Publié chez Hugo Roman le 22 juillet 2024
454 pages
Lu en format papier
4e de couverture
Felicity « Fizzy » Chen a perdu ses repères.
Certes, cette auteure de romances accomplit une incroyable carrière avec une
ribambelle de best-sellers à son actif, mais alors qu'elle prononce un discours
de remise de diplômes, la réalité la frappe de plein fouet : elle n'a
jamais appliqué dans sa vie ce qu'elle prêche dans ses écrits. Fizzy n'est
jamais vraiment tombée amoureuse. Le désir ? Ça, elle connaît. Mais cet
élan du coeur, ce sentiment qui démolit tout sur son passage ? Jamais.
Alors, que se passe-t-il quand l'optimisme qu'elle a toujours encouragé dans
ses livres commence à sonner faux ?
Mon avis
Si vous aimez la romance contemporaine comme moi, vous
connaissez sûrement le nom de l’auteure (des auteures). Christina Lauren est
connue aux États-Unis et je souhaitais découvrir sa plume. La 4e de
couverture a attiré mon attention et j’ai décidé que c’était le moment ou
jamais de plonger. J’ai un faible pour les protagonistes qui sont auteures.
Dans ce tome-ci, Fizzy est surtout une participante à une télé-réalité, mais
l’écriture demeure une de ses priorités.
J’ai trouvé que l’histoire contenait quelques longueurs et
j’éprouvais parfois des difficultés pour embarquer. J’apprécie la personnalité
de Fizzy qui est pétillante et elle ne manque pas d’audace. Je souhaiterais
avoir une amie comme elle, mais elle prend du temps pour se décider. Je ne peux
pas vous en dévoiler plus, mais je dirais de prendre votre mal en patience si
vous aimez les scènes intimes.
Je donne mon étoile du match à Connor. C’est lui qui m’a
fait davantage sourire et j’ai été touchée par sa relation avec sa fille. Le
chapitre du concert est mon bout préféré du bouquin. Avec un nom comme
celui-là, je m’attendais à ce qu’il soit un riche fils à papa et l’auteure a
réussi à me surprendre à ce sujet. Il hésite beaucoup lui aussi et regrette
trop facilement, mais il possède un plus qui fait en sorte qu’il se trouve en
première place.
J’ai bien aimé l’univers du livre quoique je ne suis pas
amatrice des télé-réalités, mais j’ai ri souvent. Par contre, il y avait
beaucoup de personnages, si on inclut les prétendants de Fizzy et l’entourage
des deux protagonistes. Si comme moi vous ne connaissiez pas la plume de
l’auteure, je vous le recommande, mais prenez le temps de déguster le récit de
Fizzy.
Extraits
« Les romans d’amour apposent des histoires joyeuses aux
épisodes douloureux de la vie. Ils vous permettent de devenir l’acteur
principal d’une existence palpitante parfois paisible où vous êtes aux
commandes. Ils vous offrent l’opportunité de donner du sens à votre quotidien.
» (p.12)
Après notre séparation, j’ai dû apprendre è me débrouiller –
hors de question que notre fille se nourrisse de nouilles ramen et de Happy
Meals tous les week-ends. Aujourd’hui, je déborde de reconnaissance chaque fois
qu’on me libère de l’obligation de cuisiner. (p.66)
Si tu me disais que tu n’es pas fan de Wonderland, je te
répondrais «
Ok, chacun ses goûts. ». Tu as entendu leurs chansons un millier de fois, donc tu as le
droit d’avoir un avis sur la question. Mais tu critiques le monde de la romance
et de la télé-réalité sans même t’y intéresser, en te fondant seulement sur tes
préjugés. (p.68)
J’ai l’air ennuyeux à mourir. Lire votre livre m’a fait prendre
conscience que je mène une vie incroyablement monotone. (Je cherche mes mots,
car je me livre rarement à des inconnus et encore moins à des futurs collègues)
Je suis un peu trop accro au à mon travail. Mais je n’ai pas la grosse tête. Je
vous ai sollicitée parce que vous avez établi un lien spécial avec notre public
cible. (p.87)
Les lectrices de romance sont ce que l’humanité a de mieux à
offrir. Elles ne cachent pas à quel point elles aiment nos livres. Elles ne
ratent jamais une occasion de se réunir- c’est lundi, combien d’entre elles ont
décidé de sortir de chez elles, braver les embouteillages, après avoir trouvé
une nounou, pour une simple dédicace? On avait un échantillon de tout ce soir.
Des femmes au foyer, des avocates, des salariées, des scientifiques, des
retraitées, des étudiantes. (p.104)
… quand les conversations alentour deviennent des murmures
feutrés, que je réalise, oh zut, je ne vais sans doute pas briller à la télé.
Je n’ai peut-être pas totalement retrouvé mon entrain légendaire. Je suis trop
gauche, trop ennuyeuse ou trop vieille pour tout ça. (p.193)
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