Publié chez Glénat le 2 juin 2010
196 pages
4e de couverture
A une époque où
la loi d'amélioration des médias a instauré une chasse aux livres, les
bibliothèques se sont dotées d'un corps militaire afin de les défendre.
Par admiration pour un des membres de ce corps
des Bibliothécaires (dont elle ne se rappelle pas le visage) qui l'a sauvée
autrefois, Iku Kasahara intègre cette organisation.
Mais au lieu de son prince charmant de ses
rêves, c'est un terrible instructeur qui l'attend...
Le célèbre roman enfin adapté en manga!
Mon avis
Au
commencement, je m’attendais à ce que ça soit un manga romantique, mais pas du
tout. Iku Kashara mentionne comment elle a voulu se joindre aux corps
militaires sans que cela se transforme en relation amoureuse. Elle était
surtout impressionnée que son prince charmant protège les livres qu’elle
chérissait tant.
J’ai découvert
cette série grâce à une table ronde sur les mangas à G-Anime, il y a maintenant
3 ans. Quand j’ai su que cela parlait de la liberté d’expression et du métier
de bibliothécaire, cela n’a pas pris de temps avant que je me procure le
premier tome. La série en compte 15 au total. Si le sujet vous intéresse, mais
que vous attendez d'être convainque de la lire jusqu’à la fin, je vous
conseille de vérifier auprès de votre bibliothèque. Je l'avais déjà au complet
quand j’ai appris qu’ils se trouvaient tous à Gatineau. Je ne regrette pas mon
choix puisque c’est un sujet qui me passionne. Je sais que ce n’est pas le cas
pour tout le monde.
Dans certaines
critiques, on mentionne que le rôle des bibliothécaires est mis en second plan
et je dois être en accord pour ce tome-ci. Iku doit maîtriser ses habitudes au
combat et de travail de bureau, mais c’est probablement la seule fois qu’on
remarque que c’est essentiel de bien connaître le classement des livres et que
c’est un service important pour la population.
Le point
positif, l’importance de la liberté d’expression est très présente. Iku
explique comment elle a réalisé qu’elle devait joindre les membres du corps des
bibliothécaires lorsqu’elle a failli se faire arracher un bouquin auquel elle
tenait. Le gouvernement japonais va très loin dans la censure dans ce monde
dystopique et ce sujet porte à réflexion.
Certaines
critiques trouvent que Iku est naïve et cause des catastrophes, mais c’est ce
qui m’a le plus fait rire et j’ai bien aimé voir une héroïne qui ne réussit pas
à tous les coups. Cela apporte de l’humour et du réalisme à l’histoire.
Souvenez-vous de votre premier travail et du nombre d’erreur que vous aviez
commis alors que vous sortiez tout juste des bancs d’école. Sans être une
amatrice de l’entraînement extrême, je me suis reconnue en Iku avec son côté
gaffeur sans que cela tombe dans le ridicule.
Je ne me suis
pas encore attachée aux personnages masculins qui demeurent mystérieux , mais
je garde espoir pour le reste de la série. Les dessins sont sympathiques.
Toutefois, j’aurais souhaité voir des bibliothèques plus détaillées comme dans
la Belle et la Bête. Les personnages sont bien faits sans me surprendre.
Si vous
appréciez les histoires humoristiques remplies d’action, je vous recommande ce
tome. Si vous l’avez lu, j’aimerais bien connaître votre avis.
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