Publié chez les éditions Édiligne le 14 août 2023
500 pages
Lu en format
papier
4e
de couverture
Jaylen, Jonas et
Joshua Jann sont mes nouveaux voisins. Trois frères mystérieux. Chaque nuit, je
les épie par lafenêtre de ma chambre. Ils m’obsèdent.
J’aimerais pouvoir dire que c’est uniquement parce qu’ils sont canon, mais
c’est plutôt comme être dans un film d’horreur : je redoute le moment où ils
vont défoncer ma porte et me faire disparaître. Pourquoi? Parce que j’ai tout
vu. Tel un psychopathe, d’un seul coup de couteau agile, l’un
d’eux a tué une personne sous mes yeux. Ce n’est pas son premier meurtre. C’est
un tueur en série. Son fourgon est rempli de sacs avec des morceaux de corps…
J’ai que dix-sept ans et je suis seule à la maison. Maintenant que je sais ce
qu’ils sont, même verrouiller, les portes et les fenêtres ne les empêchera pas
de m’atteindre. Je suis leur nouvelle cible…
Mon avis
Si vous
connaissez déjà l’univers de l’auteure, vous devriez avoir une bonne idée à
quoi vous attendre en parcourant les pages de cette œuvre qui est davantage
plus sombre que la première version (d’où l’idée de la Dark Edition). J’ai
l’impression que c’est avec la suite que je vais remarquer une modification
notable, car le premier tome ne fait que présenter ce monde et je comprends
pourquoi le livre est recommandé pour les 18 ans et plus.
J’ai dévoré les 4
romans de la version originale et c’est encore le cas avec celui-ci. L’auteure
a le don de me sortir de ma zone de confort tout en gardant mon attention. Je
vous avoue que j’aime l’horreur à petite dose, mais là, c’est à un tout autre
niveau. On parle d’une jeune femme de 18 ans qui tombe amoureuse d’un tueur en
série qui ne ressent pas d’émotion sauf pour elle. Au commencement, on remarque
qu'Engy développe le syndrome de Stockholm. On pouvait croire qu’elle tentait
de le séduire seulement pour demeurer en vivante, mais au fil des chapitres on
découvre qu’elle a des sentiments pour Jaylen pourtant il lui a fait des choses
impardonnables de mon point de vue.
Comme la majorité des femmes de 18 ans, elle vit une phase que son amour
va pouvoir le changer sauf qu’il peut la tuer à tout moment. Je vous avouerais
que même moi, j’ai vécu une phase amour-haine avec Jaylen sûrement parce qu’il
garde la protagoniste en vie, alors qu’elle devrait être déjà morte.
Ce bouquin risque
de ne pas convenir à tous les lecteurs. Toutefois, si vous appréciez la Dark
romance, je vous suggérais de donner une chance à cette série. J’ai vécu une
multitude d’émotions en parcourant les pages que cela soit du rire au dégoût
(surtout pour Jonas qui est le pire des personnages ) . J’aime la psychologie
de tous les membres de la famille de Somber Jann. Je n’ai retrouvé cela dans
aucun autre roman et je crois que c’est pour cette raison qu’ils m’intriguent
autant.
La musique est
aussi une partie importante de l’œuvre. J’ai même noté quelques chansons à
écouter dans le futur. Cela me change du
style pop que j’écoute habituellement, mais ce n’est pas la première fois que
j’ouvre mes horizons grâce à l’auteure.
Extraits
Enfin, tu réagis
comme il se doit, s’exalte leur géniteur. C’est ce que tu aurais dû faire à la
seconde où elle t’a vu commettre un meurtre. Règle ça vite fait, bien fait. Je
ne veux plus en entendre parler. Quand je reviens à l’aube, elle a intérêt à
avoir disparu. (p.143)
C’est vrai qu’il
y a quelque chose qui se produit quand on se regarde ; malgré la peur, la
chair de poule, le dégoût, il stimule mon esprit. Je n’ai jamais ressenti ça.
Et on dirait que c’est pareil pour lui. Mais je ne sais pas ce que ça signifie
exactement. Entre lui et moi, c’est comme tenter de faire une connexion
incompatible. Les flammèches et la tension électrique que cela produit créent
une fusion dangereuse. On a du mal à communiquer, mais nos corps et nos âmes
réagissent. (p.197)
Mon esprit a
compris : il se soumet à Jaylen. Ça fonctionne. Mon corps répond
positivement à son toucher. Une fois que Jaylen va voir que je ne cherche plus
à fuir, que je comprends que je suis mieux avec lui plutôt que chez moi, il
commencera à baiser sa garde. (p.220)
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