Publié chez les
éditions Trécarré le 24 avril 2024
200 pages
Lu en format
papier
4e
de couverture
« Les gens voient
dans la soloparentalité un acte de courage alors que, pour moi, c'est tout le
contraire ; ça aurait été insensé de risquer de ne jamais devenir maman. »
C'est à l'âge de
32 ans que Geneviève Breton plonge de tout son être dans le projet d'avoir un
enfant en solo. Elle entreprend alors de tout documenter pour que d'autres
puissent s'inspirer de son parcours et, surtout, pour lever le voile sur ce
modèle familial à part entière.
Ce livre retrace
chacune des étapes de son processus, de ses premiers questionnements jusqu'à
aujourd'hui, à l'aube de sa deuxième année avec sa fille Raphaëlle. On y trouve
une panoplie d'informations, d'outils et de pistes de réflexion, ainsi que les
témoignages de mamans solos aux expériences variées. L'ouvrage incontournable
sur la soloparentalité !
Mon avis
Je commence cette
chronique en vous annonçant que je n’ai pas lu ce livre parce que j’ai décidé
de devenir mère solo, mais parce que les femmes qui sont nées avec le syndrome
de Turner comme moi ont peu d’options. Je souhaitais connaître le processus par
lequel l’auteure est passée et que les autres personnes qui réfléchissent à
l’insémination pourraient s’y reconnaître. J’ai trouvé l'œuvre complète et
intéressante.
C’est un mélange
d’une biographie (surtout à propos de sa grossesse et les défis des premiers
mois avec Raphaëlle. Vous allez aussi découvrir quelques témoignages pour
appuyer les faits mentionnés. Pas besoin d’avoir un diplôme en science pour
comprendre le texte. Je connaissais quelques aspects puisque je m’étais
renseignée, mais j'ai appris davantage d'information sur le sujet. C’est
certain que cela ne remplace pas un médecin, mais on peut obtenir quelques
pistes vers ou se diriger. D’ailleurs, Geneviève Breton a créé une liste à la
fin de l’œuvre.
J’aime lire les
histoires de femmes inspirantes et c’est le cas de l’auteure. J’ai été touchée
et je crois que plusieurs se reconnaîtront dans son récit. Si vous vouez
questionnez si le sujet, je vous le recommande fortement.
Extraits
J’ai eu une
enfance assez typique des années 1990 : Backstreet Boys, Spice
Girls, chandails bedaine, papillons dans les cheveux, Walkman, VHS, disquettes.
Du temps pour jouer dehors, faire cuire des gâteaux dans mon four Easy-Bake ou
m’occuper de mon tamagotchi et préparer des spectacles pour le voisinage.
(p.15)
Contre toute attente,
cette période de mon parcours postuniversitaire a été la partie moins ardue. Je
n’ai jamais été aussi disciplinée et mes efforts ont payé, même si, selon
certains, j’étais un peu trop zélée : j’avais supprimé Facebook (
Instagram était peu utilisé à l’époque et TikTok n’existait pas encore,
ouf !) et je suivais un horaire très strict selon lequel je ne faisais
rien d’autre qu’assister à mes cours, étudier et aller au gym. (p.18)
Les gens voient
dans la soloparentalité un acte de courage alors que, pour moi, c’est tout le
contraire ; ça aurait été insensé de risquer de ne jamais devenir maman.
(p.36)
On ne montre bien
souvent que le beau sur les réseaux sociaux, et on parle beaucoup plus des
bébés faciles..ou bien on ne laisse voir que les beaux moments. Oui, c’est
difficile de devenir maman, mais je ne m’attendais pas à ce que ce le soit
autant. Quand je pensais à mes amies qui avaient déjà des enfants, il ne me
semblait qu’aucune d’entre elles n’en avait arraché à ce point. (p.90)
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