samedi 16 octobre 2021

Post Mortem de Marilou Addison



Publié chez de Mortagne le 28 septembre 2021

4e de couverture

Photographie post mortem : pratique courante au XIXe et au début du XXe siècle qui consistait à mettre en scène un défunt comme s’il était toujours vivant, et à le prendre en photo. À cette époque, la mort n’était pas un tabou. On veillait les dépouilles, on ne les cachait pas en vitesse. Mais de nos jours… Qui sait ce que la vue de telles photos peut faire à un esprit torturé ? Il est parfois si facile de basculer de l’autre côté… celui de la folie.

Mon avis

Je remercie les communications Julie Lamoureux pour ce service presse. Je connaissais déjà l’auteure grâce aux romans chicklit qu’elle a co-écrits avec Geneviève Guilbault et c’est la première fois que je la découvre dans un univers plus sombre. Je sais que la majorité s’adresse à de jeunes adolescentes, je recommanderais celui-ci à un public de 18 ans et plus à cause des thèmes abordés. Je vous avoue que Marilou Addison m'a donné des frissons. En regardant la page couverture, on pourrait s’attendre à une histoire d’horreur, je le classerais plus dans la catégorie suspense. Il faut avoir les nerfs solides pour se rendre jusqu’à la fin, mais c’est seulement pendant quelques passages.

D’ailleurs, le personnage principal m’apparaissait comme un homme pathétique qui n’espérait plus rien de la vie, mais au fil de ma lecture, j’ai appris qu’il tenait à ses enfants surtout à sa petite fille. Je ressentais peu d’empathie pour lui, mais avec le temps je l’ai presque trouvé attendrissant à la fin. Le comportement de Dominik m'a découragé, mais l’intensité de l’écriture me poussait à poursuivre ma lecture. Je souhaitais connaître la suite et j’ai parcouru les 300 pages en une journée. Les chapitres sont écrits au je, on entre facilement dans la tête de Dominik. Je ressentais ses émotions et je tremblais presque en fermant le bouquin.

J’ai eu un coup de cœur pour sa petite fille. Son rôle est secondaire, mais c’est le personnage qui m’a fait vivre le plus d’émotion. Je dirais que je me suis trop attachée à elle. Elle m’a fait rire, pleuré et j’ai compris ses frustrations face à son père.

Quant à l’intrigue, l’auteure a bien tourné le récit, je n'avais pas prévu ce dénouement. Je ne l’avais pas du tout vu venir. En me fiant à la couverture, je m’attendais à ce que l'histoire se déroule au 19e siècle, je vous laisse deviner si c’est la vérité. Je vous confirme qu’il y a des retours en arrière, mais je ne vous dis pas à quelle période. J’aime la photographie en général, mais je ne verrais plus ce passe-temps de la même manière maintenant que j’ai terminé ce récit. Faites-moi savoir si c’est aussi votre cas.

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