Biographie
Originaire de la région de Montréal, Marilou Addison a grandi entre
une mère écrivaine et un père enseignant de français. Aimer les livres n’était
pas optionnel ! Depuis plusieurs années, elle a décidé de plonger sans retenue
dans le monde du livre. Elle écrit donc à temps plein des romans pour tous les
groupes d’âge. Active dans les divers salons du livre du Québec, l’auteure
adore rencontrer ses lecteurs. C’est pourquoi elle visite régulièrement les écoles
afin de communiquer sa passion à tous ceux qui sont prêts à l’entendre.
Crédit : Marilou Addison –
Boomerang Éditeur Jeunesse (boomerangjeunesse.com)
Questions
Quelles sont
les différences entre écrire pour les adolescents et les adultes ?
En fait, ça se
ressemble beaucoup. Le travail de recherche est le même. Évidemment, certains
sujets ne peuvent être abordés avec autant de liberté quand on s’adresse aux
jeunes. On doit faire attention à ce qu’on écrit, mais on ne doit pas non plus
les prendre pour des idiots. Ils sont beaucoup allumés qu’on peut le croire. Là
où je vois une plus grande différence, c’est dans la réception du roman. Le
public adulte est plus exigeant et intransigeant que le public jeunesse. Mais
outre cela, j’aime autant écrire pour l’un que pour l’autre.
Quelles sont
tes astuces pour écrire autant de livres sans manquer d’imagination ?
Pour être
honnête, j’ai davantage d’idées que de temps pour les écrire. Je suis chanceuse,
car la peur de la page blanche ne m’est pas arrivée souvent. Ceci dit, si je
fais face à un blocage, je vais marcher avec mes chiens, je vais lire, je me
détends et la plupart du temps, l’idée me vient sans que je m’y attende.
L’important, c’est surtout de ne pas en faire une fixation. Il faut laisser le
temps à notre imagination de trouver la solution ou la nouvelle idée qui sera
parfaite pour continuer notre histoire.
Est-ce que tu
crées une ambiance spéciale lorsque tu écris une histoire d’horreur ?
Avant de débuter
mon écriture, je vais à la bibliothèque et j’emprunte tout un tas de romans
d’horreur, que je lis dans les semaines précédentes. Ce qui fait en sorte que
lorsque je me sens prête à écrire, je suis vraiment immergée dans ce type de
récits. En ce qui a trait à la période d’écriture en tant que tel, il n’y a pas
vraiment de différences. J’aime être dans le silence de ma maison. Je bois un
bon café pour débuter ma journée et voilà, je suis prête à écrire.
Est-ce que tu
fais beaucoup de recherche lorsque tu écris un roman jeunesse ?
Ça dépend du
thème de mon histoire. Si j’écris sur un sujet que je connais moins,
évidemment, la recherche sera plus importante. Mais j’ai la chance d’avoir
trois adolescents à la maison. Ils m’inspirent de tout un tas de façons, et je
peux aussi les questionner si j’ai des doutes.
Quels conseils
donnerais-tu à un nouvel écrivain ?
Certainement
celui de lire !!! C’est d’abord par la lecture, selon moi, que l’écriture
se développe. Plus on lit, plus notre vocabulaire élargit, plus notre
imaginaire se forme, et plus on acquiert un sens critique face à nos propres
récits. Puis, je dirais aussi de ne pas abandonner. Nos doutes nous font
souvent mettre nos textes de côté, et c’est bien dommage.
Quel genre
littéraire aimes-tu lire ?
Mes lectures sont
très diversifiées. Je lis de l’horreur, des romans historiques, des romances,
beaucoup de jeunesse, des bandes dessinées et des romans graphiques. En gros,
j’aime presque tout. Et je lis environ 4 à 5 romans par semaine. Mon amoureux
dirait que j’ai constamment un livre dans les mains, et il n’aurait pas tort.
Quels sont tes
prochains projets ?
Je suis en plein
processus d’écriture d’un roman pour les adolescents (14 ans et plus) sur un
thème assez dur. Je ne peux pas vraiment en dire plus pour le moment, car il
s’agit d’une toute nouvelle collection qui verra le jour l’an prochain. C’est
un projet très emballant, alors j’ai hâte de pouvoir présenter le résultat à
mes lecteurs et lectrices. J’ai aussi deux autres romans pour adultes qui
m’attendent : une romance et un roman d’horreur. Bref, j’ai un agenda
d’écriture bien chargé !
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