Publié chez les
éditions De Mortagne le 7 juin 2022
360 pages
4e
de couverture
Angleterre,
1756 . Lincoln
Winchester, futur marquis de Worcester, accepte de livrer en Amérique un
mystérieux colis destiné au colonel Murfy. . Sur le bateau qui le conduit à New
York, il rencontre Isabella FitzRoy.
L'énigmatique
présence de cette lady à bord du Victory attise la curiosité
de l'homme et le séduit. Le besoin de la protéger des multiples dangers se
trouvant sur la route du fort Edward devient alors sa priorité. Lorsqu’il
apprendra la véritable nature du colis, Lincoln devra faire un choix déchirant…
. Rencontre fortuite ou prédestinée ?
Mon avis
Je relie rarement
mes livres, mais croyez-le ou non, c’est ma troisième lecture de cette œuvre.
J’ai parcouru le roman autoédité deux fois et une fois celle-ci afin de voir
les différences. Déjà, il faut que
l’auteure aille un talent incroyable pour que je décide de me lancer dans ce
défi. Je vous dirais que dans Lincoln, l’écriture est plus rapide. On jette le
lecteur dans le feu de l’action, mais cela ne signifie pas que je trouvais que
la première version contenait trop de détails. J’ai seulement pensé que les
événements se bousculaient plus vite ici. Le texte est un peu plus soigné, mais
encore là la différence est minime. Imaginons que j’aurais donné 90 % au Colis
Murfy et 95% à Lincoln.
Les personnages
sont toujours aussi attachants. Si vous aimez le type mauvais garçon avec un
grand cœur, vous allez craquer pour Lincoln. Il est loin d’être parfait.
Toutefois, il vaut la peine qu’on lui donne une chance même s’il peut vous
énerver dans les premiers chapitres. Je lui donne mon étoile pour son
évolution.
Quant à Isabella,
on pouvait croire qu’elle est naïve lorsqu’elle est introduite dans le livre,
mais c’est tout le contraire. Elle évolue à vitesse grand V à cause d’événements
que personne ne souhaiterait vivre. D’ailleurs, l’auteur a fait un travail
fantastique pour que le lecteur imagine les endroits et les sentiments des
personnages. J’ai embarqué dans le roman à 100 % .
Comme je l’avais
mentionné dans ma première chronique, je me questionnais si les protagonistes
allaient s’en sortir. Si vous trouvez que la vie au 21e siècle difficile,
imaginez-vous perdu en forêt au 18e avec peu d’éléments pour
survivre.
Pour ceux qui
l’ont comparé à Bridgeton, je vous avoue que j’ai de loin préféré l’écriture de
Audrée McNicoll qui est plus rythmée et m’a touchée droit au cœur. Elle figurait
dans ma liste d’auteurs à suivre il y a un an et c’est toujours le cas. À
relire mon avis de 2021, cela n’a pas changé et je vous dirais probablement la
même chose dans 5 ou 10 ans.
Extraits
William Johnson
avait trente ans et n’avait pas le physique d’un homme viril, mais bien celui d’un
rat de bibliothèque, petit et frêle. Il était sans intérêt et n’avait aucun
autre sujet de conversation que son obsession pour la confection de maquettes
de bateaux placées en bouteille. Elle était promise à une vie solitaire pendant
que son mai s’amuserait avec ses joujoux. (p.35)
Betsie, c’est toi
qui as préparé mes affaires. Dis-moi que tu peux faire un miracle sans exposer
mes chemises de nuit à la vue de tous. (p.51)
Certes, il était
toujours en colère contre son père pour lui avoir infligé cette mission, et en
furie contre lui-même d’avoir choisi ce moment pour s’enticher d’Isabella. Ne
dit-on pas que l’amour se présente généralement au moment où l’on s’y attend le
moins ? (p.146)
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