dimanche 19 février 2023

Essence Derived – Essence extracted book 1 by Carey Decevito

 

Published on August 28, 2018

80 pages

Back Cover

Many things in this world cannot be explained: the birth of the cosmos for example—does a higher power really exist—or what about magical and mythical creatures of the paranormal?

Payton knows this better than anyone, even though she could probably give a few of those answers.

When this empath’s world shifts on its axis, she discovers life as she knows it is much more convoluted—it’s a dark and dangerous place. One filled with things that go bump in the night, causing death and chaos, which may mean the end of her kind.

Despite the numerous warnings from her parents, she never once believed them about the dangers lurking about, until one brutal night when they were taken from her before her very eyes.

She sees her gifts as a curse—ones that would ultimately lead to her demise—but when a mere stranger interrupts her life by knocking her feet out from under her, Payton soon discovers she has a purpose to serve.

A mission: one a lot more complex than she could ever imagine.

But could she do it matched?

And what the hell did that even mean?

My review

First, I would thank the author for letting me review this book. I already read her complete series The Broken Men Chronicles and I wanted to read the rest of her books. I will recommend this one, if you like short stories. It’s only 80 pages with a mixt of suspense and romance. It only took me a few hours to read it and you will also find excerpts for her two other series. It’s the perfect book to know more about her writing.

The author surprise me at the end, I did not know that Payton was hiding something from the beginning, just for this reason it’s worth reading it. It’s a two voices novel and you will also know who is the watcher. The mystery is revealed in the middle of the story.  Her two other series are not paranormal, so I appreciate to try something new. I am not used to this genre.

I am used to read 300 pages and more novels, but it was nice to read something short and sweet for once. Even though, you need to concentrate to understand certain parts. I will also recommend it for someone who want to learn English.

Excerpt

After a quick stop in a stall and handwashing, I had managed to cool myself down from the projected emotions of those unnamed faces out in the crowd. Weaving though the masses, overwhelming lust radiated toward me. (p.30)

 

 


samedi 18 février 2023

Tricheurs d’élite – Génomes de Louise Gauthier

 


Publié chez Goélette le 21 janvier 2020

397 pages

4e de couverture

Cent vingt ans après la Grande Déchirure environnementale, les survivants de la Terre se divisent en deux classes de gens qui n'ont rien en commun, sinon leur désir d'échapper au pire fléau de la contamination planétaire : le vieillissement accéléré des êtres humains.

Tandis que la sénilité précoce décime les populations dites « impures », les riches citoyens jouissent de la Double-vie, un prodige biotechnologique qui leur permet de posséder, à tout âge, un corps sain, jeune et beau. L'inspecteur de police Marcus Lehmann appartient à cette élite.

A l'aube de l'an 2184, la mort mystérieuse de son père entraîne le policier dans les coulisses de L'Intelligentsia, firme tentaculaire qui entretient des liens douteux avec les autorités gouvernementales et religieuses. Conscient de vivre dans une société moins libre et éclairée qu'il n'y paraît, l'inspecteur Lehmann entreprend une enquête clandestine. Ce qu'il découvre le forcera à s'engager dans une lutte aussi vitale qu'inégale, un affrontement livré à coups de mensonges, arme absolue des maîtres de cet univers insolite.

Mon avis

Je tiens à remercier l’auteure d’avoir fait le suivi pour que je puisse obtenir les deux premiers tomes. Je suggère fortement de commencer avec le premier qui bien qu’il contienne plusieurs personnages, vous allez en retrouver un peu moins que dans le dernier. J’arrivais plus facilement à comprendre le récit et on apprend les motifs des divers personnages. Il contient beaucoup de descriptifs, mais c’est la psychologie en arrière des personnages qui m’intéresse le plus.

J’aime que les chapitres soient assez courts, cela donne l’impression d’avancer plus rapidement dans le roman. Presque chacun d’entre eux démontre un point de vue d’un différent personnage, alors le lecteur ne peut pas s’ennuyer bien que le livre soit assez complexe et contienne presque 400 pages.

Cela me fend le cœur lorsque je parcours des histoires où les humains sont séparés en castres d'autant plus que les plus beaux et riches ont la chance de se procurer des avatars et d’être protégé des effets néfastes de l’environnement. Je prends souvent pour les rebelles, car ils doivent vivent avec les conséquences des choix des élites. C’est pour cette raison que je donne mon étoile du match à Sidney. Je l’appréciais déjà dans le dernier tome, mais maintenant je me suis attachée à elle en en apprenant plus sur sa vie.

Je donne aussi une mention spéciale à Iseult qui m’a bien fait rire. Bien qu’elle fasse partie de l’Élite, elle apporte une touche d’humour à l’histoire, un peu comme la fille populaire de l’école qui agit comme si elle était au-dessus de tout. Je n’apprécie pas ce type de personne, mais elles me font sourire en fiction.

Je tiens aussi à souligner l’excellent travail d’écriture de l’auteure. C’est un univers futuriste très bien construit qui fait réfléchir aux choix que nous devons faire dans le présent pour éviter que cela ne devienne la réalité. J’aime l’idée des avatars, mais je doute que je voudrais le laisser vivre ma vie à ma place.

Extraits

Nous serions des montres si nous n’étions pas affligés par l’annonce de leur prochaine disparition. Mais les faits restent des faits : nous n’avons pas assez de ressources pour construire des abris performants et adaptés aux climats des cinq continents. Et même si cela était, les impurs sont maintenant trop atteints pour être sauvés. Les citoyens auraient beau sacrifier leur bien-être, ça ne changerait rien au sort de ces miséreux. (p.16)

Tu sembles encore bien naïve, minette. Alors, laisse-moi t’enseigner quelque chose de très important…Ici, dans l’Arche, tu n’es rien. C’est pourquoi les filles comme toi doivent apprendre à mériter les faveurs qu’elles demandent. (p.69)

Le total de ton Q.I. et de celui de toute ta bande de crétin n’arrive pas au dixième du sien, ne put s’empêcher de répliquer Lysbée. (p.226)

 Mon entrevue avec l'auteure 

mercredi 15 février 2023

Interview with DD Prince

 


Credit : D.D. Prince (Author of The Dominator) (goodreads.com)

Biography

DD is a Canadian indie author who writes dark, dangerous, and deliciously addictive romances with alpha males, usually antiheroes.

She’s a Canadian and married (to The Mister) mom of two boys (The Boy and The Wee Boy).

Check out DD Prince on Amazon for more information.

Credit: About DD – DD Prince, romance author

Questions

What do you like the most about being an indie author?

I love getting lost in the story I'm writing. Parts of the process are difficult, like wading through mud, but when it's going well and I'm lost in the story (a place I call The Zone) it's as fun as it is reading a book you're enjoying.  Sometimes during that phase of the writing process, I find myself excited to get back to it, thinking about the story when I'm not at my computer.

What advices will you give to a new author?

Everyone's journey is different. I say write the book you want to read. And keep reading works by other authors you admire. It's also been great for me to have a few author friends I can talk to about industry challenges.

Which one of your books will you recommend to a new reader?

I write in many romances sub-genres. On http://ddprince.com is my reading order per-genre so if someone is interested in my work, there's a list there of my work divided by the sub-genre, including dark romance, MC romance, paranormal, and so on.

What struggles did you met when you wrote your first novel?

For years I wanted to finish a book but finishing one was the hard part. I really struggled to get to the ending. That's still a tricky part many books later as you want to come to a logical end of the story that does the story justice and leaves the reader happy. But... it's never easy to say goodbye to my characters.

What do you like the most about bikers’ story?

I love writing in the biker world because I can explore a lot of different tropes within this world. I feel like I can write in it forever. I can have comedy, darkness, deep feelings, and also... STEAM.

What makes a character a great alpha?

For me, it's about his protectiveness and the lengths he'll go to for his woman. I like writing alphas who will go to extremes to get the girl, to protect the girl, and to keep the girl.

What are your next projects?

I'm currently writing my fifth biker book, Jaded.  This is part of the Beautiful Biker series, which I'm expecting to be about ten books.


mardi 14 février 2023

Entrevue avec Geneviève Everell

 




Photo : Merci à Nathalie Roy pour la photo 

Biographie

Initiée à l’art des sushis par une chef à l’âge de 19 ans, dans le cadre d’un petit boulot étudiant, Geneviève Everell a travaillé dans quelques restos avant de lancer sa propre entreprise en 2008: SUSHI À LA MAISON. Ce qui était au départ une façon de faire plaisir à des amis en allant cuisiner chez eux, est devenue une véritable passion!

Au fil du temps, Geneviève s’est mise à revisiter les sushis en y ajoutant sa touche bien particulière, très créative, non traditionnelle et unique en son genre. Grâce au « bouche à oreille », et surtout aux médias sociaux (Facebook et Instagram), son entreprise est rapidement devenue plus qu’un passe-temps. En janvier 2012, devant la demande constante et voyant le fort potentiel de son concept, Geneviève Everell décide de faire le grand saut : elle quitte son poste d’animatrice à la radio, un emploi qu’elle adorait, pour se consacrer à temps plein à son entreprise. Un peu plus d’un après son changement de carrière, le succès est indéniable.

Geneviève Everell peut maintenant compter sur 30 chefs franchisés qui parcourent le Québec afin de faire vivre aux gens une expérience unique. Le service est offert partout au Québec puisqu’il y a maintenant des chefs en région. Parallèlement au service de traiteur, Sushi à la maison donne des cours de confection de sushis et de tartares à domicile. 

En 2013, Ricardo la recrute comme collaboratrice régulière à sa populaire émission de télé, diffusée sur les ondes de Radio-Canada. Par la suite, son livre Sushi à la maison paraît à l’automne 2014. Rapidement considéré comme « coup de coeur » chez Renaud Bray et « bestseller », son livre est disponible dans toutes les librairies, les grandes surfaces (Costco & Walt Mart) ainsi que dans tous les IGA du Québec. Geneviève a la piqûre de la publication. En 2015, elle travaille sur son livre Tartare à la maison, qui se positionne comme la référence en matière de tartares au Québec. En octobre 2016, Bouchées de bonheur, qui regroupe des recettes colorées de bouchées plus alléchantes les unes que les autres se retrouve entre les mains des consommateurs. Au début de l’année 2017, Geneviève publie Mes 50 recettes préférées, contenant, entre autres, 15 recettes exclusives. Suivront ensuite les livres Poke – 110 recettes à déguster dans un bol, en 2018 et Dumplings et Pizza Sushi: 100 recettes à déguster sur une galette (ou pas!) en 2019 et Végé et Soupes-repas : 110 recettes originales d’inspiration asiatique en 2020. En Février 2021, Geneviève signe son premier Magazine : Miss Sushi. Elle sort 4 exemplaires par année dont elle est extrêmement fière puisque 100% des recettes sont créées par la chef elle-même. 

Ambassadrice des IGA du Québec, Geneviève propose aux clients de la bannière des recettes exclusives, des dégustations en magasin, des promotions en circulaire et plus encore! Elle tient maintenant sa propre ligne de produits Sushi à la maison, dont des mayonnaises, une base à tartare, des tubes de cubes de poissons qualité tartare, du tartare de bœuf, des pépites de saumon fumé à chaud, du pavé de saumon fondant, du masago, des galettes de pizza sushi, des cubes de saumon pour poke, des crevettes bang bang, des beignets de la mer et plus encore. 

Geneviève possède de l’expérience comme représentante d’une cause sociale, puisqu’elle a été porte-parole annuelle, en 2017, pour la Résidence Le Portail, un centre qui vient en aide aux femmes adultes qui vivent des difficultés reliées à la consommation d’alcool, de drogues et de médicaments. Elle a également porté sa voix pour la Guignolée des médias en 2020 qui est une initiative de solidarité des médias du Québec pour aider les comptoirs alimentaires d’ici. En 2021, Geneviève se joint au Réseau Québecois des OSBL d’habitation pour faire connaître auprès du public la difficulté d’avoir accès à un logement abordable pour des ménages à revenus faible ou moyen ou présentant des vulnérabilités – tant à cause de la rareté que de la cherté des logements; et faire la promotion d’un modèle éprouvé pour faire face à cette difficulté, le logement communautaire.

En 2014, elle anime Sushi à la folie, une émission de télévision à ZESTE, afin de faire découvrir ses sushis créatifs à tout le Québec. Un documentaire intitulé MISS SUSHI: Merci la vie, en nomination aux Gémeaux en Septembre 2017, a vu le jour à CANAL VIE. On y raconte la grande force et la résilience de Geneviève. Dans cette production, elle s’ouvre pour raconter son enfance hors de l’ordinaire qui a forgé la femme qu’elle est devenue.

Crédit : Geneviève Everell, conférencière (genevieveeverell.com)

Questions

Quels défis avez-vous rencontrés lors de la création de Sushi à la maison?

J’ai été initiée à l’art des sushis à l’âge de 19 ans. Ce qui était au départ une façon de faire plaisir à des amis en allant cuisiner chez eux est devenu une véritable passion. C’est à ce moment-là que j’ai décidé de fonder une compagnie. En 2008, je suis devenu chef propriétaire de l’entreprise SUSHI À LA MAISON. J’ai depuis mis sur pied le plus grand réseau de chefs privés à domicile au Québec et j’en suis très fière.  En 2020, j’ai créé une première franchise et depuis, 8 autres comptoirs franchisés ont vu le jour dans autant de villes. 

Quels conseils donneriez-vous à une personne qui souhaite diversifier ses repas?

Être curieux et curieuse et oser faire de nouvelles recettes et essayer de nouveaux produits.  C’est exactement ce que je propose avec mon dernier livre Passion : Saumon. J’ai voulu construire une « bible »  pour les amoureux du saumon pour diversifier les repas avec des propositions de déjeuner, diner et souper qui feront plaisir à tous les membres de la famille.  

Qu’est-ce qui vous inspire le plus lorsque vous créez un nouveau produit ou un livre de recettes ?

Mon plus grand défi est que j'invente 100% de mes recettes. Je suis habituellement dans ma zone de confort, mais je ne suis pas à l'abri d'une petite panne d'inspiration. Dans ce temps-là, j’arrête un peu, je prends du recul et je recommence le lendemain :)  Je demande toujours à ma styliste culinaire d'acheter des ingrédients qui ne figurent pas sur ma liste de base. Je veux toujours me réinventer.

Quels défis avez-vous rencontrés lors de la création d'un nouveau livre ? 

Dans ce dernier livre, j’avais le goût d’y mettre des tartares, des soupes, mais aussi des rouleaux et des dumplings.  Les passionnés comme moi vont apprécier la section sur les techniques de découpe, mais j’espère sincèrement qu’ils vont aussi se sentir “amenés ailleurs” avec ce poisson savoureux . Mais le plus grand défi a été la prise de photo de la page couverture :), le saumon photographié que je tiens dans la main pesait plus de 10 kilos! Toute une aventure cette prise de photos.

Qu’est-ce qui vous a motivé à faire carrière dans le domaine culinaire ?

Mon amour pour la bouffe et le très très grand plaisir que j’éprouve à partager ma passion via mon entreprise Sushi à la maison, mes livres de recettes ou mes conférences

Quels sont vos prochains projets ? 

Je travaille peut-être déjà sur un nouveau livre.... qui sait?




Interview with Jessica Marting

 


Picture credit : Jessica Marting 🌻 (@_jessicamarting) / Twitter

Biography

Jessica Marting is a romance author, art enthusiast (not quite an artist, despite all that time in art school), an avid reader, and makeup collector. She lives in Toronto.

Questions

Why did you decided to write SFF romance?

I’ve been writing fiction and occasionally getting published since I was a kid, and hadn’t really found my groove yet. I signed up for a mystery writing course on a whim at a local community college in 2010. That class ended up being cancelled, so I took the romance one instead. I’d never really read romance before aside from some urban fantasy, so I went in not knowing what to expect. I ended up loving the class and the genre’s HEA convention. I bought a Kobo e-reader when the course ended and spent the next year reading only romance, all subgenres. Traditionally published, indie, historical, contemporary—I read it all. I kept a spreadsheet of titles and authors. I noticed that I gravitated towards time travel and SF&F books, and in 2012, I published Supernova, the first book in a time travel/space opera duology.

Do you prefer to write series or standalone?

Honestly, I don’t have a preference. Once upon a time, I would have said standalones, but I really enjoy revisiting characters in new situations in other books. Zone Cyborgs was the first longer series I wrote, with four novels and two novellas. I wrote almost all of those books one after another over a 10-month period. It was incredibly stressful to write that way and I’d do it again. The worldbuilding and characters were so much easier to keep track of when writing for rapid release.

I think I’ve struck a nice balance with my Magic & Mechanicals series, because those books are interconnected standalones that can be read in any order, at least for now. I’m currently working on the first direct sequel in that series and am trying to structure it so it can be read as a standalone. I’m not sure if it’s working yet.

What advices will you give to a new author?

Writing doesn’t have to be a solitary endeavour. I encourage new and aspiring authors to reach out to their writing communities online and in person. There are local and national organizations for most genres, and in my experience they’re very welcoming to new members. There is a community to be found at every stage in an author’s career.

What struggles did you met when you wrote your first novel?

First novel or first published novel (lol)? I wrote a couple of full-length books before I wrote Supernova, the first of which I finished when I was 19. No one but me has ever laid eyes on that cursed thing.

I wrote Supernova’s first draft almost entirely in longhand. I did it to keep myself free of computer distractions. I have never drafted that way again because the revisions were so difficult to complete. I ended up rewriting the entire book due to not being able to keep track of almost anything in longhand. There were also parts that were almost unreadable because it was obvious my hand had cramped while writing. It turns out I really need the Ctrl+F function if I don’t want to be repeating myself or forgetting side characters’ names.

What do you like the most about writing?

At this point, it’s almost a compulsion. I remember reading a piece from Ray Bradbury years ago where he mentioned that he got twitchy and irritable if he went longer than a day or two without writing, and I feel the same way. I don’t remember a time when I wasn’t making up stories. I’ve kept a journal since I was 11 years old. I’ve been a lover of storytelling and creative writing since I was little and I have no intention of slowing down. I genuinely love everything about my writing process and everything that goes into it. I like the shot of Writer’s Tears I have after I finish drafting.

Now, the editing process, on the other hand… I love my editors themselves. That’s all I like about editing.

Which one of your books will you recommend to a new reader?

Dragon’s Keep (Magic & Mechanicals #4)! It’s my favourite book so far. It’s a dragon shifter/gaslamp fantasy romance that starts off with a disastrous trip to Antarctica. It’s also the first book I wrote where my editor’s notes included, “Great sex scene!” Did I mention I love my editors?

What are your future projects?

Oh, God, I have something like ten projects I on the go. I’m finishing up edits on my newest release, Spellbound (Magic & Mechanicals #5) which is coming out later this spring. I’m about a third of the way through the first draft of the sixth book in that series (I’m not releasing the title yet, because it’s a Spellbound spoiler). I’ve also been revising a standalone sci-fi romance novel whose rights were recently returned to me from its original publisher, and will have that back in the world within the next few weeks. I expect to have some more reverted material to tweak for rerelease soon, too. I recently finished drafting the first book in a new cyborg romance trilogy, although I don’t have any kind of release timeline yet, nor will I until I have the other two books drafted.

Okay, not quite ten projects. More like five or six J


Entrevue avec Julie Bosman

 


Biographie

Julie Bosman a fait paraître chez Leméac un recueil de nouvelles, Nous sommes bien seules (2017) et trois romans, M’étendre sur l’asphalte (2018), Patchée pleine de trous (2020) et Pour que demain s'empare de nous (2023). 

Crédit :  Julie Bosman | Écrivains - Leméac Éditeurs (lemeac.com)

Questions

Quelles sont les différences dans le processus d’écriture d’une nouvelle et d’un roman?

La longueur en est une et elle exige un engagement de temps différent, mais le geste d’écriture, dans son essence, reste le même dans les deux cas : on cherche, on écrit, on réfléchit, on réécrit, on peaufine, on doute, on reprend, on doute, on poursuit jusqu’à ce qu’on sente qu’on tient quelque chose.  

Quels défis avez-vous rencontrés lors de l’écriture de votre première œuvre?

Ma première œuvre publiée est le recueil de nouvelles Nous sommes bien seules pour lequel j’ai mené des entrevues avec des femmes seules de cœur et/ou de corps depuis longtemps. Le défi principal était de trouver une voix qui communiquerait ce que j’avais ressenti lors de mes rencontres avec ces femmes. Ça m’a aidée de me donner un cadre, soit celui du monologue écrit à la première personne du singulier.

Quelles sont vos sources d’inspiration?

Tout est susceptible d’agir comme sources d’inspiration. La création a ceci d’extraordinaire qu’elle nous met dans un état d’attention à tout ce qui nous entoure et nous habite. La plupart du temps, ce qui me pousse à écrire, ce sont des questions que je souhaite explorer.

Pourquoi avoir choisi les années 1989 à 1992 pour Pour que demain s’empare de nous?

En fait, le roman couvre les années 1989 à 1999, avec des ellipses de temps. J’ai sélectionné cette décennie parce que je voulais mettre en scène ce trio d’amis traversant la vingtaine alors que le nouveau millénaire se pointe. C’est une période que j’ai moi-même traversé et elle me semblait riche en souvenirs et en événements.

Est-ce que vous avez dû faire de la recherche pour l'écriture de ce roman?

Oui, la recherche constitue une partie importante de mon travail. Dans ce cas-ci, j’ai épluché mes archives personnelles et j’ai consulté les journaux de cette époque, entre autres choses. J’ai également interviewé des amis et lu de nombreux livres.

Quels groupes recommanderiez-vous à une personne qui souhaiterait découvrir l’univers musical de ce début de décennie?

Chacun de mes trois romans inclut à la fin une liste d’écoute musicale très variée. Je recommanderais donc d’explorer ces listes et de faire des découvertes.

Quels conseils donneriez-vous à un nouvel écrivain?

Je me sens moi-même novice et donc mal placée pour offrir des conseils. Je proposerai quand même de lire beaucoup, toutes sortes de choses, d’écrire beaucoup, de faire preuve, comme dirait Dominique Demers, de foi et d’humilité.

Quels sont vos prochains projets?

Je travaille en ce moment au dernier volet de la tétralogie amorcée avec M’étendre sur l’asphalte et poursuivie avec Patchée pleine de trous et Pour que demain s’empare de nous. J’ai commencé aussi à écrire quelques nouvelles. À suivre… dans quelques années !


Entrevue avec Valérie Dionne

 


Crédit photo : Valérie Dionne - Livres, Biographie, Extraits et Photos | Booknode

Biographie

Valérie Dionne a suivi un baccalauréat en Traduction à l’Université Laval.

Suite à ses études, elle a d’abord été traductrice à la pige pendant quelques années avant de réaliser que le contact humain lui manquait cruellement. De retour sur les bancs du Cégep de Sainte-Foy, elle a suivi une formation en technique d’inhalothérapie.

Valérie a travaillé en tant qu’inhalothérapeute à l’Institut universitaire de cardiologie et de pneumologie de Québec (IUCPQ) de 2008 à 2016, années durant lesquelles elle a mis au monde ses deux enfants.

Actuellement mère au foyer, elle partage son temps entre ses enfants et l’écriture. Valérie écrit depuis environ l’âge de quatorze ans, mais ce n’est qu’au Cégep qu’elle a commencé à écrire plus fréquemment.

En janvier 2018, son premier roman, "À l’ombre des villages", est publié aux Éditions Ada. Le second, "Et tombent les morts" (2019), est sorti dans la même maison d’éditions.

Crédit : Valérie Dionne (auteur de À l'ombre des villages) - Babelio

Questions

Qu’est-ce qui vous a motivée à vous lancer dans l’écriture?

Je pense que c’est tout simplement mon amour de la lecture.  

Quels conseils donneriez-vous à un nouvel auteur?

Lire. Beaucoup. Écrire. Beaucoup. Et être ouvert à la critique.

Quels défis avez-vous rencontrés lors de l’écriture de votre première œuvre?

À l’Ombre des villages n’a pas été difficile à écrire en tant que tel. Je dirais toutefois que les recherches ont été ce qui m’ont demandé le plus de temps et de travail, afin de rendre le tout le plus cohérent possible.

Quelles sont vos sources d’inspiration?

Souvent, les idées ne font que se pointer le bout du nez dans ma tête! Parfois, certains passages sont inspirés de moments vécus ou observés. D’autres fois, ça vient de choses que j’aime ou que j’ai envie de découvrir. Des fois, c’est une phrase prononcée, une image… Ça varie et c’est rarement prévu!

Pourquoi avoir choisi l’Écosse dans votre roman J’ai oublié d’exister?

C’est venu tout naturellement. Mais ça vient sûrement de mon amour de l’Écosse et de mon envie de visiter ce pays. Amour qui est né de ma lecture de la série Outlander, qui est d’ailleurs une de mes séries préférées.

Est-ce qu’il y a un autre pays que vous souhaiteriez parler dans un prochain roman ?

Je n’ai aucune idée si mes personnages voyageront dans d’autres pays dans mes prochains romans. Toutefois, comme j’ai beaucoup aimé mon séjour en Allemagne, peut-être un jour oserai-je y faire évoluer mes personnages.

Quels sont vos prochains projets?

Je travaille présentement sur une romance de Noël!


Entrevue avec Lulune de la chaîne LuluneTV


Crédit : L'image m'a été envoyée par LuluneTV 

Biographie

Le long parcours de Marilyn Frenette en création de contenu Web a débuté à la fin des années 90 lorsqu’elle créa son alter ego « Lulune ». De la conception de plusieurs sites Internet, passant par la réalisation de capsules vidéo sur la bande dessinée pour YouTube, Lulune est une « touche-à-tout »!

Aujourd’hui, elle est devenue VTuber (Virtual Youtuber) avec un avatar 3D. Passionnée de jeux vidéo, Lulune diffuse en direct sur la plateforme Twitch ses aventures ludiques, tout en promouvant le vtubing au Québec en étant une des porte-paroles de la communauté VTuberQC. Mais, plusieurs reconnaîtront son personnage loufoque grâce aux meilleurs moments de ses diffusions qu’elle publie sur TikTok.

Twitch: https://www.twitch.tv/lulunetv

TikTok: https://www.tiktok.com/@lulunetv

Twitter: https://twitter.com/LuluneTV

Questions

En quelques mots, qu’est-ce que le VTube ?

Le terme « VTuber » est l’amalgame de 2 mots anglais: « Virtual » et « Youtuber », mais aujourd’hui, ça englobe tout créateur de contenu, soit un vidéaste web ou un streameur (diffuseur en continu) qui utilise un avatar. Cet avatar est un personnage virtuel créé par dessin 2D ou modélisation 3D, puis ensuite, contrôlé par des logiciels de détection de mouvement.

Quels défis as-tu rencontrés lorsque tu as commencé ta chaîne ?

Je streamais déjà sur Twitch depuis 3 ans lorsque j’ai décidé de faire le saut et devenir vtubeuse. Mais, le défi de tous créateurs de contenu, qu’il soit vtuber ou non, c’est de trouver comment se démarquer des autres. Au début, je jouais à des jeux vidéos du genre « RPG » (jeu de rôle) et c’était devenu ma spécialité, mais ce n’était pas assez pour me faire connaître à un plus grand public. En devenant vtubeuse et en utilisant un avatar très expressif, mon contenu s’est peu à peu tourné vers l’humour. Mes spectateurs me reconnaissent toujours comme étant la spécialiste des « RPG », mais également pour mes commentaires à double-sens (ambigu!), ma personnalité espiègle et l’ambiance décontractée de mes diffusions. C’est devenu ma marque de commerce.

Aujourd’hui, mes défis sont davantage face aux préjugés que certains véhiculent aux sujets des vtubers. J’entends souvent dire que les vtubers sont « cringe » ou appartiennent à une sous catégorie de créateur de contenu. À ces détracteurs, je leur réponds toujours que chaque vtuber est unique, a quelque chose de différent à proposer et chacun d’eux mérite les mêmes opportunités que tout autre créateur, qu’on voit leur vrai visage ou pas.

Quels conseils donnerais-tu à une personne qui souhaite débuter dans le VTube ?

Ne pas s’endetter. Trop souvent, j’entends parler de jeunes, d’étudiants, de gens qui n’ont jamais créé de contenu aux préalables, se lancer dans le vtubing sans expérience ou presque et dépenser des centaines, ou même des milliers de dollars pour la conception d’un avatar… Et ensuite abandonner quelques semaines plus tard, car ils n’ont pas obtenu le succès rapide espéré. Un bel avatar dispendieux n’est pas la clé du succès, ce n’est qu’un outil. C’est la personne derrière l’avatar qui doit faire tout le travail pour divertir son public.

Aux gens qui me demandent des conseils pour débuter, je leur réponds toujours de commencer à créer du contenu dès maintenant. Commencer à streamer, faire des vidéos, faire des Tiktoks, etc. Commencer dès maintenant!! Pratiquez-vous à être à l’aise, à parler devant une caméra le plus tôt possible et cette expérience acquise ne sera jamais perdue! Et si montrer votre visage est vraiment hors de question, il existe des options très économiques pour se créer un avatar facilement et sans se ruiner. (Par exemple: le logiciel gratuit Vroid Studio)

Est-ce qu’il y a un sujet que tu souhaiterais dire dans tes vidéos que tu n’as pas encore eu la chance de faire ?

La lasagne, c'est du mac & cheese rehaussé.

Comment décrirais-tu la communauté VTuberQC et comment les gens intéressés peuvent s’y joindre ?

VTuberQC est une communauté en ligne regroupant sous une même bannière tout vtuber qui s’identifie comme étant québécois(e). Mais, c’est ouvert à tous! Les vtubers de toutes les nationalités, les créateurs de contenu, les adeptes et même les curieux! En gros, ç’a pour but d’offrir de la visibilité et de l’entraide, ainsi qu’un endroit sécuritaire pour faire de belles rencontres et de nouveaux amis.

Le serveur Discord a d’abord vu le jour en février 2022 et la Team Twitch a été créé en avril 2022. Depuis, nous comptons plus de 400 membres, dont 150 vtubers québécois et la communauté ne fait que grandir de jour en jour!

Pour nous rejoindre, tous nos liens et réseaux sociaux sont affichés sur notre site Web: vtuberqc.ca

Combien de temps consacres-tu à la création d’une nouvelle vidéo, du moment où tu en as l’idée jusqu’à sa publication ?

Mes TikToks sont généralement des extraits cocasses de mes diffusions sur Twitch. Pendant mes streams, les spectateurs peuvent « clipper » leurs moments favoris et ces clips sont alors hébergés sur ma page, prêts à être visionnés en tout temps. Si j’estime qu’un clip ferait un bon TikTok, je le télécharge sur mon ordinateur pour ensuite opérer ma magie en montage. J’adore faire du montage vidéo. Pour une vidéo TikTok, tout dépendant sa durée et sa complexité, le temps du montage peut varier entre 1 ou 4 heures environ.

Quels sont tes prochains projets ?

En 2023, je prévois poursuivre ma tournée des différentes conventions « geek » à travers la province avec mes amis de VTuberQC, pour continuer à promouvoir notre belle communauté et la faire connaître à un plus grand public.

Je prévois également débuter un podcast d’actualité avec mes bonnes amies MissLouvely et SwtVanille, membres du groupe de vtubeuses les « V d’Anges »! Mais ça, c’est toujours en développement… À suivre! ;-)

Entrevue avec France Lorrain

  Crédit photo :  Facebook Biographie France Lorrain demeure à Mascouche et est retraitée de l’enseignement. On lui doit 16 romans jeuness...