dimanche 19 mai 2024

Les deux règles du camping de Claudia Lupien et Sandra Verilli

 

Publié chez A éditeur le 19 mars 2024

384 pages

Lu en format papier

4e de couverture

Quand l'amour n'en fait qu'à sa tête… Frédérique Blanchet est une femme fonceuse et assumée. Photographe à ses heures, la technicienne en laboratoire rêve secrètement du jour où elle pourra vivre de sa passion. Toutefois, la peur de faire de mauvais choix la maintient malgré elle dans une réalité qui ne lui convient plus. Anthony Lemieux est un joueur de tennis professionnel qui, à la suite d'une grave blessure, a dû mettre fin à sa carrière.

Depuis, il n'est plus que l'ombre de lui-même, cherchant sa place dans un monde qui ne lui apporte plus aucun plaisir. Alors que le destin réunit ces deux inconnus au Camping Pratt, une complicité immédiate naît entre eux. Mais s'ils semblent être faits pour être ensemble, les défis auxquels ils doivent respectivement faire face compliquent les choses. Frédérique et Anthony sauront-ils reconnaître l'amour qui frappe à leur porte ? Car entre deux valses de maringouins, rien n'est plus difficile que d'ouvrir son coeur lorsqu'on a peur de se tromper et de se brûler les ailes...

Mon avis

Je vous avoue que j’ai été surprise par la qualité de l’écriture de l’œuvre. C’est exactement le type de romance que j’adore lire sans trop aller dans les clichés. Frédérique m’a énervé un peu vers la fin avec son hésitation, mais c’est un des personnages en lequel je me suis le plus reconnue. Je pense qu’on est plusieurs à vouloir vivre de notre passion et elle m’a motivé à poursuivre. Ce n’est pas évident de se lancer et je crois que c’est pour cette raison pour laquelle elle a une place spéciale dans mon cœur pour les personnages fictifs.

J’ai trouvé Anthony, très intéressant aussi. Au commencement, j’avais peur qu’il soit qu’un vieux grincheux qui se plaint sur son sort, mais il m’a réservé toute une surprise. On risque d'être plusieurs à le mettre dans notre palmarès de BookBoyfriends. Je ne dis pas parce qu’il était un joueur de tennis connu, il a un grand cœur. Il aurait pu refuser l’offre du père de son ami pour enseigner des cours, il a oublié son ego et il est allé de l’avant. C’est quand même un pas en avant.

Celui qui m’a le plus marqué est Guillaume qui m’a aussi appris une leçon. Je ne peux pas vous en dire davantage. Tout ce que je vous donne comme indice est que Anthony ne sera plus le même après l’avoir rencontré.

Certains personnages des autres œuvres des deux auteures reviennent. Ça m’a fait plaisir de les revoir, mais vous n’avez pas besoin de les avoir lues  pour comprendre l’histoire. C’est un livre indépendant. Je garde le secret de ceux qui font un passage éclair.

Si vous ne connaissez pas la plume de Claudia ou de Sandra, je vous le recommande pour le découvrir. Je n’ai pas pu deviner qui a écrit quoi, mais j’ai apprécié.  

Extraits

Moi, je vis au vingt et unième siècle et faire bouillir de l’eau sur le feu pour laver ma vaisselle au grand air, ça ne me dit rien. Pas plus que de regarder les moustiques me piquer pendant que je fais pipi dans le bois, le dos appuyé sur un tronc d’arbre. C’est non merci. (p.7)

Je n’ai aucune, mais aucune envie de reprendre ma raquette de tennis et encore moins pour dispenser des cours à des vacanciers en maillots fleuris. Je sais toutefois que je ne peux jamais rien refuser à Gaëtan. Avec mon père et Yan, ils ont été les seuls à jamais me laisser tomber. Même quand je croyais que je ne passerais pas au travers des moments difficiles, ils ont toujours été là. (p.14)

Nous devions avoir seize ans et pendant que j’essayais d’impressionner les filles avec mon service à milles à l’heure, Yan grattait la guitare en sifflotant les chansons populaires du moment. Faut croire qu’elle préférait les chansonniers tranquilles à mon style flamboyant. (p.28)

Y a rien qui soit trop cool, Frédérique. Tu mérites de réaliser tes rêves. Je crois que ceux-ci se présentent comme des affiches routières qui nous indiquent les itinéraires possibles. (p.96)

Euh..non. Zéro possibilité que tu me voies avec une raquette dans les mains ! Soit j’envoie la balle dans les fenêtres d’une roulotte, soit je passe dans le beurre et dans les deux cas, je vais être morte de honte. (p.123)

Tu ne te donnes pas le droit à l’erreur. Parfois, il faut prendre des risques, sortir de sa zone de confort même si on n’est pas bon en partant. (p.127)

Ne laisse jamais la peur t’’empêcher d’être heureux, mon chum. Jamais. Si Frédérique est la bonne, fonce. Fonce et pense à rien. Laisse le bonheur t’atteindre, pour une fois. (p.199)

Mon entrevue avec Claudia Lupien 

Mon entrevue avec Sandra Verilli 

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