Publié chez
Boomerang le 25 mai 2021
288 pages
4e
de couverture
Comment se
sent-on quand on a presque quinze ans, qu’on n’a pas de famille et que
par-dessus le marché, on est balancée dans une maison habitée par la vieille
folle du quartier ? En faisant taire les rumeurs, en surmontant ses peurs et
surtout, en suivant sa petite voix curieuse, Amandine apprendra que la vérité
se cache parfois aux endroits où l’on s’y attend le moins. Que peut faire une
adolescente devant les avances incessantes et sournoises d’un beau-père qu’elle
déteste, une mère qui est absente plus souvent qu’autrement et une vie qui va à
la dérive ?
Mon avis
Je remercie la
maison d’édition pour le service presse, je ne m’attendais pas à vivre autant
d’émotion en si peu de temps. L’auteure m’a tenu en haleine jusqu’à la fin au
point que j’ai lu le livre en 2 heures. Il possède peu de pages, mais je le
recommanderais pour un public de 14 ans et plus à cause de son contenu.
Certains thèmes abordés sont assez sombres. Je le suggère aux parents
d’adolescents, car cela peut aider à discuter de ces sujets avec son enfant et
je crois que c’est essentiel de ne pas tout garder pour soi.
L’histoire est à
deux voix : celle de Léa et d’Amandine qui ont sensiblement le même âge,
mais qui vivent deux réalités différentes. Les deux sont aussi touchantes l’une
que l’autre, mais je dirais que j’ai une préférence pour Léa. C’est le
personnage qui m’a fait vivre une gamme complète d’émotions.
Tout au long de
ma lecture, je me questionnais sur ce qui liait les deux adolescentes et on
doit patienter longtemps pour obtenir la réponse. Certains personnages
secondaires sont également liés et je ne m’y attendais pas du tout. L’auteure a
réussi à me surprendre jusqu’à la fin. L’écriture est poignante et très
rythmée. J’aurais souhaité quelques pages de plus pour reprendre mon souffle.
J’ai passé un excellent
moment, certaines scènes entre Léa et son amoureux ou Amandine et Jean-Denis
m’ont fait sourire. J’ai même réalisé que je pensais un peu comme Amandine
quand venait le temps de participer à des fêtes pendant mon adolescence. C’est le
chapitre où j’ai le plus connecté avec elle.
Je n’ai pas
rencontré de temps morts, mais le livre contient assez de détails pour qu’on
puisse entrer facilement dans l’histoire sans vouloir en sortir. Les dialogues
sont percutants et représentent bien l’âge des personnages et on devine leurs
personnalités à travers eux.
J’ai déjà lu
d’autres œuvres de Marilou Addison, mais c’est la première fois que j’en
ressors autant bouleversée. On laisse un peu tomber le côté humoristique pour
faire réfléchir le lecteur et c’est une mission accomplie si c’était le but. Je
vais me souvenir de cette œuvre pendant longtemps et j’espère que cela sera
aussi votre cas.
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