Soccer Mom de
Marilou Addison et Geneviève Guilbault
Publié chez
Andara en octobre 2020
381 pages
4e
de couverture
Des enfants qui
foulent le terrain pour la première fois. Des amitiés qui se tissent. Des
potins, des rencontres et des cafés glacés. Une mère qui espère oublier son
passé.
Une autre qui a du mal à faire confiance de nouveau. Des attirances impossibles
à nier. Quelques problèmes d’ex, de coach et de logement. Un papa mauvais
perdant.
Des trahisons, des mensonges et de la tricherie.
Ouf ! Par chance,
l’amour réussit toujours à tracer son chemin…
Mon avis
Avec le titre et la 4e de couverture, j’avais
envie de lire ce bouquin pendant l’été puisque l’histoire se déroule pendant
cette saison. J’avais adoré Hockey Mom qui m’a fait découvrir ses deux auteures
talentueuses. Je ne m’attendais pas à ce qu’elles soient aussi prolifiques, je
vous invite à visiter leurs sites pour trouver un livre qui vous plairait.
En dehors des camps de jour et des cours d’éducation
physique, je ne jouais pas tellement au soccer. Si c’est aussi votre cas, le
roman va quand même vous plaire, car l’histoire parle surtout de famille, de
romance et d’amitié. Les terrains de soccer servent surtout à des lieux de
rencontre. J’aime le fait que les jeunes enfants soient actifs sans être trop
compétitifs, ce qui n’est pas toujours le cas des parents. Ce n’est pas
nécessaire non plus d’avoir des héritiers pour se reconnaître en les
personnages principaux. J’ai embarqué grâce au sens de l’humour des deux
auteures.
Ma préférée est Isabella, j’apprécie que malgré toutes les
embûches qu’elle a vécues, elle trouve une façon de s’en sortir. Je ne
souhaiterais pas à ma pire ennemie de vivre sa situation. Son stress à dû monté
à + 10000. Je ne vous donne pas plus de détails, mais j’ai aimé le mélange de
sérieux et d’humour tout au long de son évolution. Quand on lit de la
chick-lit, on s’attend surtout de la légèreté. Tout comme dans Hockey Mom, j’ai
ri et je me suis posé des questions en même temps. Disons que j’ai tendance à
oublier des choses comme elle et je mets souvent cela sous le compte du stress.
Bianca est aussi un personnage attachant, mais je sentais
que j’avais plus de points en commun avec l’autre maman. Bianca m’a fait
réfléchir, son passé avec le père de ses enfants n’est pas rose et je crois que
c’est ce qui m’a le plus marqué. Son fils Théo est aussi drôle. C’est un
adolescent typique qui ne veut pas écouter sa mère, mais la touche humoristique
prend le dessus.
Pour les joueurs de soccer, j’ai une préférence pour Emma.
Elle m’a fait fondre le cœur à mainte reprise tellement elle est mignonne.
C’est rare que je lise des livres avec une enfant de 5 ans, mais elle a
vraiment ajouté un baume sur ma vie.
Souvent, les romans à deux voix que je parcours ont des
points de vue féminin et masculin, ce n’est pas le cas cette fois-ci. Tout
comme dans Hockey Mom, on suit les aventures (ou mésaventures) de deux femmes.
J’ai trouvé cela rafraîchissant et je crois que les lectrices peuvent se reconnaître
soit en Isabella ou Bianca.
Vous n’avez pas à lire Hockey Mom pour comprendre les
péripéties de ses deux mères. Toutefois, vous risquerez de vouloir vous le
procurer si vous aimez la chick-lit. Je vais continuer à les suivre pour leurs
romans adultes. Si vous avez des adolescentes, je vous recommande leur série
BFF.
Née pour briller
de Mélissa Normandin Roberge
Publié en
décembre 2019
4e
de couverture
J'ai longtemps eu
peur d'affirmer haut et fort qui j'étais réellement. En voulant toujours
plaire, j'ai oublié que ma réussite et mon bonheur passaient d'abord et
avant-tout par moi. En osant dépasser mes limites et en n'ayant pas peur de
rêver grand, j'ai développé une multitude de projets avec les plus grands du
showbizz québécois, tels que Sugar Sammy, Vincent Vallières, Marie-Mai, Marc
Dupré, Philippe Bond et plusieurs autres.
Mon avis
C’est tout un
défi de chroniquer un livre de croissance personnelle, mais je ressentais le
besoin de le lire. Avec la dernière année, l’anxiété m’est rentrée comme un mur
de brique et j’ai cru que je reviendrais au point où j’étais en 2011, alors que
je sortais peu en dehors de ma vie professionnelle. Je recommence à vivre petit
à petit et ce bouquin m’a donné le petit coup de cœur qui me manquait.
Quand je lis des
livres dans ce genre, je préfère garder un œil ouvert, j'accepte ce qui me
convient et je laisse ce qui ne me ressemble pas du tout. Si vous êtes de ma
génération, vous allez vous reconnaître en Mélissa. Les anecdotes sont ce que
j’ai le plus apprécié et pas seulement parce que certaines d’entre elles
concernaient des artistes que j’admire, mais bien parce qu’elle a pris son
courage à deux mains pour sortir de sa zone de confort. C’est un sujet qui
revient souvent dans la croissance personnelle et je crois que c’est plus
qu’important d’en parler.
Au lieu d’aller
dans les détails complexes, elle utilise des exemples de ce qu’elle a vécu que
cela soit dans ses relations amoureuses, de sa vie de mère ou comme
professionnelle dans le domaine du spectacle. Même les femmes qui ne sont pas
mères (comme moi) pourront s’y reconnaître. J’ai plus d’affinité avec le
domaine littéraire que celui musical, mais j’ai été impressionnée par son
parcours. J’ai terminé le livre en ressentant un vide en sachant que j’ai
encore plusieurs étapes à franchir si je veux améliorer ma vie, c’était une
sensation étrange.
Si vous êtes en
période de questionnement comme moi, je vous recommande ce livre. Je pense
qu’il peut donner la dose de courage qu’il manque pour ajouter du piquant dans
la vie ou passer à la prochaine étape d’un projet. Cela peut prendre du temps avant
d’atteindre la ligne d’arriver, mais ce n’est pas une raison de ne pas
apprécier le voyage. Je crois que c’est ce que ma lecture m’a appris.
Extraits
Il m’arrive
encore aujourd’hui de me demander à quel point ma vie serait différente si je n’avais
pas emprunté le boiteux chemin de la persévérance. Si je n’avais pas autant
pleuré chaque fois qu’on me disait non, réponse qui devenait ensuite mon
propulseur pour m’obliger à me relever. (p.63)
De voir autant de
femmes qui subissent des relations, des emplois qui leur enlèvent de plus en
plus leur joie de vivre, des situations qu’elles tolèrent parce qu’elles sont
perdues. Elles ne savent plus où elles en sont. Elles ne comprennent surtout
pas encore qu’elles ont laissé la fonctionnalité et le beige envahir leur vie.
(p.90)
Probablement que
si j’avais existé au quinzième siècle, on m’aurait accusée de sorcellerie et j’aurais
fini sur le bûcher du village. (p.251)
Fan de Nase
Yamato
Publié chez Boys
Loves publié en avril 2019
4e
de couverture
Yôhei Onoda est un lycéen banal qui vient juste de subir une déception amoureuse. En allumant la télévision, il tombe sur une publicité dans laquelle joue un jeune acteur de son âge encore peu connu, Satomi Mori. C'est le coup de foudre instantané !
Décidé à être son plus grand fan, Yôhei lui envoie régulièrement des lettres… jusqu'au jour où il a la chance de rencontrer son idole, qui le reconnaît et le remercie de son soutien ! Les deux garçons entament alors une relation amicale, mais Satomi ne tarde pas à être de plus en plus populaire, et Yôhei, de son côté, voudrait être plus qu'un simple fan aux yeux de Satomi…
Entre célébrité montante et jalousie intempestive, Yôhei et Satomi pourront-ils surmonter les obstacles qui se dressent sur leur route ?
Mon avis
C’est mon premier
Yaoi et curieusement, je m’attendais à voir plus de scènes explicites que ce
que j’ai remarqué lors de ma lecture. Dans mon cas, c’est une bonne chose, je
ne cherchais pas à lire un manga érotique cette fois-ci. La couverture et la 4e
de couverture avaient attiré mon attention. Je croyais que Satomi était une
femme, mais cela n’a rien changé à mon appréciation de l’histoire.
Comme j’aime le
cinéma, je trouvais cela intéressant de parcourir un récit dans lequel le
personnage principal est un acteur sans que cela soit un cliché. Il en contient,
mais l’humour prend rapidement le dessus. Souvent, Yôhei agit comme un
admirateur trop collant et c’est ce qui m’a fait rire. Au fond, il ne voulait
que soutenir Satomi et ça ne tournait pas toujours comme il le souhaitait.
J’avoue que les blagues de costumes m’énervaient un peu vers la fin, mais Satomi était très mignon. D’ailleurs, j’aime la beauté des dessins même dans certaines scènes qui sont érotiques, mais on ne voit pas tous les détails, on ressent quand même la proximité du couple. Je ne vous divulgâcherais pas, mais je me suis armée de patience pour tenter de comprendre leur relation.
La complexité de
la psychologie des personnages diffère de ce que je rencontre d’habitude, mais
je crois que c’est ce que j’ai apprécié dans l’histoire. Les deux ont un passé
compliqué et c’est ce côté de Satomi qui m’a attendri. Il n’a pas eu la vie
facile avant de devenir acteur. L’intimidation n’est pas le thème principal,
mais elle est quand même présente et cela me touche directement à chaque fois.
C’est un one shot
et il fait environ trois fois la grosseur des mangas que je lis. Je crois que
cela était nécessaire pour faire le tour complet de la relation entre les
protagonistes. Je n’ai pas trouvé de temps mort et le rythme est soutenu. Je le
recommande pour vous lancer dans l’univers des yaoi et c’est une belle histoire
qui pourrait plaire à plusieurs personnes.
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