Crédit : Emilie Maisterrena - Auteure | Sept-Îles QC | Facebook
Biographie
Emilie
Maisterrena est une auteure originaire de la Côte-Nord. Ayant grandi avec une maman
amoureuse des contes des frères Grimm et de l’univers de Stephen King, Emilie
se met rapidement à l’œuvre afin de créer ses propres histoires dès la première
année du primaire, où elle apprendra à écrire ses premières phrases.
En 2020, elle ose
faire le grand saut en publiant Oslav. Depuis, sa Côte-Nord natale
devient son terrain de jeu avec notamment son second roman, Le calendrier.
Crédit :
Turbulences amoureuses
Questions
Pourquoi avoir choisi le Dark Romance pour ton histoire
dans Turbulences amoureuses ?
Lorsque nous avons commencé à Bainstormer sur le
recueil, Sophie Vaillancourt, Vickie Poulin et moi-même trouvions intéressante
l’idée de créer un crescendo d’intensité. Puisque j’écris de la littérature
horrifique, il était normal que je m’occupe de la partie Dark du projet.
Le but était d’exploiter les forces de chacune d’entre nous, tout en me sortant
légèrement de ma zone de confort.
Quelles ont été tes inspirations pour tes
protagonistes ?
Pour cette histoire, mais aussi pour la majorité des romans
que j’écris, je m’inspire de ce que je connais. Cette méthode est pour moi la meilleure
manière de faire en sorte que mes personnages semblent vivants. Pour Pendue
à ses mots, je dois tout de même avouer que j’ai été puiser l’inspiration
très loin à l’intérieur de moi-même — dans les vieilles blessures du passé —
afin d’offrir un maximum d’émotions fortes aux lecteurs.
Quels défis as-tu rencontrés pendant l’écriture de ce
projet ?
Les scènes plus douces sont pour moi un réel défi. Je ne
suis pas très douée pour la romance avec un grand R et je ne crois pas offrir à
mes lecteurs ce genre d’histoire dans le futur. Je suis une personne à
l’imagination sombre qui a beaucoup plus de facilité à décrire les ténèbres.
Les belles histoires ne sont pas ma tasse de thé. Je préfère les monstres, les
esprits maléfiques, la maladie mentale et la torture. C’est ma cour de
récréation.
Avec moi, les personnages ne vivent pas très longtemps et
ils ne sont certainement pas heureux.
Selon toi, quelles sont les différences entre écrire un
projet seule et un avec d’autres auteurs ?
Ça ne fait aucune différence pour moi. Je crois que c’est
plus une question de symbiose et de complicité entre les auteurs qui fera d’un
projet quelque chose de bien ou d’archi nul. Je considère Sophie et Vickie
comme des sœurs cosmiques donc ce recueil, c’est un peu l’accomplissement d’une
belle amitié. Notre recueil, Turbulences Amoureuses, a une place très
importante dans mon cœur.
Est-ce qu’il y a un autre genre littéraire que tu
aimerais essayer ?
Le policier m’interpelle beaucoup, mais je dirais que je
suis à l’étape d’écrire ce qu’il me plaît et de jouer, entremêler les genres,
afin de créer des histoires hors du commun. Briser les barrières d’une certaine
façon!
Quels conseils donnerais-tu à un nouvel auteur ?
D’écrire sur ce qu’il connaît le mieux et sur ce qu’il aime.
Je crois que la base est de lire et d’écrire beaucoup afin de trouver notre
voix d’auteur. Cette voix unique qui se démarquera de tous et qui fera en sorte
qu’un lecteur dira, « ahhh je reconnais bien l’auteur! ». Je
mentionne souvent Stephen King comme exemple.
Quels sont tes prochains projets ?
J’ai quelques projets sur la table — et un classeur rempli d’idées
—
mais je ne peux malheureusement rien révéler pour le moment. En revanche, je peux
vous annoncer une primeur! Il y a quelques semaines, la suite de mon roman
Oslav est venue me hanter. Je suis donc en train d’écrire ici et là, la grande
finale de mon premier roman. Mes autres projets sont plus de types événementiels.
Je me prépare présentement à vivre le Salon international du livre de Québec
ainsi que celui de la Côte-Nord. Un mois d’avril chargé et de beaux moments à
venir.
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