Publié chez
Québec Amérique le 28 septembre 2021
192 pages
4e
de couverture
Des voyageuses
parcourent les Highlands d’Écosse, ces territoires hostiles qui les confrontent
et les exaltent, les brisent et les libèrent. Une doctorante, une mère, une
survivante. Elles ne pourront plus se mentir ni fuir devant ce qui leur fait
peur, devront faire face à leurs spectres. Si elles ne se connaissent pas, une
force étrange et subtile voudra les réunir, quelque part dans les montagnes du
Nord-Ouest.
Mon avis
Je remercie Roy
et Turner Communications pour le service presse et de m’avoir fait découvrir
une nouvelle auteure. J’ai souvent entendu parler de Fanie Demeule pour son
œuvre Bagels, mais c’est le premier livre d’elle que je me procure. Étant
amatrice de l’Écosse depuis que j’ai lu Outlander, j’avais hâte de parcourir ce
roman.
L’écrivain nous plonge
dans des paysages inoubliables avec assez de descriptions pour qu’on puisse
s’imaginer à la place des protagonistes. Il contient plusieurs courts
chapitres et j’aurais pris le double de page tellement j’aimais l’ambiance. Je
ne savais pas à quoi exactement, je m’attendais en ouvrant le livre à partir
visiter un de mes pays favoris, mais chaque protagoniste ajoute un plus à
l’histoire. Je suggère de le parcourir lentement, car je devais relire des
passages pour bien assimiler l’information. Si vous n’aimez pas les grosses
briques, je vous le recommande. Par contre, vos neurones risquent de chauffer
quelques fois.
Tout comme pour les descriptions de paysage,
l’auteur nous transmet les émotions des personnages en peu de mot. Je dirais
que c’est Émily qui m’en a fait le plus vivre, à un point que j’ai pleuré
lorsque son voyage s’est terminé. J’ai ressenti le froid puisque les femmes voyagent
dans les Highlands au moins de décembre et souvent en montagne ou sur le bord
de l’eau. Je donne aussi une étoile au personnage de Audrey, c’est avec elle que
j’ai le plus connecté à cause de sa passion pour la littérature.
Certains personnages parlent anglais avec un accent écossais. Ce
n’est pas toujours évident à comprendre puisque les mots sont écrits de la même
façon qu’ils seraient prononcés. Cela m’a rappelé la première fois que j’ai
regardé Outlander en langue originale. C’est une expérience à tenter pour
s'imprégner de leur culture.
J’aime l’idée que
voyager peut aider à l’humain à évoluer et c’est le cas avec ses trois femmes.
Je vous laisse découvrir si c’est une bonne chose pour chacune d’entre elles.
Je vous avise qu’il y a peu de romance, c’est vraiment à propos de se retrouver
soi-même et d’affronter ses problèmes. Si vous avez aimé les romans précédents
de l’auteure, vous allez aussi apprécier celle-ci. Je crois que vous allez
passer un moment émouvant.
Extraits
- Maman. Maman. Maman. Maman !
- Quoi !?
- Je veux ma doudou.
- Ça te tente pas de dire papa des fois ?
- Non. C’est toi que je veux. (p.50)
Je nous connais. Je sais qu’on préfère fêter isolées plutôt qu’en compagnie
d’une inconnue. On préfère jouie d’une chambre d’hôtel quatre étoiles, à siroter
du champagne hors de prix, allongées près de la piscine chauffée, plutôt que de
risquer la déception d’une chambre d’amis perdue dans la lointaine Nairn.
(p.146)
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