Biographie
Issue d’une famille aimante et unie, Jennifer est le petit mouton
noir qui ne rentre pas si facilement dans les rangs. Elle travaillera
d’arrache-pied pour réussir à se tailler une place ainsi qu’une réputation
digne de son acharnement. Elle trouve non seulement son chemin, mais également
sa passion pour les livres et la lecture dans une grande librairie du Québec.
Conjointe et mère de trois enfants, elle trouve le moyen malgré un quotidien
bien chargé de s’évader dans des histoires qui la font rêver. Débordante
d’imagination, elle finit par faire confiance en ses capacités et décide de
mettre sur papier ses folles idées. Elle met son cœur à nue en pigeant dans son
côté sombre bien caché et sa part de lumière pour nous présenter son tout
premier roman à l’âge de 30 ans. Dénaturés & Sauvages sera sa première
trilogie publiée chez ÉdiLigne. Aujourd’hui, elle réalise son rêve le plus
incroyable de vous faire voyager dans son imaginaire intriguant.
Questions
Quels défis as-tu
rencontrés lors de l’écriture de ton premier roman ?
Jumeler le quotidien avec
le temps que je désirais allouer à l’écriture. Les confinements de la dernière
année n’ont pas du tout aidé, mais je crois avoir réussi à trouver un juste
milieu sans trop faire les choses à moitié.
C’est plutôt au
commencement du tome 2 que j’ai ressenti le vrai défi d’écrire
puisque je venais tout juste de signer un contrat d’édition avec Édiligne. Je
devais rester avec l’idée que je le faisais pour moi et pour mon propre plaisir
sans quoi j’avais peur que ma plume ou mon style change pour plaire davantage.
Être publié ne devait pas jouer sur l’essence même de mon écriture. Rester
moi-même, c’est primordial pour la suite de l’aventure.
Pourquoi avoir choisi
d’écrire une dystopie ?
Un style tellement plein de
possibilités. Considérant que les loups-garous et les vampires sont fantastiques,
les humains génétiquement modifiés eux sont dans une classe à part, soit dans
la dystopie. J’aimais l’idée de faire différent et de foncer dans un sujet que
j’avais rarement vu.
Quelles sont tes
principales inspirations ?
Je me suis inspirée de
beaucoup de choses en fait. Avant de commencer l’écriture de l’histoire, j’ai
rédigé près de quatre cahiers Canada pour mes personnages, les lieux ainsi que
les entreprises que je souhaitais créer. Tout y est à l’intérieur, en passant
de ce que Jaybee aime manger, aux croquis du laboratoire… J’ai trouvé cette
inspiration dans tout ce qui m’entoure en puisant ici et là des idées que j’ai
complètement redessinées.
Est-ce qu’il y a un genre
que tu n’arriverais pas à écrire ?
J’aime écrire avec
beaucoup d’intensité, des scènes explicites et je crois que la Chick-Lit et moi
ça ne ferait pas un très bon duo. Mais je ne suis pas fermée à l’idée d’essayer
un jour.
Est-ce que tu écoutes de
la musique pour t’inspirer ? Si oui, quel genre ?
Oh oui ! et en
permanence. Je dois me mettre dans l’ambiance et la musique m’aide beaucoup à
me créer une sorte de bulle favorable à l’imagination. Le genre est très varié.
Je peux passer de Vivaldi à Linkin Park en un clin d’œil. Tout dépend de la
scène que j’écris, mais souvent je lance ma playlist sur lecture aléatoire et
me laisse emporter par les notes.
As-tu un ( e ) auteur (e
) qui t’a motivé à te lancer dans l’écriture ?
C’est à la suite de ma
lecture de Not a Fucking Romance de Ena L. que je me suis lancée à pleine
vitesse. Son talent incroyable et sa plume complètement différente de ce que
j’avais lu par le passé ont littéralement changé ma perception de
l’écriture.
Quels sont tes prochains
projets ?
Je dois avouer que
j’écris depuis longtemps, que je cumule un bon nombre de projets inachevés à
qui je n’ai pas accordé suffisamment de temps. Maintenant que je sais que j’ai
ma place dans le domaine, les possibilités qui s’offrent à moi sont nombreuses.
J’ai peut-être aussi un projet fou avec une amie auteure qui est toujours en
pourparlers, mais chuuuuut je ne peux pas en dire trop.
Ma chronique
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