Biographie
Depuis qu’elle
est toute jeune, Julie Marcil s'intéresse aux différentes formes de création
pour exprimer ses émotions et déployer son imaginaire fertile. Elle a remporté
deux prix littéraires à l’adolescence, puis a bifurqué vers la musique, avec
des passages remarqués à Cégeps en spectacle et au Festival en chanson de
Petite-Vallée, comme interprète et parolière. Elle a ensuite exploré l'univers
fascinant de la fiction interactive et multimédia, obtenant une maîtrise dans
ce domaine. Elle revient maintenant à ses premiers amours : la littérature.
Julie Marcil a publié une nouvelle noire dans Alibis en 2016 et vous offre ici
un premier roman rythmé, empreint de mystère et soulevant des questions troublantes.
Crédit : Auteur Julie Marcil | Robert
Laffont Canada
Questions
Selon toi, quelles sont les différences entre écrire une
nouvelle et un roman?
Une nouvelle, c'est l'art du court. Ça demande quand même beaucoup de travail pour affiner, car chaque mot compte et il faut réussir à dire ce qu'on veut de façon très concise. Toutefois, écrire un roman demande énormément de souffle, car c'est un travail de longue haleine et, à chaque séance de travail, on doit replonger dans l'univers de nos personnages et ne pas perdre le fil.
Quels défis as-tu rencontrés lors de l’écriture de ton
premier roman?
Oh, beaucoup! D'abord, dans mon cas, il s'agit d'un roman policier, donc il faut s'assurer que tous les éléments font sens et que le suspense fonctionne. On doit aussi se mettre dans la peau de chacun des personnages et deviner ce qu'ils feraient dans telle ou telle situation. Il y a beaucoup d'embûches en cours de route. Bien sûr, un autre défi est aussi de se battre contre soi-même et son envie d'aller jouer dehors au lieu de travailler!
Quels conseils donnerais-tu à une personne qui souhaite
se lancer dans l’écriture?
Il n'y a pas de recette. Il faut s'asseoir devant sa page blanche et y aller. Travailler chaque jour ou, en tout cas, régulièrement. Bien sûr, il faut aussi lire de tout, car c'est ainsi qu'on apprend inconsciemment à raconter. Ça aide aussi de se faire relire, par nos proches, mais aussi par des pros, dans des cours de création littéraire, par exemple, et accepter la critique constructive.
Quelles sont tes inspirations?
J'ai toujours eu une imagination débordante. Enfant déjà, j'aimais inventer des histoires, alors je ne saurais pas dire exactement ce qui m'inspire. Je suis très curieuse, je lis de tout et je m'informe de beaucoup de choses. Je suis aussi très sensible. Donc, tout ce que je vois, entend, capte autour de moi m'influence, je suppose, et finit par créer des histoires et des personnages dans ma tête.
Pourquoi avoir choisi le métier de tueuse à gages pour ta
protagoniste?
Je ne sais pas! Ça m'est venu comme ça, il y a longtemps, ce personnage de fille qui aurait choisi de faire ce « métier », comme si c'était un métier comme un autre. Ça m'amusait et je me disais : mais comment est-ce possible de vivre sa vie après, comme si de rien était? Je suis partie de ça.
Quels sont tes prochains projets?
Je travaille
actuellement sur le deuxière roman. C'est en quelque sorte une suite.
L'intrigue policière sera nouvelle, mais certains personnages reviennent et on
voit où ils en sont.
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