dimanche 17 octobre 2021

La vieille maison de Louise Simard

 


Publié chez Goélette le 12 octobre 2021

176 pages

4e de couverture

Après de longues années, Jérémie revient là où tout a commencé. Il a enfin pu se porter acquéreur de la maison de son enfance, laissée à l’abandon depuis trop longtemps. À mesure que le sexagénaire trie ce qu’il pourra sauver de cette ruine romantique, il replonge dans ses souvenirs, autant les grandes joies que les terribles souffrances liées à ces lieux chargés. Il doit aussi faire face à son plus cuisant échec : sa fille chérie, Rosalie, qu’il n’a pas su accompagner. Mais il n’est pas le seul chez qui la vieille maison remue des eaux souterraines.

Dans la forêt et les champs environnants, Raphaël, le fils de Rosalie, fait des découvertes qui relancent des questions laissées sans réponse. Pour Jérémie, la rencontre de son petit-fils avec la terre familiale sonne l’heure de vérité : il doit maintenant lui raconter toute l’histoire, sans plus se défiler ni le ménager. Raphaël est bien assez grand pour comprendre, et lui-même a pris beaucoup de maturité depuis les sombres événements. 

Mon avis

Je remercie Dola communications pour ce service presse, il s’agit d’un envoi surprise, mais je tenais à le lire. Comme on est en octobre, je ne m’attendais pas du tout à ce genre de récit en me fiant à la couverture. Ce n'est pas un suspense, mais bien l'histoire d’une famille sur plusieurs générations. J'ai pris des pauses pour me rappeler de chacun de personnage, car il y en a énormément dans cette œuvre. Le personnage principal est Jérémie, mais le roman raconte les points de vue de 4 générations puisqu’on rencontre les parents de celui-ci, sa fille et son petit-fils.

En remarquant la maison sur la couverture, je m’interrogeais, si elle était hantée. Elle l’est effectivement par les souvenirs de Jérémie, vous devez vous préparer à de nombreux retours dans le passé. C’est une autre raison de prendre son temps pour parcourir le livre. Parfois, je pensais qu’on sautait trop rapidement d’une époque à l’auteure surtout dans les premiers chapitres. Par contre, vous n’allez trouver aucun fantôme et cela m’a fait du bien de sortir des romans que j’ai lus dernièrement même si j’adore l’Halloween. Pour ceux qui n’apprécient pas l’horreur ou le suspense, c’est un bouquin pour vous.

Les personnages sont tous attachants à leurs façons. Rosalie m’a fait parfois grincer des dents quand je voyais ce qu’elle faisait vivre à sa famille, mais elle avait ses raisons et j’ai fini par m’attacher à elle. Je dirais que ma préférée était la mère de Jérémie qui m’a fait penser à ma propre grand-mère et que nos conversations manquent. L’auteure a une écriture simple, touchante qui va droit au cœur. C’est un roman que je recommanderais plus à un public plus âgé, je crois quand même que les jeunes adultes pourraient aussi passer un bon moment comme moi. Le dénouement m’a surpris et je vous confirme que cela vaut la peine de poursuivre votre lecture. J’en ai presque pleuré. L’auteure est excellente pour faire ressentir les émotions des personnages.

 


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