mercredi 6 janvier 2021

Entrevue avec Janney Deveault

 

Biographie

Janney Deveault a commencé à écrire dès l’âge de 12 ans. Le fantastique a toujours été son genre de prédilection, et le personnage d’Aelys a vu le jour bien avant la naissance de la série Feu et Ombre.

Ayant donné naissance à deux bébés en 2018, Elles et Gabriel, Janney ne chôme pas! Entre deux siestes de son garçon, elle continue de s’adonner à sa passion de l’écriture, ce qui lui permet d’enfin pouvoir nous offrir Déchéance.

Crédit : Luzerne Rousse

Questions

1 - D’où vient l’idée du titre Elles pour ton roman?

On cherchait un titre original qui sortait des sentiers battus qu’on peut souvent voir avec la romance. Après un brainstorm avec mes éditrices, on s’est entendu pour un titre qui allait mettre en avant plan les trois femmes ayant permis l’histoire de Cass et James. Alors, on a trouvé simplement Elles. C’est peut-être simple et court, mais je crois que ça représente bien le roman. C’est doux.

2- Lors de son voyage à Londres, Cassandre a vécu une mésaventure, as-tu déjà vécu un événement semblable?

 J’ai voyagé à deux reprises à Londres. La première fois, seule, à 19 ans comme Cassandre. Je n’ai pas vécu de grosses mésaventures autre que voyager avec une autre personne incompatible avec moi. Par contre, ce que Cassandre ressent lors de sa découverte de Londres : l’émerveillement et le bonheur d’avoir accompli son projet, ce sont mes souvenirs.  Il y a beaucoup de moi dans mon personnage, surtout, la jeune Cassandre de 19 ans qui explore enfin le monde.

3- Pourquoi avoir choisi l’Angleterre et l’Écosse comme pays principaux dans Elles?

J’ai toujours été fasciné par l’Angleterre. Il y a quelque chose de magique qui m’attire dans l’histoire de ce pays. C’est mon premier voyage qui m’a fait tomber en amour avec l’Écosse. Je rêve d’y retourner un jour et de fouler à nouveau les rues d’Édimbourg ou les contrées vertes des Highlands. Londres est devenu une ville coup de cœur lors de mon voyage en 2017. J’ai découvert la ville à pied avec une amie. On marchait des heures durant et nous sommes tombées sous le charme.

4- Pourquoi avoir écrit sur le deuil?

Au départ, je cherchais un élément qui puisse être vécu par deux personnes, mais de manière différente. Le deuil s’est imposé à moi naturellement, car j’aime dépeindre des émotions fortes. Cassandre et James ne vivent pas leur deuil de la même façon, l’une est en colère, tandis que l’autre est empli de remords. Je n’ai – heureusement – jamais vécu de deuil, mais j’ai travaillé à l’hôpital et côtoyé des scènes tragiques. La réanimation d’Olivia à l’hôpital est tirée de faits vécus que j’ai tissés ensemble.

5- Aimerais-tu écrire une suite à Elles?

Parfois, oui. Parfois, non. J’ai eu beaucoup de demandes pour une suite. Ce n’est pas l’envie qui manque! Toutefois, j’ai peur de gâcher Elles en écrivant une suite. Je trouve que le roman se boucle parfaitement et qu’on dépose le livre avec un baume sur le cœur.

Ma chronique sur Elles

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