Publié chez les
éditions JCL le 5 avril 2023
383 pages
4e
de couverture
On dit que le
coeur meurt en dernier. Celui de Léa, pourtant, s’est arrêté il y a un moment
déjà. Quand son ancien amoureux a été heurté de plein fouet par un camion.
Sorti d’un long coma, James a enfin ouvert les yeux et, contre toute attente,
ses progrès sont impressionnants. Mais sa personnalité a changé et, problème de
taille, il n’a aucun souvenir des heures qui ont précédé le drame. Il ignore
donc que Léa avait rompu avec lui juste avant l’accident. Léa et Adam se
croiseront par hasard, deux mois après avoir convenu de prendre leurs
distances, et leur attirance mutuelle sera toujours aussi intense.
Mon avis
Je ne m’attendais
pas à ce que 30 jours pour te détester aille une suite, mais j'apprécie que
l’auteure l’aille fait. Je trouve qu’il manquait un petit quelque chose pour
boucler la boucle. Je n’ai pas attendu longtemps pour le lire puisque c’est une
de mes écrivaines préférées chez JCL et je l’ai parcouru en une journée
seulement. Chaque chapitre ajoute un plus à l’histoire et c’est difficile de
déposer le livre avant d’arriver à la fin.
J’hésite à donner
mon étoile du match à Léa ou à Adam. J’avoue qu’Adam n’a pas nécessairement
toujours pris les bonnes décisions, mais c’est son évolution qui m’a donné
envie de poursuivre ma lecture. On s'attache aussi à Léa. Elle n’est pas parfaite et je crois que c’est
une des raisons pourquoi les lectrices vont pouvoir se retrouver en elle. Tout
comme Adam, je la préfère encore plus dans celui-ci, car j’ai appris à les
connaître l’an dernier. Même si vous avez oublié quelques détails du premier
tome, vous allez retomber facilement dans cet univers.
Depuis quelques
années, j’ai une préférence pour la romance à la chicklit, car j’ai le
pressentiment que l’histoire est davantage centrée sur la psychologie des
personnages et l’écriture est plus mature. Bien qu’on retrouve plus d’humour
dans la chicklit, vous allez aussi en trouver un peu dans cette duologie. J’ai
souri à quelques reprises et d’autres moments, j’ai eu des frissons surtout
avec l’antagoniste. Catherine Bourgault a
fait un magnifique travail pour garder le lecteur captivé jusqu’à la fin.
James apparait
seulement dans le premier, mais il est important dans celui-ci, bien qu’il
demeure un personnage secondaire. À l’exception de l’antagoniste, c’est lui qui
m’a le plus surprise, car l’auteure mélange les pistes sur son rôle. Je ne
dirais pas que je me suis attachée à lui, mais j’ai apprécié ce qu'il apporte
au bouquin. Il manquerait un élément sans lui.
Extraits
Parce qu’on est
rendu là, incapable d’attendre cinq minutes à un feu rouge sans regarder nos
messages. On préfère baisser les yeux sur notre écran plutôt que demande :
« Comment ça va ? » D’un coup que l’autre répondrait que ça
va mal, et qu’on serait pogné pour discuter. (p.9)
J’ai grandi dans
une famille de merde, et il n’était pas question de reproduire le même modèle.
Et c’est exactement ce que je suis en train de faire ! (p.28)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire