mardi 17 novembre 2020

Entrevue avec Magali Laurent

 

Crédit photo : Communication jeunesse

Entrevue avec Magali Laurent

Biographie

Magali Laurent est franco-canadienne. Sa maîtrise de journalisme en poche, elle quitte la France en 2007 pour s’installer avec son conjoint à Québec, où ils fondent leur petite famille. C’est là qu’elle écrit le premier tome de la trilogie jeunesse Billy, finaliste du Prix de création littéraire de la Bibliothèque de Québec et du Salon international du livre de Québec en 2014. Ne comptant pas s’arrêter en si bon chemin, Magali récidive avec une trilogie post-apocalyptique, B.O.A., puis avec une série dystopique, Demi-Vie, toutes deux éditées aux Éditions De Mortagne. Aujourd’hui, elle écrit à temps partiel et travaille avec d’autres auteurs en proposant des services de coaching littéraire et de révision linguistique.

Crédit : Les Éditions De Mortagne

Questions

D’où vient l’idée de demi-vie ?

Quand j’ai entrepris la rédaction du premier tome de B.O.A., j’ai fait des recherches sur les différents scénarios pouvant mener à la fin du monde. La surpopulation mondiale et les effets dévastateurs de nos modes de vie sur l’environnement m’ont fait réfléchir à une solution hypothétique. Après avoir lu un article expliquant que la NASA mettait au point un processus d’endormissement artificiel pour les astronautes, j’ai pensé à la possibilité d’endormir la population mondiale un mois sur deux.

Qu’est-ce qui t’a inspiré pour le Clairécran ?

Je me suis inspirée du roman 1984 de Georges Orwell, dans lequel on découvre les « télécrans », ces outils technologiques permettant de contrôler la masse. Dans Demi-Vie, le Clairécran a aussi ce pouvoir, mais je voulais l’actualiser, en insistant notamment sur sa capacité à nous couper les uns des autres, comme peuvent le faire les téléphones intelligents aujourd’hui.

Comment as-tu trouvé les prénoms de tes personnages ?

Soit je fais des recherches sur Internet pour trouver le prénom le plus juste, soit je le sors de ma banque de données « personnelle ». Driss, par exemple, était le pseudonyme de mon conjoint quand il était plus jeune et qu’il jouait aux jeux vidéo. Je m’étais toujours dit que je le placerais dans un roman. Pour ce personnage, c’était parfait. Dans ma série B.O.A., le prénom Oxana est quant à lui inspiré d’une jeune fille que j’avais rencontrée dans un salon du livre, quand j’ai commencé ma carrière d’auteure.

Site web de l’auteure : https://www.magalilaurent.com/livres

Chronique de demi-vie

 

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