mardi 21 mars 2023

Entrevue avec Emilie Maisterrena

 


Crédit : Emilie Maisterrena - Auteure | Sept-Îles QC | Facebook

Biographie

Emilie Maisterrena est une auteure originaire de la Côte-Nord. Ayant grandi avec une maman amoureuse des contes des frères Grimm et de l’univers de Stephen King, Emilie se met rapidement à l’œuvre afin de créer ses propres histoires dès la première année du primaire, où elle apprendra à écrire ses premières phrases.

En 2020, elle ose faire le grand saut en publiant Oslav. Depuis, sa Côte-Nord natale devient son terrain de jeu avec notamment son second roman, Le calendrier.

Crédit : Turbulences amoureuses

Questions 

Pourquoi avoir choisi le Dark Romance pour ton histoire dans Turbulences amoureuses ?

Lorsque nous avons commencé à Bainstormer sur le recueil, Sophie Vaillancourt, Vickie Poulin et moi-même trouvions intéressante l’idée de créer un crescendo d’intensité. Puisque j’écris de la littérature horrifique, il était normal que je m’occupe de la partie Dark du projet. Le but était d’exploiter les forces de chacune d’entre nous, tout en me sortant légèrement de ma zone de confort.

Quelles ont été tes inspirations pour tes protagonistes ?

Pour cette histoire, mais aussi pour la majorité des romans que j’écris, je m’inspire de ce que je connais. Cette méthode est pour moi la meilleure manière de faire en sorte que mes personnages semblent vivants. Pour Pendue à ses mots, je dois tout de même avouer que j’ai été puiser l’inspiration très loin à l’intérieur de moi-même dans les vieilles blessures du passé afin d’offrir un maximum d’émotions fortes aux lecteurs.

Quels défis as-tu rencontrés pendant l’écriture de ce projet ?

Les scènes plus douces sont pour moi un réel défi. Je ne suis pas très douée pour la romance avec un grand R et je ne crois pas offrir à mes lecteurs ce genre d’histoire dans le futur. Je suis une personne à l’imagination sombre qui a beaucoup plus de facilité à décrire les ténèbres. Les belles histoires ne sont pas ma tasse de thé. Je préfère les monstres, les esprits maléfiques, la maladie mentale et la torture. C’est ma cour de récréation.

Avec moi, les personnages ne vivent pas très longtemps et ils ne sont certainement pas heureux.

Selon toi, quelles sont les différences entre écrire un projet seule et un avec d’autres auteurs ?

Ça ne fait aucune différence pour moi. Je crois que c’est plus une question de symbiose et de complicité entre les auteurs qui fera d’un projet quelque chose de bien ou d’archi nul. Je considère Sophie et Vickie comme des sœurs cosmiques donc ce recueil, c’est un peu l’accomplissement d’une belle amitié. Notre recueil, Turbulences Amoureuses, a une place très importante dans mon cœur.

Est-ce qu’il y a un autre genre littéraire que tu aimerais essayer ?

Le policier m’interpelle beaucoup, mais je dirais que je suis à l’étape d’écrire ce qu’il me plaît et de jouer, entremêler les genres, afin de créer des histoires hors du commun. Briser les barrières d’une certaine façon!

Quels conseils donnerais-tu à un nouvel auteur ?

D’écrire sur ce qu’il connaît le mieux et sur ce qu’il aime. Je crois que la base est de lire et d’écrire beaucoup afin de trouver notre voix d’auteur. Cette voix unique qui se démarquera de tous et qui fera en sorte qu’un lecteur dira, « ahhh je reconnais bien l’auteur! ». Je mentionne souvent Stephen King comme exemple.

Quels sont tes prochains projets ?

J’ai quelques projets sur la table et un classeur rempli d’idées mais je ne peux malheureusement rien révéler pour le moment. En revanche, je peux vous annoncer une primeur! Il y a quelques semaines, la suite de mon roman Oslav est venue me hanter. Je suis donc en train d’écrire ici et là, la grande finale de mon premier roman. Mes autres projets sont plus de types événementiels. Je me prépare présentement à vivre le Salon international du livre de Québec ainsi que celui de la Côte-Nord. Un mois d’avril chargé et de beaux moments à venir.

 


Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire

La nuit de ta disparition de Victoria Charlton et Alexandre Soublière

  Publié chez les éditions de l’homme le 25 septembre 296 pages Lu en format papier 4 e de couverture Un roman policier aux frontiè...