Publié chez les
éditeurs Réunis le 5 avril 2023
344 pages
Lu en format
papier
4e
de couverture
Au terme d’une
rupture éprouvante, Laura Boulay tente de se sortir la tête de l'eau. Même sa
chronique dans le magazine Vie moderne ayant pour sujet la vie de couple en est
chamboulée… Puisque des changements profonds s'imposent, sa bonne amie et
collègue de travail, Flavie, l'incite à s'inscrire sur des sites de rencontre
afin de pimenter ses histoires et leur donner un nouvel élan.
Les rendez-vous
infructueux – et souvent gênants – s'enchaînent, jusqu'au jour où elle reçoit
le message d'un mystérieux Oliver qui la charme dès leurs premiers échanges. À
travers son désir de laisser son passé loin derrière, Laura tente de se forger
un avenir à la hauteur de ses espérances et, malgré les petites et moyennes
tempêtes, ses liens avec son amoureux et les enfants de ce dernier se
renforcissent de jour en jour. Mais les inquiétudes quant à son rôle de
belle-maman se confondent à son désir bien réel pour la maternité…En revisitant
ses souvenirs, la jeune femme réalise bon nombre de choses sur la personne
qu’elle devient… Et se bute à tout autant de questionnements. Laura
pourra-t-elle finalement s’épanouir au sein de sa famille recomposée ?
Mon avis
Je commence cette
chronique en mentionnant que j’ai été étonnée par l’évolution de l’écriture de
l’auteure depuis sa première trilogie. J’ai remarqué que le style est plus
mature et j’ai embarqué davantage dans l’histoire. Un autre excellent point,
elle a gardé son sens de l’humour, Laura vit des situations impossibles sans
que cela soit exagéré.
Marie-Krystel
Gendron explore un thème que l’on ne retrouve pas souvent dans les livres et je
trouve cela rafraîchissant sans compter que cela se déroule de 2018 à 2021 et
qu’en 2021, Laura a 35 ans, une femme plus âgée que ce qu’on voit d’habitude
dans la chicklit. Bien qu’elle cherche l’amour en 2018, j’ai apprécié l’anecdote
du cinéma et cela ne dure qu'un seul chapitre.
J’ai aimé
l’alternance de 2018 et 2021. Toutefois, j'ai remarqué qu'un événement qui
arrive aux enfants dans les deux années qui se ressemblent énormément. J’ai dû
relire certains passages pour ne pas perdre le fil.
Je séparé mon
étoile du match en deux. La première moitié va à Olivier, car je l’ai trouvé
très patient avec Laura qui avait des doutes sur sa relation au commencement.
Il soit demeuré à ses côtés à travers les épreuves. Même s’il n’est pas un bon cuisiner,
c’est le genre de protagoniste que j’aime retrouver en romance. Je croise les
doigts pour rencontrer un homme comme lui dans la vie réelle. La deuxième
moitié va à Laura. Je ne vis pas une situation semblable, mais je crois que
c’est un livre que je vais vouloir relire lorsque cela va m’arriver. Elle
exprime ses doutes et j’apprécie ses réactions avec les enfants de son
conjoint. Ce n’est pas évident et je l’admire pour cette raison.
J’ai eu un coup
de foudre pour les enfants. Les jumeaux sont adorables. Ils sont parfois
énervés, mais on s’attache à ces boules d’énergie qui ajoutent de l’humour et
de l’action dans le roman. D’ailleurs, je trouve que les enfants n’apparaissent
pas souvent dans la chicklit.
Si vous ne
connaissez pas la plume de l’auteure, c’est un bon bouquin avec lequel débuter.
C’est mon préféré jusqu’à présent et elle mérite qu’on la découvre. Vous
risquez de vouloir lire tous ses autres livres par la suite.
Extraits
Mon lectorat
devra continuer à s’armer de patience pour que je daigne leur offrir un
deuxième tome. Qui ne viendra probablement jamais. Par contre, ce que je tiens
actuellement entre les branches créatives de mon cerveau, ça m’a tout l’air
d’être le filon que j’ai ardemment désiré depuis toutes ces années. Tant pis
pour cette suite, j’y reviendrai peut-être dans une autre vie..si le cœur m’en
dit ! (p.8)
….je voudrais
bien écrire, mais comment est-ce possible de continuer à rédiger ma chronique
alors que je suis maintenant une vieille fille paumée de trente et un ans qui
risque de finir sa vie toute seule avec son chat ? (p.16)
Si j’aime
particulièrement les mois de septembre et octobre, novembre m’angoisse
davantage. Le froid, les journées grises, cette douloureuse date qui marquera
une première année complète depuis notre rupture, à Laurent et moi. (p.126)
On ne choisit pas
d’avoir ou non des sentiments envers quelqu’un. C’est comme ça, et on peut
juste faire avec. (p.255)
Ouais, je
l’avoue….Je suis l’une de ces femmes-là ! Du genre qui espère secrètement
que son amoureux la devine au lieu de dire les choses clairement. (p.300)
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