vendredi 11 novembre 2022

Entrevue avec Marie Paquet

 

Biographie

Native du Saguenay, Marie Paquet a fait lire son premier roman, alors qu’elle était enfant, à son enseignante de sixième année. Écrit sur des feuilles lignées bien rangées dans un cartable (quarante-neuf pages en tout !), ce pas-du-tout-best-seller était quand même déjà le reflet d’un amour de la langue et d’une imagination fertile. Aujourd’hui établie à Québec depuis plusieurs années, elle enseigne à des élèves du secondaire. Malgré son plaisir à côtoyer les jeunes au quotidien, elle a renoué avec l’écriture et a publié son premier roman officiel depuis la fin de son primaire, Café corsé, en 2020.

Crédit pour la photo et la biographie: Tous les livres - Goélette (goelette.ca)

Questions

Est-ce que votre métier d’enseignante vous a aidé comme auteure? Si oui. Comment?

Oh, oui ! D’abord, c’est grâce à une de mes élèves que j’ai commencé à écrire.  Elle lisait un roman sur une application en ligne, et elle m’a expliqué que c’était une plateforme sur laquelle tout le monde pouvait aller publier ses écrits, en plus de pouvoir lire et commenter ceux des autres.  C’est là que j’ai eu le courage de publier mon premier roman.  Les lectrices se sont fait de plus en plus nombreuses, et j’ai développé assez de confiance en moi pour envoyer un manuscrit en maison d’édition. 

Et évidemment, je suis enseignante de français parce que j’aime les jeunes, mais aussi parce que j’adore le français ! ;)

Qu’est-ce qui vous inspire le plus lorsque vous écrivez? 

La musique.  Triste, la plupart du temps !  J’écoute toujours de la musique en écrivant, et souvent, certaines chansons me donnent la chair de poule et m’aident à imaginer des scènes avec mes personnages. 

Quels défis avez-vous rencontrés lors de l’écriture de votre premier roman?

Il y a beaucoup de moi et de mon vécu dans Café corsé.  Je voulais écrire un roman qui touche les gens, mais sans heurter certaines personnes qui risqueraient de se reconnaître dans l’histoire. 

J’ai surtout rencontré des défis lors de la réécriture, après les commentaires du comité de lecture de chez Goélette. À la base, le roman se déroulait à Boston.  On m’a demandé de ramener l’histoire à Montréal, de changer la fin et d’ajouter des chapitres.  C’était ma première expérience, j’ai donc trouvé l’exercice vraiment difficile.  Cependant, je peux dire que le roman est meilleur maintenant. ;)

Comment trouvez-vous les titres de vos livres?

Souvent, lorsque je commence l’écriture d’une histoire, je n’ai pas encore trouvé le titre.  Il « pop » dans ma tête après quelques chapitres, je suis incapable d’expliquer comment !

Quels conseils donneriez-vous à un nouvel auteur?

De se faire confiance.  Il y a toujours de la place pour de nouveaux romans et de nouveaux auteurs.  Il faut aussi que les premières lignes de l’histoire accrochent les lecteurs potentiels, ou le comité de lecture d’une maison d’édition.  Finalement, faites lire votre histoire à des bêta-lecteurs, des gens de confiance qui sauront être honnêtes et constructifs.

Quels sont vos prochains projets?

Mon prochain roman sort en janvier 2023 et racontera l’histoire de Harriet, un personnage présent dans La deuxième vie des étoiles.  J’ai aussi une autre histoire à paraître d’ici un an, un peu plus dramatique, mais avec une héroïne cynique à souhait.

Sans compter toutes les autres histoires qui traînent dans mon ordinateur… ;)


Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire

La chapelière de Marylène Pion

  Publié chez les éditeurs Réunis le 24 avril 2024 376 pages Lu en format papier 4 e de couverture Montréal, 1934. Les malheurs sem...