samedi 29 avril 2023

Protective Cowboy - Whiskey Ridge Creek Book 4 by Lily-Mae Montana

 

Published on February, 9th, 2023

151 pages

Read : Digital

Back Cover

She left thirteen years ago.
Without a word.
And there hasn’t been a day go by that I haven’t thought about her.

Now she’s back in town.
Just showed up out of the blue.
I suppose it wasn’t really out of the blue.
Her estranged father passed away, and she’s back to settle his estate.
She breezes back into town.
Again, without even a hello.
What am I supposed to make of that?
She’d been my best friend growing up.
She’s the one I fell in love with.
Only she broke my heart.
I want to stay away, but something drives me to her doorstep.
And, damned if she hasn’t been keeping a big secret from me.
I have a son.

My Review

First, I want to thank the author for letting me reading this novel. I enjoyed the first boxset and I was curious to know what will happened to the others Wilde’s brothers. This time, it is the story of Beck with Lydia who left the town many moons ago. She came back to let him know that he had a 13 years old son and both does not take the news very well. I think it is the major point of the story and the fact that Lydia is not sure if she should give beck a second chance, even though she did not have a boyfriend since him.

Beck is still attracted to her, but he still trying to manage to see her again and the fact that he is now a dad. Like his brothers, he is not perfect, but the reader will learn to like him. The only complain I have is the novel is too short. I had the feeling that it could be a little longer and put more mystery around the relationship. I felt they hung out together too fast and they needed more time to forget what happened in the past, same thing about Lydia story. She had a secret, but does not let clues at the beginning. Maybe the reader will find her more likable, if they understood her.

It is a sweet romance, I read it almost in one time and if you liked the first tree books, you will enjoy this one. I recommend to start with book 1 (or the boxset) because some characters are coming back and you will understand more their interaction, if you know where they are coming from. I like the fact that the author uses a different trope for each book, so the reader will want to read them all.

My review of Boxset 1 

On écoutait MusiquePlus de Marie-Josée Gauvin

 

Publié chez les éditions Parc en face le 23 août 2022

213 pages

Lu en format papier

4e de couverture

On n’avait rien d’exceptionnel. On n’était pas wild comme les filles de Sainte-Jeanne d’Arc, ni belles comme les filles de Dolbeau. Sophie drummait en cachette sur Rage Against The Machine, Catherine se sentait invisible, Becca haïssait la Chicane et moi, je voulais aimer comme dans #1 Crush de Garbage. Non, on n’avait rien d’exceptionnel, mais on s’avait, toutes les quatres.

Et le plus clair de notre temps, on écoutait MusiquePlus.

Mon avis

C’est presque l’histoire de mon adolescence, à l’exception que j’écoutais plus de la musique populaire et que les personnages aiment majoritairement de l’alternatif.  Il y a une liste de chanson au commencement du bouquin. J'ai réalisé que je connaissais les groupes seulement de nom, j’en ai écouté environ la moitié. Je vais en profiter pour rattraper mon retard.

Le livre s’adresse aux adolescents surtout à cause des images et de l’écriture, mais ceux qui ont vécu leur adolescence dans les années 1990 voudront aussi le lire. On a souvent tendance en accense comme quoi c’était plus facile avant. Je réalise que ce n’était pas plus simple qu'aujourd'hui.

Je vous avoue que quand j’ai remarqué les filles de Sainte-Jeanne-D’arc, je croyais qu’elle parlait de l’émission Virginie diffusée à l’époque, mais je me suis trompée. Je vous confirme que c'est un nom inspirant. Ça ne change pas que même dans ma ville, il y avait de la compétition entre les écoles, alors je comprenais les réactions des personnages.

Les premières fois de Manu sont intéressantes surtout pour son premier chum, j’ai vécu des événements semblables et je ne dois pas être la seule. Vous allez aussi trouver des lettres comme on le faisait si souvent. Les cours passaient plus rapidement pendant qu’on écrivait.

L’amitié constitue le point central de l’histoire et je pense que tous les adolescents pourront s’y reconnaître même s’ils n’ont pas connu cette décennie. Les questionnements restent les mêmes, mais 20 ans plus tard.

Je vais vous confirmer que bien que je me sois reconnue dans plusieurs conversations que Manu avait avec ses amies, je me sentais dépassée. C’est très possible que chacun des jeunes des différentes régions du Québec créait leurs propres expressions, mais parfois j’essayais de me rappeler si je l’avais déjà utilisé. En même temps, plusieurs années ont passé depuis l’époque où se déroule l’histoire.

Si vous cherchez un roman jeune adulte qui vous réanimera des souvenirs, je vous le recommande. Je le classerais pour les 13 ans et plus.

Extraits

Sophie avait ce côté cool naturel, sans avoir à forcer quoi que ce soit. Elle ne savait même pas : elle était cool that’s it. (p.16)

Dans Blue nuit, c’est à peu près tout ce qu’on voyait : des nombrils et des fesses. Des fois des seins, mais jamais, au grand jamais, un pénis. Pour ça, il aurait fallu regarder Super Écran et mon père ne voulait rien savoir qu’on s’abonne. (p22)

On avait hâte de mettre nos nouvelles barrettes, symétriquement, de chaque côté de notre visage. (p.39)

Tout d’un coup qu’on finirait comme les Spice Girls? Mais trop tard. Les filles de Sainte-Jeanne-d’Arc nous attendaient. Spice up your life. (p. 60)

Après avoir reçu un abonnement au magazine Adorable, un nouveau journal intime, Kid A de Radiohead et une belle carte Sailor Moon. (p.83)

On a fini de se comparer. Girl Power, esti! On n’est pas les Spice Grils, nous autres! On ne se sépare pas parce que Geri nous fait chier. On se parle pis on reste. (p.159)

Je continuais ma vie de d’habitude. J’allais à l’école, je revenais dîner à la maison devant les Pierrafeu en mangeant ma crème tomate et mon sandwich jambon Cheeze Whiz. (p.179)

 


vendredi 28 avril 2023

Ma famille recomposée de Marie-Krystel Gendron

 

Publié chez les éditeurs Réunis le 5 avril 2023

344 pages

Lu en format papier

4e de couverture

Au terme d’une rupture éprouvante, Laura Boulay tente de se sortir la tête de l'eau. Même sa chronique dans le magazine Vie moderne ayant pour sujet la vie de couple en est chamboulée… Puisque des changements profonds s'imposent, sa bonne amie et collègue de travail, Flavie, l'incite à s'inscrire sur des sites de rencontre afin de pimenter ses histoires et leur donner un nouvel élan.

Les rendez-vous infructueux – et souvent gênants – s'enchaînent, jusqu'au jour où elle reçoit le message d'un mystérieux Oliver qui la charme dès leurs premiers échanges. À travers son désir de laisser son passé loin derrière, Laura tente de se forger un avenir à la hauteur de ses espérances et, malgré les petites et moyennes tempêtes, ses liens avec son amoureux et les enfants de ce dernier se renforcissent de jour en jour. Mais les inquiétudes quant à son rôle de belle-maman se confondent à son désir bien réel pour la maternité…En revisitant ses souvenirs, la jeune femme réalise bon nombre de choses sur la personne qu’elle devient… Et se bute à tout autant de questionnements. Laura pourra-t-elle finalement s’épanouir au sein de sa famille recomposée ?

Mon avis

Je commence cette chronique en mentionnant que j’ai été étonnée par l’évolution de l’écriture de l’auteure depuis sa première trilogie. J’ai remarqué que le style est plus mature et j’ai embarqué davantage dans l’histoire. Un autre excellent point, elle a gardé son sens de l’humour, Laura vit des situations impossibles sans que cela soit exagéré.

Marie-Krystel Gendron explore un thème que l’on ne retrouve pas souvent dans les livres et je trouve cela rafraîchissant sans compter que cela se déroule de 2018 à 2021 et qu’en 2021, Laura a 35 ans, une femme plus âgée que ce qu’on voit d’habitude dans la chicklit. Bien qu’elle cherche l’amour en 2018, j’ai apprécié l’anecdote du cinéma et cela ne dure qu'un seul chapitre.

J’ai aimé l’alternance de 2018 et 2021. Toutefois, j'ai remarqué qu'un événement qui arrive aux enfants dans les deux années qui se ressemblent énormément. J’ai dû relire certains passages pour ne pas perdre le fil.

Je séparé mon étoile du match en deux. La première moitié va à Olivier, car je l’ai trouvé très patient avec Laura qui avait des doutes sur sa relation au commencement. Il soit demeuré à ses côtés à travers les épreuves. Même s’il n’est pas un bon cuisiner, c’est le genre de protagoniste que j’aime retrouver en romance. Je croise les doigts pour rencontrer un homme comme lui dans la vie réelle. La deuxième moitié va à Laura. Je ne vis pas une situation semblable, mais je crois que c’est un livre que je vais vouloir relire lorsque cela va m’arriver. Elle exprime ses doutes et j’apprécie ses réactions avec les enfants de son conjoint. Ce n’est pas évident et je l’admire pour cette raison.

J’ai eu un coup de foudre pour les enfants. Les jumeaux sont adorables. Ils sont parfois énervés, mais on s’attache à ces boules d’énergie qui ajoutent de l’humour et de l’action dans le roman. D’ailleurs, je trouve que les enfants n’apparaissent pas souvent dans la chicklit.

Si vous ne connaissez pas la plume de l’auteure, c’est un bon bouquin avec lequel débuter. C’est mon préféré jusqu’à présent et elle mérite qu’on la découvre. Vous risquez de vouloir lire tous ses autres livres par la suite.

Extraits

Mon lectorat devra continuer à s’armer de patience pour que je daigne leur offrir un deuxième tome. Qui ne viendra probablement jamais. Par contre, ce que je tiens actuellement entre les branches créatives de mon cerveau, ça m’a tout l’air d’être le filon que j’ai ardemment désiré depuis toutes ces années. Tant pis pour cette suite, j’y reviendrai peut-être dans une autre vie..si le cœur m’en dit ! (p.8)

….je voudrais bien écrire, mais comment est-ce possible de continuer à rédiger ma chronique alors que je suis maintenant une vieille fille paumée de trente et un ans qui risque de finir sa vie toute seule avec son chat ? (p.16)

Si j’aime particulièrement les mois de septembre et octobre, novembre m’angoisse davantage. Le froid, les journées grises, cette douloureuse date qui marquera une première année complète depuis notre rupture, à Laurent et moi. (p.126)

On ne choisit pas d’avoir ou non des sentiments envers quelqu’un. C’est comme ça, et on peut juste faire avec. (p.255)

Ouais, je l’avoue….Je suis l’une de ces femmes-là ! Du genre qui espère secrètement que son amoureux la devine au lieu de dire les choses clairement. (p.300)

Mon entrevue avec l'auteure 

Entrevue avec Élodie Loisel


 

Biographie

Élodie Loisel est née le 24 août 1984 à Montélimar (France).

Cinéaste de formation, elle obtient son diplôme avec mention à l’ARFIS, école de cinéma. Elle écrit, produit et réalise une série TV avec la comédienne Marthe Villalonga, qui reçoit le prix de la SACD au festival des séries d’Aix les Bains et l’aide à l’écriture pour l’innovation du comité de lecture du CNC.

Son premier succès littéraire est la série jeunesse « Le secret des druides », publiée par Punchlines Éditions. Grâce à cette série, elle a remporté́ le prix littéraire La Plume en 2015, et les deux premiers tomes sont devenus des best-sellers au Québec, avec une traduction en chinois.
Elle a également publié deux thrillers : « Les yeux du vide » en 2016, qui a atteint la 10ème place au palmarès Québec Loisirs, et « Henri Heller – Un hiver maudit » en 2022, tous deux publiés par Punchlines Éditions. L’action de ses thrillers se déroule au Canada, où elle a vécu pendant deux ans à Montréal.

Son talent pour l’écriture de Chick lit jeunesse a également été reconnu avec la publication de la série  « Lola Rock ». Les droits d’auteur de cette série ont été rachetés par Punchlines Éditions et City Éditions (France), et les trois premiers tomes sont déjà disponibles.

Son dernier livre, « THE LAST GAME », est un roman tête bêche publié en 2021 chez Punchlines Éditions. Les droits ont été rachetés par Glénat Québec, ce qui témoigne de l’engouement pour son travail. Elle prépare également la sortie de son nouveau livre jeunesse intitulé « Zoé Rock », qui sera publié chez Glénat en novembre 2022.

Crédit : L'auteur (elodieloisel.com)

Questions

Qu’est-ce qui t’a inspiré pour l’écriture de ta série : Fatal Kombat (c’est le nom au Québec) ?

Je sais que ma réponse va être un peu banale J mais c'est le réchauffement climatique. Je voulais, à mon échelle, alerter sur les conséquences dramatiques qui se jouent pour notre planète, mais aussi sur les catastrophes climatiques qui s'enchaînent et sur le fait que nous sommes trop nombreux sur Terre. Et comme je suis toujours dans l'extrême, j'ai imaginé un jeu pour tuer la moitié de la population. Dans Fatal Kombat, ce n'est pas une apologie de la violence, c'est le contraire. Ce livre est une alerte : faites attention, nous pourrions vivre les mêmes événements. De plus, j'ai écrit ce livre en 2017 avant le Covid, et le fait de savoir qu'il y a une épidémie dans Fatal Kombat est annonciateur du pire. Je voulais également que l'on s'attache aux deux personnages principaux pour montrer que dans une guerre, il n'y a ni méchant ni gentil, tout dépend dans quel camp nous sommes nés.

Quels défis as-tu rencontrés lors de l’écriture de ton premier roman?

J'ai eu beaucoup de mal avec la construction de l'histoire. Je n'aime pas les livres où il ne se passe rien. En tant que lectrice, je m'ennuie et j'ai besoin de rebondissements. L'auteur doit faire son travail et ne pas seulement aligner sa prose. Et c'est ce qui a été le plus difficile pour moi. L'originalité de ma plume est innée, mais tout ce qui touche à la mécanique de l'histoire, j'ai dû l'apprendre et surtout le comprendre alors que je n'avais aucune formation dans le domaine.

Quelles sont les différences entre écrire un roman unique et une série?

Il n'y a pas de réelles différences car, dans un livre et dans une série, il y a un début, un milieu et une fin. Le plus difficile, je dirais, c'est que dans chaque livre d'une série, nous devons nous rappeler comment s'est déroulé le tome précédent et maintenir la même intensité dans l'écriture. Chaque tome doit être important pour l'histoire.

Quel genre littéraire aimerais-tu explorer pour une prochaine œuvre?

J'en ai déjà exploré beaucoup J Je pense qu'au contraire, maintenant, je vais essayer de me concentrer sur ce que j'aime le plus : mes romans jeunesse avec la série Zoé Rock, publiée chez Glénat Québec et diffusée chez Hachette Canada, ainsi que mes thrillers et romans fantastiques. Il y a une fin à Fatal Kombat, mais j'arrête ensuite les romans dystopiques (pour l'instant J).

Quelles sont les différences entre écrire pour les adolescents et pour les adultes?

Pour moi, c’est plus difficile d’écrire pour la jeunesse, car je dois me rappeler qu’il faut que l’ouvrage s’adresse à des jeunes ados. Que pense une jeune adolescente qui a 12 ans en 2023 ? Je dois sans cesse reprendre mon récit pour qu’il soit le plus abordable possible pour cette génération alors que je fais partie de la génération précédente et ce n’est vraiment pas facile, heureusement, j’ai deux filles qui sont une source inépuisable d’inspiration.

Quels conseils donnerais-tu à un nouvel auteur?

Je donnerais qu'un seul conseil à un nouvel auteur : le métier d'écrivain, c'est 10% de talent et 90% d'acharnement et de travail. Accroche-toi !

Quels sont tes prochains projets?

Comme d'habitude, j'ai plein de projets en cours : le tome 3 de Zoé que je dois rendre à mon éditeur en juin, la suite de Fatal Kombat, un roman jeunesse pour les 8-10 ans, un thriller dont j'ai déjà la première version, et bien sûr L'Héritier de Dracula. J'en ai déjà parlé plusieurs fois, et vu le succès qu'a connu L'Héritier de Merlin, j'ai envie d'aborder ce thème fantastique gothique avec une petite touche de paranormal (on ne se refait pas!).

lundi 24 avril 2023

Tricheurs d’Élite – Génies de Louise Gauthier

 

Publié chez Goélette en février 2021

397 pages

4e de couverture

Depuis que les autorités ont décidé de déshumaniser les sans-caste, l'inspecteur Marcus, sa complice Emma et l'énigmatique Rupert n'ont plus de repos. Comment ces trois dissidents et leurs rares alliés peuvent-ils, à eux-seuls, contrecarrer les plans des dirigeants planétaires? Puisqu'ils se mesurent à des êtres aussi puissants que malhonnêtes, les rebelles devront apprendre à mentir, à ruser et à tricher pour se tailler une place au sein du pouvoir. Ainsi, ils espèrent divulguer les machinations de la redoutable présidente Ozie Lehmann.

Mais à quoi bon démêler le vrai du faux si les citoyens préfèrent nier la réalité ? Boris Koenig a peut-être trouvé un moyen de les forcer à entendre les révélations qui menacent leur confort et leur insouciance. Hélas, personne ne sait où le gaillard s'est réfugié après avoir fui le Sept en compagnie de sa soeur Sidney et de leur ami Rick. Avec son frère Adam, Marcus se lancera à leur recherche. C'est dans une affolante course contre la montre que ce groupuscule d'insoumis tentera de déjouer les projets meurtriers d'une élite dénuée de scrupules.

Mon avis

C'est le deuxième tome de la trilogie et je recommande de commencer par le premier, car il contient plusieurs personnages et c’est préférable de bien les connaître pour comprendre l’histoire. C’est aussi un livre qu’on lit à tête reposée si on souhaite ne pas manquer d’information importante.

Comme dans les deux autres tomes, l’univers est très bien structuré et les chapitres sont courts et se terminent souvent avec une intrigue qui pousse le lecteur à poursuivre sa lecture. Bien qu’il contienne presque 400 pages, je n’ai pas noté de temps mort et j'embarque dans l'histoire.

Cette fois-ci, je donne mon étoile du match au groupe CLIC qui a dévoilé ce qui se passait au gouvernement et qui donne par la même occasion une lueur d’espoir aux gens qui n’ont pas de caste. Depuis le premier tome, ils subissent la vengeance des mieux nantis et aucun d’entre eux ne mérite cela. Cela m’a fait frissonner en réalisant que cela se déroule dans certains pays dans le vrai monde.

Depuis ma rencontre avec Iseult, c’est une antagoniste que j’aime détester. Le point positif est que j’ai enfin obtenu ma vengeance. Je vous laisse découvrir de quoi il s’agit, mais disons que je n’ai pas pleuré sur son sort et j’ai même souri en parcourant certains chapitres.

Comme les autres tomes, ce roman m’a fait réfléchir l’impact de la technologie dans nos vies surtout quand l’application t’avertit immédiatement d’un problème de santé ou que vous devez aller à certains endroits pour socialiser, cela donne froid dans le dos. On mentionne aussi l’environnement, une cause qui me tient à cœur.

L’auteure a fait un travail extraordinaire pour créer cet univers qui vaut la peine d’être découvert.

Extraits

« Je ne suis qu’un banal sans-caste, sans plus d’espoirs ni de pouvoirs que les autres êtres humain » (p.16)

J’ai besoin de tes conseils et de ton aide. Depuis qu’on a révélé aux gens de caste que les impurs ont cessé d’appartenir à la race humaine, je n’ai plus de repos. Sache que j’ai voté contre le décret. J’avais deviné que le changement de statut des sans-caste allait inciter certains citoyens à brutaliser mes ouvriers. (p.38)

Voilà un demi-siècle, tu serais mort autour de trente-cinq ans. La plupart de tes enfants ne seraient jamais devenus adultes. Ces faits, les autorités les cachent à tout le monde, aux citoyens comme aux impurs. (p.193)

Tu n’es pas seulement au courant ; tu fais partie de ceux qui trafiquent les résultats des analyses environnementales pour renforcer la croyance que le niveau de toxicité continue d’augmenter sur tous les continents. Pire, tu fermes les yeux sur les expérimentations que tes collègues généticiens réalisent dans les laboratoires de 3G. (p.229)

Amis sans-caste, n’oubliez pas que vos véritables ennemis sont ceux qui perpétuent l’oligarchie mondiale en vous asservissant et en abusant de la crédulité des citoyens. Les dirigeants de la Société Mondiale ne reculent devant aucune ruse pour s’enrichir et assouvir leur soif de pouvoir. (p.271)

Ma chronique du premier tome

Mon entrevue avec l'auteure 

dimanche 23 avril 2023

Le pouvoir des ombres – Au-delà de la porte de Magali Laurent

 

Publié chez les éditions de Mortagne le 12 avril 2023

264 pages

4e de couverture

Une porte. Une simple porte me sépare du monde extérieur. Un obstacle infranchissable. Car de l’autre côté, il y a ces choses qui me terrorisent et que je suis la seule à voir. Des fantômes. Des esprits. Des emmerdeurs de la pire espèce. Appelez-les comme vous voulez. Heureusement, aucun ne s'est encore montré violent envers moi. Enfin, jusqu'à maintenant.

Mon avis

Ce livre m'a fait sortir de mes habitudes littéraires, je dirais même qu'il diffère des deux autres séries que l’auteure a publiées chez cet éditeur. Toutefois, ce n’est pas son premier dans l'horreur.

Rosaly est plus âgée que les adolescents qu’on retrouve dans ses autres romans, mais je crois qu’elle plaira autant aux adolescents qu’aux adultes. Je suis resté accroché jusqu’à la fin. Il se parcourt rapidement, mais ce n’est pas difficile de rembarquer dans votre lecture si vous prenez des pauses. Le style littéraire convient aux adolescents, mais les adultes ne se sentiront pas déconnectés non plus. Je le suggère dès 13 ans, j’aurais aimé qu'il soit à la bibliothèque de ma polyvalente.

Mon étoile du match va à Axel, le nouvel ami de Rosaly qui demeure à ses côtés tout au long de cette aventure rocambolesque. Il ne connaît pas son pouvoir et malgré tout il ne s’est pas enfui en courant. C’est le genre de personnage qui me donne espoir. La protagoniste prenait ses distances au commencement puisqu’elle souffre de phobie sociale. Il aurait pu changer d’avis dès qu’il aurait vu que c’est compliqué pour elle d’accepter de boire un soda sur une terrasse.

Rosaly vient en deuxième, si vous êtes introvertie comme moi, vous allez vous attacher et vous reconnaître en elle et je crois que c’est la même chose pour les adolescents qui se cherchent. Elle sort peu à peu de sa zone de confort grâce à Axel, bien qu'elle hésite chaque fois. Je l’admire pour cette raison. Elle avance pas à pas vers son rêve d’avoir une vie normale et je pense qu’elle accepte de plus en plus le fait qu’elle aperçoit les fantômes.

Si comme moi, vous lisez peu d’horreur, je vous assure que cela ressemble un peu à Casper. Il y a quelques moments sombres surtout concernant Amy, mais cela ne vous empêchera pas de dormir le soir. Les détails vous feront oublier la vie réelle et de découvrir cet univers. C'est une trilogie, alors c’est le temps de le lire pour savoir si vous allez apprécier l’ambiance. Tout ce que je peux vous dire est que si vous l’aimez, vous allez vouloir lire la suite. La fin m’a laissé sur ma faim.

Extraits

Quand elle rentrera de son séjour en Inde, dans une semaine environ, elle ne passera qu’un peu de temps à la maison avant de repartir. C’est notre vie. Nous ne nous voyons pas beaucoup. Chacune de son côté. C’est peut-être mieux ainsi. (p.9)

Même si je suis en vacances, je ne me lève jamais après huit heures. Je ne veux pas perdre mon rythme quotidien. Ça me donne le sentiment d’avoir quelque chose à faire de mes journées. Et puis, ça me permet d’effectuer quelques exercices de musculation sur le tapis de ma chambre et de prendre mon déjeuner en écoutant les nouvelles à la radio. (p. 21)

Par ce que j’en veux plus ! Ça me pourrit l’existence depuis toujours. Je n’ai pas d’amis, mes résultats scolaires sont plus que médiocres et on m’oblige à consulter une psychologue qui n’y comprend rien. Je n’ai jamais eu de petit ami, bien sûr, parce que les garçons me trouvent trop bizarre, surtout quand ils me voient parler toute seule parce qu’ils ne sont pas en mesure de voir le fantôme qui me pose des questions, et auquel je réponds le plus innocemment du monde, croyant qu’il s’agit de quelqu’un de vivant. (p.81)

Par contre, j’ai vécu une sévère humiliation avec Axel, j’ai une revenante répugnante sur les bras et je vais sans doute me faire égorger par ma voisine de palier. N’est-ce pas la théorie du yin et du yang que de toujours trouver des aspects complémentaires dans la vie ? Le bien et le mal. L’amour et la haine. Le chocolat et la cellulite. (p.149)

Mon entrevue avec l'auteure 

vendredi 21 avril 2023

La reine de rien de Geneviève Pettersen

 


Publié chez les éditions Stanké le 31 octobre 2022

188 pages

4e de couverture

C'est l'histoire d'un couple au moment de son éclatement. Journaliste ambitieuse, prête à tout, mais étouffée par les servitudes qu'on lui impose et qu'elle s'impose à elle-même, Catherine, l'adolescente de La Déesse des mouches à feu devenue adulte, se donne le droit de vivre l'infidélité, l'ouverture du couple et un amour maternel pas toujours inconditionnel. Elle traverse sa séparation d'avec le père de ses enfants en méditant à la liberté qu'on choisit, ou non, de s'accorder.

Mon avis

C’est un livre qui m’a agréablement surprise. J’avais entendu plusieurs commentaires comme quoi l’écriture et les thèmes étaient crus et directs, mais cela n’a rien à voir à ce que je m’attendais. J’avais impression que Catherine racontait dans un journal ce qu’elle vivait avec son conjoint, sa famille, son travail sans mettre de filtre. Toutefois, je trouvais ses pensées intéressantes et j’avais envie de poursuivre ma lecture pour connaître la suite. Je ne dirais pas que c’est une femme attachante, mais sa façon de penser hors de la boîte m’intrigue. Je crois qu’elle dit tout haut ce que plusieurs pensent tout bas.

Elle n’est pas une mère parfaite. Il y a des indices qu’elle tient à ses enfants, mais je pense qu’à cause de son enfance, elle ne sait pas comment agir avec eux, car elle n’a pas eu de bons modèles. Bien qu'elle s'absente souvent, elle assiste au cours de natations, allait aux réunions de parents pour ses enfants. Le lecteur peut finir par la comprendre, même si elle n’est pas un exemple à suivre. J’aime le fait qu’elle soit journaliste, je vous laisse découvrir si elle obtient un poste qu’elle souhaite.

Fred, son conjoint est sûrement le personnage qui m’a le plus surprise. Je ne peux pas trop en dévoiler, mais son évolution est la seconde qui est la plus intéressante à suivre après celle de Catherine. Mathieu arrive en troisième position. Je dirais que c’est l’adulte le plus attachant de l’histoire. Je ne suis pas d’accord comment il agit avec sa femme, mais je sens qui tente de faire le bon choix.

Je recommande de lire La déesse des mouches à feu avant celui-ci pour bien comprendre d’où vient Catherine et cela explique bien des éléments que vous allez retrouver dans ce roman. Ce n’est pas un style d’écriture qui plaira à tous. Par contre, certains comme moi risquent de l’adopter.

Extraits

Les hommes finissent toujours par me décevoir. Et l’enfant mâle qui grandissait dans mon ventre pis me disloquait le corps ne faisait pas exception. Jusqu’à la naissance d’Henri, j’adhérais pleinement à toute la psycho-pop stupide qui essaye de nous faire accroire que, dans le cœur d’une mère, y a une place égale pour tout le monde. (p.22)

Je mange des biscuits soda à mon bureau en scrollant sur Instagram. Annie-Soleil Proteau sort encore avec Pascal Bérubé, Sarah-Maude Beauchesne a encore l’air d’avoir une vie plus hot que la mienne pis Magalie Lépine-Blondeau est encore plus belle que moi. (p.31)

Roméo le chat roux vient me voir en ronronnant. Il me marchant dessus et frotte sa tête contre ma joue. Justine m’a déjà dit qu’il faisait ça pour laisser ses phéromones sur moi, pour me montrer que je suis une membre de sa famille. (p.140)


Entrevue avec Julie Marcil


Biographie

Depuis qu’elle est toute jeune, Julie Marcil s'intéresse aux différentes formes de création pour exprimer ses émotions et déployer son imaginaire fertile. Elle a remporté deux prix littéraires à l’adolescence, puis a bifurqué vers la musique, avec des passages remarqués à Cégeps en spectacle et au Festival en chanson de Petite-Vallée, comme interprète et parolière. Elle a ensuite exploré l'univers fascinant de la fiction interactive et multimédia, obtenant une maîtrise dans ce domaine. Elle revient maintenant à ses premiers amours : la littérature. Julie Marcil a publié une nouvelle noire dans Alibis en 2016 et vous offre ici un premier roman rythmé, empreint de mystère et soulevant des questions troublantes.

Crédit : Auteur Julie Marcil | Robert Laffont Canada

Questions

Selon toi, quelles sont les différences entre écrire une nouvelle et un roman?

Une nouvelle, c'est l'art du court. Ça demande quand même beaucoup de travail pour affiner, car chaque mot compte et il faut réussir à dire ce qu'on veut de façon très concise. Toutefois, écrire un roman demande énormément de souffle, car c'est un travail de longue haleine et, à chaque séance de travail, on doit replonger dans l'univers de nos personnages et ne pas perdre le fil.

Quels défis as-tu rencontrés lors de l’écriture de ton premier roman?

Oh, beaucoup! D'abord, dans mon cas, il s'agit d'un roman policier, donc il faut s'assurer que tous les éléments font sens et que le suspense fonctionne. On doit aussi se mettre dans la peau de chacun des personnages et deviner ce qu'ils feraient dans telle ou telle situation. Il y a beaucoup d'embûches en cours de route. Bien sûr, un autre défi est aussi de se battre contre soi-même et son envie d'aller jouer dehors au lieu de travailler!

Quels conseils donnerais-tu à une personne qui souhaite se lancer dans l’écriture?

Il n'y a pas de recette. Il faut s'asseoir devant sa page blanche et y aller. Travailler chaque jour ou, en tout cas, régulièrement. Bien sûr, il faut aussi lire de tout, car c'est ainsi qu'on apprend inconsciemment à raconter. Ça aide aussi de se faire relire, par nos proches, mais aussi par des pros, dans des cours de création littéraire, par exemple, et accepter la critique constructive.

Quelles sont tes inspirations?

J'ai toujours eu une imagination débordante. Enfant déjà, j'aimais inventer des histoires, alors je ne saurais pas dire exactement ce qui m'inspire. Je suis très curieuse, je lis de tout et je m'informe de beaucoup de choses. Je suis aussi très sensible. Donc, tout ce que je vois, entend, capte autour de moi m'influence, je suppose, et finit par créer des histoires et des personnages dans ma tête.

Pourquoi avoir choisi le métier de tueuse à gages pour ta protagoniste?

Je ne sais pas! Ça m'est venu comme ça, il y a longtemps, ce personnage de fille qui aurait choisi de faire ce « métier », comme si c'était un métier comme un autre. Ça m'amusait et je me disais : mais comment est-ce possible de vivre sa vie après, comme si de rien était? Je suis partie de ça.

Quels sont tes prochains projets?

Je travaille actuellement sur le deuxière roman. C'est en quelque sorte une suite. L'intrigue policière sera nouvelle, mais certains personnages reviennent et on voit où ils en sont.

mardi 18 avril 2023

Une femme de calibre de Julie Marcil

 

Publié chez Robert Laffont Québec le 7 avril 2023

272 pages

4e de couverture

Comment vivre sa vie de femme, d'amoureuse et de mère, tout en exerçant un métier tabou?
C'est ainsi qu'Anna Avril, tueuse à gages, voit son gagne-pain : un métier comme un autre.
Au fil des événements, elle croisera la route de Laura Madrigal, journaliste aussi tenace que maladroite, prête à tout pour déterrer les secrets enfouis.

Qu'adviendra-t-il de ces protagonistes condamnées à s'entraider et à se pourchasser à la fois ? Quelles seront les conséquences de cette aventure sur le bel Emmanuel, peintre amoureux d'une femme dont il ignore tout? Anna pourra-t-elle éviter les pièges et protéger sa fille, Camille?

En filigrane, l'appropriation du corps des femmes est évoquée avec ce qu'il suscite d'admiration et de convoitise.

Mon avis

Je remercie Nathalie Roy pour le service presse et de m’avoir fait sortir de ma zone de confort littéraire. Je lis peu de roman policier, mais comme le journalisme m’intéresse, j’étais curieuse de découvrir l’intrigue de ce roman. J’aime l’idée que les deux protagonistes sont deux femmes fortes. Je ne dirais pas qu’elle est attachante, mais on voit qu’elle tient à sa fille et elle a un caractère hors du commun. Je crois qu’il faut se distancer lorsqu’on exerce un emploi semblable et elle réussit, ce qui peut donner l’impression qu'elle ne ressent rien.

Laura est le personnage qui m’a le fait plus rire. Elle met son nez à des endroits où elle ne devrait pas, mais elle tient à son métier de journaliste. Elle va jusqu’à se cacher dans le recyclage pour obtenir l’information qu’elle a besoin. Je pense que même si cette commande venait de sa patronne, elle a profité de l’occasion à 100%. Elle hésitait beaucoup au commencement, pourtant elle est allée jusqu’au bout même si sa vie était en danger et qu’elle crée plusieurs théories. D’ailleurs, j’adore cette idée, car cela fait douter le lecteur jusqu’à la dernière ligne. Vous allez vouloir dévorer le livre juste pour découvrir la vérité.

Je vous recommande ce livre même si vous n’êtes pas amateur de roman policier, car c’est davantage une histoire de famille, d’une drôle d’amitié et d’une intrigue assez intense sans que l’auteure dépasse la limite. Je trouve qu’elle a mis le dosage au bon niveau pour garder le lecteur accroché. Les chapitres avec Anna son écrit à la première personne, mais Laura joue un rôle tout aussi important même s’il est à la troisième personne. J’ai apprécié mon expérience et cela m’a permis de découvrir autre chose que de la romance et d’ouvrir mes horizons.

Extraits

Laura ne réfléchit pas longtemps. Son statut de pigiste ne lui permet pas de cracher dans la soupe, même si l’aventure est risquée. De plus, l’idée de se consacrer à cette enquête et de parvenir à débusquer le coupable lui donne un regain d’enthousiasme. Enfin, elle pourra creuser un sujet et assouvir sa curiosité. (p.24)

…Mais à la fin de l’adolescence, j’ai arrêté. Manger les carcasses d’animaux que j’avais vus vivants a fini par m’enlever le goût de la viande à jamais. (p.27)

Mets à jour tes références, ma vieille. Il s’est fait autre chose depuis les débuts d’Yvon Deschamps. (p.47)

J’ai essayé d’en discuter. Quand elle était sur la fin d’un buzz, elle devenait un peu plus vraie, mais aussi plus désespérée, ce qui me crevait le cœur. Elle acceptait tout. Coups, mépris et insultes de toutes sortes, juste pour une dose assurée. (p.148)


lundi 17 avril 2023

Entrevue avec Marie-Pier Meunier

 


Biographie

Auteure et enseignante au primaire, Marie-Pier Meunier est une grande passionnée des arts et de la littérature. Son enfance a été marquée par ses cours de dessins, de danse et de chant qui lui ont permis non seulement de se découvrir, mais surtout de s’épanouir. En plus d’écrire des histoires qu’elle illustrait, Marie-Pier se souvient avoir joué à la prof avec ses sœurs durant de nombreuses heures. Son amour pour l’enseignement et son intérêt envers le développement de l’enfant l’ont amenée à compléter une maîtrise en éducation à l’Université de Sherbrooke, dans laquelle elle a travaillé sur plusieurs projets se rattachant à l’intelligence émotionnelle, au développement de soi et à l’importance du lien l’attachement.

Ayant la chance d’être la maman de deux adorables garçons, Marie-Pier a la mission de donner le goût de la lecture à tous les enfants qu’elle côtoie, y compris les siens, en leur offrant des œuvres diversifiées, riches et pertinentes pour tous les âges.

Crédit : Meunier, Marie-Pier (autrice) (zailees.com)

Questions

Qu’est-ce qui vous a motivé à vous lancer dans l’écriture ?

Du plus loin que je me souvienne, j’ai toujours aimé écrire. Enfant, je m’amusais à inventer des histoires, à les écrire et à les illustrer afin de les lire à mes amis et à mon entourage. Le point tournant dans ma vie d’auteure a été lorsque mon grand-père fut atteint de la maladie d’Alzheimer. À ce moment-là, j’étais étudiante au baccalauréat en enseignement et je suivais un cours sur la littérature jeunesse. C’est ce qui m’a poussé à écrire mon premier roman pour la jeunesse, Le Zaillemeur de papi, qui aborde en douceur cette terrible maladie.

Quels défis avez-vous rencontrés lors de l’écriture de votre premier livre ?

J’ai essuyé plusieurs refus lors de mes envois à différents éditeurs. J’ai ensuite retravaillé mon manuscrit et une maison d’édition a choisi d’éditer mon roman. Je ne croyais pas qu’il y avait autant de travail de révision et de relecture à faire avant la publication d’un livre. Désormais, j’y suis habituée, mais au départ, ce fut assez ardu.

Lequel de vos livres recommanderiez-vous à un lecteur qui vient de vous découvrir ?

Du côté de la jeunesse, je recommanderais ma série La recette secrète qui aborde la gestion des émotions chez les tout-petits. Pour ce qui est du lectorat adulte, je dirais sans hésiter mon roman Passion torréfiée : entre deux cafés puisque c’est celui dont je suis le plus fière.

Quelles sont vos inspirations lorsque vous écrivez ?

Je m’inspire vraiment des gens qui m’entourent, des histoires cocasses que l’on me raconte ou que je vis, des mes élèves, de mes enfants, mais aussi, de la vie de personnes inconnues que je croise au hasard dans un événement ou dans une foule et qui me marquent par leur originalité.

Selon vous, quelles sont les différences entre écrire pour les adultes et écrire pour les adolescents ?

Je crois que la majeure différence réside dans le vocabulaire qui doit être davantage pointu et recherché dans les livres destinés aux adultes. L’histoire doit aussi être plus solide et les personnages plus définis. Pour ma part, je suis davantage stressée quand je publie un roman pour adultes puisque je sais que le lectorat sera davantage critique comparativement aux enfants qui sont la clientèle avec laquelle je travaille tous les jours.

Quels conseils donneriez-vous à un nouvel auteur ?

Il est très important de bien connaître les lignes éditoriales de chaque maison d’édition avant d’envoyer son manuscrit. Chaque éditeur a ses propres exigences quant à l’envoie de ce dernier. Pour mettre toutes les chances de son côté, un nouvel auteur qui tente sa chance doit s’assurer de respecter les critères. De plus, je dirais qu’il est important de participer soi-même à la promotion de ses œuvres, une fois publiées. Les réseaux sociaux sont un très bon moyen de promouvoir ses livres et être actif sur les différentes plateformes est définitivement un avantage.

Quels sont vos prochains projets ?

Je travaille actuellement sur le deuxième tome de la duologie Passion torréfiée. Je dois le remettre très bientôt et j’ai eu la chance de voir la couverture qui est absolument sublime. De plus, une nouvelle série jeunesse mettant en vedette mon gros matou, Norbert, verra le jour au mois de mai. Il s’agit de romans graphiques pour les 8 ans et plus qui sauront plaire à plusieurs lecteurs puisqu’ils sont très imagés.


lundi 10 avril 2023

30 jours de plus pour te détester de Catherine Bourgault

 

Publié chez les éditions JCL le 5 avril 2023

383 pages

4e de couverture

On dit que le coeur meurt en dernier. Celui de Léa, pourtant, s’est arrêté il y a un moment déjà. Quand son ancien amoureux a été heurté de plein fouet par un camion. Sorti d’un long coma, James a enfin ouvert les yeux et, contre toute attente, ses progrès sont impressionnants. Mais sa personnalité a changé et, problème de taille, il n’a aucun souvenir des heures qui ont précédé le drame. Il ignore donc que Léa avait rompu avec lui juste avant l’accident. Léa et Adam se croiseront par hasard, deux mois après avoir convenu de prendre leurs distances, et leur attirance mutuelle sera toujours aussi intense.

Mon avis

Je ne m’attendais pas à ce que 30 jours pour te détester aille une suite, mais j'apprécie que l’auteure l’aille fait. Je trouve qu’il manquait un petit quelque chose pour boucler la boucle. Je n’ai pas attendu longtemps pour le lire puisque c’est une de mes écrivaines préférées chez JCL et je l’ai parcouru en une journée seulement. Chaque chapitre ajoute un plus à l’histoire et c’est difficile de déposer le livre avant d’arriver à la fin.

J’hésite à donner mon étoile du match à Léa ou à Adam. J’avoue qu’Adam n’a pas nécessairement toujours pris les bonnes décisions, mais c’est son évolution qui m’a donné envie de poursuivre ma lecture. On s'attache aussi à Léa.  Elle n’est pas parfaite et je crois que c’est une des raisons pourquoi les lectrices vont pouvoir se retrouver en elle. Tout comme Adam, je la préfère encore plus dans celui-ci, car j’ai appris à les connaître l’an dernier. Même si vous avez oublié quelques détails du premier tome, vous allez retomber facilement dans cet univers.

Depuis quelques années, j’ai une préférence pour la romance à la chicklit, car j’ai le pressentiment que l’histoire est davantage centrée sur la psychologie des personnages et l’écriture est plus mature. Bien qu’on retrouve plus d’humour dans la chicklit, vous allez aussi en trouver un peu dans cette duologie. J’ai souri à quelques reprises et d’autres moments, j’ai eu des frissons surtout avec l’antagoniste.  Catherine Bourgault a fait un magnifique travail pour garder le lecteur captivé jusqu’à la fin.

James apparait seulement dans le premier, mais il est important dans celui-ci, bien qu’il demeure un personnage secondaire. À l’exception de l’antagoniste, c’est lui qui m’a le plus surprise, car l’auteure mélange les pistes sur son rôle. Je ne dirais pas que je me suis attachée à lui, mais j’ai apprécié ce qu'il apporte au bouquin. Il manquerait un élément sans lui.

Extraits

Parce qu’on est rendu là, incapable d’attendre cinq minutes à un feu rouge sans regarder nos messages. On préfère baisser les yeux sur notre écran plutôt que demande : « Comment ça va ? » D’un coup que l’autre répondrait que ça va mal, et qu’on serait pogné pour discuter. (p.9)

J’ai grandi dans une famille de merde, et il n’était pas question de reproduire le même modèle. Et c’est exactement ce que je suis en train de faire ! (p.28)

Ma chronique de 30 jours pour te détester

Mon entrevue avec l'auteure

dimanche 9 avril 2023

The Wilde Brothers of Whiskey Ridge Creek: Steamy Cowboy Western Boxed Set Books 1-3 by Lily-Mae Montana

 

Published on February 5th, 2023

380 pages

Back Cover

Book 1 - Forbidden Cowboy
She’s off limits and I’ve never been allowed to want her.
And I shouldn’t be having these feelings.
But there’s no way I can resist her.

Book 2 - Broken Cowboy
The perfect vacation fling just got complicated.
I had one job: give the romance author a tour of The Wilde Ranch.
Not bang her in the ranch’s secret library.

Book 3 - Lucky Cowboy
I have a reputation.
Girls fall over themselves to be with me … except one.
The Market Girl, that’s what I call her, and I can’t resist her.

My review

I would like to thank the author for letting me read this boxed set. Since I started watching Heartland, I have a thing for cowboy and I was curious to discover her world. It is sexier than Heartland, but I really enjoyed reading it. Even though it is three books in one, it is easy to read and you do not see time fly.

Some characters are coming back in another book, but each story is different. You can take a break between each of them and even though you forget some details from the previous book, you will be able to understand the new novel. I enjoyed them all, but my favorite is Broken Cowboy because of Lena who is a romance author who is taking vacation on the ranch and make some research for her new book. You will meet many characters in this series, but Lena is the one I connected the most. Wheeler is my favorite cowboy until now. I wanted to know if he will give a chance to Lena knowing that she was not ready to be in a new relationship.

Hope and Ford are in second place because I like the fact, they were a Romeo & Juliet, Western version, but hopefully they do not end like them. I was curious to discover how they relationship will turn out and if their families will accept the fact that they were in love.

Harper and Dean are in third place, but I assure you that their story was also interesting. I normally prefer second chances, but enemies to love is a great trope too. They bring a little spice in the series.

The Wilde are a family of 6 brothers and I still have two other books to read, I am wondering if there will be more than 6 books in this series because I felt in love with the author writing. It is a mixt of sweet, spice and lots of dramas, everything that I like to find in a good romance.


vendredi 7 avril 2023

Entrevue avec Geneviève LeSieur

 

Crédit : Geneviève LeSieur Photographe - Accueil | Facebook

Biographie

Directrice artistique dans une agence de communication depuis plus de vingt ans, Geneviève LeSieur mène en parallèle une carrière de photographe spécialisée dans le portrait, la photographie commerciale et la photographie animalière. Sa passion pour les voyages alliée à son amour des chats nourrissent bon nombre de ses projets et sont une éternelle source d'inspiration.

Crédit : Geneviève LeSieur – Les Éditions de l'Homme (groupelivre.com)

Questions

Qu’est-ce qui vous a motivé à vous lancer dans la photographie?

La photographie a toujours fait partie de ma vie, ce n’est donc pas tellement une motivation à commencer mais plus un mode de vie. Mon père étant photographe, mon frère et moi avons appris dès notre plus jeune âge à manier une caméra et être sensibles aux beautés et détails qui nous entourent.
J’ai également pu élargir mes connaissances une fois adolescente en «jouant à la photographe» dans le studio avec mes copines, qui prenaient leur rôle de mannequin bien au sérieux, et je développais moi-même mes films. C’est au fil du temps, et de façon bien naturelle, que la photo est devenue partie intégrante de mon métier.

Quels conseils donneriez-vous à une personne qui souhaite devenir photographe?

De faire de la photo à tous les jours! De suivre des formations, d’explorer les diverses avenues de la post-production (l’après photo: la retouche à l’ordinateur, l’ajustement des couleurs, etc.). D’être curieux, de voyager, ça ouvre les perspectives. La photographie s’est beaucoup démocratisée dans les dernières années avec la venue du numérique, tout le monde peut s’improviser photographe, mais les connaissances, l’expérience et le talent se développent au fil du temps, il faut donc être très persévérant.

Quels défis avez-vous rencontrés lorsque vous avez photographié vos sujets pour votre livre Chats du monde?

Le plus gros défi était de trouver les sujets à distance, toute la recherche avant même la rencontre. Une fois en face des chats, la patience est ma meilleure alliée pour les approcher.  Le défi est aussi de dénicher des endroit «secrets», peu passants, à la fois photogéniques et où la lumière est également intéressante. Tout ça combiné à - je l’espère - plein de chats amicaux! 

Pourquoi avoir choisi les chats pour vos deux livres? Est-ce qu’il y a un autre animal que vous aimeriez photographier pour un prochain livre?

Il y a en fait 4 livres, les 2 premiers ayant été publiés à compte d’auteur et ils sont entièrement écoulés depuis. Les livres en vente actuellement sont ceux publiés avec les Éditions de l’Homme («Chats du monde, de Québec à Kyoto», et «Chats, ruelles et paysages, de Québec aux Îles de la Madeleine»). 

Je n’ai pas décidé de photographier des chats, c’est eux qui m’ont invités à les photographier. Ça a commencé avec des petites photos de chats aléatoires dans le quartier où j’habitais, et ça a fait boule de neige comme on dit! Ces projets combinent toute mes passions: les animaux (spécialement les chats); les voyages; la photographie; le design graphique; l’illustration et l’écriture.

J’aimerais bien un jour aller photographier les grands félins, lions et tigres…  J’aime les chiens aussi vous savez! Mais j’apprécie davantage «la chasse à la photo», c’est-à-dire que je cible des sujets dont l’effort pour les dénicher est significatif, et mon moment favori est celui où l’animal m’apprivoise et m’accepte dans son milieux. 

Selon vous, quel est l’avenir de la photographie?

La photographie, comme tous les autres domaines, évolue grandement au rythme des technologies. Pour les vrais mordus (comme moi), ça restera toujours un art qui ne pourra jamais s’éteindre.

Quels sont vos prochains projets?

Je voudrais voyager encore, mais sans «contrainte». Faire le tour du monde pour un projet photo avec des images à récolter, même si c’est un projet incroyable, ce n’est pas de tout repos (je recommencerais pourtant!). Prochainement, j’aimerais voyager pour faire de la photo libre… 

Mais que voulez-vous, c’est la faute des chats… c’est eux qui viennent à moi. Il y aura donc toujours des photos de chats dans mes voyages!


Voyager mieux – Est-ce vraiment possible ? de Marie-Julie Gagnon

 

Publié chez Québec Amérique le 20 mars 2023

168 pages

4e de couverture

À l’instar de bien des voyageurs, Marie-Julie Gagnon s’interroge : comment faire de meilleurs choix pour l’environnement et voir du pays de manière plus éthique? Faut-il absolument renoncer aux croisières, aux tout-inclus, aux lieux surfréquentés et aux câlins d’un koala ?

Et comment s’assurer qu’on ne fait pas pire en essayant de faire mieux ? Constamment tiraillée entre ses envies et sa conscience, elle s’est lancée dans une quête pour approfondir ces questions et bien d’autres. Elle partage ici les pistes de réponses glanées au fil de ses recherches et de ses discussions avec des spécialistes de plusieurs disciplines.

Mon avis

Je remercie Mélissa Roy pour le service presse et l’auteure pour les réflexions qu’elle m’a apportées tout au long de ma lecture. Dans un monde où on prend sa voiture pour aller chercher du lait au dépanneur au coin de la rue, je crois qu’elle a abordé des thèmes importants dans son œuvre. J’avoue qu’à part quelques voyages aux États-Unis, je n’ai pas eu la chance de voyager tant que cela à l’extérieur du Québec. Par contre, je suis contente de l’avoir lu avant que cela se produise, car j’espère voir le monde dans un futur par trop lointain.

La bonne nouvelle est que ce livre ne mise pas sur la culpabilité, mais donne des pistes de réflexion sur la façon de mieux voyager et des impacts que cela peut avoir sur l’environnement. L’auteure a effectué un travail de recherche remarquable pour son essai et en parcourant le bouquin vous allez découvrir de nombreuses sources si vous souhaitez obtenir davantage d’information.

En plus des moyens de transport, vous allez y trouver des chapitres en lien avec les animaux et l’adaptation culturelle. Si comme moi, vous prévoyez voyager, c’est un livre à lire avant de planifier votre périple.

Extraits

J’ai du mal à trouver l’équilibre entre mon envie de vivre en accéléré et mon besoin de ralentir. Entre mon désir d’aller partout et celui d’approfondir ma connaissance d’une culture en passant plus de temps au même endroit. Entre le goût de me vider la tête et celui de trouver des réponses à mes questions. (p.11)

On ne peut plus ignorer l’impact de nos décisions. Il suffit d’ouvrir un journal pour avoir des exemples concrets des dommages causés par les excès humains. (p.61)

N’empêche, comme plusieurs autres experts, elle est d’avis qu’il faut cesser de géolocaliser toutes nos photos afin d’éviter les engorgements et la destruction des sites naturels. (p.92)

On a tous rencontré des gens qui se rendent à Cuba depuis 20 ans et sont capables de dire seulement trois mots en espagnol. Il y a aussi une question de respect aussi là-dedans. (p.101)

« Ce qu’il ne faut jamais perdre de vue quand on voyage, c’est qu’on le fait pour voir un pays, dit Jean-Baptiste Ndiaye. On va à la rencontre d’une culture ; on ne va pas voir des gens pauvres. Il n’est pas nécessaire de prendre l’avion pour ça : on a beaucoup d’exemples de pauvreté au Québec. » (p.129)

Mon entrevue avec l'auteure 

 


mardi 4 avril 2023

Lili-la-lune - Les ailes déchirées d’Amélie Bibeau

 

Publié chez les éditions Victor et Anaïs en janvier 2023

186 pages

4e de couverture

Coralie, alias Lili-la-Lune, croyait que sa vie reprendrait son cours normal une fois que Guillaume sortirait de l’hôpital. Or, la réadaptation est plus ardue que prévu et le moral du jeune homme se détériore. Lili tente par tous les moyens de l’arracher à sa noirceur, mais les querelles s’enveniment et leur relation s’effrite... Qui plus est, une rencontre imprévue avec Marc, son agresseur, ravive des émotions enfouies à l’intérieur d’elle-même.

Au bord du gouffre, la jeune fille ne sait plus à quoi s’accrocher ni à qui... Reste-t-il un espoir de sauver son couple ? N’en a-t-elle pas déjà assez fait ? Et si son bonheur résidait ailleurs?

Mon avis

Je remercie l’auteure pour sa confiance renouvelée d’un roman à l’autre. Son écriture me bouleverse chaque fois que cela soit avec cette série-ci ou derrière le masque. Comme on est déjà rendue au septième tome, j’en profite pour me confier. J’ai souvent tendance à décrocher lorsque les séries dépassent un certain nombre de tomes et je suis consciente que cela peut aussi affecter le portefeuille du lecteur. Seulement deux exceptions sont dans ma bibliothèque : Vampire Knight qui en contient 19 et Card Captor Sakura qui en compte 12. Pour ce qui est de la série Lili-la-Lune, je me suis tellement attachée à la protagoniste que je souhaite poursuivre jusqu’au dernier, mais je tenais à vous exprimer mon avis sur les longues séries.

Je sais que le public cible est les adolescentes, mais quand j’ai fermé le livre, j’en aurais pris plus. La finale m'a secouée et j’ai déjà hâte à la sortir du prochain. Je dirais que ce tome-ci est moins sombre à ce que je m’attendais, mais il fait autant réfléchir que les autres. L’auteure met les mots justes sur les thèmes difficiles comme la rupture, la trahison, l’amitié, la grossesse à un jeune âge. C’est beaucoup d’information en peu de temps et je vous assure que le lecteur n'a pas le temps de s’ennuyer. Dès que j’ai commencé le premier chapitre, je n’ai pas pu déposer le livre.

Je donne mon étoile du match à Coralie cette fois-ci, je pense qu’elle le mérite. Son évolution dans ce tome-ci m’a marquée. Elle m’a touchée avec sa force. Elle a vécu des épreuves difficiles et tente tant bien que mal de s’en sortir. Je crois que plusieurs adolescentes pourront se reconnaître en elle, même si elles n’ont pas vécu exactement la même chose. Je souhaiterais avoir sa résilience. Avec le recul, elle pourrait être de très bon conseil.

Je recommande de commencer par le premier tome pour découvrir par quoi la protagoniste est passée et de bien connaître son entourage. Je souligne que les adultes apparaissent brièvement, un peu comme dans les séries télévisées que j’adorais à l’époque. L’histoire est surtout concentrée sur Coralie et ses amis qui sont maintenant rendus à 18 ans.

Extraits

J’imagine que j’avais peur d’être jugée, explique-t-elle, la mine basse. J’ai fait ça vite, comme on se fait arracher une dente, sauf que c’est loin d’être pareil. Après,bien..je ne sais plus comment vous le dire. (p.11)

C’est sûr que je voudrais le savoir, réplique-t-elle du tac au tac. Ah, les filles, autant vous me gossez, autant je vous adore. Vous avez tellement raison. Je vais en parler à mon chum et après, on va vivre tous les deux avec notre décision. (p.13)

Ouep…Le fromage, c’est la vie ! s’exclame P-A. Mais surtout..ça m’a fait du bien de te parler. (p.36)

Oui, ça m’intéresse. J’aime lire et ces livres ont beaucoup à nous apprendre sur la pensée de notre époque. T’sais que t’es libre de partir…Mais si tu restes, tu te la fermes et t’écoutes. (p.62)

Tu sauras qu’y’a toute une communauté qui s’intéresse à la lecture sur Insta..Et je suis pas plate parce que je me montre pas en bikini sur les réseaux sociaux, comme toi. (p.150)

Mon entrevue avec l'auteure

Ma chronique du tome 1 

L’étrangère de Sonia Alain

  Publié chez les éditeurs Réunis le 20 novembre 2024 344 pages Lu en format papier 4 e de couverture Constantinople, hiver 986. ...