vendredi 7 avril 2023

Voyager mieux – Est-ce vraiment possible ? de Marie-Julie Gagnon

 

Publié chez Québec Amérique le 20 mars 2023

168 pages

4e de couverture

À l’instar de bien des voyageurs, Marie-Julie Gagnon s’interroge : comment faire de meilleurs choix pour l’environnement et voir du pays de manière plus éthique? Faut-il absolument renoncer aux croisières, aux tout-inclus, aux lieux surfréquentés et aux câlins d’un koala ?

Et comment s’assurer qu’on ne fait pas pire en essayant de faire mieux ? Constamment tiraillée entre ses envies et sa conscience, elle s’est lancée dans une quête pour approfondir ces questions et bien d’autres. Elle partage ici les pistes de réponses glanées au fil de ses recherches et de ses discussions avec des spécialistes de plusieurs disciplines.

Mon avis

Je remercie Mélissa Roy pour le service presse et l’auteure pour les réflexions qu’elle m’a apportées tout au long de ma lecture. Dans un monde où on prend sa voiture pour aller chercher du lait au dépanneur au coin de la rue, je crois qu’elle a abordé des thèmes importants dans son œuvre. J’avoue qu’à part quelques voyages aux États-Unis, je n’ai pas eu la chance de voyager tant que cela à l’extérieur du Québec. Par contre, je suis contente de l’avoir lu avant que cela se produise, car j’espère voir le monde dans un futur par trop lointain.

La bonne nouvelle est que ce livre ne mise pas sur la culpabilité, mais donne des pistes de réflexion sur la façon de mieux voyager et des impacts que cela peut avoir sur l’environnement. L’auteure a effectué un travail de recherche remarquable pour son essai et en parcourant le bouquin vous allez découvrir de nombreuses sources si vous souhaitez obtenir davantage d’information.

En plus des moyens de transport, vous allez y trouver des chapitres en lien avec les animaux et l’adaptation culturelle. Si comme moi, vous prévoyez voyager, c’est un livre à lire avant de planifier votre périple.

Extraits

J’ai du mal à trouver l’équilibre entre mon envie de vivre en accéléré et mon besoin de ralentir. Entre mon désir d’aller partout et celui d’approfondir ma connaissance d’une culture en passant plus de temps au même endroit. Entre le goût de me vider la tête et celui de trouver des réponses à mes questions. (p.11)

On ne peut plus ignorer l’impact de nos décisions. Il suffit d’ouvrir un journal pour avoir des exemples concrets des dommages causés par les excès humains. (p.61)

N’empêche, comme plusieurs autres experts, elle est d’avis qu’il faut cesser de géolocaliser toutes nos photos afin d’éviter les engorgements et la destruction des sites naturels. (p.92)

On a tous rencontré des gens qui se rendent à Cuba depuis 20 ans et sont capables de dire seulement trois mots en espagnol. Il y a aussi une question de respect aussi là-dedans. (p.101)

« Ce qu’il ne faut jamais perdre de vue quand on voyage, c’est qu’on le fait pour voir un pays, dit Jean-Baptiste Ndiaye. On va à la rencontre d’une culture ; on ne va pas voir des gens pauvres. Il n’est pas nécessaire de prendre l’avion pour ça : on a beaucoup d’exemples de pauvreté au Québec. » (p.129)

Mon entrevue avec l'auteure 

 


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