Publié chez Luzerne Rousse le 1er février 2023
294 pages
4e de couverture
T’es pas game de m’aimer
(Romance contemporaine)
Dix ans ont passé depuis qu’Elizabeth et Matthew se sont vus
pour la dernière fois. Dix ans de silence à la suite d’un foutu malentendu.
Quand la vie leur offre une deuxième chance, Liz et Matt
sauteront à pieds joints dans le jeu de la séduction…
Âmes sœurs
(Romance sentimentale)
Angélique fait la rencontre hasardeuse et frappante de
Stephan; elle a l’impression de le connaître depuis toujours, mais pour lui,
elle est une pure inconnue.
On dit que l’amour est plus fort que tout, mais rien n’est
moins sûr…
Pendue à ses lèvres
(Dark romance)
Alors qu’un psychiatre tente de prouver que son patient
n’est pas aussi cinglé que le croit le système judiciaire du Texas, une jeune
étudiante tombe amoureuse d’un bel inconnu cachant un fantasme dérangeant.
Insidieux, le poison déroutant de l’amour nous pousse
parfois à poser des gestes impardonnables, comme le découvrira la douce
Virginie…
Mon avis
En tant qu’amatrice de romance, j’étais curieuse de lire ce recueil,
de renouer avec l’écriture de deux des trois auteures et d’en découvrir une
nouvelle. Je vous le recommande si vous
aimez ce genre, car les trois ont un style complètement différent. Je le
suggère pour les adultes, car certains thèmes abordés ne conviendraient pas à
un public plus jeune.
Bien que j’aie bien aimé les trois nouvelles, j’ai une
préférence pour âmes sœurs de Vickie Poulin. Je tiens à vous aviser par contre
que c’est une nouvelle qui va vous sortir de votre zone de confort. Au niveau
de l’écriture, Vickie Poulin s’est surpassée, car je n’avais pas vu la chute
venir. Le titre est bien choisi et les personnages sont attachants, si jamais
ils reviennent dans une prochaine histoire, j'ai hâte de savoir comment elle va
pouvoir tourner les aventures de Angélique et Stephan.
Dans T’es pas game de m’aimer, c’est une histoire de
deuxième chance. L’auteure mentionne au début qu’elle n’a pas l’habitude
d’utiliser ce trope, mais je trouve qu’elle s’en est bien sortie et que les
personnages sont touchants. À part les passages en anglais (vous allez me dire
que c’est la façon que les gens parlent, mais ça me fait un peu dévier de ma
lecture), j’ai apprécié la romance entre Élizabeth et Matthew. D’ailleurs,
j’adore le prénom du protagoniste masculin. Tout au long des chapitres, je
souhaitais savoir si Élizabeth allait lui pardonner et lui donner une nouvelle
chance. L’idée des défis est excellente. Bien qu'ils ne soient plus
adolescents, cela ajoute du piquant à l’histoire.
Je dirais que Pendue à ses lèves est la nouvelle qui m’a fait
frissonner surtout parce que dans les premiers chapitres, je me reconnaissais
en Virginie surtout dans la façon dont son ancienne meilleure amie la traitait.
Dès les premières lignes, le lecteur peut sentir que quelque chose de sombre va
arriver, on voit que le psychiatre n’est pas une bonne personne. La question
reste à savoir qu’est-ce qui va se produire et quand. Pour cette raison,
l’auteure m’a tenue en haleine jusqu’à la fin. J’ai bien aimé le crescendo du
point de vue de Virginie qui raconte ses pensées dans un journal intime.
Toutefois, je vous avise de bien vous préparer mentalement avant de commencer
votre lecture.
Extraits
J’ai plus d’amis que tu penses. Et Adam a beau être apprécié
des filles en général, n’oublie pas toutes celles qu’il a repoussées lui en
veulent probablement…Je n’ai fait que récolter les votre contre lui, tout
simplement. (p.15)
Mes yeux se perdent dans ma minuscule bibliothèque- je
possède quand même les Harry Potter, mais le reste est plutôt constitué de
bouquins d’école- et ils se posent sur l’album des finissants, of course. (p.28)
J’avais complètement oublié ta phase Nightwish…, lâche Matt.
C’était vraiment épique! (p.107)
Je n’ai pas besoin de lui donner une chance, c’est moi qui
ai l’impression de lui mettre de la pression. Je déteste avoir ce rôle. J’ai
vécu tellement de fois ce sentiment de ne pas être à la hauteur quand j’étais
enfant, je n’ai aucune envie de le faire subir à celle qui me fait enfin sentir
vivant. (p.125)
Le travail du Doc consistait à déterminer si les criminels
avaient posé leurs gestes en pleine conscience ou par pure folie. C’était pour
ça qu’on lui signait son chèque de paie toutes les semaines. Chacun de ses
patients avait quelque chose qui ne tournait pas rond dans la cervelle, mais
Wilson était quand même tenté de croire que certains étaient moins fous que
d’autres. (p.196)
C’était un grand jour puisqu’elle entamait ses cours au
cégep, et même si elle n’avait pas à craindre pour sa cote de rendement,
c’était plus fort qu’elle. L’anxiété la dévorait. (p.205)
Son discours interne était mauvais et insultant envers
Chloé, mais lorsque la vraie dispute avait eu lieu, à l’extérieur du Cégep,
devant tout le monde, Virginie avait plus ou moins bafouillé en tentant de
retenir ses larmes. (p.233)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire