Publié chez les
éditeurs réunis le 27 avril 2022
390 pages
4e
de couverture
Métis,
1917. À la suite d’une série d’événements tragiques, Esther Beaupré,
dix-huit ans, est obligée de seconder son père sur la ferme familiale et de
s’occuper de ses cadets. La demoiselle au tempérament indépendant et avide de
liberté supporte mal sa nouvelle réalité, d’autant plus qu’elle rêve de
s’évader et de parcourir le monde.
Porté disparu
depuis la bataille de Vimy et profondément marqué par la guerre,
Eliot McNeil revient finalement à Montréal, où il cache son identité,
préférant se faire passer pour mort. Refusant de croire au décès de celui pour
qui son coeur bat, Esther part pour la grande ville afin de le retracer. C’est
toutefois un homme perdu dans une spirale infernale le détruisant à petit feu
qu’elle parvient à retrouver, et elle ignore si elle peut aimer celui qu’il est
devenu.
Eliot sera-t-il à
même de combattre ses démons et de reprendre sa vie en main ? Jusqu’où Esther
sera-t-elle prête à aller par amour pour lui ?
Les retrouvailles
seront houleuses alors que, dans l’ombre, un homme cherche à atteindre la jeune
femme par tous les moyens pour l’empêcher de déterrer ses secrets et la mettre
hors d’état de nuire.
Mon avis
J’ai lu tous les
romans de l’auteure, je n’allais donc pas passer l’occasion de lire sa dernière
romance historique. Bien que j’aie aimé le premier tome, j’ai une préférence
pour celui-ci. Il est captivant et les protagonistes m’ont fait vivre des
montagnes russes d’émotions.
Bien que 100 ans
nous séparent, je me suis déjà posé les mêmes questions qu’Esther en lien avec
la vie à la ville vs la vie à la campagne. Elle tente sa chance à Montréal et
je vous laisse découvrir si ce déménagement se passe au-delà de ses espérances.
Eliot m’a frustré par moment, mais il m’a touché vers la fin. J’admire les
personnages qui essayent d’améliorer leur sort. Dans ce cas-ci, il avait
vraiment touché le fond du baril. J’ai remarqué que ce roman contient moins
d’érotisme que les autres livres de l’auteure, mais j’ai apprécié la profondeur
de la relation des protagonistes et pas seulement entre eux. La famille est
très importante. Dès les premières pages, j’avais hâte de connaître leur évolution.
Ils ne sont pas parfaits, mais en comprenant leurs réactions, on veut leur
donner une chance et on se reconnaît un peu entre eux malgré l’époque.
Quant aux
antagonistes parce qu’il y en a plus qu’un, c’est exactement le genre que j’aime
retrouver dans les bouquins bien qu’ils ne sont pas très présents. Toutefois,
cela ne les empêche pas de créer des problèmes assez sérieux. J’avoue que l’histoire
aurait été ennuyeuse sans eux.
Je recommande de
lire les aventures d’Aimeline, car certains événements s’entrecroisent et des personnages
reviennent. Le contexte historique est bien présent, on peut ressentir
l’ambiance de l’époque de la Première Guerre mondiale au Québec et quelques
scènes se déroulent en Europe. La vie à Montréal n’était pas rose et on peut le
voir à travers Esther et son amie qui l’hébergeait. Chaque chapitre apporte de
l’information qui pousse le lecteur à poursuivre sa lecture. L’auteure a un don
pour nous garder captifs jusqu’à la fin. C’est un excellent mélange d’intrigue
et de romance qui nous surprend.
Extraits
Surtout, elle
refusait de se montrer méchante avec lui comme leur mère l’avait été. Elle
gardait en mémoire la cruauté de celle-ci et son indifférence envers eux, en
particulier Aimeline. Seule, Violette avait trouvé grâce à ses yeux. (p.43)
Le moment était
venu pour Charlotte de tourner la page. Esther se gardait de partager son
opinion avec les autres membres de la famille afin de ne pas médire de sa
sœur ; toutefois elle se promettait d’envoyer sous peu une lettre à
Charlotte et d’aborder la question avec elle. Il était temps de la
secouer. (p.86)
Blessée au plus
profond de son être, elle redressa la tête et carra les épaules en s’efforçant
de ne rien laisser transparaître de son désespoir. Si elle n’avait pas été
aussi abattue, elle l’aurait giflé de nouveau. (p.181)
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