En dépit de tout – Le prix à payer de Nathalie d’Amours

 

Publié chez Édiligne le 8 juillet 2024

450 pages

Lu en format papier

4^e de couverture

Après huit ans sans nouvelles l’un de l’autre, Jennifer et Michael se retrouvent lors d’une séance de dédicaces. Ils prolongent le moment, remplissant les blancs laissés par le départ précipité de Jen. Ainsi, ils constatent que la chimie qui opérait déjà entre eux à l’époque est encore plus intense maintenant. Rapidement, leur relation devient passionnée, mais tous deux sont confrontés au fait que la jeune femme a toujours du mal à laisser l’amour entrer dans sa vie. Dès lors, les obstacles se dressent sur leur route. Parviendra-t-il à lui faire baisser ses barrières ? Un amour aussi intense peut-il survivre à leur différence d’âge et de parcours ?

Mon avis

Je recommande de commencer par le premier tome puisqu’il s’agit de la suite 8 ans plus tard. D’ailleurs, comme la protagoniste est plus âgée, je me suis sentie plus à l’aise à lire celui-ci. Si vous aimez la romance avec des personnages avec une bonne différence d’âge, vous allez peut-être l’apprécier. Michael enseigne toujours, mais Jennifer a maintenant terminé ses études et elle est une auteure accomplie.

Je donne mon étoile du match à Michael qui a fait preuve d’une patience hors du commun avec Jennifer qui même si elle est adulte, hésite à s’ouvrir aux autres. Toutefois, en parcourant les pages, vous allez la comprendre davantage. Le professeur protège parfois trop son âme soeur, mais on dirait qu’il fait plus confiance à sa compagne. Pour cette raison, je l’aime un peu plus qu’au commencement de la duologie.

Jennifer arrive en deuxième position. Elle garde un mystère dès la seconde où elle rencontre Michael dans le premier tome. Elle est intéressante bien qu’elle peut énerver quelques lecteurs. Elle avance d’un pas et recule de deux. Je l’admire quand même d’avoir le courage de persévérer malgré les épreuves qu’elle a vécues.

Les deux livres contiennent beaucoup de pages.  J’ai pris une pause entre les deux sans attendre trop longtemps pour me donner la chance de respirer entre les deux œuvres. J’étais encore habitée par les personnages et j’ai eu moins l’impression de parcourir deux grosses briques. L’auteure a quand même réussi à garder mon attention jusqu’à la toute fin. Chaque chapitre donne envie de poursuivre et l’histoire ne manque pas d’action.

Extraits

Parce que je n’ai rien à célébrer et personne avec le faire. Je préfère fermer les volets et me plonger dans le travail jusqu’à ce que la musique entêtante et les décorations clinquantes soient remisées pour le reste de l’année (p.175)

La musique est une maîtresse jalouse et exigeante, Jen. En échange du succès du succès, elle va tout te prendre : les soirées, les week-ends, les vacances, les congés les fêtes, la famille et les amis, tout y passe. Au début, c’est pour te faire un nom, ensuite pour gravir les échelons, pour atteindre les plus grands succès et finalement parce que tu es au sommet. Nous ne serons jamais ensemble. (p.338)

Ma chronique du premier tome

The true love experiment de Christina Lauren

 

Publié chez Hugo Roman le 22 juillet 2024

454 pages

Lu en format papier

4^e de couverture

Felicity « Fizzy » Chen a perdu ses repères. Certes, cette auteure de romances accomplit une incroyable carrière avec une ribambelle de best-sellers à son actif, mais alors qu'elle prononce un discours de remise de diplômes, la réalité la frappe de plein fouet : elle n'a jamais appliqué dans sa vie ce qu'elle prêche dans ses écrits. Fizzy n'est jamais vraiment tombée amoureuse. Le désir ? Ça, elle connaît. Mais cet élan du coeur, ce sentiment qui démolit tout sur son passage ? Jamais. Alors, que se passe-t-il quand l'optimisme qu'elle a toujours encouragé dans ses livres commence à sonner faux ?

Mon avis

Si vous aimez la romance contemporaine comme moi, vous connaissez sûrement le nom de l’auteure (des auteures). Christina Lauren est connue aux États-Unis et je souhaitais découvrir sa plume. La 4^e de couverture a attiré mon attention et j’ai décidé que c’était le moment ou jamais de plonger. J’ai un faible pour les protagonistes qui sont auteures. Dans ce tome-ci, Fizzy est surtout une participante à une télé-réalité, mais l’écriture demeure une de ses priorités.

J’ai trouvé que l’histoire contenait quelques longueurs et j’éprouvais parfois des difficultés pour embarquer. J’apprécie la personnalité de Fizzy qui est pétillante et elle ne manque pas d’audace. Je souhaiterais avoir une amie comme elle, mais elle prend du temps pour se décider. Je ne peux pas vous en dévoiler plus, mais je dirais de prendre votre mal en patience si vous aimez les scènes intimes.

Je donne mon étoile du match à Connor. C’est lui qui m’a fait davantage sourire et j’ai été touchée par sa relation avec sa fille. Le chapitre du concert est mon bout préféré du bouquin. Avec un nom comme celui-là, je m’attendais à ce qu’il soit un riche fils à papa et l’auteure a réussi à me surprendre à ce sujet. Il hésite beaucoup lui aussi et regrette trop facilement, mais il possède un plus qui fait en sorte qu’il se trouve en première place.

J’ai bien aimé l’univers du livre quoique je ne suis pas amatrice des télé-réalités, mais j’ai ri souvent. Par contre, il y avait beaucoup de personnages, si on inclut les prétendants de Fizzy et l’entourage des deux protagonistes. Si comme moi vous ne connaissiez pas la plume de l’auteure, je vous le recommande, mais prenez le temps de déguster le récit de Fizzy.

Extraits

« Les romans d’amour apposent des histoires joyeuses aux épisodes douloureux de la vie. Ils vous permettent de devenir l’acteur principal d’une existence palpitante parfois paisible où vous êtes aux commandes. Ils vous offrent l’opportunité de donner du sens à votre quotidien. » (p.12)

Après notre séparation, j’ai dû apprendre è me débrouiller – hors de question que notre fille se nourrisse de nouilles ramen et de Happy Meals tous les week-ends. Aujourd’hui, je déborde de reconnaissance chaque fois qu’on me libère de l’obligation de cuisiner. (p.66)

Si tu me disais que tu n’es pas fan de Wonderland, je te répondrais « Ok, chacun ses goûts. ». Tu as entendu leurs chansons un millier de fois, donc tu as le droit d’avoir un avis sur la question. Mais tu critiques le monde de la romance et de la télé-réalité sans même t’y intéresser, en te fondant seulement sur tes préjugés. (p.68)

J’ai l’air ennuyeux à mourir. Lire votre livre m’a fait prendre conscience que je mène une vie incroyablement monotone. (Je cherche mes mots, car je me livre rarement à des inconnus et encore moins à des futurs collègues) Je suis un peu trop accro au à mon travail. Mais je n’ai pas la grosse tête. Je vous ai sollicitée parce que vous avez établi un lien spécial avec notre public cible. (p.87)

Les lectrices de romance sont ce que l’humanité a de mieux à offrir. Elles ne cachent pas à quel point elles aiment nos livres. Elles ne ratent jamais une occasion de se réunir- c’est lundi, combien d’entre elles ont décidé de sortir de chez elles, braver les embouteillages, après avoir trouvé une nounou, pour une simple dédicace? On avait un échantillon de tout ce soir. Des femmes au foyer, des avocates, des salariées, des scientifiques, des retraitées, des étudiantes. (p.104)

… quand les conversations alentour deviennent des murmures feutrés, que je réalise, oh zut, je ne vais sans doute pas briller à la télé. Je n’ai peut-être pas totalement retrouvé mon entrain légendaire. Je suis trop gauche, trop ennuyeuse ou trop vieille pour tout ça. (p.193)

 

 

 

Hanter Villeray de Gabrielle Caron

 

Publié chez Stanké le 5 août 2024

272 pages

Lu en format papier

4^e de couverture

Maude est morte. Elle est morte mais elle est toujours là. Pourquoi ? Elle ne le sait pas. Malheureusement, être un fantôme ne vient pas avec un manuel d'instructions. Elle ne sait même pas comment elle est morte. Dans son appartement, elle assiste à son après-vie : sa veillée funèbre, ses proches qui vident son logement, la nouvelle locataire qui prend sa place. Légèreté et introspection profonde se côtoient. Évidemment, Maude n'est pas le seul fantôme en ville ; elle en rencontrera quelques-uns qui partageront avec elle leur histoire et leur sagesse. Maude est morte mais elle découvre la vie pourtant. Est-ce que c'est sa nouvelle destinée de hanter Villeray 

Mon avis

C’est une des lectures des plus étranges que j’ai faites, car en découvrant les références de Maude, j'ai deviné que nous avions le même âge. Alors même si j’ai reconnu ma génération, je me questionnais si ma vie après ma mort ressemblerait à celle de Maude. Un mystère plane autour de la mort de la protagoniste et je vous avoue que j’avais hâte de savoir ce qui l'avait causée.

J’ai adoré les rencontres des fantômes. Bien qu’ils ne soient pas toujours sympathiques, j’ai pu rire à plusieurs reprises. Ne vous attendez pas à un roman d’horreur, je dirais plus que c’est un mélange de suspense avec une touche d’humour. 

Je crois qu’on sait tous poser la question sur ce qui arrivait après la disparition d’une personne, j’ai bien aimé l’idée. On n’en parle pas souvent dans les livres en général et surtout pas de cette façon. Pour un premier roman, on remarque que l’auteure a une plume hors du commun.

Je le recommande surtout aux gens entre 30 et 45 ans à cause des références. Je me suis rappelé de merveilleux souvenirs, mais je ne sais pas si les lecteurs qui n’ont pas connu la même époque vont apprécier autant l’histoire. Si c’est votre cas, n’hésitez pas à me le laisser savoir.

Extraits

Je ne sais pas qui est responsable de l’après-vie, mais il pourrait fournir un guide. Comme dans Beetlejuice, avec le Manuel pour les récemment décédés. (p.10)

Un fantôme, c’est plus sympathique. Ça fait Halloween, party, bande dessinée. C’est Devon Sawa dans Casper. C’est ça, ma vibe. (p.11)

Je porte mon vieux t-shirt des Spice Girls. Je l’ai payé le prix fort ls dernière fois qu’elles sont venues en ville, en 2008. Les filles commencent à pâlir, mais on sent quand même l’énergie du Girl Power. Je me suis toujours identifiée à Ginger Spice, mais un test que j’ai fait sur BuzzFeed, ç’a l’air que je suis plus Scary Spice et, franchement, je ne suis pas choquée de ce résultat. (p.18)

On a toujours été de même, Cath et moi. Si je trouve un gars chaud, elle le trouve ordinaire. Et vice versa. Mettons, moi, dans les Backstreet Boys, c’était Nick, mon préféré, l’homme de ma vie. Elle, c’était A.J.. Même pas Brian, là. A.J. Pardon? Pourquoi pas Howie, tant qu’à y être?! C’est chiant des fois de ne pas avoir les mêmes goûts, mais en général, ça évite bien des problèmes. (p.30)

Je n’aime pas les enfants. Je n’aime pas les bébés. Je suis capable d’en voir dans des lieux publics ou d’aller dans un barbecue où mes amis viennent avec leur progéniture. Mais je ne suis pas à l’aise en présence d’enfants. Ils ne m’intéressent pas. Je les tolère tout au plus. Ne me confiez jamais la garde d’un bébé. Je ne sais pas quoi faire, je ne sais pas quoi lui dire et je me sens totalement démunie. (p.66)

Mademoiselle Mascara de Marilou Addison

 

Publié chez A Éditeur le 6 août 2024

384 pages

Lu en format papier

4^e de couverture

Être mère monoparentale est loin d’être facile. Encore moins quand on décide de se lancer en affaires ! Mais Madeline n’a pas froid aux yeux. La seule chose qui l’effraie, c’est de présenter son fils de trois ans à son propre père. Entre les contrats qui s’accumulent, sa relation avec son ex qui n’est pas de tout repos et son association avec sa collègue qui tient solidement les rênes de leur business, la jeune femme trouvera-t-elle le temps de tomber amoureuse ? Olivier est de retour en ville. Il s’était pourtant juré de ne jamais y remettre les pieds. Ici, les souvenirs affluent et rendent sa toute nouvelle abstinence de plus en plus difficile. Pour ne pas succomber à la boisson, il accepte ce job ridicule avec Madeline et Bianca. Rapidement, il constate que le plus ardu ne sera pas de tourner le dos à l’alcool, mais plutôt de ne pas tomber sous le charme de cette maquilleuse des plus sexy.

Mon avis

Déjà les deux protagonistes sortent de l'ordinaire et plus je lis les œuvres de l’auteure, plus je trouve que c’est une qualité dans son écriture. Elle a un don de les différencier que cela soit par leur métier ou leur personnalité malgré les nombreuses chicklit et romances qu'elle a publiées.

C’est difficile de choisir entre Madeleine et Olivier pour mon étoile du match, mais je vote pour Madeline à cause de son humour et sa détermination pour bien prendre soin de son fils. On remarque qu’elle tient à lui. Je donne la deuxième place à Clovis même s’il n'apparait que quelques fois. Il est tout simplement adorable.

Olivier arrive en troisième position, car j’admire le travail qu’il a fait pour s'améliorer. On en connaît peu sur son passé, mais on voit qu’il effectue les efforts pour s’en sortir. Il prend son temps avant de développer une nouvelle relation. J’ai rarement rencontré d’anciens alcooliques dans les romans que je lis, alors j’ai trouvé l’idée intéressante. L’auteure décrit bien la situation lorsqu’il se trouve dans un bar ou lorsqu'il risque de succomber de nouveau.

C’est le dernier tome de Mademoiselle et je vous avoue que je vais m’en ennuyer, bien que j’ai accroché à la nouvelle série À perpétuité publié chez De Mortagne. Marilou Addison a plusieurs romans à son actif, alors si vous souhaitez la découvrir sous un nouvel angle, c’est le moment de vous lancer. 

Extraits

On dirait que j’ai raté la majorité de ma vie. Si seulement j’avais fini ma technique en génie mécanique, aussi ! Mais non, je préférais de beaucoup me saouler, à l’époque, et me payer du bon temps. (p.52)

Le p’tit a une tache dans le visage, so what !? Il n’est pas monstrueux. Il est plutôt cute. Presque autant qu’Emma. (p.67)

T’es pas une habituée du speed dating, toi, ça parait, rétorque mon amie en reniflant. Faut pas se décourager, c’est ça le secret. (p.92)

Ma sœur détourne les yeux, mal à l’aise. Pourtant, elle me connaît. Elle sait comment je suis fait. On a été élevés ensemble. On a vécu le pire et le meilleur. Et depuis ma naissance, elle est au courant de mon handicap. Celui qui faisait en sorte que notre mère pouvait à peine poser les yeux sur moi. Tout comme mon père. (p.157)

Mon entrevue avec l'auteure 

Ma chronique de Mademoiselle plastique 

Ma chronique de Mademoiselle Godmiché 

L’univers ne peut naître qu’une seule fois d’Alexandra Larochelle

 

Publié chez les éditions La Bagnole le 5 août 2024

416 pages

Lu en format papier

4^e de couverture

La suite attendue de Jusqu'à ce que ça fasse bang, incursion de l'autrice dans l'univers des relations toxiques. Maélia aimait son amoureux à la folie. C'était le premier et, pensait-elle, l'homme de sa vie. Mais sous le garçon romantique et sensible se cachait un narcissique. Maintenant libérée, le coeur en charpie, Maélia veut reconstruire sa vie. Mais la toile d'un manipulateur demeure parfois en place, même après une rupture…

Mon avis

Heureusement, je n’ai jamais vécu une relation amoureuse toxique du côté psychologique, mais j’ai pu connecter avec Maélia puisque j’avais vécu une situation semblable en amitié et je pense que plusieurs jeunes pourront aussi s’y reconnaître. Ce n’est pas parce que ton partenaire ne te frappe pas que ça lui donne le droit de t’ignorer ou de te rabaisser. C’est ce que j’ai retenu de cette duologie. Je recommande de commencer par Jusqu’à ce que ça fasse bang pour bien comprendre le cheminement de la protagoniste.

Dans ce tome-ci, elle tente tant bien que mal de se remettre de sa rupture et elle n’a pas seulement le cœur brisé. On voit qu’elle éprouve de la difficulté à se confier à ses amis, sa confiance en elle et les autres a été fortement ébranlée par sa relation avec son ancien amoureux qui demeure toujours dans le décor. Je ne peux pas vous dévoiler si sa situation s’améliore, son évolution m'a marqué et les décisions qu’elle a prises tout au long de son cheminement. Maélia commet quelques erreurs comme tous les humains, mais je crois que vous allez apprécier le résultat.

C’est une œuvre que les jeunes adultes doivent lire, car c’est un sujet qui touche plusieurs personnes que cela soit en amitié ou en amour. D’ailleurs, sa relation avec Martin est aussi en montagnes russes dans cette seconde partie. Il semble être un bon ami, mais il cache un sombre secret.

Bien que je n’apprécie pas du tout Olivier, c’est un personnage important dans l’histoire. J’avoue que dans cette suite, j’ai éprouvé de la difficulté à lui trouver des qualités. Si ce n’est qu’il a permis à Maélie de devenir plus forte.

Le public pour l’œuvre est surtout pour ceux qui étudient au secondaire et je pense que les parents voudront aussi le parcourir pour pouvoir en discuter avec leurs enfants. Bien qu’il contienne 400 pages, il y a des sections avec des textos (pas trop heureusement), alors il se lit rapidement et vous ne verrez pas le temps passé.

Extraits

Ma mère a toujours eu un p’tit penchant pour la spiritualité, pas mal plus que mon père et moi. Elle croit que la vie est écrite d’avance, qu’il n’y a pas de hasards, que des rendez-vous…ce genre de choses. J’ai toujours aimé ce côté d’elle, même si j’ai tendance à prendre tout ça avec un grain de sel. (p.7)

Dans ma tête, le Oli d’avant menait un combat sans relâche contre le Oli de maintenant et j’arrivais pas à savoir qui avait le dessus. Comment quelque chose d’aussi beau et doux avait-il pu se transformer en étau si peu de temps ? Comment pouvais-tu être à la fois le gars qui s’émerveillait devant trois porcelets naissants et celui qui me traitait de conne avec ses yeux en me faisant douter de mes perceptions ? (p.78)

« Le temps arrange les choses » On a tous déjà entendu ça au moins 8000 fois et j’ai toujours trouvé cela un peu absurde. J’ai l’impression que tu serais d’accord avec moi là-dessus : c’est vraiment la réponse d’une personne qui a aucune réponse. Quand un problème surgit, on se tourne vers la science et quand la science n’en sait rien, c’est le fameux « temps » qui s’en charge. (p.86)

La poutine de la confidence, ça toujours été notre truc, quand un de nous feele pas. C’est un genre de code qu’on s’est donné sans même en parler. Celui qui a besoin de se confier commande une grosse poutine ; l’autre paie. (p.183)

Mon entrevue avec l'auteure 

Ma chronique de Jusqu'à ce que ça fasse bang!

Interview with Lee Savino

 

Biography

USA today bestselling author Lee Savino has written over 69 steamy romance novels. Bad boys, mafia men, wolf shifters, and dragon shifters in space—her dominant, alpha-hole heroes will stop at nothing to possess their one true love. Happily-ever-after and book hangover guaranteed!

Download a free book at leesavino.com.

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Credit for bio and picture  : About/Contact - (leesavino.com)

Questions

What do you like the most about writing? I love reading and exploring new worlds from the comfort of my couch. Writing is an overflow of that. My favorite part is dreaming about the characters. I see them moving and talking like they’re in a movie, a movie that I’m a part of.

Which struggles did you met when you wrote your first book? I thought up my first novel, Raven and Wolf, while working as a cashier at a shoe store. My parents said I had to go to college, so I got a degree in Creative Writing. For my senior project I wrote Raven and Wolf as a werewolf romance. My professors were surprised!

I finished the book soon after graduating, but gave up on the idea of ever being a published author. Part of it was that I didn’t think I could make a living as a writer, so why bother? I felt like I had to focus on building a career. But in November 2014, I had a hypnotherapy session that cleared away that belief and then I decided to go for it.

Raven and Wolf was the origin story of the Berserkers. Now there’s fifteen books in the Berserker series.

 What do you like the most about writing a book with another author?

Collaborating, passing the manuscript back and forth (we use google docs) is really fun. We talk about the characters and flesh the story out together. Writing can be very lonely, so it’s fun to have a buddy!

When you’re struggling, the other person can help. When your co-writer’s down, you lift you up. Your strengths combine and you balance out each other’s weaknesses.

The best part is after the book is done, you have someone to celebrate with!

 Do you write with music? If you, do you have a special song that motivate you?

I LOVE writing with music. I have a playlist for many of my book series. Check out my Spotify profile here: https://open.spotify.com/user/224gdchkowj5mi2fbozobkkny

I listen to a lot of angsty and atmospheric songs to write. Here’s the playlist for Vengeance is Mine (Mafia Brides book 2). I have general playlists for writing fight scenes or sad scenes. Music helps get me in the mood to write!

Which one of your books will you recommend to a new reader?

I have a few freebies you can jump into:

https://geni.us/SoldBerserker

https://geni.us/RescuedBerserker

https://geni.us/royallybad

https://geni.us/MyHotMarineDaddy

If you like mafia romance, start with Revenge is Sweet, or if you like really dark and twisted romance, read Hades & Persephone.

For paranormal romance, read Alpha’s Temptation or Alpha’s Moon!

What advice will you give to a new author?

Read a bad book. A good book will inspire you, a bad book will motivate you. And if you write anything, you’re a writer. If you’re published in any way (self published, school newspaper), you’re a published writer. No one can take that from you, so claim it for yourself.

What are your next projects?

I’m working on a wild dark romance project about a billionaire stalker and the psychic detective he’s obsessed with. The fake title is “Kinky Batman.” Real title TBD.

I’m also working with Renee Rose on a new Bad Boy Alpha book called Alpha’s Claim.

Thanks for interviewing me!

Big Bad Boss – Midnight by Renee Rose and Lee Savino

 

Published on February,29^th 2024

298 pages

I read the paperback version

Back Cover

RULE #1 OF WALL STREET: DON’T HUNT WHAT YOU CANNOT EAT.
I’m the king of the business world. The Alpha of my pack. No one dares challenge me.
Except my new assistant.

She questions me to my face and calls me Big Bad Boss behind my back. When I give her an order, she asks me why, with all my billions, I can’t afford some manners.

Worse, the little human smells like temptation. She dresses to kill, and I want to sink my teeth into her.

One day my control’s going to snap, and a wolf never stops hunting until he’s claimed his prey.

Midnight is book one in the Big Bad Boss trilogy. It features a billionaire boss-hole wolf shifter and his freakishly smart assistant set in the Bad Boy Alpha world created by Renee Rose and Lee Savino.

My review

It’s the first book I read from both authors. I got it at Ignite your soul and it was a great surprise. I wasn’t expecting it was a werewolf’s story which I don’t read that often, but I enjoyed it. I didn’t feel it was a 4 hands story, the writing was fluid and each chapter added at the book. I found a great balance between plot action and filler.

My favorite character was Madi. I loved strong and independent woman and she did not fall for her boss at the first glance. The reader can see that something will happens the second they met, but the relationship took time to develop and I like that in romance. I don’t like when they end up in bed at the beginning. Even though she is taking her distance with them, her family is important for her. You can see that she cares for her brother.

I liked Brick in general, but he is a typical Alpha that you often find in romance. If you read a boss/assistant story before, you might find a lot of point in common. It’s not extraordinary, but I had a great time imagining scene with him. He is the type of male character that I like to meet once a while in book. Not sure I would give him a chance in real life, but a woman can dream. It was great to forget about reality for a moment. Just like Madi, I feel Brick cares for his family. I even liked his sister Ruby; I wonder if she will be back in the next book.

Please note it’s a trilogy, do not be surprise if you need to read the next one to complete the story. It’s not a one-stand.

Excerpts

" I know I should want this, but I just..don’t. I’m burnt out. I’m done believing the lie that if I just keep my head down and study hard, I’ill eventually fit with the one percent. " (p.1)

" Yes! Listen. This could be perfect. You should do this. You can quietly use it as your sociology research. Just think of the insight you could gather on the one percent. Or the book you could write! You’re exactly the kind of person who could topple empires. Exact true social change. " (p.4)

I don’t know why I told New Girl to stay in the room, but her muttered comment about being punishment makes me sprout a chub. I’d definitely love to punish the one. Fold her over my desk and smack her ass while she moans for more. Of course, I wouldn’t. (p.17)

The growl rumbles out of me, startling us both. My wolf can’t old back. Her eyes go round, and more color floods her cheeks. Any other human would be cowering with her head down. My wolf never growls in public, not in front of a human. He knows the rules. But something about Madison makes him wild. (p.70)

" You seems more of the bleeding heart type. Not one to sell out for money. " (p.130)

I think I might go for it. Worst case scenario-I get fired or quit because it ruins things. I got this job- I can find another. Best case- I experience some really hot sex with a famous person and have a story for the rest of my life. It’s like sleeping with a rock star while they’re on tour. I don’t expect I’ll mean anything to him, but it’s a merit badge in life experience. (p.145)

En dépit de tout – tome 1 Le poids du passé de Nathalie D’amours

 

Publié chez Édiligne le 10 juillet 2024

427 pages

Lu en format papier

4^e de couverture

Traumatisée et coupée du monde, Jennifer Andrews est convaincue que la vie n’a rien à lui offrir et elle refuse de s’y accrocher. Cette étudiante de 17 ans cache un dangereux secret… Michael Lane, lui, cherche à se distancier de son ancienne vie de musicien célèbre, de ses erreurs de parcours et du décès de sa sœur. Lorsqu’il acceptera un poste d’enseignant dans une école secondaire, son destin sera lié à celui de Jennifer. C’est après la tentative de suicide de la jeune fille qu’il décide de la prendre sous son aile.

Malgré leur attirance mutuelle, Jennifer s’avère farouche et le repousse jusqu’à ce qu’ils se découvrent des intérêts communs, dont la musique. Malgré la tempête que déclenchera cette amitié taboue, Michael réussira-t-il à percer ses secrets et à la rattacher à la vie? Et si c’était elle qui le sauvait, en fin de compte?

Mon avis

C'est une duologie et comme les deux livres qui contiennent beaucoup de pages, j’ai décidé d'écrire deux chroniques différentes. Par contre, je vous suggère de vous procurer les deux romans en même temps puisque vous allez vouloir lire la suite peu de temps après. Le premier tome se termine de façon à ce que le lecteur va se questionner. Je vous laisse découvrir lesquels.

Je vous avoue qu’au commencement, je ne me sentais pas à l’aise parce que la protagoniste est une élève mineure. On remarque dès leur première rencontre qu’il y a une attirance entre les deux protagonistes. Je ne vous en dirais pas davantage, mais il faut garder un esprit ouvert et donner une chance. L’histoire vaut la peine d’être lue jusqu’à la fin.

J’ai eu beaucoup de compassion pour Jennifer. Bien que le livre ait plus de 400 pages, je trouve qu’on en sait peu sur la jeune femme. Elle dévoile peu sur sa vie et on doit patienter jusqu’au deuxième tome pour avoir une idée complète du personnage. Elle demeure ma préférée jusqu’à présent, car je comprend ce que s’est d’éprouver de la difficulté à s’exprimer bien que je n’ai pas de sombre secret comme la protagoniste. Je l’admire pour les efforts qu’elle continue à tenir le coup. On a des intérêts pour la littérature et la musique. D’ailleurs, j’ai hâte de découvrir quelle spécialité elle va choisir.

J’ai bien aimé Michael aussi bien que je trouvais sa relation avec Jennifer très étrange. Je saisis pourquoi les gens du village de se questionner. Toutefois, il a été présent pour elle, alors que personne d’autre ne l’était et il l'aide énormément pour qu’elle vive la même chose que les autres élèves. Je me suis remémoré toutes les fois où mes professeurs du secondaire étaient là, alors que j’avais peu d’amis à l’époque. J’ai hâte de voir le reste de son évolution, car je sais que c’est loin d’être terminé.

Extraits

Est0ce que vous êtes ici pour fuir les ennuis ou pour purger une peine dans la communauté ? lui demanda-t-elle le plus sérieusement du monde. (p.11)

Michael traversa la journée habité par un sentiment d’irréalité. Tout le monde était triste, bien sûr, mais il avait l’impression que Jennifer avait vécu parmi eux, comme un fantôme, sans qu’on la voie vraiment. (p.37)

Tout en commençant à écument les rayons, il la questionna sur les derniers bouquins qu’elle avait lus et ceux qu’elle avait préférés. Elle avait dévoré la série Harry Potter, adoré Le tour du monde en 80 jours et lu Les quatre filles du Dr March trois fois, toujours pendant les Fêtes. Les romans des sœurs Brontë lui étaient également familiers. (p.87)

Les gens s’imaginent qu’apprivoiser, ça ne va que dans un sens, reprit-il. Il y a celui qui apprivoise et celui qui est apprivoisé. C’est faux. On doit tous les deux fournir des efforts et apprendre à se connaître. Si tu ne me fais pas confiance, si tu ne t’impliques pas, ça ne fonctionnera jamais. (p.113)

Je sais que c’est difficile pour toi de verbaliser ce que tu ressens et tout ce qui se passe dans ta tête. Je suis au fait que c’est la tempête, dans ton esprit et dans ton cœur. Tu as des choses à dire. Ce n’est pas le cas pour tout le monde, crois-moi. Alors, exprime-toi, Jen. Écris un journal intime, de la musique et des chansons, des poèmes ou des histoires si tu veux, mais écris. Tout ce que tu gardes à l’intérieur, fais-le sortir. Tu seras malhabile au début, mais persévère. Le résultat sera formidable. Tu as ça en toi, je le sais. Permets à ta lumière de briller. (p.186)

 

Chasing Melody by Erin Cristofoli

 

Published on November 23, 2020

262 pages

I read the paperback version

Back Cover

Chase Brighton is a dick. Elle Holloway needs a job that will get her off of her friends couch. When one practically lands in her lap, she is determined to snag it even though the job description is vague. But when she learns that she will be working for the world famous rock star Chase Brighton, her confidence begins to waiver. Chase might make her heart race, but his attitude sucks. He is cocky and moody. He even accuses her of wanting her fifteen minutes of fame. But he is also a single dad to the most adorable little girl—and he needs Elle to be his nanny.

Heading out on tour, the last thing Chase needs is to be confined on a bus with a woman as sexy as Elle. It’s enough to drive a man insane as his thoughts are filled with fantasies of her instead of the music he should be focused on. To keep her at arm’s length, he gives Elle a hard time at every opportunity. As their attraction grows, they struggle to keep it professional, but sometimes fate has plans of its own. When the downsides of Chase’s fame pour a cold dose of reality on them, can they find a way to make things work, or will their differences pull them apart?

My review

It’s the first book I read from this author and since it’s one of my favorite type of romance and she is one of the organizer of Ignite your soul, I wanted to give it a chance. Once again, I glad I choose wisely. I almost read it on my way back to Ottawa. I couldn’t put the book down. Unfortunately, I had a few chapters left to read, but it didn’t take long before I reach the end.

If you reach fanfic or stories on Wattpad, you will probably read a lot of stories similar to this one. You know the woman who doesn’t look for fame and doesn’t like rockstar, but she ending up falling for him and the singer is a dick at the beginning, but ending up hiding a heart of gold. That’s exactly it, but it what was looking for when I read this novel.

Like in most book, it was hard to choose a favorite character, this time I will go with Elle, the main female character. She is not afraid to step in and say what she really thinks. I think it’s important to have that kind of honesty when you are working for a rockstar. You can say she was attracted to him at the beginning, but she was not a crazy fan who wanted to do anything to have him in her bed. I like her motherly side when she is with Ivy even though she is not her child.

My second favorite character is Ivy. She is a secondary one, but she is so cute that I wanted to hug her the whole time. Even though, she doesn’t have a mom, she seems happy and I need that kind of joy in my life at the moment.

Chase is in third place and not because I didn’t like him, but I have a little preference for the two other characters before him. I like his evolution. He was a complete ass at the beginning, but the reader will understand it was because he was protecting his daughter. He had a lot of females after him, so he didn’t want anyone that he couldn’t trust around Ivy. He seems like a great dad despite his busy schedule and his heart is bigger that we could imagine when he first met Elle and he is more than a popular man. The reader will realize at the end that he is more complicated that this and I think it was I like the most about him.

I recommend it, if you like rockstar romance. I had an amazing time reading it. I did not see the hours flew while I was flipping the page. It was great to be in that world and having fun for a while.

Excerpts

" Look, Mark said some wonderful things and told me that you would be up for just about anything. More importantly, you are the first woman in a long time that hasn’t practically fainted after hearing his name. "

I sighed. " In all honestly, I need this job more than I can express. There would be no risk of my screwing it up by getting doe-eyed just because he is famous. " (p.5)

 

Interview with Sloan Harlow

 

Picture credit : I would like to thank the author for sending me the picture

Biography

Sloan Harlow was interested in writing from a very young age. Everything We Never Said is her debut novel. She lives in Georgia with her black cat, Pabu, where she’s trying to eat as much ube ice cream as possible.

Credit : Sloan Harlow | Penguin Random House

Questions

Why did you decided to write romance?

I've always been a fan of romance! Romantic movies, books, and especially fanfiction. I actually started out my writing career by joining fanfiction contests and writing steamy romances. I'm so thankful and bewildered that now I get to write romance as a career.

What do you like the most about writing?

One of the things I've always liked the most about writing was being able to communicate about my experiences and feelings. But now that my work is out there, I'm finding my favorite part of writing is connecting with readers all around the world. It has been so lovely getting DMs from people from all walks of life that connect with the characters in my stories. I'm humbled and touched by the kindness of the readers out there. To anyone who has ever read something I've written, thank you. 

What advice will you give to a new author?

A writer writes. If you are writing, you are a writer. If you are able to make any kind of money writing, you are in rarefied air. If you can make a fulltime living writing, please tell me how. In all seriousness though, the advice I wish I'd heard is the importance of a draft zero. I don't even call it a first draft because it is so sloppy and disjointed, it feels too embarrassing to show to other people. But it is so incredibly important. Once you have something, anything written (a draft zero) then the real writing can finally begin. If you feel like your draft zero needs to be backspaced out of existence, then you are doing it right. Quality is born from revising, but it's so hard to put a primordial version of your story on a blank page when you know it's so blatantly not up to the quality standard you dreamed of. Know that hating your draft zero is an essential first step in writing your piece. It unlocks the next step of revising the draft zero into a barely passable first draft that you can show to safe people, then use their feedback to start revising further. Before you know it, your drafts will start reading suspiciously like a finished manuscript, just a few polishes away from the quality you were hoping would come out in your first attempts. A writer writes. But a professional writer gets feedback and rewrites and rewrites then rewrites again and again (until their deadline arrives).

What struggles did you met when you wrote Everything We never Said?

I never realized how collaborative writing a book is until I met my talented editor and the incredibly intelligent folks at the publisher. At first, it was tough learning to take feedback and suggestions. Writing is a very vulnerable artform and it can be hard not to take feedback personally, but once I internalized that these professionals have decades of real-world, hard-won experience, I realized their feedback is invaluable. Nowadays I'm focused on trying to make a book the best possible version of the book it can be. So if that means endless rewrites over months, trying and scrapping idea after idea, and shifting the plot in a way I never initially planned on, I know the book will be all the better for it. Admittedly, I'm still refining my emotional process for receiving feedback, but with the more and more writers I meet, I'm glad to hear I'm not alone!

Do you listen to music when you are writing? If yes, do you have a special song?

I love creating playlists to listen to while I'm writing, sometimes even for a single chapter or scene. There isn't a single special song I write along to, but lately my obsession is listening to the Succession soundtracks by Nicholas Britell on repeat. For EWNS, I primarily listened to music from video games. 

What are your next projects?

I am wrapping up the last drafts for my next book which is not a sequel, but an entirely new story. This new book is in the same genre as EWNS so there'll be more twisty thrills, but now there's even more focus on a steamy romance. I can't tell you much yet, but I can say it's set in Arizona and that I've really fallen in love with these characters. I can't wait for readers to meet them! We're hoping to release it next summer, so follow me on Instagram for any announcements @sloanharlowauthor. Thank you for reading and keep on rewriting and rewriting and rewriting!

 

Donne-toi un break, Annie ! de Claudia Lupien

 

Publié chez A Éditeur le 13 août 2024

336 pages

Lu en format papier

4^e de couverture

Que faire quand l´amour bouleverse la routine ? Donne-toi un break, Annie ! C’est le conseil que les Reines donnent à leur amie lorsque celle-ci leur dit vouloir pimenter sa vie. Mais Annie, psychologue rangée et toujours à son affaire, a besoin de changer sa routine. L’équilibre et la discipline, c’est bien beau, mais il est temps d’ajouter un peu de saveur à son quotidien ! Par où commencer ? C’est le destin qui lui répond lorsqu’une ancienne connaissance devient un nouveau voisin. Et si… ? Non ! Il n’est pas du tout son genre. Avant de laisser place à l’amour, Annie aura plus d’un recoin à dépoussiérer dans sa tête et dans son coeur. Et ça ne s’annonce pas de tout repos !

Mon avis

J’avais hâte de lire celui-ci surtout parce que c’est une phrase que je me dis souvent en ce moment. Je pensais que la protagoniste serait anxieuse, mais l’auteure nous réserve quelques surprises à ce sujet. Annie souhaite surtout pimenter sa vie et c’est un peu que j’ai pu connecter. Si vous avez déjà lu les autres œuvres de l’écrivaine, vous allez reconnaître sa plume et son humour.

Le récit d’Annie se déroule quelques mois après celle de Juliette, mais vous n’avez pas besoin de lire le livre pour comprendre l’histoire. Toutefois, Juliette et ses amies reviennent, je le suggère pour embarquer complètement dans cet univers.

Même si je ne suis pas tant amatrice de restauration, mon personnage préféré est Patrick, le protagoniste masculin de l’œuvre. J’adore son dynamisme et on voit qu’il tient à Annie malgré la lenteur de leur relation. Il me semble humain et je crois que certains lecteurs pourront se reconnaître en lui. Ses amis sont importants pour lui et c’est un second thème que j’apprécie retrouver dans les romances.

Annie possède beaucoup de qualités qui l’a rend attachante et qui m’a motivé à lire le livre dès sa réception. J’aime son côté philosophique. J’avoue qu’elle se pose parfois trop de questions, mais j’ai le même défaut.

Je le recommande si vous souhaitez un beau moment, oublier la routine et rire un peu.

Extraits

Depuis que Louis et moi ne formons plus un couple, on se voit de temps à autre, mais lorsque j’en glisse un mot à mes amies, les Reines, j’affirme que c’est bien terminé entre lui et moi. Et j’y crois. Littéralement à la veille de mes trente-six ans, il est temps que j’ouvre les yeux. Cette liaison m’a déjà plu. J’imagine que ça me donnerait l’impression de ne pas être seule, mais ce n’était que rester accrochée à ce que je connais. Un désennui, le confort de mes pantoufles, quoi. (p.6)

Quoi ? Qu’est-ce que ça peut te faire si la discipline me sécurise ? Ce sont seulement des principes qui m’encadrent légèrement et coussinent mon quotidien. Et laisse-moi m’exprimer comme je veux ! (p.29)

Le son de meilleure qualité emplit la pièce et il y a de la rébellion dans l’air ! So What de Pink suit et joue à fond. (p.156)

Miss Inatteignable profite de la vie, elle ne subit pas le revers du temps..Mais j’ai trente-sept ans, moi, là. Et demi. Ce que vous ignorez, c’est que j’ai une peur terrible du temps qui passe. À force de prendre la fuite par en avant, je réalise qu’il y a maintenant un bon bout de ma vie derrière moi. (p.165)

Mon entrevue avec l'auteure 

Ma chronique de Bouge-toi les femmes, Juliette! 

Falling in – Maple Cove Book 1 by Cassidy London

 

Published by Passion Bound Publishing on November 27 2020

258 pages

I read the paperback version

Back Cover

A fake relationship that was never supposed to turn real.

MATT
Carly Roberts has haunted me since the day I left her waiting for her senior prom corsage.
When I find her hitchhiking her way back to Maple Cove, it dawns on me that I might just have a second chance.
Except this time, it’s not a date that I need.
It’s a fiancée.

CARLY
Maple Cove is filled with secrets and lies but none as sinful as the way Matt Harris looks at me.
His touch ignites a fire but his words are like an ice storm.
And he’s not even the reason I came back home...
My life is a hot mess so posing as his fake fiancée won’t make it any better.
But maybe it will even the score between us?

Falling In is a fake relationship, second-chance romance. Family drama, blackmail and oh-so-kinky sexiness are what dominates in Maple Cove. If you like sizzling chemistry that can't be ignored and twisted family dynamics, then you will love Falling In -Book 1 of Cassidy London's Maple Cove series. Read Falling In and prepare yourself for the unexpected!

My review

It’s the first book I read from this author and I do not regret my choice. I would recommend it if you like romance because she is using trope that we see often in that genre. Fortunately, she added her own voice and you get easily attached to the characters.

The author wrote it by using two voices and changes it every chapters. I am always curious who woman wrote a men point of view and I think she did a good job with it. I did not like Matt at the beginning, but I did not much about it until a few chapters later.

It’s hard to choose between Carly and Matt, but I will give the first place to Carly because I connected more to this character. I know what is it to be hurt in the past and how hard is it to trust again. I am glad she opens up again, but I feel like it’s only the beginning of their adventure. I also enjoyed that she had to choose to go back to New York where her family was (even though she did not like them so much) or staying at Maple Cove where she had a chance to be finally happy. Since she had to deal with her family, it wasn’t an easy choice. I was flipping the pages hoping to find the answer.

Even though, I give him the second place, Matt is a lovable character. If you like nice bookboyfriend, you will enjoy this one. Since it’s starting with Carly point of view, I thought he really hurt her at first, but the situation is more complicated than it’s seem. I think the reader will be hooked until the end. The author had her way to make the reader to keep reading to find some answers.

It’s a easy book to read when you are on vacation or if you want to forget about real life. I am glad I had a chance to travel by reading the pages and I had a great time. I will put the author in my list of authors to follow.

Excerpts

Why was everything so difficult lately? From trying to make rent, to my family and their incessant drama, to know, just simply making the drive home. It all just seemed to be too much. (p.2)

Maple Cove wasn’t an awful place, it was just a town like any other. But a small town where everybody knew everybody else’s business. And I hated people all up in my business. (p.8)

It was going to be a rough night. Maybe coffee would have been a better choice. But this was my life, and I loved it. I saw no use in commitment and relationships. They only tied you down and kept you from working. Sex was one thing, but romance was for the weak mind. (p.59)

As I watched her squirm beneath my touch, I ached to keep her begging for hours. But I only had tonight, and it was already late. Every second counted. Every moment of burying myself in her sweet scent, the softness of her skin that made me so hard I could explode. Not to mention that discovering her dirty side had my mind racing with all the possibilities. (p.112)

" Do you know why I like to call you kitten, Carly? " I asked, still running my hands across her beautiful smooth skin.

" Tell me, " she answered, pushing her ass back into my hand.

" Because you are so sweet and gentle, but also have a mighty roar when your claws come out. " (p.172)

My interview with the author 

Entrevue avec Rita Badraoui

 

Biographie

Sa curiosité pour la psychologie et le développement personnel remonte à ses douze ans, lorsqu’elle a dévoré Comment se faire des amis de Dale Carnegie. Les livres, allant des romans aux récits de la mythologie grecque, en passant par les essais philosophiques, ont toujours été ses fidèles compagnons. C'est d'ailleurs la lecture du roman biographique Hannah (inspiré de la vie d’Helena Rubinstein) qui l'a éclairée sur son orientation de carrière à l’âge de seize ans.

En 2015, suite à quelques épreuves et à une profonde introspection, un appel intérieur l'a incitée à écrire son premier roman Il n’y a pas de hasard, que des rendez-vous. Cet ouvrage, publié en 2017 à l'occasion du concours des Plumes Francophones d'Amazon France, est devenu un best-seller et a inauguré un nouveau chapitre de sa vie.

À travers ses romans, elle souhaite inviter ses lecteurs et ses lectrices à un voyage initiatique, à la découverte de soi, des autres et du monde.

Crédit : Auteure — Rita Badraoui

Questions

Qu’est-ce qui vous a motivée à vous lancer dans l’écriture ?

Enfant, j’aimais lire et écrire des histoires, avec le rêve enfoui de publier un jour un roman. À 33 ans, suite à une rupture amoureuse difficile et à la dépression d’une amie, j’ai initié un profond travail de recherche qui m’a amenée à réunir des clés essentielles permettant d’y voir plus clair et de surmonter les épreuves de la vie. Il me tenait à cœur de consigner ces apprentissages par écrit afin de ne pas les oublier. Au départ, mon projet consistait à rédiger un essai, mais c’est en participant à un atelier d’écriture que l’idée du roman a surgi. Le décor et les personnages principaux se sont vite imposés à moi, et c’est ainsi que je me suis lancée dans l’écriture de mon premier roman « Il n'y a pas de hasard, que des rendez-vous ».

Qu’est-ce qui a développé votre intérêt pour la croissance personnelle ?

Très jeune, j’étais souvent intriguée par les comportements humains. J’ai développé un sens aigu de l’observation et essayais de comprendre la psychologie humaine. Adolescente, après la découverte de l’ouvrage « Comment se faire des amis » de Dale Carnegie, je me suis mise à dévorer des livres de développement personnel et à m’intéresser aux différents courants psychologiques. C’est ainsi que ma passion est née.

Quels défis avez-vous rencontrés pendant l’écriture de votre premier livre ?

Le premier défi que j’ai rencontré lors de l’écriture de mon premier ouvrage était de définir une structure. C’était important pour moi, car dans tout projet, mon premier réflexe est de m’assurer d’utiliser la bonne méthodologie (« déformation » professionnelle !). Heureusement, je suis vite tombée sur une capsule vidéo de l’écrivain Bernard Werber où il explique de manière claire et pédagogique la structure en trois actes. L’autre principal défi auquel j’ai été confrontée est celui de la régularité d’écriture. Compte tenu de mes engagements professionnels et personnels, j’avais de la difficulté à me fixer des rendez-vous quotidiens avec mon manuscrit, d’autant plus que je ne m’étais fixée aucune échéance. Ce n’est que lorsque j’ai décidé de participer au concours des Plumes Francophones d’Amazon France que j’ai augmenté mon rythme d’écriture pour tenir le délai de participation.

Écrivez-vous avec de la musique ? Si oui, avez-vous une chanson fétiche ?

J’écris toujours en musique. Souvent même, je commence mes sessions d’écriture en écoutant un morceau qui m’aide à me transporter dans l’ambiance de la scène que je m’apprête à écrire. D’ailleurs, mes deux romans sont ponctués de chansons, comme la bande musicale d’un film. Pour chaque roman, j’ai créé une playlist Spotify où les lecteurs peuvent retrouver tous les morceaux qui m’ont accompagnée lors du processus d’écriture.

Quels conseils donneriez-vous à une personne qui hésite encore à se lancer dans la lecture de livres de croissance personnelle ?

Difficile de répondre à cette question, car la lecture est éminemment une affaire de goût. Si on ne se sent pas appelé à lire des livres de développement personnel, c’est que le besoin n’est pas encore là. Pour moi, la lecture est une cocréation entre l’auteur et le lecteur. L’auteur propose une histoire, un message. Le lecteur les interprétera de manière unique, selon son ressenti du moment. Ce qui est sûr, c’est que tant qu’on n’a pas essayé un genre, on ne saura pas si on l’aime ou non. Alors, mon conseil serait : Soyez curieux et essayez !

Quels sont vos prochains projets ?

Pour l’instant, je me concentre sur la promotion de mon nouveau roman « Game Changer : On se cherche, on se trouve » qui aborde le thème de la reconversion professionnelle. Ce roman me tient énormément à cœur, car je trouve qu’il est très d’actualité. Suite à la pandémie, nous sommes de plus en plus nombreux à remettre en question nos choix professionnels et à vouloir nous réaligner. Par ailleurs, les profondes mutations que connaîtra le marché du travail dans les prochaines années nous pousseront à nous réinventer. La question qui se pose : Comment changer de métier sans se tromper ? Encore mieux : Comment changer de métier pour une vie plus épanouie, libre et dans l’abondance ? C’est tout le chemin que je propose dans ce nouveau roman.