqu’à la fin. C’est un excellent mélange d’intrigue et de romance qui nous surprend.

Extraits

Surtout, elle refusait de se montrer méchante avec lui comme leur mère l’avait été. Elle gardait en mémoire la cruauté de celle-ci et son indifférence envers eux, en particulier Aimeline. Seule, Violette avait trouvé grâce à ses yeux. (p.43)

Le moment était venu pour Charlotte de tourner la page. Esther se gardait de partager son opinion avec les autres membres de la famille afin de ne pas médire de sa sœur ; toutefois elle se promettait d’envoyer sous peu une lettre à Charlotte et d’aborder la question avec elle. Il était temps de la secouer.  (p.86)

Blessée au plus profond de son être, elle redressa la tête et carra les épaules en s’efforçant de ne rien laisser transparaître de son désespoir. Si elle n’avait pas été aussi abattue, elle l’aurait giflé de nouveau. (p.181)

Ma chronique du premier tome

Mon entrevue avec l'auteure