Publié chez
Québec Amérique le 20 mars 2023
168 pages
4e
de couverture
À l’instar de
bien des voyageurs, Marie-Julie Gagnon s’interroge : comment faire de meilleurs
choix pour l’environnement et voir du pays de manière
plus éthique? Faut-il absolument renoncer aux croisières, aux tout-inclus, aux
lieux surfréquentés et aux câlins d’un koala ?
Et comment
s’assurer qu’on ne fait pas pire en essayant de faire mieux ? Constamment
tiraillée entre ses envies et sa conscience, elle s’est lancée dans une quête
pour approfondir ces questions et bien d’autres. Elle partage ici les pistes de
réponses glanées au fil de ses recherches et de ses discussions avec des
spécialistes de plusieurs disciplines.
Mon avis
Je remercie
Mélissa Roy pour le service presse et l’auteure pour les réflexions qu’elle m’a
apportées tout au long de ma lecture. Dans un monde où on prend sa voiture pour
aller chercher du lait au dépanneur au coin de la rue, je crois qu’elle a
abordé des thèmes importants dans son œuvre. J’avoue qu’à part quelques voyages
aux États-Unis, je n’ai pas eu la chance de voyager tant que cela à l’extérieur
du Québec. Par contre, je suis contente de l’avoir lu avant que cela se
produise, car j’espère voir le monde dans un futur par trop lointain.
La bonne nouvelle
est que ce livre ne mise pas sur la culpabilité, mais donne des pistes de
réflexion sur la façon de mieux voyager et des impacts que cela peut avoir sur
l’environnement. L’auteure a effectué un travail de recherche remarquable pour
son essai et en parcourant le bouquin vous allez découvrir de nombreuses
sources si vous souhaitez obtenir davantage d’information.
En plus des
moyens de transport, vous allez y trouver des chapitres en lien avec les
animaux et l’adaptation culturelle. Si comme moi, vous prévoyez voyager, c’est
un livre à lire avant de planifier votre périple.
Extraits
J’ai du mal à
trouver l’équilibre entre mon envie de vivre en accéléré et mon besoin de
ralentir. Entre mon désir d’aller partout et celui d’approfondir ma
connaissance d’une culture en passant plus de temps au même endroit. Entre le
goût de me vider la tête et celui de trouver des réponses à mes questions.
(p.11)
On ne peut plus
ignorer l’impact de nos décisions. Il suffit d’ouvrir un journal pour avoir des
exemples concrets des dommages causés par les excès humains. (p.61)
N’empêche, comme
plusieurs autres experts, elle est d’avis qu’il faut cesser de géolocaliser
toutes nos photos afin d’éviter les engorgements et la destruction des sites
naturels. (p.92)
On a tous
rencontré des gens qui se rendent à Cuba depuis 20 ans et sont capables de dire
seulement trois mots en espagnol. Il y a aussi une question de respect aussi
là-dedans. (p.101)
« Ce qu’il ne faut jamais perdre de vue quand on
voyage, c’est qu’on le fait pour voir un pays, dit Jean-Baptiste Ndiaye. On va
à la rencontre d’une culture ; on ne va pas voir des gens pauvres. Il
n’est pas nécessaire de prendre l’avion pour ça : on a beaucoup d’exemples
de pauvreté au Québec. » (p.129)
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