Publié chez
Stanké le 15 avril 2024
414 pages
Lu en format
papier
4e
de couverture
Une rupture mal
digérée. Un voyage en amoureux pour tester si « ça passe ou ça casse ». Un
vieux couple qui élargit ses horizons. Un esclave en quête de liberté. Un coup
de chance lourd de conséquences. Un policier au bord de l'explosion. Sept
influenceurs sur une île déserte.
Orgueil, jalousie, luxure, gourmandise, avarice, colère, paresse : les sept
péchés capitaux passent au tordeur dans ce roman choral, sous la plume lucide
et incisive d'Hugo Meunier.
Mon avis
C’est la deuxième
œuvre que je lis de cet auteur et chaque fois je sors de ma zone de confort.
Même si ce n’est pas tout à fait mon genre de lecture habituelle, j’ai bien
aimé le livre surtout à cause des mentions de musique ou de séries qui m’ont
rappelé de bons souvenirs. Il a aussi un humour hors du commun. Cela ne
ressemble pas à ce que je vois dans les autres livres. Vous allez découvrir un
léger aperçu dans les extraits que j’ai choisis.
Dans les péchés
ordinaires, j’avais l’impression de parcourir des nouvelles qui sont
interreliées avec des retours sur les textes précédents. Certains personnages
reviennent, mais ils apparaissent que brièvement. Les thèmes abordés ne convient
pas nécessairement pour les personnes sensibles. Certains paragraphes risquent
de vous rendre inconfortable et vous faire réaliser que votre entourage ne vous
énerve peut-être pas autant que vous le pensiez. Chaque aventure explore un
péché avec des protagonistes qui ne sont pas attachants. Je ne sais pas si les
lecteurs se reconnaîtront, mais cela peut nous ouvrir à accepter nos
imperfections.
J’ai aussi ri à
quelques reprises surtout à cause des passages sur les influenceurs. Cela aide
à réfléchir sur le sujet.C’est une œuvre qui m’a fait vivre toute une gamme
d’émotion. Je ne vous cacherais pas que cela m’a fait du bien d’essayer quelque
chose de nouveau.
Extraits
Moins fataliste,
le philosophe Blaise Pascal relativisait en affirmant que le plaisir d’aimer
sans oser le dire avait certes ses peines, mais qu’il avait aussi ses douceurs.
(p.7)
Ouais, plein
plein de followers pour reach plus loin grâce à mon fame, pis Twitch, avec des
reels Tik Yok pis toute, hein ? (41)
Josiane se
reconnaît en Mariepier Morin. Elle aussi a snifé ses vingt ans dans les boîtes
branchées de Montréal, multiplié les black-out, embrassé de force des petites
nouvelles au bar pour montrer c’était qui le boss. Elle l’a fait à plusieurs
chums de ses amies, aussi pour leur signifier c’était qui la femelle alpha.
Juste pour les faire chier parfois. Aucun gars ne s’est plaint. (p.51)
Tout à commencé
avec Fifthy Shades of Grey, un roman dont tout le monde parlait, que Johanne
avait lu avec ferveur. L’histoire raconte les aventures érotiques entre une
jeune femme un brin naïve et un mystérieux millionnaire avide de chair fraîche
pour assouvir ses pulsions sexuelles. (p.138)
À la radio,
Destiny’s Child entonne Survivor, Alexandra les accompagne avec fougue. Sa voix
résonne fort dans l’usine, enterre le son des machines. (p.284)