dimanche 1 août 2021

Mes lectures de mois d'août 2021

 


Soccer Mom de Marilou Addison et Geneviève Guilbault

Publié chez Andara en octobre 2020

381 pages

4e de couverture

Des enfants qui foulent le terrain pour la première fois. Des amitiés qui se tissent. Des potins, des rencontres et des cafés glacés. Une mère qui espère oublier son passé.
Une autre qui a du mal à faire confiance de nouveau. Des attirances impossibles à nier. Quelques problèmes d’ex, de coach et de logement. Un papa mauvais perdant.
Des trahisons, des mensonges et de la tricherie.

Ouf ! Par chance, l’amour réussit toujours à tracer son chemin…

Mon avis

Avec le titre et la 4e de couverture, j’avais envie de lire ce bouquin pendant l’été puisque l’histoire se déroule pendant cette saison. J’avais adoré Hockey Mom qui m’a fait découvrir ses deux auteures talentueuses. Je ne m’attendais pas à ce qu’elles soient aussi prolifiques, je vous invite à visiter leurs sites pour trouver un livre qui vous plairait.

En dehors des camps de jour et des cours d’éducation physique, je ne jouais pas tellement au soccer. Si c’est aussi votre cas, le roman va quand même vous plaire, car l’histoire parle surtout de famille, de romance et d’amitié. Les terrains de soccer servent surtout à des lieux de rencontre. J’aime le fait que les jeunes enfants soient actifs sans être trop compétitifs, ce qui n’est pas toujours le cas des parents. Ce n’est pas nécessaire non plus d’avoir des héritiers pour se reconnaître en les personnages principaux. J’ai embarqué grâce au sens de l’humour des deux auteures.

Ma préférée est Isabella, j’apprécie que malgré toutes les embûches qu’elle a vécues, elle trouve une façon de s’en sortir. Je ne souhaiterais pas à ma pire ennemie de vivre sa situation. Son stress à dû monté à + 10000. Je ne vous donne pas plus de détails, mais j’ai aimé le mélange de sérieux et d’humour tout au long de son évolution. Quand on lit de la chick-lit, on s’attend surtout de la légèreté. Tout comme dans Hockey Mom, j’ai ri et je me suis posé des questions en même temps. Disons que j’ai tendance à oublier des choses comme elle et je mets souvent cela sous le compte du stress.

Bianca est aussi un personnage attachant, mais je sentais que j’avais plus de points en commun avec l’autre maman. Bianca m’a fait réfléchir, son passé avec le père de ses enfants n’est pas rose et je crois que c’est ce qui m’a le plus marqué. Son fils Théo est aussi drôle. C’est un adolescent typique qui ne veut pas écouter sa mère, mais la touche humoristique prend le dessus.

Pour les joueurs de soccer, j’ai une préférence pour Emma. Elle m’a fait fondre le cœur à mainte reprise tellement elle est mignonne. C’est rare que je lise des livres avec une enfant de 5 ans, mais elle a vraiment ajouté un baume sur ma vie.

Souvent, les romans à deux voix que je parcours ont des points de vue féminin et masculin, ce n’est pas le cas cette fois-ci. Tout comme dans Hockey Mom, on suit les aventures (ou mésaventures) de deux femmes. J’ai trouvé cela rafraîchissant et je crois que les lectrices peuvent se reconnaître soit en Isabella ou Bianca.

Vous n’avez pas à lire Hockey Mom pour comprendre les péripéties de ses deux mères. Toutefois, vous risquerez de vouloir vous le procurer si vous aimez la chick-lit. Je vais continuer à les suivre pour leurs romans adultes. Si vous avez des adolescentes, je vous recommande leur série BFF.

Ma chronique de Hockey Mom 



Née pour briller de Mélissa Normandin Roberge

Publié en décembre 2019

4e de couverture

J'ai longtemps eu peur d'affirmer haut et fort qui j'étais réellement. En voulant toujours plaire, j'ai oublié que ma réussite et mon bonheur passaient d'abord et avant-tout par moi. En osant dépasser mes limites et en n'ayant pas peur de rêver grand, j'ai développé une multitude de projets avec les plus grands du showbizz québécois, tels que Sugar Sammy, Vincent Vallières, Marie-Mai, Marc Dupré, Philippe Bond et plusieurs autres.

Mon avis

C’est tout un défi de chroniquer un livre de croissance personnelle, mais je ressentais le besoin de le lire. Avec la dernière année, l’anxiété m’est rentrée comme un mur de brique et j’ai cru que je reviendrais au point où j’étais en 2011, alors que je sortais peu en dehors de ma vie professionnelle. Je recommence à vivre petit à petit et ce bouquin m’a donné le petit coup de cœur qui me manquait.

Quand je lis des livres dans ce genre, je préfère garder un œil ouvert, j'accepte ce qui me convient et je laisse ce qui ne me ressemble pas du tout. Si vous êtes de ma génération, vous allez vous reconnaître en Mélissa. Les anecdotes sont ce que j’ai le plus apprécié et pas seulement parce que certaines d’entre elles concernaient des artistes que j’admire, mais bien parce qu’elle a pris son courage à deux mains pour sortir de sa zone de confort. C’est un sujet qui revient souvent dans la croissance personnelle et je crois que c’est plus qu’important d’en parler.

Au lieu d’aller dans les détails complexes, elle utilise des exemples de ce qu’elle a vécu que cela soit dans ses relations amoureuses, de sa vie de mère ou comme professionnelle dans le domaine du spectacle. Même les femmes qui ne sont pas mères (comme moi) pourront s’y reconnaître. J’ai plus d’affinité avec le domaine littéraire que celui musical, mais j’ai été impressionnée par son parcours. J’ai terminé le livre en ressentant un vide en sachant que j’ai encore plusieurs étapes à franchir si je veux améliorer ma vie, c’était une sensation étrange.

Si vous êtes en période de questionnement comme moi, je vous recommande ce livre. Je pense qu’il peut donner la dose de courage qu’il manque pour ajouter du piquant dans la vie ou passer à la prochaine étape d’un projet. Cela peut prendre du temps avant d’atteindre la ligne d’arriver, mais ce n’est pas une raison de ne pas apprécier le voyage. Je crois que c’est ce que ma lecture m’a appris.

Extraits

Il m’arrive encore aujourd’hui de me demander à quel point ma vie serait différente si je n’avais pas emprunté le boiteux chemin de la persévérance. Si je n’avais pas autant pleuré chaque fois qu’on me disait non, réponse qui devenait ensuite mon propulseur pour m’obliger à me relever. (p.63)

De voir autant de femmes qui subissent des relations, des emplois qui leur enlèvent de plus en plus leur joie de vivre, des situations qu’elles tolèrent parce qu’elles sont perdues. Elles ne savent plus où elles en sont. Elles ne comprennent surtout pas encore qu’elles ont laissé la fonctionnalité et le beige envahir leur vie. (p.90)

Probablement que si j’avais existé au quinzième siècle, on m’aurait accusée de sorcellerie et j’aurais fini sur le bûcher du village. (p.251)




Fan de Nase Yamato

Publié chez Boys Loves publié en avril 2019

4e de couverture

Yôhei Onoda est un lycéen banal qui vient juste de subir une déception amoureuse. En allumant la télévision, il tombe sur une publicité dans laquelle joue un jeune acteur de son âge encore peu connu, Satomi Mori. C'est le coup de foudre instantané !

Décidé à être son plus grand fan, Yôhei lui envoie régulièrement des lettres… jusqu'au jour où il a la chance de rencontrer son idole, qui le reconnaît et le remercie de son soutien ! Les deux garçons entament alors une relation amicale, mais Satomi ne tarde pas à être de plus en plus populaire, et Yôhei, de son côté, voudrait être plus qu'un simple fan aux yeux de Satomi…

Entre célébrité montante et jalousie intempestive, Yôhei et Satomi pourront-ils surmonter les obstacles qui se dressent sur leur route ?

Mon avis

C’est mon premier Yaoi et curieusement, je m’attendais à voir plus de scènes explicites que ce que j’ai remarqué lors de ma lecture. Dans mon cas, c’est une bonne chose, je ne cherchais pas à lire un manga érotique cette fois-ci. La couverture et la 4e de couverture avaient attiré mon attention. Je croyais que Satomi était une femme, mais cela n’a rien changé à mon appréciation de l’histoire.

Comme j’aime le cinéma, je trouvais cela intéressant de parcourir un récit dans lequel le personnage principal est un acteur sans que cela soit un cliché. Il en contient, mais l’humour prend rapidement le dessus. Souvent, Yôhei agit comme un admirateur trop collant et c’est ce qui m’a fait rire. Au fond, il ne voulait que soutenir Satomi et ça ne tournait pas toujours comme il le souhaitait.

J’avoue que les blagues de costumes m’énervaient un peu vers la fin, mais Satomi était très mignon. D’ailleurs, j’aime la beauté des dessins même dans certaines scènes qui sont érotiques, mais on ne voit pas tous les détails, on ressent quand même la proximité du couple. Je ne vous divulgâcherais pas, mais je me suis armée de patience pour tenter de comprendre leur relation.

La complexité de la psychologie des personnages diffère de ce que je rencontre d’habitude, mais je crois que c’est ce que j’ai apprécié dans l’histoire. Les deux ont un passé compliqué et c’est ce côté de Satomi qui m’a attendri. Il n’a pas eu la vie facile avant de devenir acteur. L’intimidation n’est pas le thème principal, mais elle est quand même présente et cela me touche directement à chaque fois.

C’est un one shot et il fait environ trois fois la grosseur des mangas que je lis. Je crois que cela était nécessaire pour faire le tour complet de la relation entre les protagonistes. Je n’ai pas trouvé de temps mort et le rythme est soutenu. Je le recommande pour vous lancer dans l’univers des yaoi et c’est une belle histoire qui pourrait plaire à plusieurs personnes.


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