samedi 6 novembre 2021

Highlands de Fanie Demeule


 

Publié chez Québec Amérique le 28 septembre 2021

192 pages

4e de couverture

Des voyageuses parcourent les Highlands d’Écosse, ces territoires hostiles qui les confrontent et les exaltent, les brisent et les libèrent. Une doctorante, une mère, une survivante. Elles ne pourront plus se mentir ni fuir devant ce qui leur fait peur, devront faire face à leurs spectres. Si elles ne se connaissent pas, une force étrange et subtile voudra les réunir, quelque part dans les montagnes du Nord-Ouest.

Mon avis

Je remercie Roy et Turner Communications pour le service presse et de m’avoir fait découvrir une nouvelle auteure. J’ai souvent entendu parler de Fanie Demeule pour son œuvre Bagels, mais c’est le premier livre d’elle que je me procure. Étant amatrice de l’Écosse depuis que j’ai lu Outlander, j’avais hâte de parcourir ce roman.

L’écrivain nous plonge dans des paysages inoubliables avec assez de descriptions pour qu’on puisse s’imaginer à la place des protagonistes. Il contient plusieurs courts chapitres et j’aurais pris le double de page tellement j’aimais l’ambiance. Je ne savais pas à quoi exactement, je m’attendais en ouvrant le livre à partir visiter un de mes pays favoris, mais chaque protagoniste ajoute un plus à l’histoire. Je suggère de le parcourir lentement, car je devais relire des passages pour bien assimiler l’information. Si vous n’aimez pas les grosses briques, je vous le recommande. Par contre, vos neurones risquent de chauffer quelques fois.

 Tout comme pour les descriptions de paysage, l’auteur nous transmet les émotions des personnages en peu de mot. Je dirais que c’est Émily qui m’en a fait le plus vivre, à un point que j’ai pleuré lorsque son voyage s’est terminé. J’ai ressenti le froid puisque les femmes voyagent dans les Highlands au moins de décembre et souvent en montagne ou sur le bord de l’eau. Je donne aussi une étoile au personnage de Audrey, c’est avec elle que j’ai le plus connecté à cause de sa passion pour la littérature.

Certains personnages  parlent anglais avec un accent écossais. Ce n’est pas toujours évident à comprendre puisque les mots sont écrits de la même façon qu’ils seraient prononcés. Cela m’a rappelé la première fois que j’ai regardé Outlander en langue originale. C’est une expérience à tenter pour s'imprégner de leur culture.

J’aime l’idée que voyager peut aider à l’humain à évoluer et c’est le cas avec ses trois femmes. Je vous laisse découvrir si c’est une bonne chose pour chacune d’entre elles. Je vous avise qu’il y a peu de romance, c’est vraiment à propos de se retrouver soi-même et d’affronter ses problèmes. Si vous avez aimé les romans précédents de l’auteure, vous allez aussi apprécier celle-ci. Je crois que vous allez passer un moment émouvant.  

Extraits

- Maman. Maman. Maman. Maman !

- Quoi !?

- Je veux ma doudou.

- Ça te tente pas de dire papa des fois ?

- Non. C’est toi que je veux. (p.50)

Je nous connais. Je sais qu’on préfère fêter isolées plutôt qu’en compagnie d’une inconnue. On préfère jouie d’une chambre d’hôtel quatre étoiles, à siroter du champagne hors de prix, allongées près de la piscine chauffée, plutôt que de risquer la déception d’une chambre d’amis perdue dans la lointaine Nairn. (p.146)

 

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