Publié chez A
éditeur le 19 mars 2024
384 pages
Lu en format
papier
4e
de couverture
Quand l'amour
n'en fait qu'à sa tête… Frédérique Blanchet est une femme fonceuse et assumée.
Photographe à ses heures, la technicienne en laboratoire rêve secrètement du
jour où elle pourra vivre de sa passion. Toutefois, la peur de faire de mauvais
choix la maintient malgré elle dans une réalité qui ne lui convient plus.
Anthony Lemieux est un joueur de tennis professionnel qui, à la suite d'une
grave blessure, a dû mettre fin à sa carrière.
Depuis, il n'est
plus que l'ombre de lui-même, cherchant sa place dans un monde qui ne lui
apporte plus aucun plaisir. Alors que le destin réunit ces deux inconnus au
Camping Pratt, une complicité immédiate naît entre eux. Mais s'ils semblent
être faits pour être ensemble, les défis auxquels ils doivent respectivement
faire face compliquent les choses. Frédérique et Anthony sauront-ils
reconnaître l'amour qui frappe à leur porte ? Car entre deux valses de
maringouins, rien n'est plus difficile que d'ouvrir son coeur lorsqu'on a peur
de se tromper et de se brûler les ailes...
Mon avis
Je vous avoue que
j’ai été surprise par la qualité de l’écriture de l’œuvre. C’est exactement le
type de romance que j’adore lire sans trop aller dans les clichés. Frédérique
m’a énervé un peu vers la fin avec son hésitation, mais c’est un des
personnages en lequel je me suis le plus reconnue. Je pense qu’on est plusieurs
à vouloir vivre de notre passion et elle m’a motivé à poursuivre. Ce n’est pas
évident de se lancer et je crois que c’est pour cette raison pour laquelle elle
a une place spéciale dans mon cœur pour les personnages fictifs.
J’ai trouvé
Anthony, très intéressant aussi. Au commencement, j’avais peur qu’il soit qu’un
vieux grincheux qui se plaint sur son sort, mais il m’a réservé toute une
surprise. On risque d'être plusieurs à le mettre dans notre palmarès de
BookBoyfriends. Je ne dis pas parce qu’il était un joueur de tennis connu, il a
un grand cœur. Il aurait pu refuser l’offre du père de son ami pour enseigner
des cours, il a oublié son ego et il est allé de l’avant. C’est quand même un pas
en avant.
Celui qui m’a le
plus marqué est Guillaume qui m’a aussi appris une leçon. Je ne peux pas vous
en dire davantage. Tout ce que je vous donne comme indice est que Anthony ne
sera plus le même après l’avoir rencontré.
Certains
personnages des autres œuvres des deux auteures reviennent. Ça m’a fait plaisir
de les revoir, mais vous n’avez pas besoin de les avoir lues pour comprendre l’histoire. C’est un livre
indépendant. Je garde le secret de ceux qui font un passage éclair.
Si vous ne
connaissez pas la plume de Claudia ou de Sandra, je vous le recommande pour le
découvrir. Je n’ai pas pu deviner qui a écrit quoi, mais j’ai apprécié.
Extraits
Moi, je vis au
vingt et unième siècle et faire bouillir de l’eau sur le feu pour laver ma
vaisselle au grand air, ça ne me dit rien. Pas plus que de regarder les
moustiques me piquer pendant que je fais pipi dans le bois, le dos appuyé sur
un tronc d’arbre. C’est non merci. (p.7)
Je n’ai aucune,
mais aucune envie de reprendre ma raquette de tennis et encore moins pour
dispenser des cours à des vacanciers en maillots fleuris. Je sais toutefois que
je ne peux jamais rien refuser à Gaëtan. Avec mon père et Yan, ils ont été les
seuls à jamais me laisser tomber. Même quand je croyais que je ne passerais pas
au travers des moments difficiles, ils ont toujours été là. (p.14)
Nous devions
avoir seize ans et pendant que j’essayais d’impressionner les filles avec mon
service à milles à l’heure, Yan grattait la guitare en sifflotant les chansons
populaires du moment. Faut croire qu’elle préférait les chansonniers
tranquilles à mon style flamboyant. (p.28)
Y a rien qui soit
trop cool, Frédérique. Tu mérites de réaliser tes rêves. Je crois que ceux-ci
se présentent comme des affiches routières qui nous indiquent les itinéraires
possibles. (p.96)
Euh..non. Zéro
possibilité que tu me voies avec une raquette dans les mains ! Soit
j’envoie la balle dans les fenêtres d’une roulotte, soit je passe dans le
beurre et dans les deux cas, je vais être morte de honte. (p.123)
Tu ne te donnes
pas le droit à l’erreur. Parfois, il faut prendre des risques, sortir de sa
zone de confort même si on n’est pas bon en partant. (p.127)
Ne laisse jamais
la peur t’’empêcher d’être heureux, mon chum. Jamais. Si Frédérique est la
bonne, fonce. Fonce et pense à rien. Laisse le bonheur t’atteindre, pour une
fois. (p.199)
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