Publié par les
éditions Stanké le 6 avril 2022
304 pages
4e
de couverture
En anglais, on appelle une particule
de paillettes une « scintilla », un mot qui se traduit aussi par «
étincelle », mais c'est moins joli. Une femme extraordinaire porte le
récit de scintillas, hors glitter. Des abîmées. Des qui brillent
trop. Des écartées, qui se sont prises entre les craques du bois franc et que
la balayeuse n'embrassera pas, même si, vu de haut, ça brille. Ces choses-là arrivent.
What a time to be alive.
Mon avis
Je remercie
Véronique Dery pour le service presse. Dès que j’ai su que l’auteure allait
publier un livre et qu’il figurait dans la liste des bouquins à lire pour 2022,
je me suis lancée dans l’aventure. J’aimais déjà son humour dans l’émission
Code F et les autres animatrices mentionnaient qu’elle avait une belle plume,
alors j’avais hâte de découvrir cette œuvre.
Maintenant que la
lecture est terminée, j’hésite à choisir dans quelle catégorie le mettre. Je
m’attendais à lire un roman féministe et je trouve qu’il est plus sombre que je
l'imaginais. Je dirais qu'il est plutôt absurde à cause de la manière dont l’auteure
dépeint le monde moderne. Toutefois, il est plus lumineux que certaines oeuvres
du même genre que j’avais lu au collège. J’ai ri en parcourant certains
passages et presque pleuré en lisant d’autres. Cela dépend à quel moment de sa
vie Corinne se situe.
Pour son style bibliothécaire
et son intérêt pour Gilmore Girls, je me suis attachée à la protagoniste bien
qu’elle a une vision un peu noire de la vie. Malgré sa popularité, elle dit des
remarques qui démontrent qu’elle ne va pas bien. Je vous laisse découvrir si
elle s'en sort. Son voyage en croisière ne se déroule pas tout à fait comme
prévu. Le côté féministe de l’œuvre vient d’elle par rapport à sa vision du
monde. Elle se trouve souvent dans des situations impossibles, mais elle réussit
à me faire sourire.
L’histoire contient
beaucoup de références culturelles à un point que j'ai pensé que c’est un bouquin
que Rory ou Lorelai Gilmore aurait pu écrire. J’avais l’impression d’assister à
une de leurs conversations. Il y a quelques mentions que je n’ai pas saisies,
mais vous pouvez suivre les aventures de Corinne. C’est seulement plus
intéressant et plus facile de comprendre l’essence des émotions de la
protagoniste.
Je donne mon
étoile à Earl, ce trentenaire passionné de Walt Disney. C’est le personnage qui
m’a vivre le plus de montagnes russes et qui m’a fait le plus rire. Il a un
côté vraiment attachant et je souhaiterais avoir un ami comme lui.
Si vous appréciez
le genre absurde ou que vous désirez sortir de votre zone de confort, je vous
le recommande. Vous allez passer un moment hors du commun. Si jamais vous
l’avez lu, laissez-moi votre avis en commentaire. J’aimerais savoir ce que vous
en pensez.
Extraits
C’est sans doute
cette désinvolture (et la parfaite caricature de bibliothécaire que j’incarne
bien malgré bien ; je ne sais pas ce qui s’est passé à mon expulsion, mais
il appert que, pendant l’épisiotomie, le poupon que je fus s’est transformé en
personnage de telenovela…. (p.24)
Parce que je ne
rêve que d’enlever ma brassière, de manger de très petites cuillères de
moutarde à l’ancienne et de geindre devant Gilmore Girls pour la cent quatorzième fois sans devoir faire la conversation à
ce soundman dont j’oublie systématiquement le prénom et qui ne cligne
jamais des yeux. (p.65)
Tu vas m’appeler
si jamais tu croises Sissy Spacek sur ta croisière, han ?
Je vais même la dessiner au fusain like one of your french girls. (p.162)
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