jeudi 30 septembre 2021

interview with Amy Ruttan


 Credit : Amy Ruttan -- Official Author Website -- Eternal Passion, Timeless Romance...

Biography

Born and raised on the outskirts of Toronto, Ontario, Amy fled the big city to settle down with the country boy of her dreams. When she's not furiously typing away at her computer, she's a mom to three wonderful children.

Life got in the way, and after the birth of her second child, she decided to pursue her dream of becoming a romance author.

Credit : Amy Ruttan -- Official Author Website -- Eternal Passion, Timeless Romance...

Questions

Do you prefer to write a series or a standalone?

I prefer to write series and have plans to do so for some indie stuff, but for the most part my Harlequin category books are stand alone books. I love reading series and I wrote a small series for the Phoenix Agency called 62 Degrees North. I love that connection between characters.

Some of my category books are connected with other author’s books or with my own, but it’s not the same scope of series that I love and that I am currently working on to publish myself.

Why did you decided to write medical romance?

I loved the show Grey’s Anatomy and my dream was to be published with Harlequin. There was a call for submissions to send in a chapter of a medical romance. It was a chance to get out of the slush pile and in front of an editor, so I wrote a chapter. I got asked to send in a partial, which is three chapters. I wrote two more chapters and then Harlequin asked for a full manuscript. After I sent in that they asked for revisions, after a few rounds I got a two book contract. Now, 30 books later I’m still writing medical romances. I’m currently writing number 33.

What are your main inspirations when you are writing?

Anything can spark off an idea. I’m a bit of a bread machine writer, so there’s always a story churning in my brain, before it comes out. Car rides often spark my imagination, but there’s no real tangible thing that constantly sparks an idea. It’ll hit me out of nowhere sometime.

Which one of your books will you recommend to a new reader?

This is always a hard question for a writer! I am proud of every book I write and it depends what you’re looking for. There are a couple of books that hit me with an emotional impact more than others. Perfect Rivals is one of my favourites. I get a lot of emails about Taming Her Navy Doc and about Dare She Date Again? I also love my 25th which is Baby Bombshell for the Doctor Prince. I also love A Reunion, A Wedding, A Family. The most challenging book for me to write was The Surgeon’s Convenient Husband because it was the first book I wrote after my mother died. It’s a great book, but I remember the emotional turmoil I was in writing it.

What advices will you give to an author who wants to write to Harlequin?

Read. Figure out what line you like to read and read all the new books you can out of that line. Once I got a request for a partial during that submission contest, I read every medical I could find. Harlequin also has a Writing Group on Facebook and there are other writer’s starting out and wanting to write for Harlequin there. They also post submission calls there too. It used to be on a forum and I met so many amazing writers who were just starting out there and have become life long friends as we were all bought around the same time.

What are your next projects?

I am working on a contemporary Indie series and I do have more medicals. I just signed another four book contract. My 30th book released end of September it’s titled Falling for His Runaway Nurse. My Caribbean Island Hospital books, which are two books about twin physicians are coming out end of March 2022.


Entrevue avec Audrée Mc Nicoll

 


Crédit : Audrée Mc Nicoll, auteure | Facebook

Biographie

Elle-même, une lectrice passionnée, jamais elle n’aurait cru un jour écrire son premier roman. Elle a réussi à concilier vie de famille, travail et cette nouvelle passion afin de mener à terme ce magnifique projet. Elle s’amuse à dire que son laptop est son 3e bras !

Maintenant cela fait partie d’elle, de mon quotidien et les tomes s’enchaînent.

Elle est très fière que son univers touche autant de lectrices et de lecteurs, d’autant plus qu’elle a choisi la voie de l’autoédition.

On aime les défis ou on ne les aiment pas!

Crédit : À propos – Audrée Mc Nicoll, auteure (audreemcnicollauteure.com)

Questions

Pourquoi as-tu choisi l’autoédition pour ta première série?

Lasse d’attendre les réponses des maisons d’édition, j’ai décidé de me lancer. Je me suis dis que je pouvais attendre encore longtemps et si je voulais que mes romans voient le jour, je n’étais pas mieux servie que par moi-même. Alors, j’ai fait le saut et je ne le regrette pas du tout. Le résultat est au-dessus de mes espérances. Je m’investis beaucoup, de mon temps et de mon argent, mais ça en vaut la peine, je suis vraiment fière de ce que j’ai accompli. Jamais je n’aurais pensé que mes Winchester seraient autant appréciés.

Quelles sont tes principales sources d’inspiration?

J’ai toujours adoré les films d’époque. J’imagine que c’est un mélange des films et des romans que j’ai lu cours de ma vie.

Quels défis as-tu rencontrés lors de l’écriture de ton premier roman?

Trouver mon style. Celui-ci s’est beaucoup affirmé et peaufiné avec l’écriture des tomes 2 et 3. Je ne voulais surtout pas tomber dans une romance fade. C’est pourquoi vous y trouverez un mélange d’action, de rebondissements avec une touche épicée. Je crois qu’au final, j’ai écrit ce que j’aime lire.

Pourquoi avoir choisi une romance historique? Est-ce que cela t’a demandé beaucoup de recherche?

C’est ce que je préfère! Le choix s’est donc fait tout naturellement. J’ai eu plus de recherches à faire pour le premier tome afin d’établir les lieux de résidence, le choix du navire et toutes les informations relatives avec la traversée vers New York et le peuple Mohican. J’ai aussi réécouté des films d’époque pour m’inspirer. Bien que le tout soit romancé, j’ai tenté d’être le plus crédible possible.

Quels conseils donnerais-tu à un nouvel écrivain?

De foncer! D’aller au bout de son rêve, de persévérer et surtout de s’entourer de personnes vraies qui n’auront pas peur de vous dire qu’il y a encore du travail à faire. Il ne faut surtout pas craindre la critique, même si celle-ci peut être blessante. On ne peut pas plaire à tout le monde.

Est-ce qu’il y a un genre littéraire que tu n’écriras jamais et pourquoi?

Définitivement l’horreur. Je déteste cela. Je ne retire aucun plaisir à lire des scènes de viol ou de meurtre.

Quels sont tes prochains projets?

J’écris présentement une romance historique sur fond western. Tennessee sera le premier tome d’une duologie. Je n’ai aucune date de sortie pour le moment, je ne veux pas me mettre de pression. Je peux quand même vous dire que j’en suis au dernier tiers.

Lien de mes chroniques :

Le colis Murfy – Tome 1 : Une lectrice compulsive: Le colis Murfy de Audrée McNicoll

Sous l’emprise de John Smith – Tome 2 : Une lectrice compulsive: Les Winchester – Tome 2 : Sous l’emprise de John Smith d’Audree McNicoll


mardi 28 septembre 2021

Éclipse de Marilou Addison

 


Publié chez Boomerang le 25 mai 2021

288 pages

4e de couverture

Comment se sent-on quand on a presque quinze ans, qu’on n’a pas de famille et que par-dessus le marché, on est balancée dans une maison habitée par la vieille folle du quartier ? En faisant taire les rumeurs, en surmontant ses peurs et surtout, en suivant sa petite voix curieuse, Amandine apprendra que la vérité se cache parfois aux endroits où l’on s’y attend le moins. Que peut faire une adolescente devant les avances incessantes et sournoises d’un beau-père qu’elle déteste, une mère qui est absente plus souvent qu’autrement et une vie qui va à la dérive ?

Mon avis

Je remercie la maison d’édition pour le service presse, je ne m’attendais pas à vivre autant d’émotion en si peu de temps. L’auteure m’a tenu en haleine jusqu’à la fin au point que j’ai lu le livre en 2 heures. Il possède peu de pages, mais je le recommanderais pour un public de 14 ans et plus à cause de son contenu. Certains thèmes abordés sont assez sombres. Je le suggère aux parents d’adolescents, car cela peut aider à discuter de ces sujets avec son enfant et je crois que c’est essentiel de ne pas tout garder pour soi.

L’histoire est à deux voix : celle de Léa et d’Amandine qui ont sensiblement le même âge, mais qui vivent deux réalités différentes. Les deux sont aussi touchantes l’une que l’autre, mais je dirais que j’ai une préférence pour Léa. C’est le personnage qui m’a fait vivre une gamme complète d’émotions.

Tout au long de ma lecture, je me questionnais sur ce qui liait les deux adolescentes et on doit patienter longtemps pour obtenir la réponse. Certains personnages secondaires sont également liés et je ne m’y attendais pas du tout. L’auteure a réussi à me surprendre jusqu’à la fin. L’écriture est poignante et très rythmée. J’aurais souhaité quelques pages de plus pour reprendre mon souffle.

J’ai passé un excellent moment, certaines scènes entre Léa et son amoureux ou Amandine et Jean-Denis m’ont fait sourire. J’ai même réalisé que je pensais un peu comme Amandine quand venait le temps de participer à des fêtes pendant mon adolescence. C’est le chapitre où j’ai le plus connecté avec elle.

Je n’ai pas rencontré de temps morts, mais le livre contient assez de détails pour qu’on puisse entrer facilement dans l’histoire sans vouloir en sortir. Les dialogues sont percutants et représentent bien l’âge des personnages et on devine leurs personnalités à travers eux.

J’ai déjà lu d’autres œuvres de Marilou Addison, mais c’est la première fois que j’en ressors autant bouleversée. On laisse un peu tomber le côté humoristique pour faire réfléchir le lecteur et c’est une mission accomplie si c’était le but. Je vais me souvenir de cette œuvre pendant longtemps et j’espère que cela sera aussi votre cas.

 

Ma chronique de Hockey Mom

Ma chronique de Soccer Mom

Ma chronique du tome 1 de la série BFF

dimanche 26 septembre 2021

Entrevue avec Aude Vidal-Lessard

 


Credit photo : Aude VL, auteure | Facebook

Biographie

Aude Vidal-Lessard, jeune femme à la personnalité pétillante – et un peu folle – est l’autrice de la trilogie de Fantasy Polux, de la trilogie pour jeunes adultes Panthera, ainsi que de la duologie post-apocalyptique Sang et poussière, tous parus aux Éditions AdA Inc. Née en 1993, Aude se découvre à 11 ans un goût pour l’écriture de récits fantastiques en tous genres, goût qui se transforme rapidement en véritable passion.

À l’âge de 16 ans, alors qu’elle rêve encore de publier sa première œuvre, Aude remporte le 3e prix du concours littéraire régional Sors-de-ta-bulle avec son roman Le prince oublié, premier opus de la série Polux. Quelques années plus tard, la seconde série de l’autrice, Panthera, connaît un franc succès auprès des lecteurs de 14 ans et plus, et est distribuée dans l’Europe francophone par les Éditions Dreamland. Le tome 1 de Sang et poussière est le dernier roman de l’autrice paru à ce jour.

Lorsqu’elle n’est pas en train de travailler sur l’un de ses (trop) nombreux projets d’écriture, Aude se consacre à la lecture et au binge watching de séries télé.

Retrouvez l’auteure sur son blog aude-vidal-lessard.blogspot.ca et suivez-la sur sa page Facebook aude.vl.auteure

Crédit : Aude Vidal-Lessard: Biographie (aude-vidal-lessard.blogspot.com)

Questions

Quels défis as-tu rencontrés lors de l’écriture de ton premier roman?
Question très difficile pour moi, car je crois rencontrer davantage de défis aujourd’hui (lorsque j’élabore le concept d’un nouveau projet, par exemple) que lorsque j’ai commencé à écrire. Le plus gros obstacle que j’ai dû surmonter lors de l’écriture de Polux, ma première série publiée, et auquel je dois toujours faire face aujourd’hui est le manque de confiance en moi. Dans le cas de Polux, il m’a fallu remporter le 3e prix d’un concours littéraire pour pouvoir me convaincre que j’avais du talent, que j’avais un avenir dans le monde de la littérature. Ce doute ne m’a toutefois pas encore abandonnée aujourd’hui; chaque fois que je rédige les premières lignes d’un nouveau roman, chaque fois que j’appose le point final et que je soumets mon nouveau manuscrit à mon éditeur, je me demande si mon œuvre est assez originale, assez captivante, pour intriguer les lecteurs.
Comme mentionné plus haut, je crois rencontrer davantage de défis aujourd’hui, alors que j’ai plus d’expérience et que mon style est plus développé qu’à mes débuts. Quand j’ai commencé à écrire, je le faisais sans trop me poser de questions, et j’allais là où mes personnages et leur histoire me menaient. Pour cette raison, et je le dis sans gêne, mes premiers romans souffrent de quelques incohérences; l’univers n’est pas parfaitement défini, certains évènements se contredisent ou ne s’emboîtent pas parfaitement, etc.
Aujourd’hui, je m’impose beaucoup plus de recherches et de réflexions pour mes romans, ce qui m’oblige en quelque sorte à respecter un cadre plus serré lorsque j’écris. Avant de commencer la rédaction d’un nouveau projet, j’établis ainsi les lois de l’univers, les personnalités et les motivations de mes personnages; souvent, alors que je rédige la première phrase du tome 1 d’une série, je connais déjà les péripéties du dernier tome. Il m’arrive encore de vagabonder au gré des caprices de mes personnages, mais ceux-ci retrouvent toujours le droit chemin que je leur avais tracé au départ.

Quelles sont tes principales sources d’inspiration?
C’est sincèrement une question à laquelle je déteste répondre car je ne sais jamais quoi dire. Certains auteurs s’inspireront de gens de leur entourage; d’autres de choses qu’ils ont vécues; d’autres encore tenteront d’imaginer le monde d’un point de vue d’Histoire différent… Je ne fais rien de tout ça. Je rêvasse. J’imagine des personnages et tente de découvrir quelles sont leurs motivations, leurs espoirs, leurs traumatismes. Si leurs réponses à mes questions me satisfont, je couche leur histoire sur papier. Quand je commence à écrire un roman, j’ai la même réflexion que quand je vais au resto : De quoi j’ai le goût? Et une fois que j’ai commencé à écrire le roman, une fois que la première idée m’est venue, je m’assois et crée ma propre inspiration. J’écris, un mot après l’autre, même si ce n’est pas toujours facile, et je vois où mes personnages m’emmènent.
Je ne considère pas avoir des sources d’inspiration à proprement parler; je n’écoute même pas de musique lorsque j’écris, alors je ne peux pas dire que les rythmes endiablés du hard rock m’inspirent des paysages post-apocalyptiques ou des personnages torturés. La moitié de mes idées me viennent sans prévenir, pendant que je fais du sport, du ménage, ou 30 secondes et quart avant que je m’endorme.
La vérité, c’est que je crois que tout et un rien m’inspire; les couleurs des arbres à l’automne, la nouvelle chanson de mon artiste préféré, un film avec des effets spéciaux vraiment éblouissants… L’inspiration est partout et nulle part à la fois!

Quels conseils donnerais-tu à un nouvel auteur?
L’écriture n’est pas un travail; c’est une passion. Une passion qu’il faut développer, entretenir, faire grandir. Si vous voulez écrire, faites-le avant tout pour vous-même, pour le plaisir que vous apporte le fait de créer des univers et des personnages et de partager ce travail autour de vous. Écrire, c’est dur. Cela demande de la discipline, de l’investissement, de l’ouverture d’esprit. Je suis de ceux qui ne croient pas à l’inspiration et aux éclairs de génie, dans le sens où je ne crois pas qu’on puisse écrire un livre (ou plusieurs!) en attendant « de se sentir inspiré » ou « d’être dans le bon mood ». Il faut faire de la place à l’écriture dans notre vie et s’y consacrer, ce qui peut impliquer de s’asseoir devant l’ordinateur même si on ne se sent pas particulièrement inspiré, même si on n’a pas vraiment envie d’écrire aujourd’hui. Écrire un livre, ça ne se fait pas tout seul. Écrire, c’est dur. Il faut savoir accepter la critique, même quand ça fait mal. Nos œuvres nous tiennent à cœur, nous voulons les protéger. Toutefois, je pense qu’il faut savoir faire preuve d’humilité et reconnaître les défauts de nos écrits. Je ne dis pas qu’il faut se plier à toutes les critiques, quitte à oublier le style de plume qui nous est propre, bien au contraire! L’écriture, comme tout autre métier, est une discipline qui s’apprend et se perfectionne.
Alors écrivez. Le plus souvent possible. Aimez ce que vous faites. Prenez plaisir à partager votre passion autour de vous. Et permettez-vous de ne pas être parfait.

Qu’est-ce qui t’a motivé à écrire une romance fantastique?
En général, je suis une mordue de littérature de l’imaginaire et, selon moi, tout bon roman doit comporter une histoire d’amour. C’est pourquoi la romance occupe une certaine place dans chacune de mes séries, quoique pas toujours au même degré.
Dans le cas précis de Panthera, cette série a été pour moi ma série « bonbon ». J’avais simplement envie d’écrire une histoire d’amour, alors je me suis gâtée! Avec Panthera, je ne me suis pas arrêtée pour me demander est-ce que c’est trop? est-ce que c’est original? est-ce que c’est quétaine? J’ai écrit ce dont j’avais envie, sans barrière, sans limite, en me demandant simplement est-ce que ça me plait? Si la réponse était oui, alors je continuais! En général, j’avoue que j’essaie de doser un peu plus mes récits, dépendant du public cible et des thématiques abordées. Dans Sang et poussière, par exemple, la romance est présente mais beaucoup moins importante et ne fait pas partie de l’intrigue, contrairement à Panthera où l’histoire est centrée sur la romance entre Alana et Seamus.
Toutefois, je préfère autant vous prévenir, il y aura TOUJOURS un minimum de romance dans mes romans!

Prévois-tu un jour d’écrire un roman sans qu'il devienne une série?
Oooooouuuuuuffff, probablement pas. Ça peut changer, bien sûr, mais autant en tant que lectrice qu’en tant qu’autrice, je préfère les séries. Un stand-alone me semble trop court pour bien mettre en place l’univers et l’histoire, ou pour vraiment permettre aux lecteurs de s’attacher aux personnages. Lorsque j’ai une nouvelle idée, elle se forme naturellement sous forme de série dans ma tête; souvent, la fin du premier opus m’apparaît même avant la totalité des péripéties. Les récits que j’écris sont pour moi une sorte de voyage au cours duquel je rencontre de nouvelles personnes, expérience de nouvelles choses, vis une foule d’émotions; j’ai du mal à inclure tout ça, à dosage adéquat, en un seul tome. Évidemment, j’ignore quelles autres idées de romans m’attendent dans le futur… Mais pour l’instant, seulement des séries en vue!

Quels sont tes prochains projets?
Mon projet le plus imminent pour ainsi le qualifier est une trilogie de science-fiction mêlant romance et conspiration planétaire. La série vise un public jeune adulte, mais saura également divertir les « moins jeunes ». Je travaille également sur le tome 1 d’une série qui paraîtra sous un nom de plume dû à ses thématiques plus matures, mais qui contiendra comme tous mes romans une bonne dose de romance et de rebondissements.


C’est le temps de briller de Christine Michaud et Isabelle Laflèche

 

Publié chez Edito le 3 septembre 2021

4e de couverture

Unissant leurs forces pour une première fois, Christine Michaud et Isabelle Laflèche proposent un guide bien-être de développement personnel basé sur la psychologie positive, s’adressant aux lectrices de 18 à 25 ans et dont les mots d’ordre sont estime et acceptation de soi, confiance et empowerment. En partageant des expériences de vie, des conseils et des exercices pratiques autour de thèmes d’actualité comme l’authenticité, l’anxiété et la peur, l’intuition, l’estime personnelle, la confiance en soi, l’intimidation, la gratitude ou les réseaux sociaux, les autrices ont à cœur de transmettre des outils concrets qui aideront leurs lectrices.

Mon avis

Je remercie la maison d’édition pour le service presse et les deux auteures pour la formation en lien avec le livre. Je ne suis pas le public cible comme tel, mais je vie une période où je me pose des questions qui demeurent sans réponse. J’ai pensé que revoir les outils concernant l’estime de soi, la gratitude et vivre avec son anxiété allaient m’aider. Je ne me suis pas trompée et je crois que cela pourrait être aussi le cas pour la jeune génération.

Les exemples mentionnés peuvent convenir à des personnes plus âgées. Même si je les connaissais déjà puisque j’ai lu les autres œuvres de Christine Michaud et plusieurs livres de croissance personnelle, une révision m’a réconfortée. Je sais que certaines personnes ont des réticences envers le genre littéraire, mais parfois cela vaut la peine de leur donner une chance en gardant l’esprit ouvert. Je suis la première à dire qu’il faut être prudent et de réfléchir en parcourant ces bouquins.

J’ai bien aimé les tranches de vies des deux auteures qui m’ont permis de mieux les connaître. Sans que les histoires soient trop détaillées, cela permet au lecteur de s’attacher à elles. Le livre contient aussi des exercices qui permettent à la lectrice de mieux se situer par rapport à son estime de soi et de donner des pistes.

C’est le chapitre sur les réseaux sociaux et l’anxiété qui m’ont le plus marqué. Si vous me suivez, vous vous doutez qu’ils sont intimement liés dans mon cas. Cela m’a permis d'avoir une différente perspective et d’obtenir de nouveaux outils pour réduire ce stress dans ma vie. J’espère que cela sera aussi votre cas puisqu’ils font de plus en plus partie de notre quotidien.

Je dirais que le format du bouquin convient plus à une clientèle plus jeune puisqu’on aperçoit des bulles et ce n’était pas évident pour me de me concentrer sur l’histoire racontée alors qu’on retrouve une note en haut de page. Cependant, je crois que cela plaira aux femmes de 18 à 25 ans. Je trouvais que cela ajoutait un plus au livre. Je conseille de terminer la lecture du paragraphe avant de donner de l’attention à la bulle. Le passage sur les réseaux sociaux est suivi sur celui sur l’influence, un autre sujet qui m’intéresse. Avec Youtube, TikTok et Instagram, plusieurs personnes tentent de se démarquer et j’ai adoré le point de vue des écrivaines. Ce n’est pas le nombre de j’aime qui compte, mais bien l’authenticité du contenu partagé. Je me suis aussi questionné là-dessus, l’algorithme cause de nombreux problèmes et peut faire douter sur la qualité de ce qui est divulgué.

Si comme moi, vous vous posez des questions et désirez améliorer votre vie, je vous le recommande ainsi que les autres œuvres des auteures. Peu importe l’âge qu’on a, il n’est jamais trop tard.

Entrevue avec Christine Michaud 

Entrevue avec Isabelle Laflèche 

 

 


mercredi 22 septembre 2021

Interview with Rosanna Leo

 

Biography

Rosanna Leo writes contemporary and paranormal romance. Her novel, A Reluctant Attraction, Handymen 3, is one of Oprah Daily’s 50 of 2021’s Most Anticipated Romance Novels. Her novel A Good Man, Handymen 1 was the First Place Winner of the 2018 Northern Hearts Contest (Contemporary Romance.)

From Toronto, Canada, Rosanna occupies a house in the suburbs with her husband and their two sons, and spends most of her time being tolerated by their cat Sweetie. When not writing, Rosanna works for her local library, where she is busy laying the groundwork to become a library ghost one day.

Credit: Media Kit/Contact Information | Rosanna Leo (wordpress.com)

Questions

Do you prefer to write a series or a standalone?

I’ve written a bit of both, although I always try to write while keeping potential for a series in mind. It’s so easy to become attached to your characters, so if you’re writing a series, you get the opportunity to live in that world a little longer. J Even when I’m writing books in a series, however, each book is a new couple and a different romance. So, I try very hard to make them enjoyable as standalones, even if they’re connected.

Why did you decide to write romance?

I’ve been interested in writing ever since I was a youngster. As a young adult, I gravitated to books that had a central love story, even if they weren’t traditional romances. So, when I started to write my own stories, it just made sense to write romance. It’s what drives me. It keeps me turning pages. And I love seeing the characters grow and develop within the romance. I’ve tried writing in other genres, but so far, nothing has interested me as much as romance.

What are your main inspirations when you are writing?

I don’t really have one particular type of inspiration. Ideas come to me from just about anywhere. I’ve taken inspiration from mythology, from folklore, and also from real people. It’s safe to say, though, that I put a bit of my own experiences in most of my stories. Some of the conflicts in my books have originated from conflicts in my own life, and I’ve always shared that with my readers. However, I always try to add my own twist to those situations. As far as the sexy bits, that’s all from imagination. ;)

What advice would you give to a new author?

It’s hard to offer advice in general because there are so many aspects to the writing and publishing business. What helped me most in the beginning was figuring out what I wanted from my writing. Are you writing just for fun, or are you hoping to be published? Are you looking for a publisher or do you plan to self-publish? I think it’s helpful for anyone starting out to ask themselves those questions, because they will help to clarify the next steps.  

Which one of your books will you recommend to a new reader?

I would recommend any of the first books in my series, so readers can become acquainted with those worlds and characters. In my Handymen series, the first book is A Good Man. In my Vegas Sins series, the first book is Vice. I also have a freebie novella called “Al Dente,” that you can find at my publisher’s site: https://bit.ly/2XE0t2V

What are your next projects?

I’m working on a few things, actually. First and foremost, I am writing a paranormal romance series, featuring three ghost-hunting sisters. It will be set in and around the Toronto area, so I’m excited to feature my home province…and some scarier plotlines. Still lots of romance in those books, though! I’ve also written a couple of novellas, and I hope to be able to share some more info on those soon. Stay tuned!


dimanche 19 septembre 2021

Entrevue avec Suzanne Roy

 


Biographie

Même si je suis littéraire de formation, je suis professeure de médias numériques au collégial (et j’adore ça !) Geekette assumée et maman bien occupée, j’adore écrire, principalement de la romance.

Questions

Quel genre de romance préfères-tu écrire? J’ai remarqué que tes romans sont assez diversifiés.

Je me décris avant tout comme une auteure de romance, parce qu’il y a toujours de l’amour dans mes romans, et aussi parce que ce genre a mauvaise presse (tant pis pour ceux qui boudent leur plaisir). Pourtant, certaines de mes histoires ne sont pas des romances dans le sens strict de la définition (la romance n’est pas toujours au cœur du récit et j’aime beaucoup explorer des thèmes comme l’identité, le deuil, les limites, etc.) Cependant, tu as raison, je suis assez diversifiée dans ce créneau, puisque j’ai une série policière, des romances contemporaines, des romans fantastiques et que je vais bientôt publier ma première romance historique (mais sous couvert de la romance, il est vrai que j’explore beaucoup d’autres choses).

Lequel de tes romans suggérerais-tu à un lecteur qui vient de te découvrir et pourquoi?

Je dis toujours de lire mes derniers, parce que j’ai l’impression d’avoir évoluée (et que mes thèmes se sont beaucoup complexifiés), mais en vérité, c’est surtout que je suis plus proche de ces histoires (elles n’ont pas été écrites il y a 10 ans). Si tu posais la question à mes lectrices, ils te diraient sûrement de lire Un cadeau du ciel (qui est doux) et Le Cercle félin (plus jeune et fantastique).

Quels défis as-tu rencontrés lors de l’écriture de ton premier roman?

Je n’ai pas beaucoup de difficulté à écrire, de ce fait, le temps est mon principal souci. Mais je vais diviser la question. Mon premier roman a été écrit très vite (3 tomes / 3 mois), mais j’y consacrais tout mon temps – et je ne l’ai jamais publié. Je dirais que le souci était la cohérence, beaucoup de détails inutiles, qui auraient pu être dit autrement pour garder le lecteur attentif (mais il y avait beaucoup de choses dans cette histoire). Je pense que l’écriture est un peu comme un muscle et qu’il se développe. Plus on écrit, plus ça me semble facile (enfin… pas toutes les scènes, mais disons que je ne trouve pas ça aussi ardu qu’au début).

Quelles sont tes principales inspirations lorsque tu écris?

J’ai toujours un thème ou une scène en tête et mon moteur, c’est de m’y rendre (et de trouver comment je vais y arriver). Je n’écoute pas de musique ni rien. Je veux juste écrire ÇA et faire en sorte que tout me mène LÀ. Sinon, je pense toujours à l’histoire dès que j’ai un moment libre. J’y songe en me couchant, en me levant, en me brossant les dents. Je rejoue la prochaine scène à écrire dans ma tête pour que tout soit parfait.

Dois-tu faire de la recherche avant de commencer l’écriture d’un roman? Si oui, cela prend environ combien de temps?

Ça dépend des romans. Pour mon historique, à paraître, c’était obligé, évidemment. La preuve : j’ai un personnage traumatisé (mais évidemment le mot traumatisme n’existe pas en 1843 donc… il a fallu revoir plein de petites choses, comme les vêtements, les publications de l’époque, etc. Alors je dirais que pour l’historique, c’est essentiel de faire des recherches poussées. Pour mes autres romans, ça dépend de beaucoup de chose : pour le Cercle félin, j’ai lu sur les chats, les tigres, etc. mais aussi sur des lieux en particulier afin de m’imprégner de l’endroit. Je dirais qu’en fantastique, j’ai besoin de le faire davantage qu’en contemporain, sauf pour certains éléments qui me sont moins familier (le travail d’un personnage, par exemple, un lieu ou un modèle de voiture qui m’est nécessaire pour une scène), mais en général, je ne suis pas maniaque de descriptions interminables alors je vais souvent au plus simple (et les romans qui ne font que retranscrire leurs recherches… ça m’ennuie profondément aussi).

Quels conseils donnerais-tu à un nouvel auteur?

De lire beaucoup et d’écrire beaucoup. Ce sont les seuls conseils qui comptent vraiment. Lire pour sortir de sa bulle, pour augmenter son vocabulaire, pour être impressionné, pour pleurer devant le talent des autres et pour vouloir s’améliorer. Puis, écrire pour les mêmes raisons, mais surtout : pour le plaisir. Avant même de chercher à publier. Une fois, j’ai trouvé triste un auteur disant qu’il ne voulait pas écrire la suite de sa trilogie avant d’avoir trouvé un éditeur pour le premier tome. J’avoue m’être demandé pourquoi est-ce qu’il écrit. Juste pour publier? Pourtant, l’écriture me nourrit tellement! Je ne dis pas que ce n’est pas bien de publier et de ne pas y songer, au contraire!, mais c’est quelque chose qui vient après le texte.

Pour ma part, ce qui compte, c’est de ne jamais perdre le plaisir d’écrire. Et il ne faut pas se décourager, car tout est long dans ce processus. De ce fait la patience est de mise. La preuve, en 2022, je vais publier deux textes que j’ai écrit en 2015!

Quels sont tes prochains projets?

Ouh, alors… je viens de récupérer plein de romans que je compte autopublier dans les prochains mois (Un cadeau du ciel, la trilogie Alice, Cœur de verre, Un Cœur vide et Celle qui lisait dans mes pensées). Mais ça prend du temps, car je dois tout relire, voir à refaire de jolies couvertures, etc.

Quant aux nouveautés, j’ai La main de Dieu (un jeunesse fantastique) qui sortira chez Andara début 2022 – et La marque du loup, une romance paranormale qui sortira un peu plus tard sous la même bannière. Quant à ma romance historique intitulée Au-delà des convenances, elle devrait sortir chez AdA, mais je n’ai pas de date officielle encore. C’est à suivre!

Et comme toujours, j’ai plein de romans qui dorment dans mes tiroirs!


Interview with RB Hillard


Biography

RB Hilliard lives in Charlotte, North Carolina with her husband, two teenagers, and crazy dog, Oscar. She loves music, a good book, red wine, chocolate, and to write twistedly suspenseful stories. Alpha men and rock stars are among her favorites, but don't worry, if suspense isn't your thing, she also writes funny tales about exceptionally hot men who are in desperate need of taming. In 2014, Hilliard published her first novel. She has since published multiple novels across several genres.

Questions

Which one of your novels will you recommend to a new reader and why?

Answer: I would say Fractured Beat because it’s the perfect blend of romance and suspense.

What are your main inspirations when you are writing?

Answer:  My inspirations come from having a nugget of an idea and then plotting them out with my husband or PA.

I noticed that rock stars are main characters of your Meltdown series, did music takes an important part in your life?

Answer: Music has been a vital part of my life from as far back as I can remember. I loved writing the Meltdown series because it gave me a chance to share that love with the world.

What advices will you give to a new writer?

Answer: The publishing industry is tough right now. Make sure to ask questions, take advice, and stick with it.

Do you write other genre than romance?

Answer: Not at the moment.

What are your next projects?

Answer: I’m publishing my first paranormal novel titled Trace of Darkness in September. It’s romantic and suspenseful, and I can’t wait for everyone to read it!

My review

Une lectrice compulsive: Fractured Beat by RB Hillard

La vie sur Mars de Marie-Sissi Labrèche

 


Publié chez les éditions Leméac dans la collection Nomades le 1 septembre 2021

211 pages

4e de couverture

2035. Neil est un jeune drop-out montréalais, fils de Fédora, écrivaine connue, et de Christian, astronaute français en mission sur Mars depuis longtemps. Neil doit se rendre à Raon-l’Étape, en Lorraine. Sa mère y a été retrouvée morte dans la maison ancestrale.

Accompagné de sa fidèle Rosaline, harcelé par la trop intense Rita-Adèle, Neil se gave d’anxiolytiques pour affronter l’épreuve, d’autant que Fédora a laissé un manuscrit dont les révélations le troublent. Étonné de lire son histoire, il hésite à continuer quand il découvre la vérité sur son astronaute de père. Personnages truculents, plume vive : La vie sur Mars est loin d’être triste !

Mon avis

C’est un livre surprise que j’ai reçu en même temps que 225 milligrammes de moi et j’avoue que j’ai noté des points communs entre les deux œuvres. La santé mentale apparaît parmi les thèmes sauf que cette fois-ci, ce n’est pas le principal.

Le titre est en lien avec le métier du père du protagoniste et je vous laisse découvrir s’il a vraiment été sur mars. C’est un bouquin à deux voix, celle de sa mère Fédora qui a écrit un roman avant son décès et celle de son fils. J’ai bien aimé lire les différents points de vue. Tout comme dans 225 milligrammes de moi, les personnages sont disjonctés et les deux m’ont sortie de ma zone de confort. L’écriture est colorée et vous fera passer par toute une gamme d’émotions.

Je n’avais pas l’impression que Neil était un décrocheur, mais bien qu’il tentait de découvrir sa mère à travers ses écrits. J’ai quand même trouvé cela curieux qu’il ne voulait pas en connaître davantage sur ses origines au début du roman. Quant à Fédora, elle se sentait divisée entre la France, le pays de son conjoint et l’endroit où sa belle-famille habite et le Québec où elle souhaitait vivre plus que tout. Tout au long de ma lecture, je sentais que la femme était malheureuse et qu’elle avait peur de poser les gestes pour améliorer sa vie.  C’est sur ce thème que j’ai le plus connecté avec la protagoniste. 

Je crois que c’est vraiment lors du déménagement du couple en France que l’histoire se corse et que la santé mentale devient importante. C’est à cause de cet événement que Fédora a commencé à prendre des médicaments. Je me suis questionnée si sa vie avait pris une autre tangente si elle avait écouté son cœur et qu’elle était retournée au Québec.

La narration de la mère est à la première personne comme un journal intime. D’ailleurs, j’avais plus l’impression de lire le journal de Fédora qu’un manuscrit. Je trouvais cela touchant, comme si Neil lisait une longue lettre à propos de sa naissance et son enfance.

Si vous aimez les romans psychologiques dans lesquels la famille est le thème principal, je vous le recommande.

Extrait

….. et que le métro, le plus vieux d’Amérique du Nord, mène un bruit infernal , et que quand il pleut , c’est l’inondation assurée sur les quais ; sans oublier les rats qu’on peut compter comme des moutons quand les wagons sont à l’arrêt, que les Américains ont peu de journées de congé, que la famille est loin d’être leur priorité, que ce qui compte là-bas , c’est le travail, le travail, le travail (p.106)


mardi 14 septembre 2021

Interview with Lucy Farago

 


Biography

An award winning, hybrid author, Lucy Farago lives in Canada with her husband, and, on occasion, her three kids. When she isn’t writing, she’s walking Loki, her full of personalty Siberian husky.

Credit : Author Bio – Lucy Farago

Questions

What are the pros and cons of being a hybrid author?

On one side, you have complete control over your work, but on the other side, you have to do all the work. It is a double edge sword. While there is something to be said about having a professional editor, someone you trust, guide your novel, it is equally liberating to be the only one who decides what does and doesn’t make it onto the final pages.

Everyone talks about keeping the profits of your work all to yourself, which is great, but having a big publishing house behind you has its advantages too. This is why it’s best to be a hybrid author. You get the best of both worlds.

What advices will you give to a new author?

Read, read, and read.

You should know what and who is selling, but more importantly, reading is an incredible tool. You can study from those who’ve been through the process. Very few of us hit the ground running. There is a learning curve. Is there a better way to learn how to write than reading? Take a novel you truly enjoyed and ask yourself why you loved the book. What made you keep turning the page? Or even better, what made you put the book down?

Also, I learned the most from my critique circles. You get to see what works and what doesn’t, gaining insight about your own manuscript. You begin to ask yourself, ‘am I making those same mistakes’.

Do you read another genre than romance?

Oh, yes. I’ll read pretty much anything except horror…and Steven King. I’m really don’t want to be scared when I read. I want to book a down with a smile on my face.

What are your inspirations?

Hmmm…it depends what genre I’m writing in. I get all kinds of ideas from Country music and, believe it or not, animal documentaries. I am huge fan of David Attenborough. I love wildlife, and while I am most definitely a city-girl, I am inspired by nature. I love the beach, the mountains, gorgeous sunny days. I find nature sexy.

What are the differences when you are writing for another author’s world?

The idea is to promote the author and their world, while at the same time draw people to your own work. Every author has their set of rules or guideline you need to follow. I’m lucky, as I was there when Eve Langlais released FUC Academy. So from the very start, I knew what she expected from us. You need a keen understanding of the world you are about to embark into, especially given you are not the only author involved in the series. There has to be some cohesion among all the books. Thankfully Jess, Eve’s assistance is there to keep everyone from straying too far outside the world.

I also got to benefit from Eve’s success. That is very cool.

What are your next projects?

I’m working on another FUC Academy book, to be released next year. And I’m working on a proposal for Hallmark with two other authors. We’ve outlined the book and written a few chapters already. It’s been fun. We each bring something different to the table and hopefully in the end it all comes together.

My reviews

Sin on the Strip : Une lectrice compulsive: Sin on the strip – Women of Vegas by Lucy Farago

Sin on the run : Une lectrice compulsive: Sin on the run by Lucy Farago

Entrevue avec Marie-Sissi Labrèche

 


Crédit : Marie-Sissi Labrèche

Biographie

Elle commence des études dans diverses directions avant d'obtenir finalement une maîtrise en création littéraire sur le roman, et en particulier l'auto-fiction, à l'Université du Québec à Montréal.

Elle est aussi journaliste jusqu'en 2008 pigiste pour des magazines, notamment pour le magazine Clin d’œil. Ses nouvelles sont publiées dans des revues littéraires québécoises (Stop, XYZ, Nouvelles fraîches).

Son premier roman, Borderline, est fort remarqué par la critique. Son œuvre est déjà traduite en allemand, en russe, en néerlandais et en grec. Elle est aussi coscénariste du film Borderline adapté de ses deux premiers romans (production Max Films).

Elle est aussi l'auteure d'une longue fiction, Montréal et moi (2004).

Crédit : Marie-Sissi Labrèche — Wikipédia (wikipedia.org)

Questions

Quelles sont les différences entre écrire un roman et un scénario ?

MSL : Les différences sont énormes. Le scénario ne veut pas de littérature, pas de métaphore. Le scénario est un document qu’on peut écrire presque comme un mode d’emploi. On veut voir ce que fera le personnage, qu’elle est le contexte de la scène. C’est presqu’un document technique. Pour une écrivaine comme moi, écrire un scénario, c’est parfois comme se couper un bras. Je ne peux pas injecter des jeux de mots, tordre la langue. Le roman, c’est beaucoup plus mon univers, mon petit lieu où je suis moi-même, où je me sens bien, où mes ailes peuvent se déployer.

Quels défis avez-vous rencontrés lors de l’écriture du scénario de Borderline ?

MSL : Le plus difficile était de mettre en image ce qui se passait dans la tête de l’héroïne. Borderline est presqu’un long monologue d’une fille qui se bat contre ses démons.  Alors comment traduire ça à l’image. Il a fallu créer des personnages qui n’existaient pas, comme Caroline, la meilleure amie de Kiki. Créer aussi des moments qui nous permettraient de comprendre le fameux Borderline de l’héroïne, comme ses rencontres aux sexoliques anonymes qui n’existent pas dans le livre.

Lorsque vous aviez écrit Borderline, est-ce que vous vous attendiez à ce qu’il devienne un film ?

MSL : Non, pas du tout. D’ailleurs, mon premier roman qui a été acheté pour devenir un film était La brèche. Mais durant l’écriture du scénario, on (la réalisatrice Lyne Charlebois et moi) voyait bien que ça n’allait pas, il manquait quelque chose, et ce qui manquait c’était l’enfance de l’héroïne qui allait permette de comprendre pourquoi Kiki se contentait d’une relation de secondaire main avec son professeur. C’est la réalisatrice qui a eu l’idée de rassembler Borderline et La brèche pour en faire un film. Et elle a eu raison.

Quelles ont été vos inspirations pour 225 milligrammes de moi ?

MSL : «Une vie avec ça» Voilà ce que j’avais en tête tout au long de l’écriture du roman. Je voulais écrire un roman qui parle de mes fragilités mentales. Mais le point de départ est vraiment cette conférence à l’UQAM à laquelle on m’avait demandé de participer : Les hautes études et les maladies mentales. De voir des tas de belles filles, intelligentes, à la maîtrise et au doctorat aux prises avec divers troubles mentaux, ça m’avait immensément touchée. J’avais eu l’impression enfin d’avoir trouvé ma gang, ma gang de filles déglinguées. Je n’étais pas seule.

Avez-vous eu un droit de regard sur la traduction de vos romans avant qu’ils partent pour l’imprimeur ?

MSL : Non.

Quels conseils donneriez-vous à un nouvel auteur ?

MSL : Oh boy ! Je déconseille à mon jeune garçon de devenir écrivain. C’est une vocation qui nous gruge de l’intérieur. Par contre, si écrire, c’est plus fort que soi, que tout, alors il faut y plonger tête première.

Quels sont vos prochains projets ?

MSL : J’essaie de terminer un film policier. Et si tout se passe bien, c’est Stéphane Lapointe qui en sera le réalisateur. Et j’ai évidemment d’autres romans en tête dans lesquelles je serai fort probablement le personnage principal.

Ma chronique 

Interview with S.M. Mceachern

 


Biography

If you’re looking for either S.M. McEachern or Susan McEachern, you’re in the right place. S.M. is the author of the young adult series, Sunset Rising, and Susan is the author of the new adult novel, Shag Lake .

Prior to beginning my journey as an author, I studied and worked in international development and resource management at Dalhousie University and the International Centre for Ocean Development alongside one of the world’s greatest peace activists, Elizabeth Mann-Borgese, daughter of Nobel Prize winner, Thomas Mann. She deserves mention in my author bio because she was an enormous influence on my view of world politics–ethics that have wound their way into all of my books. My understanding of world politics has been further strengthened in my role as a military wife to an Air Force officer. He’s been all over the world, including some political hotspots for long periods of time, and occasionally he’s dragged me with him, snagging invites for us to places like Buckingham Palace, and soirees with world leaders and military elites.

In 2013 I decided to finally pursue my lifelong dream of writing, and it was the best decision I’ve ever made. I’ve learned a lot over the past few years, joining writing groups and honing my craft as a writer, as well as having the opportunity to work with an amazing technical team who started off as Vook, then transformed into Pronoun, and is now the ebook publishing platform of McMillan. And as enriching as those experiences have been, the best part of my writing journey has been the support I’ve received from so many readers. Without you guys, I wouldn’t be writing.

Credit : About - smmceachern.com

Questions

What inspire you to write your trilogy Sunset Rising?

First I want to say thank you so much for inviting me to your blog! I remember we met about 6 years ago at the Ottawa Book Festival when you were just beginning your writing journey — and now you’ve published four times in anthologies! Congratulations Any! 

Now, back to your question :) My inspiration for Sunset Rising was the result of quite a few things coming together in my life. First was my love of writing. I had attempted to write several books throughout my life — some romance stories and one children’s book on the horses of Sable Island — but my work and studies in ocean resources always took precedence and I never finished writing them. Then later in life, when I was a mom to  two daughters who also loved to read and write, I got into reading young adult books with them. Although I enjoyed the stories we were reading, I wasn’t loving the stereotypical heroine who didn’t seem to have any friends, her parents were always absent or just dumb, she didn’t have a job, studies or any interests, and she was instantly and hopelessly inlove with the hero. Since I was raising two strong young ladies, I wanted them to read about other strong young ladies. You know the saying, write the book you want to read? Well, I did. I wrote Sunset Rising. I wrote about a seventeen year girl who was a little naive, made mistakes, learned from them and moved on. I wrote a love story that wasn’t instalove — it was a love that grew out of mutual need, respect and trust. I wrote the story I wanted my daughters to read.

Why did you write a dystopia for your first novel?

Oddly enough, the story line for Sunset Rising came from my academic background. I had done a case study of the Arizona Biosphere experiment in my fourth year of university, and it kind of always stuck with me. It was a failed experiment because their carbon and oxygen cycles weren’t balanced (they needed an ocean!), and yet even though it failed the government continued to pour money into the project. The project’s biggest success was that the same number of people who were sealed into the sphere for two years came back out, despite the lack of oxygen and near starvation. In the end, life inside a sealed biosphere was viable and just needed some tweaking. But the question that burned in the back of my mind was, why? Why do we need a place to protect us from the earth’s environment? So I let my imagination run and came up with the plot for Sunset Rising.

 

Do you have a favorite author and why?

I don’t have a favorite author.  That seems kinda weird, doesn’t it?  The only way I can explain is that I’m all about immersing myself into the story, falling inlove with the characters (or even hating them!), and living in the world they live in. I want to feel like I’m part of the story, not just a bystander.  Although I have a lot of favorite authors, I don’t necessarily like everything they’ve written. And as a writer, I learn a lot about my craft by reading a variety of authors and  writing styles.

Will you write something else than romance?

I don’t think of Sunset Rising as strictly a romance. There’s a lot going on in the story, with the developing relationship between Sunny and Jack being a component of their journey.  That said, my readers have been split about that. I’ve had a lot of readers say that they liked the fact it wasn’t a romance, while other readers have been really focused on the love story. I like writing stories that readers can get what they want from them.

What advice will you give to a writer who hesitate to keep writing after being published? 

A lot of writers get discouraged when they published their first book and it doesn’t sell very well, or at least not as well as they wanted. It bears keeping in mind that rarely does a writer hit a home run with their first book. Yes, there are a few cases, the most recent that comes to mind being Delia Owens Where the Crawdads Sing (a book I’ve read twice already and gearing up for a third!). But overall, it takes writing at least 4 to 5 books for an author to find their voice. For instance, I often think about rewriting  Sunset Rising because I’m a much better writer now.

There’s another component to being a successfully published author and that is marketing. Uploading your book to Amazon or getting a physical copy on a bookstore shelf doesn’t guarantee sales. If nobody knows your book exists, nobody is going to buy it. Whether you’re an independent author or with a publisher, marketing is key to getting your book cover in front of the eyes of readers.

In the end, the best way to become a successful writer is to keep on writing! 

What is your next project? 

A couple of years ago I stopped interacting on social media, my last post promising readers a continuation of the Sunset Rising trilogy with the PIT series. I’ve attempted that series with a couple of different starts (seriously, I have 6 different first chapters … arrrggghh!), but as the wife of a General, I’ve been all over the place the past few years. We moved to the west coast of Canada, then off to London for the diplomatic life, then back home during the pandemic to be with our daughters. Now he’s retired from the military and I get to settle down and start focusing on writing again. I have a lot of ideas for books, including the PIT series, but the best way to choose what I write next is to just start writing and let my imagination go to where it wants to go.  

 

Thank you again, Any, for inviting me on your blog! It’s been a pleasure. I look forward to seeing what you publish next!


dimanche 12 septembre 2021

En voiture! All Aboard! d’Arlette Cousture

 


Publié chez Libre expression le 1 septembre 2021

138 pages

4e de couverture

« Le plaisir d'être dans un train. Vase clos. Être assise et regarder passer la vie. Être à table et manger avec des gens qui ont des vies intéressantes. En être gavée. Je savais qu'il y aurait là une riche pépinière d'âmes. J'ai été gâtée. » Au cours d'un voyage en train à travers le Canada, l'écrivaine Arlette Cousture a imaginé dix histoires, une par province, la plupart presque vraies, qui s'entremêlent parfois. Des femmes et des hommes se croisent, transportant leurs espoirs et leurs déceptions, se confient ou rêvassent, se reconnaissent ou se rencontrent. Tous ont un désir éperdu d'être vus, aimés, compris, consolés.

Mon avis

Je me sens heureuse et triste de chroniquer ce roman en sachant que l’auteur le présente comme étant son dernier. Les filles de Caleb est un des bouquins les plus marquants pour moi. Il me reste encore Chère Arlette et En plein chœur à lire, mais il risque de ne pas en avoir de nouveau. C’est grâce à cette écrivaine que j’ai découvert un intérêt pour la romance historique, il y a plus de 20 ans.

C’est un roman choral avec 10 histoires se déroulant dans chacune des provinces du Canada en partant de l’Est du pays pour se terminer dans l’Ouest. J’ai pris le train que deux fois dans ma vie, mais je trouvais le concept intéressant et je crois que cela risque d’être le cas pour tous les amateurs de voyage. La majorité des personnages ont plus de 50 ans et la plupart se rappelle des souvenirs se déroulant dans un autre milieu. Cela m’a fait réaliser que j’aurais souhaité discuter plus longuement avec ma grand-mère avant son départ.

C’est rare que je lis des histoires avec des personnages plus âgés que moi et cela m’a fait du bien de sortir de ma zone de confort livresque. Je me suis m’attachée à eux grâce à leurs anecdotes et l’écriture est rythmée. J’aurais aimé que certaines nouvelles soient plus longues. Elles contiennent assez de détails pour qu’on puisse imager l’environnement et les émotions vécues par les protagonistes. Parfois, je terminais le récit avec une larme à l’œil et d’autres fois avec un sourire en coin. Peu importe le narrateur, j’avais une boule dans la gorge. Les aventures sont écrites à la troisième personne, mais on s’imprègne de leur univers.

C’est un livre que je recommanderais à ceux qui n’apprécient pas les grosses briques. La beauté des nouvelles est que ce sont de courtes histoires, alors on peut fermer le bouquin et on ne perd pas le fil si on y revient plus tard. Les 10 récits sont indépendants les uns des autres même si certains narrateurs reviennent . Je vous laisse découvrir de qui si s'agit.

J’ai une préférence pour deux des histoires : celle d’Ann Ducan, une dame d’un certain âge qui part en voyage de ski et la dernière celle de Simon Pratt qui a quitté le Québec pour la Colombie-Britannique. Je souhaite être autant en santé qu' Ann lorsque j’aurais son âge et je dirais que Simon est le personnage avec lequel j’ai le plus en commun. 

Extraits

Il ne s’était jamais étonné que personne ne semble apprécier son honnêteté. En fait, personne ne l’avait même remarquée. (p.112)

Il avait décidé de quitter cette province pour se calmer le pompom, exacerbé par la difficulté d’y parler le français, d’être servi en français, de travailler en français. (p.128)

Simon Pratt avait eu comme une nausée existentielle, écoeuré devant le néant de la bonne volonté, le what de fuck de démission devant les efforts à donner. (p.130)

 


lundi 6 septembre 2021

Entrevue avec Marie-Jeanne Rioux


 

Crédit : Nadège Roy

Biographie

Marie-Jeanne Rioux est biologiste et nouvellement auteure de la série Les Élus chez Édiligne. Elle est originaire de Rimouski au Bas-Saint-Laurent. Elle espère que son univers et sa plume nous feront rêver et voyager.

Crédit : Marie-Jeanne Rioux - Auteure - Accueil | Facebook

Questions

Quels sont les défis rencontrés lors de l’écriture du premier tome Les élus?

J’ai étudié en science, et les seuls manuscrits complets que j’avais écrits jusqu’en mars 2020, c’était un mémoire de maîtrise et un article scientifique en anglais. Et écrire de la science, c’est à l’opposé d’écrire un récit. J’avais bien sûr écrit quelques petites nouvelles lorsque j’étais au secondaire, mais Les Élus, j’ai commencé à l’écrire avec rien d’autre que mon imaginaire et mes nombreuses heures de lecture qui m’ont inspirée. Lorsque j’ai terminé le premier jet, j’aimais ce que j’avais créé, mais je sentais qu’il manquait de profondeur et de fluidité. J’ai donc envoyé mon manuscrit à mon amie, qui a étudié dans le domaine, et elle m’a accompagnée. Elle a vu mon potentiel et m’a aidée à rendre ma plume plus fluide et plus à mon image.

Un des premiers défis que j’ai rencontrés a été la description des lieux et des personnages en début de roman. J’avais de la difficulté à intégrer ces descriptions à l’histoire, sans que ça ne semble collé là. Et c’est là que mon amie m’a donné un conseil : penser aux cinq sens. À chaque description, le lecteur devait avoir l’impression de vivre l’histoire, et pour ce faire, je devais, à l’aide de mots, stimuler ses sens.   

Lorsque j’ai reçu mon manuscrit relu par mon amie, il y avait des centaines de commentaires et suggestions. Mais je n’ai pas été découragé, au contraire, ça m’a juste donné l’élan nécessaire pour m’épanouir dans cette nouvelle passion. J’ai entamé l’étape de la réécriture, étape qui, soit dit en passant, est ma préférée! Et plus j’écrivais, plus je prenais de l’assurance et plus ça coulait. C’est à ce moment que j’ai compris que je devais simplement me laisser guider par l’histoire et les personnages. Je n’avais pas besoin d’un plan détaillé, juste une phrase par chapitre suffisait et je n’avais qu’à broder autour.

Maintenant, mon défi principal est de commencer un tome et un chapitre. Dans mon cahier de notes, je fais un plan initial (quelques phrases et mots clefs), pour avoir une idée de l’histoire, ensuite, je débute l’écriture. Les premières pages sont souvent mauvaises et plutôt mal écrites, mais j’écris tout ce qui me passe par la tête. Plus j’avance et plus mon imaginaire et ma plume se réchauffent. De toute façon, ces premières phrases et ces premières pages, je les retravaillerai lors de ma réécriture.

 

Qu’est-ce qui t’a inspiré pour écrire cette série?

J’ai commencé l’écriture de mon premier roman il y a plus de 10 ans. Mais par manque de temps et d’inspiration, j’ai abandonné. En mars 2020, j’ai fait le ménage de mon disque dur externe et j’ai retrouvé le fichier « roman » (très original comme titre pour une écrivaine haha). C’était un fichier Word de 18 pages. L’histoire de base était celle des Élus. J’ai toujours eu ce rêve un peu fou de publier un livre, et en voyant ce fichier, je me suis dit, pourquoi pas? J’ai donc entamé l’écriture du tome 1, ne sachant aucunement où ça allait me mener. Ce qui m’a inspiré l’histoire, cependant, est un mystère. Pour créer les personnages et les lieux physiques, je me suis inspiré des gens qui m’entourent, de ma vie, de mes voyages, de mon travail, de tout. Mais pour l’univers, j’aime dire que c’est lui qui m’a trouvé, quelque part entre un cours de métabolisme énergétique et de biologie végétale (Oui, après la 2e heure de cours, à l’université, j’avais tendance à partir dans la lune!). 

Combien de tomes as-tu prévus pour ta première série?

Je n’avais pas de chiffre en tête lorsque j’ai commencé l’écriture. C’est à mesure que j’écrivais que j’ai déterminé le nombre de tomes. J’aime quand chaque livre à un contenu riche et je n’aime pas étirer la sauce. Donc pour les Élus, une duologie me semblait juste assez. Quoiqu’il me reste encore du matériel pour éventuellement faire un recueil d’histoires brèves sur la vie des personnages secondaires (ça vous semble être une bonne idée?)!

Quelle est ta routine d’écriture?

Je n’ai pas vraiment de routine d’écriture. Dans mon emploi, j’ai la chance de gérer mon horaire, donc je travaille en avant-midi et début d’après-midi et j’écris dès que j’en ai la possibilité, jusqu’au souper et ensuite à nouveau en soirée. Quant aux idées, elles viennent n’importe quand, n’importe où, donc j’ai toujours un carnet de notes et un crayon à porter de main.

Quels conseils donnerais-tu à un auteur qui hésite à se lancer dans l’écriture de son premier roman?

Premièrement, trouvez-vous des bêta-lecteurs et lectrices. Pas juste des ami.e.s qui vous dirons ce que vous souhaitez entendre, mais plutôt des personnes critiques, qui vous donnerons des conseils et suggestions pertinentes pour que vous puissiez améliorer votre manuscrit. Deuxièmement, prenez plaisir à écrire. Oui, tous les auteur.e.s ont ce souhait de publier leur travail et de partager leur imaginaire. Mais si vous n’avez pas de plaisir à écrire, ça transparaîtra dans vos écrits. Enfin, ne visez pas la perfection. Ce qui est beau n’est pas nécessairement parfait. Ce sont ces imperfections qui font l’unicité de chaque plume. Je ne dis pas que vous ne réécrirez jamais une seule et même phrase 75 fois pour trouver LA bonne tournure, LA bonne intonation ou LA bonne émotion. Ça, c’est le rôle de la réécriture. Ce que je dis, c’est de se laisser porter et d’écrire sans filtre.

Quels sont tes prochains projets?

Le tome 2 des Élus est actuellement en correction et sortira en novembre 2021.

J’ai écrit une autre duologie, Le Messager, qui se déroule dans un univers futuriste, riche en suspense, en romance (évidemment) et en rebondissements. Je n’ai pas de date de sortie pour cette duologie, mais j’ai vraiment hâte de pouvoir en parler davantage.

Ma chronique du tome 1 Les élus l’embrasement : Une lectrice compulsive: Les élus – L’embrasement Tome 1 de Marie-Jeanne Rioux


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