Entrevue avec Annie Lambert

 

Biographie

Annie Lambert c’est la fille ordinaire, la prof spontanée, la mère poule et l’amie toujours partante. C’est la femme passionnée qui se jette dans le vide les yeux fermés, qui carbure aux nouveaux projets et qui adore relever les défis. C’est aussi celle qui voit toujours trop grand, mais qui n’est jamais déçue parce qu’en fin de compte, elle aura essayé ! Annie écrit avec passion, humour et simplicité.

Questions

1-      1, Qu’est-ce qui t’a attiré dans le genre chicklit ?

Le fait de décrocher totalement par son côté léger et humoristique. J’aime les personnages colorés, les histoires qui font rêver, les grandes amitiés, les amours compliqués…

2-      2. Aimerais-tu écrire un roman dans un autre genre littéraire ?

Avec ma fille Maélie, j’ai déjà exploré le jeunesse avec la série Zoé Zabbé et je dois avouer que c’est une magnifique aventure et un grand privilège. J’aime beaucoup les romans historiques, mais malheureusement je ne crois pas posséder assez de bagages de connaissances pour écrire ce genre littéraire.

3-      3. Si un lecteur vient de te découvrir, par quel roman lui conseillerais-tu de commencer ?

Par le roman qui l’attire au premier regard, par celui qui le charmera par sa première et sa quatrième de couverture. Je crois au coup de foudre littéraire ! 😉

4-      4. Quelles ont été tes inspirations pour le personnage de Sandrine ?

Mes amies, les mères d’adolescents, mes enfants, la vie de couple ; la mienne et celle des autres autour de moi.

5-      5. Parmi Julia, Laurence et Sandrine, laquelle te ressemble le plus ?

Évidemment…Sandrine ! 😊 D’abord parce qu’elle est mère, parce que parfois elle se sent dépassée et surtout, par son désir d’être la femme qu’elle est et non juste une mère. D’un autre côté, je partage avec Julia son côté ambitieux de se réaliser et l’incertitude, les remises en question de Laurence. Bref, je suis un mélange des trois ! 😉

6-      6. Aimerais-tu participer à un autre projet comme Veuve de chasse ?

J’ai adoré mon expérience et je suis toujours partante pour un projet avec Marie-Millie Dessureault et Geneviève Cloutier !

Ma chronique sur Veuve de chasse

Quintessence de Janney Deveault

 

Publié chez Luzerne Rousse le 22 mars 2021

304 pages

4e de couverture

Autoproclamé dirigeant de la Cité, Merrick cherche désespérément à retourner dans son monde; Eorra n’est pas la terre promise qu’il espérait. À la tête d’une armée de Dénaturés, le tyran a le sombre dessein de dominer la population de la Terre. Mais il a besoin des pouvoirs de la Déesse. Et pour ce faire, cinq sacrifices sont nécessaires...

Aelys et ses amis doivent vaincre l’Obscur avant qu’Eorra soit plongée dans les ténèbres. Se préparant à l’ultime bataille, les Initiés découvrent de nouveaux secrets en lien avec leurs dons. Sans compter qu’Aelys doit affronter de nouveau Liam. Son cœur y survivra-t-il? Lorsqu’il n’y a plus d’espoir, la Quintessence est leur dernière chance.

Mon avis

C’est le troisième et dernier tome de la trilogie Feu et Ombre. J’avais inscrit le premier dans mes romans marquants de 2020 et je ne regrette toujours pas mon choix. J’éprouve de la difficulté à choisir entre le premier livre et celui-ci pour déterminer mon favori. J’avais tellement hâte de lire la finale que je m’y suis mise presque quand je l’ai reçu. On y retrouve beaucoup d’action et je n’ai pas pu décrocher.

Je me souviens que dans le tome 1, Liam était mon numéro 1 BookBoyfriend et c’est redevenu le cas. Je vous assure qu’il m’a fait passer par toute une gamme d’émotion. D’ailleurs, j’ai été charmée et stupéfaite par sa progression. Même chose pour Aelys, j’aime son côté Femme forte, mais sa détermination la met souvent dans le trouble. Je ne peux pas compter le nombre de fois qu’un a sauvé la vie de l’autre. Compte tenu de l’univers, c’est normal que chacun des personnages vive du danger. L’écrivaine m’a d’ailleurs fait presque pleurer à la fin. J’espérais que cela soit épique et elle a réussi ce défi. C’est également le cas pour les scènes de bataille, l’auteur a un don pour captiver l’attention du lecteur. Sans trop en mettre, c’est ce qui m’a le plus marqué dans le roman, si j’enlève la finale.

On apprend plus sur la famille d’Alys, je ne m’attendais pas du tout à ce que son histoire avec sa mère me touche autant. J’ai bien aimé aussi la relation entre Graysen et Cole. Je souhaitais qu’elle soit plus importante, mais elle ajoute du romantisme.

Je vous le recommande si vous aimez le style fantastique. Ce n’est pas mon genre habituel, mais cette série m’a convaincu d’en lire plus souvent. Il est plus détaillé que Scarlet, mais je n’ai pas éprouvé trop de difficulté à suivre sauf pour les scènes de bataille où j’ai dû retourner un peu en arrière pour bien comprendre. Avec ces bouquins, j’ai pu aussi me réconcilier avec le monde magique. J’ai adoré les émotions que j’ai ressenties pendant ma lecture et cela m’a changé les idées. C’est important de commencer par le tome 1 pour pouvoir bien comprendre la vie des personnages et grandir avec eux.

Mon entrevue avec l'auteure

Ma chronique de Elles

Ma chronique sur Branché sur toi 

Scarlet – Le faucheur d’âme de Véronique Blanchette

Publié chez Luzerne Rousse le 9 mars 2020

4^e de couverture

Scarlet mène une vie bien ordinaire sur la fermette des Terrard, sa famille adoptive. Cependant, son apparence particulière dérange non seulement sa mère adoptive, mais aussi les villageois de Messis. Un jour, alors qu'il se rend au village, Scarlet découvre qu'il est doté de pouvoirs magiques.

Devant cette révélation, il entreprendra un voyage dans l'espoir de trouver des réponses sur son passé, mais surtout sur ses origines hybrides. Lors de son périple, Scarlet apprendra de nouvelles choses sur la magie. D'ailleurs, pourquoi est-elle taboue sur les Terres d'Illud? Et qui est ce Faucheur, ce mage occulte qui dérobe les âmes?

Mon avis

Si vous me suivez depuis un moment, vous vous doutez que ma chronique va être positive. J’ai rarement été déçu par les romans publiés chez Luzerne Rousse et la majorité des gens que je connais qui ont commencé un livre se les procurent tous. Scarlet ne fait pas exception à la règle. Je n’ai lu que de bons avis et les entrevues de l’auteure m’ont encore plus motivée.

J’ai trouvé l’écriture plus mature que dans certains romans que j’ai lus dans la catégorie jeunesse. L’histoire s'assombrit vers la moitié même si on est loin de Maléficus. Je le recommanderais aux lecteurs avancés de 13 ans et plus. Si vous avez connu les romans de la courte échelle, disons que je le classerais dans la catégorie Romans plus.

Je m’attendais à ce que Scarlet soit plus immature. Il est amusant, mais il est loin de m’énerver comme je l’imaginais au début. Quant à Fay, c’est vraiment mon personnage favori. J’avais hâte que Scarlet la rencontre. Je trouvais les dessins de l’auteure tellement beaux que j’avais déjà un parti pris avant même qu’elle arrive dans l’histoire.

Si vous pensez que les aventures du jeune hybride trainent un peu au commencement, je vous conseille de vous armer de patience. Lorsque j'ai embarqué dans l’action, je n’ai pas pu décrocher. C’est souvent le cas dans les premiers tomes, l'univers prend son temps à se créer.

Si vous aimez le fantastique, mais que vous éprouvez de la difficulté à vous concentrer, c’est le livre pour vous. Les derniers romans dans ce genre que j’ai parcouru étaient riches et je retournais en arrière, ce n’est pas le cas cette fois-ci. Il y a plusieurs personnages, mais l’auteure a bien distancié les rencontres de Scarlet et cela facilite la lecture.

Pour résumer en une phrase mon avis, cela ressemble au seigneur des anneaux, mais en plus intéressant. Lorsque j'ai lu le premier chant, j’ai eu des souvenirs du premier tome quand les hobbits chantaient sans arrêt et je sautais ces pages pour me rendre aux passages qui m’intéressaient. Vous n’allez pas en voir autant dans Scarlet, l’auteure a écrit quelques poèmes, mais cela ne m'a pas fait décrocher.

Le second tome se trouve dans ma pile et vous allez sûrement retrouver ma chronique d’ici la fin de l’été. Je n’ai pas l’intention d’attendre très longtemps pour le lire. Je croise les doigts pour que cela soit une trilogie. 

Entrevue avec Sophie Vaillancourt

 

Biographie

Depuis qu’elle est toute jeune, Sophie a commencé des dizaines de projets d’écritures, mais elle n’en a pas terminé un seul. Il lui aura fallu une idée complètement folle pour se plonger dans la rédaction frénétique de Branché sur toi, qui est son premier roman.

Questions

1 -Qu’est-ce qui t’a motivé à aller jusqu’au bout du projet de Branché sur toi?

En fait, je pense que je n’ai pas réalisé à quel point notre écriture de Branché sur toi avançait aussi rapidement. J’ai presque été surprise d’être arrivée à la fin de cette histoire quand Janney et moi avons mis le point final au premier jet. Le fait d’être deux à écrire est certainement une bonne motivation parce que le projet avance deux fois plus vite, il y a deux têtes qui réfléchissent à la meilleure avenue pour la suite, etc.

2- Quels conseils donnerais-tu à une personne qui aimerait se lancer dans l’édition?

C’est cliché, mais persévérer à chaque étape! L’écriture d’un roman est un processus ardu, souvent solitaire, et long. Il y a beaucoup de remises en question, de moments de doute, de découragement, mais il ne faut vraiment pas lâcher

3- Pourquoi avoir choisi la Nouvelle-Écosse comme lieu dans le roman?

Tout simplement parce que le programme d’études de Nathaniel se donnait à l’Université Acadia, à Wolfville en Nouvelle-Écosse. Et on a bien fait parce que toutes les idées que nous avions se mettaient en place comme les pièces d’un casse-tête, et ce, sans que nous l’ayons prévu. C’est hallucinant comme la vie fait bien les choses!

4- Qu’est-ce que tu préfères être une auteure ou une éditrice?

Pas de préférence! J’aime écrire les histoires qui m’habitent et j’aime aider les autres à faire de même, à réaliser leur rêve d’être édité.

5- Pourquoi avoir choisi Luzerne Rousse comme nom de ta maison d’édition?

Avant Luzerne, je participais à un webzine culturel qui se nommait Jestermind. Le rédacteur en chef avait décidé d’appeler les différents départements des luzernes et les responsables de chacun d’eux devaient choisir une couleur. Comme j’étais responsable du département de littérature, je l’ai appelé Luzerne Rousse. À la fermeture du webzine, j’étais en train d’élaborer le projet de maison d’édition, alors j’ai simplement repris le nom puisqu’il était funky!

6- Est-ce que la musique a une place importante dans ta vie ?

Oui! C’est vraiment rare que je n’écoute pas de musique en travaillant, en écrivant, en conduisant, etc. Même dans la douche, je mets de la musique, ah ah!

7- Qu’est-ce qui t’a inspiré à écrire Branché sur toi?

L’idée de base vient en fait de Janney. Elle avait une vague idée d’un personnage et de l’importance de la musique dans l’histoire. On s’est assis devant Spotify et on a commencé à créer une playlist. Les détails du deuxième personnage et de l’histoire se sont tranquillement dessinés autour de la playlist, des émotions que nous suscitaient certaines chansons, etc.

8- Es-tu #TeamAidan ou #TeamNathan ?

Pouahahah! Mon personnage préféré restera toujours Delilah, mais si je dois absolument choisir entre les deux boys… #TeamNate!

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