Biographie
Native du
Saguenay, Marie Paquet a fait lire son premier roman, alors qu’elle était
enfant, à son enseignante de sixième année. Écrit sur des feuilles lignées bien
rangées dans un cartable (quarante-neuf pages en tout !), ce
pas-du-tout-best-seller était quand même déjà le reflet d’un amour de la langue
et d’une imagination fertile. Aujourd’hui établie à Québec depuis plusieurs
années, elle enseigne à des élèves du secondaire. Malgré son plaisir à côtoyer
les jeunes au quotidien, elle a renoué avec l’écriture et a publié son premier
roman officiel depuis la fin de son primaire, Café corsé, en 2020.
Crédit pour la photo et la biographie: Tous
les livres - Goélette (goelette.ca)
Questions
Est-ce que votre métier d’enseignante vous a aidé comme
auteure? Si oui. Comment?
Oh, oui ! D’abord, c’est grâce à une de mes élèves que j’ai
commencé à écrire. Elle lisait un roman
sur une application en ligne, et elle m’a expliqué que c’était une plateforme
sur laquelle tout le monde pouvait aller publier ses écrits, en plus de pouvoir
lire et commenter ceux des autres. C’est
là que j’ai eu le courage de publier mon premier roman. Les lectrices se sont fait de plus en plus
nombreuses, et j’ai développé assez de confiance en moi pour envoyer un
manuscrit en maison d’édition.
Et évidemment, je suis enseignante de français parce que
j’aime les jeunes, mais aussi parce que j’adore le français ! ;)
Qu’est-ce qui vous inspire le plus lorsque vous écrivez?
La musique. Triste,
la plupart du temps ! J’écoute toujours
de la musique en écrivant, et souvent, certaines chansons me donnent la chair
de poule et m’aident à imaginer des scènes avec mes personnages.
Quels défis avez-vous rencontrés lors de l’écriture de
votre premier roman?
Il y a beaucoup de moi et de mon vécu dans Café corsé. Je voulais écrire un roman qui touche les
gens, mais sans heurter certaines personnes qui risqueraient de se reconnaître
dans l’histoire.
J’ai surtout rencontré des défis lors de la réécriture,
après les commentaires du comité de lecture de chez Goélette. À la base, le
roman se déroulait à Boston. On m’a
demandé de ramener l’histoire à Montréal, de changer la fin et d’ajouter des
chapitres. C’était ma première
expérience, j’ai donc trouvé l’exercice vraiment difficile. Cependant, je peux dire que le roman est
meilleur maintenant. ;)
Comment trouvez-vous les titres de vos livres?
Souvent, lorsque je commence l’écriture d’une histoire, je
n’ai pas encore trouvé le titre. Il
« pop » dans ma tête après quelques chapitres, je suis incapable
d’expliquer comment !
Quels conseils donneriez-vous à un nouvel auteur?
De se faire confiance.
Il y a toujours de la place pour de nouveaux romans et de nouveaux
auteurs. Il faut aussi que les premières
lignes de l’histoire accrochent les lecteurs potentiels, ou le comité de
lecture d’une maison d’édition.
Finalement, faites lire votre histoire à des bêta-lecteurs, des gens de
confiance qui sauront être honnêtes et constructifs.
Quels sont vos prochains projets?
Mon prochain roman sort en janvier 2023 et racontera
l’histoire de Harriet, un personnage présent dans La deuxième vie des
étoiles. J’ai aussi une autre
histoire à paraître d’ici un an, un peu plus dramatique, mais avec une héroïne
cynique à souhait.
Sans compter toutes les autres histoires qui traînent dans
mon ordinateur… ;)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire