Publié chez de
Mortagne le 28 septembre 2021
4e
de couverture
Photographie post
mortem : pratique courante au XIXe et au début du XXe siècle qui consistait à
mettre en scène un défunt comme s’il était toujours vivant, et à le prendre en
photo. À cette époque, la mort n’était pas un tabou. On veillait les
dépouilles, on ne les cachait pas en vitesse. Mais de nos jours… Qui sait ce
que la vue de telles photos peut faire à un esprit torturé ? Il est parfois si
facile de basculer de l’autre côté… celui de la folie.
Mon avis
Je remercie les
communications Julie Lamoureux pour ce service presse. Je connaissais déjà
l’auteure grâce aux romans chicklit qu’elle a co-écrits avec Geneviève
Guilbault et c’est la première fois que je la découvre dans un univers plus
sombre. Je sais que la majorité s’adresse à de jeunes adolescentes, je
recommanderais celui-ci à un public de 18 ans et plus à cause des thèmes
abordés. Je vous avoue que Marilou Addison m'a donné des frissons. En regardant
la page couverture, on pourrait s’attendre à une histoire d’horreur, je le
classerais plus dans la catégorie suspense. Il faut avoir les nerfs solides
pour se rendre jusqu’à la fin, mais c’est seulement pendant quelques passages.
D’ailleurs, le
personnage principal m’apparaissait comme un homme pathétique qui n’espérait
plus rien de la vie, mais au fil de ma lecture, j’ai appris qu’il tenait à ses
enfants surtout à sa petite fille. Je ressentais peu d’empathie pour lui, mais
avec le temps je l’ai presque trouvé attendrissant à la fin. Le comportement de
Dominik m'a découragé, mais l’intensité de l’écriture me poussait à poursuivre
ma lecture. Je souhaitais connaître la suite et j’ai parcouru les 300 pages en
une journée. Les chapitres sont écrits au je, on entre facilement dans la tête
de Dominik. Je ressentais ses émotions et je tremblais presque en fermant le
bouquin.
J’ai eu un coup
de cœur pour sa petite fille. Son rôle est secondaire, mais c’est le personnage
qui m’a fait vivre le plus d’émotion. Je dirais que je me suis trop attachée à
elle. Elle m’a fait rire, pleuré et j’ai compris ses frustrations face à son
père.
Quant à l’intrigue,
l’auteure a bien tourné le récit, je n'avais pas prévu ce dénouement. Je ne
l’avais pas du tout vu venir. En me fiant à la couverture, je m’attendais
à ce que l'histoire se déroule au 19e siècle, je vous laisse deviner
si c’est la vérité. Je vous confirme qu’il y a des retours en arrière, mais je
ne vous dis pas à quelle période. J’aime la photographie en général, mais je ne
verrais plus ce passe-temps de la même manière maintenant que j’ai terminé ce
récit. Faites-moi savoir si c’est aussi votre cas.
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