Publié chez
Andara le 9 août 2023
384 pages
Lu en format
papier
4e
de couverture
Elle Son patron vient de lui mettre la
main au cul pour la dernière fois ! se promet Sandrine en lui rendant son
tablier de serveuse. Nouvellement chômeuse, elle doit toutefois se trouver une
job au plus vite si elle veut pouvoir payer son loyer. C’est pourquoi,
lorsqu’elle passe devant une boutique érotique et aperçoit l’offre d’emploi,
elle décide de tenter sa chance. Vendeuse de vibrateurs, on peut dire que ça
sort de l’ordinaire !
Lui Quand Marc-André découvre que sa
blonde le trompe… avec un danseur nu (!), il tombe des nues. Pourtant, il ne
baisse pas les bras. C’est décidé, il va tout faire pour la reconquérir. Et
pour cela, quoi de mieux que de demander de l’aide à une vendeuse de vibrateurs
? Après tout, cette dernière doit s’y connaître en plaisir féminin. Et ainsi,
peut-être parviendra-t-il à regagner le cœur de son ex.
Parfois, l’amour
ne se trouve pas là où on le cherche. Et si toutes les tentatives de séduction
de Marc-André n’étaient pas dirigées vers sa vraie âme sœur ? Comprendra-t-il à
temps qu’il fait fausse route ?
Passions ardentes
et vibrations à l’horizon…
Mon avis
Ce n’est pas le premier bouquin que je lis de cette auteure,
mais je dirais que c’est mon préféré jusqu’à présent et pas seulement à cause
du sujet. J’avoue qu'il m’intriguait d’avance. J’étais curieuse de savoir comment
Marilou Addison allait tourner l’histoire et je crois qu’elle a pris un angle
intéressant. Je vous rassure le sexe et l’érotisme ne sont pas les thèmes
principaux du livre quoique Sandrine nous réserve quelques surprises. Je vous
laisse découvrir lesquelles en parcourant l'oeuvre, mais cela en vaut la peine.
La raison principale qu'il s'agit de mon roman préféré est
que j’ai apprécié l’évolution de la relation entre Sandrine et Marc-André qui
se développe lentement, ce que j’aime dans une romance. J’ai rarement autant ri
en lisant un livre. Je vis une période stressante en ce moment et il m’a
réconforté. Je pense qu’il y a une raison pour chacun des livres pour qu’il se
retrouve dans ma bibliothèque et celui-ci est tombé au bon moment. Je ne trouve
pas assez de mots pour que je puisse remercier l’auteure d’avoir écrit un roman
aussi réconfortant.
J’aime le fait que Sandrine prenne son destin en main et
décide de devenir travailleuse autonome. C’est une idée qui me plaît de plus en
plus sans que cela soit nécessairement de vendre des vibrateurs. D’ailleurs, cela
a donné quelques scènes cocasses qui m’ont fait apprécier davantage le
personnage. Vers la fin, j’ai découvert qu’on a un point en commun, mais je ne
vous en dis pas plus, car c’est un élément important dans la vie de la
protagoniste.
Par contre, je n’ai pas aimé Gézabelle, la copine de Marc.
Ce n’est pas parce que le personnage est mal écrit, mais pour tous les
problèmes qu’elle cause dans la relation entre les deux protagonistes.
L’histoire n'existerait pas sans elle, mais je ne souhaiterais pas avoir une
amie comme elle. Elle a peu de considération pour Marc-André et je l’ai trouvé
froide.
Le récit montre deux points de vue et j’adore retrouver cela
dans un livre. Cela permet de connaître davantage les protagonistes et de
découvrir leurs évolutions à leur propre rythme et de savoir ce à quoi il
pense. C’est plus complexe au niveau de l’écriture lorsque vient le temps développer
un personnage du sexe opposé, mais cela ajoute un élément au roman.
C’est le deuxième tome de la série Mademoiselle, mais vous
pouvez les lire séparément. Cependant, certains personnages reviennent pour agrémenter
le tout.
Extraits
Être à mon compte, c’est angoissant. Comme une plongée dans
le vide. En même temps, ça ne peut pas être pire que tous ces emplois merdiques
que j’ai occupés. Et cette fois, je serai la seule patronne à bord.
En plus. T’auras droit à une tonne de jouets gratis, ma
poulette! Je veux dire…être payée pour donner des orgasmes sans lever le p’tit
doigt, c’est la job de rêve! (p.29)
Marc-André laisse tomber sa chemise sur le divan-lit et
attrape le chandail. Il le tend au bout de ses bras afin d’examiner le dessin
de Yoda en plein centre.
Je ne sais pas trop, marmonne-t-il, les sourcils foncés.
Mon ancien chum trippait sur Star Wars (p.183)
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