Entrevue avec Tricia Lauzon

 

Biographie

D’abord enseignante de mathématiques, puis directrice en télémarketing d’une compagnie en plein essor, Tricia Lauzon décide de se consacrer à sa passion pour l’écriture.

Déjà au secondaire, puis au Cégep, elle participait à tous les groupes d’écriture et de théâtre qui s’offraient à elle. Mordue de fantastique, elle choisit de suivre sa propre voie en créant un style inédit.

Ses premiers lecteurs de sa série La descendance interdite tombent en amour avec le personnage de Kaitlyne la Protégée et réclament la suite, car l’histoire se dévore avec passion. Pouvoirs magiques, combats médiévaux et romances imprévisibles font partis de cet univers qu’elle a créé.

Découvrez la suite avec la non moins imprévisible Adalyne de Garçois pour les tomes 3 et 4 de sa série La descendance interdite.

Crédit  pour la photo et la biographie: Tricia Lauzon | Éditions Lo-Ély (editionsloely.com)

Questions

Qu’est-ce qui t’a motivé à choisir la fantasy comme genre littéraire ?

C’est un univers que j’adore, car on peut créer davantage selon nos propres règles. Comme mon objectif est simplement de m’évader et de laisser évoluer mes personnages dans l’univers créé sans leur donner de contraintes, mes lecteurs me disent qu’ils peuvent lire à leur tour sans se casser la tête à comprendre, car tout y est simple et facile. Quand nous tombons dans le monde réel, il faut faire attention à tous les détails qui entourent l’histoire, des personnages à l’environnement.

Est-ce que tu prévois te lancer dans un autre genre ?

 Je me suis laissé aller dernièrement à écrire un roman d’amour qui restera dans le monde réel, quoique… ;) Sans oublier un projet de roman policier que j’ai en tête, mais qui me semble plus compliqué à écrire, car il faut rester ancrer dans la réalité, tout en amenant le lecteur à se questionner sur les nombreuses possibilités. Sans jamais trop en dévoiler, mais juste assez…

Quels défis as-tu rencontrés lors de l’écriture de ton premier roman ?

M’arrêter !! Mes personnages secondaires ont également chacun leur évolution et j’aurais aimé passer plus de temps sur chacun, mais il faut parfois se restreindre dans nos idées. De mon côté, j’ai l’opposé du syndrome de la page blanche : J’ai trop d’histoires à raconter !! Je crois que si je pouvais vivre uniquement de mes œuvres, je pourrais écrire plusieurs histoires à la fois et poursuivre à tous les jours sans manquer d’imagination.

Quelles sont tes principales sources d’inspiration ?

Je suis une grande lectrice depuis toujours. Et j’ai lu énormément de romans policiers, romans d’amour, fantastiques/Fantasy et de science-fiction.  Comme on dit, on ne peut pas toujours réinventer la roue, mais on peut la faire rouler à sa façon, par contre.

Quels conseils donnerais-tu à un nouvel auteur ?

 Certains cherchent déjà comment et quoi écrire pour plaire aux autres alors que l’écriture est une passion qui nous permet de nous extérioriser. Il faut écrire pour soi ! Les auteurs qui peuvent vivre de leur plume sont peu nombreux, donc ça ne doit pas être l’objectif à atteindre. Mais ayez un but, un objectif à atteindre, comme de terminer une histoire pour commencer. Ensuite, quoi faire pour l’améliorer pour que ce manuscrit puisse donne le goût à un éditeur de le transformer en livre. Et une fois cet objectif atteint, la partie la plus difficile va enfin pouvoir commencer ! Difficile, certes, mais ô combien revigorante et passionnante lorsque vous discutez avec un lecteur qui a lu et apprécié votre histoire.

As-tu une passion pour l’époque médiévale ?

 Oh oui ! J’adore tout ce qui touche les châteaux, les combats, les bals et les robes longues !! Et avec une touche de pouvoir magique, c’est la totale !

Quels sont tes prochains projets ?

 En tant qu’auteure, je veux terminer ma saga fantastique, il ne me reste la dernière partie à écrire (les tomes 5-6). Je veux publier aussi une autre série fantastique que j’avais écrite il y a plus de 15 ans et que je dois retravailler avant. Et le roman d’amour également. J’avais aussi un projet d’écriture avec ma fille, donc, une autre possibilité pour la section jeunesse. En tant qu’éditrice d’auteurs québécois, les projets sont encore plus nombreux ! Suivez-nous sur Facebook pour pouvoir voir les différents projets se mettre en place.