dimanche 27 août 2023

Buenos Diaz ! 80 recettes pour mettre du fun au menu d’Alexandra Diaz


 

Publié chez les éditions de l’Homme le 14 août 2023

240 pages

Lu en format papier

4e de couverture

Cuisiner, c'est mon geste d'amour préféré. J'ai créé ce livre pour vous inspirer à partager un bon repas avec du bon monde ou en beau tête à tête avec vous-même.

Mon avis

Un magnifique livre de recettes à avoir dans sa bibliothèque. J’ai découvert l’auteure grâce à ses premiers livres qu’elle avait faits en collaboration avec Geneviève O’Gleman, mais c’est le premier livre d’elle en solo que je me suis procurée et je le trouve autant de qualité et diversifié que les autres.

Il est divisé en 8 parties : Picante, Caramba, Mamamia, Familia, Suave, Verde, Fiesta et Salsa J’aime que l’auteure aille utiliser des mots en espagnol pour les différents chapitres, cela permet de différencier son livre parmi les nombreux autres livres de recettes. Vous allez aussi trouver quelques anecdotes qui vont vous faire sourire surtout en lien avec l’activité sportive. Je vous avoue qu’avant de trouver ce qu’il me plaisait, je bougeais peu, alors je me suis reconnue dans certaines anecdotes.

Voici quelques recettes que j'ai bien hâte d'essayer : 

Pennes arrabiata 


Général Tao de chouf 


Mac'n cheese de chouf


Crêpes Montecristo 

Grilled cheese au cheddar, au bacon et au basilic 


Poutine à la pancetta 


Dattes farcies avec un kick à la Snickers


Carottes rôties au sirop d'érable et au tahini 


Gâteau brownie au chocolat


Salades de taboulé avec légumes et feta grillés 


Sandwich au poulet César


Mousseaux et sorbet aux framboises 


Le retour vers soi – Découvrir et apprécier tous les aspects de notre être de Réjean Déziel et Suzanne Fiset

 

Publié chez les éditions Le dauphin blanc le 15 août 2023

240 pages

Lu en format papier

4e de couverture

En général, nous nous définissons par des données extérieures à ce que nous sommes vraiment, comme notre prénom, notre nom, notre adresse, notre formation, notre carrière professionnelle. Pourtant, nous sommes infiniment plus que ces simples identités sociales. Toutefois, nous ignorons ces fondements de notre être..

La vie saura cependant nous confronter, par la gamme d'émotions qu'elle nous amène à vivre, et nous mettre devant la nécessité d'une saine gestion de nos expériences de vie.. Il devient donc vital d'être maître de ses émotions, principalement lorsque des événements imprévus surviennent, qu'ils soient pénibles, comme un conflit, une mortalité, une séparation, une perte quelconque, ou heureux, comme une naissance, une union… Il devient prioritaire d'apprendre à se connaître et de développer une saine gestion de nos états intérieurs. Tout cela s'obtient par l'apprentissage de nos capacités et l'identification de nos forces..

Dans ce livre fort à propos, les auteurs nous proposent d'aller à la rencontre de soi pour mieux se connaître. Des valeurs fondamentales seront mises en évidence, comme l'estime de soi, l'amour de soi, la confiance en soi, la maîtrise de soi et bien d'autres qui nous serviront d'ancrage tout au long de notre vie.. en soi, la maîtrise de soi et bien d'autres qui nous serviront d'ancrage tout au long de notre vie..

Mon avis

C’est exactement le genre de livre que j’avais besoin de lire en ce moment. C’est une période de l’année ou je me questionne surtout sur comment améliorer ma vie et je vous avoue que ce livre m’a fourni quelques astuces.

Il est divisé en de nombreux chapitres, mais il se lit bien et la table des matières est assez complète si jamais le lecteur souhaite relire certains passages. Il y en a certains qui m’ont marqué, vous allez les retrouver dans les extraits à la fin de l’article. J’ai un peu moins accroché sur les mentions de religion, mais cela m’a aidé à mieux comprendre les agissements des gens de la génération de mes parents. Je vous rassure, il y en a peu et c’est loin d’être le point central du livre.

Si vous êtes en période d’introspection, c’est un magnifique outil. Je me suis sentie moins coupable en tournant la dernière page du bouquin. En plus, il y a aussi quelques astuces pour avoir une meilleure écoute, être un meilleur ami et d’être là pour les autres sans oublier. Je crois que c’est une bonne façon de trouver un juste milieu.

C’est un livre à parcourir avec un carnet de note, car il contient une section avec des questionnaires que le lecteur peut répondre et refaire l’expérience un an plus tard pour comparer les réponses et observer l’évolution au fil des mois. Cela m’a fait remarquer que j’ai encore du travail à faire, mais je ne suis plus au même endroit qu’il y a quelques années.  Bien que l’œuvre soit complète, j’ai une préférence pour le chapitre qui parle du respect de soi. C’est ce que j’avais le plus besoin de lire et obtenir des conseils afin de prendre de meilleures décisions.

Extraits

À chaque fois que l’on travaille sur soi, on travaille pour SOI. C’est évident puisqu’à chaque jour la vie, la société et notre environnement, nous mettent face à des situations sur lesquelles nous n’avons aucun contrôle. Prenons l’exemple du prix de l’essence, à quel point nous chialons sans arrêt. Pourquoi ? Sommes-nous prêts à poser des actes contre les pétrolières ? (p.15)

Nous avons toujours le choix lorsque nous désirons vraiment quelque chose. Nous sommes toujours les seuls responsables de notre vie. Répétons-nous régulièrement : « Il n’y a rien ni personne d’assez important pour que je me fasse du mal. » (p.20)

Souvent on mélange les instincts, les émotions et les affectivités en se donnant une image fausse qui nous laisse insatisfaits avec une perte de l’estime de soi et des autres.

Le bonheur est à l’intérieur de soi ainsi que l’origine du malheur, de même que les moyens de guérir ce mal. (p.50)

La personne humaine en ce début de siècle est-elle respectée dans ce qu’elle a de plus respectable ? Nous identifions deux aspects essentiels pour un humain : sa qualité de vie et sa dignité. Présentement, il n’est pas rare de constater que le respect est en chute libre. (p.61)

L’autonomie c’est être responsable de ses actions, c’est se responsabiliser. C’est le respect de soi et des autres, c’est la compréhension et l’acceptation sans condition, c’est le détachement de tout ce qui est à l’extérieur de soi.

Être automnes ne veut pas dire que l’on a plus de relations avec les autres. Si nous sommes automnes, nous pouvons établir des relations harmonieuses avec les gens de notre environnement sans leur imposer quoi que ce soit et sans avoir de dépendance vis-à-vis eux. (p.90)

Combien de personnes se plaignent régulièrement de leur environnement professionnel, affectif de leur vie de couple, mais sans vouloir rien changer dans leur vie pour différentes raisons plus ou moins bonnes.

C’est notre façon de penser que nous devons changer.

Nous devons remettre en question les informations reçues et les croyances sur le mariage, le travail, les loisirs, la liberté et nos responsabilités sociales, religieuses et politiques. (p.138)

 


vendredi 25 août 2023

Billionaire Untamed – Tate by J.S. Scott

 


Published on January 27th, 2015

210 pages

I read the paperback version

Backcover

Lara Bailey isn't in Rocky Springs for the hot springs, the resort activities or the fabulous skiing. She has come to Colorado for one reason and one reason only: to find and get close to Marcus Colter, the eldest Colter brother. Unfortunately, trouble finds her in the form of Tate Colter rather than Marcus. The youngest Colter brother is arrogant, cocky, smart, and tenacious in his attempts to find out why she wants to find Marcus even though she's never met him. Lara isn't willing to divulge that information, and Tate is determined to uncover her motives. It makes Tate one hot, wickedly sexy, adorably dimpled, alpha male pain in her backside.Lara is really confused when Tate helps her out of a difficult and potentially dangerous situation. It leaves Lara wondering if he really is the cocky, arrogant jerk that he pretends to be, or if there isn't much more to Tate Colter than she'd initially thought.

Tate Colter wants Lara Bailey in his bed...badly. When she completely blows him off and ignores him when they meet, he's even more determined to find out her secrets and get her to submit to the molten desire that radiates between the two of them. The fact that she's one tough female, a woman who can give back exactly what he dishes out, makes her even more intriguing to him. Sparks fly as Tate and Lara become involved in a battle of wits and wills that will ignite flames of passion and desire like neither one of them have ever experienced. But when deception is discovered and a betrayal takes place, can these two adversaries who are so much alike work together without letting the white-hot passion burning between them incinerate them both?

My review

I got this book when I met the author at Romancing the falls in 2019 and I am wondering why I waited so long to read it.  This is the first book from J.S. Scott that I read and I recommend it if you like romance. I enjoyed it from the first to the last page. It is reminded me the two novels (arrangement with a billionaire and the billionaire fantasy) that I read from Mandy Rosko. It is not something that I will read every day, but once a while it is great to imagine what is like to have someone who take care of you especially when you need help.

I like Laura’story. We do not know much about her job and I feel at the end she is taking a decision that I would I got more details, but she is a strong woman just like I like to find in romance. I thought the protagonist felt in love fast, but it is typical in romance books. Fortunately, the author put enough details to make it believable. Tate is also a great character. I imagine him looking just like the guy on the cover and it make me enjoying the story even more.

I like the fact that the story is happening in Colorado during the skiing season. It does not happen a lot in the novels I usually read. I saw a few pictures from that state and it is beautiful, so I just let my imagination driving me while I was reading.

 

The author wrote a lot of books about billionaire, but you do not have to read them all to understand what is happening in this one.  I could easily follow the characters and understand the events without reading another book just like it was a stand-alone.

Excerpts

Honestly. Lare would rather be almost anywhere else other than where she was right now-what looked to be big, fabulous playground for the wealthy. She hated the flirty dress and power heels she wore : footwear that had nearly made her fall on her ass as she exited the elevator and caught the thin heel of her shoe in the small metal opening that accommodated the sliding door. (p.2)

" Any man who would stray from your side doesn’t deserve a second thought. " He straightened and lightly grasped her chin and turned it upward so her eyes met his. " Don’t let any guy fuck with your head. He isn’t worth it. " (p.8)

She lost, and she reveled in defeat, letting this man who made her feel like a woman command her. He made the rules and she happily followed, intoxicated with not having to think, to just respond. Although he dominated, she’d never felt safer than she did right now, or more desired and wanted. (p.38)

Nothing and nobody had tugged at her feminine instincts like Tate did, She’d spent years being tough, trying to keep pace in a male-dominated profession. She couldn’t afford to be anything except businesslike and impersonal, better than everyone else at what she did because she was a woman, and she had lived for her job for a very long time. (p.91)

 


dimanche 20 août 2023

Peut contenir des traces d’enchantement de Marie Potvin

 

Publié chez les éditions Maison Rose le 3 août 2023

310 pages

Lu en format papier

4e de couverture

Blanche des Neiges planifie depuis plusieurs mois son départ. Plus jamais elle ne sera la servante de Murielle. Dans sa chambre du grenier, elle cache chaque dollar pour quitter Saint-Lin et aller faire sa vie à Montréal. Or, un obstacle de taille se dresse devant elle en la personne de Steven, le fils de Murielle. Le jeune homme n’a qu’un seul but : la posséder coûte que coûte. Un soir, il passe à l’acte, la laissant pour morte à l’orée de la forêt, sur la terre d’une maison ancestrale. C’est là que vivent sept hommes écorchés par la vie menant une existence disciplinée et rigide sous le leadership de Soyan.

Mon avis

Marie Potvin est une des auteures qui m’a redonné envie de lire après une longue pause après mes études collégiales et ses romans adultes ne m’ont jamais déçue. C’est de nouveau le cas avec ce livre. C’est un mélange de romance et d’intrigue. On est loin du conte interdit inspiré de Blanche Neige et l’histoire ne ressemble pas au film de Disney non plus. L’écrivaine a créé son propre univers que les amateurs de ce genre littéraire vont apprécier.

Je donne mon étoile du match à Blanche qui demeure gentille avec les 7 hommes qui l’ont rescapé malgré tout ce qu’elle a vécu et qui réussit à ouvrir son cœur à Soyan après tout ce qu’il lui a dit. Blanche est celle qui m’a fait ressentir le plus d’émotion au fil de ma lecture et qui m’a tenue en haleine jusqu’à la dernière ligne. C’est le type de personnage féminin que j’admire et qui me donne envie de relire le livre plus tard.

J’ai bien aimé aussi découvrir le point de vue de Soyan, c’est toujours un plus lorsqu’on peut savoir les pensées et les cheminements de deux protagonistes. Au commencement, je n’ai pas trop accroché à ce personnage, mais il m’a gagné après quelques chapitres. On est loin du prince charmant et j’ai apprécié retrouver cela dans l’intrigue.

La belle-mère de Blanche est le genre d’antagoniste que j’aime voir dans les romans. J’ai adoré la détesté du début jusqu’à la fin. Elle m’a fait grincer des dents à quelques reprises, je dirais la même chose pour les deux autres ennemis, mais sans cela, Blanche n’aurait pas rencontré Soyan et elle ne serait pas devenue aussi forte.

Si vous avez une âme romantique et que vous aimez les personnages forts, je vous le recommande. Si vous ne connaissez pas encore l’écriture de l’auteure, c’est un bon bouquin avec lequel commencer. Vous n’allez pas vouloir le déposer.

Extraits

Maintenant âgé de vingt-trois ans, isolé dans son univers secret de réseaux sociaux louches et toxiques, Steven n’a plus vraiment d’amis. Peut-être revoir Soyan le sortira un peu de sa caverne. Je n’ai pas eu connaissance qu’ils se soient croisés souvent depuis les dernières années. Mais récemment, il est arrivé plusieurs fois que Steven le reçoive à la maison. Toutefois, Soyan n’entre jamais C’est bizarre. (p.11)

Hier, alors que je craignais qu’il revienne m’interroger, Soyan ne s’est pas montré le bout du nez avant l’heure du souper. Il a passé la journée entière enfermé dans sa chambre, tel un hermite asocial. (p.97)

Une naufragée maganée, qui n’a rien ni personne dans sa vie, c’est juste parfait pour te faire sentir comme un véritable héros. Si c’est ça ton kink, tu peux le vivre à plein. Personne ici va te juger. (p.144)

Chaque nuit, je suis à la veille de me lancer par la fenêtre, tellement je n’en peux plus, mais ce n’est qu’un détail. S’il avait été appelé à travailler de nuit, j’admets que ma vie aurait été plus confortable. Mais l’important, pour l’instant, c’est d’éviter que Boilard se fasse péter la gueule. Nous n’avons pas de soignant pour soigner le soigneur ! (p.182)

Après avoir vécu, depuis la morte de mon père, dans l’obscurité d’une famille toxique, j’ai l’impression d’avoir enfin réappris à respirer. Même quand J’habiterai ailleurs et que j’aurai trouvé mon X, je ne les oublierai jamais. (p.193)

Capuccino ? Americano ? Latté ? Espresso ? Normal, genre eau de vaisselle?, rigole-t-il.

Oh, mais quel épicurien vous êtes! Du café eau de vaisselle, c’est tout ce que je connais depuis que j’ai l’âge d’en boire. (p. 259)

 Mon entrevue avec l'auteure 

 

 


jeudi 17 août 2023

Interview with Marianne Morea

 


Picture credit : Facebook

Biography

She has been married for 30 years, has three beautiful kids, two dogs, and a cat. She is a 2nd degree black belt in traditional Japanese karate, and she loves to travel, and her romantic and spontaneous husband shares that passion with her, so her stories get plenty of inspiration!  

 

She is also a founding member and previous President of The Paranormal Romance Guild, a not-for-profit organization for readers and authors of the genre. Of course, she’s still writing, and when she is not ‘bichok’ (butt in a chair, hands on keyboard), she is off with her hubby and their kids to exciting destinations.

Cat lady? I don't think so.​ 

 

THE PROFESSIONAL

 

She has always been a scribbler. From the time she could write her name she has been making up stories, writing characters and dialogue in the corners of notebooks. In fact, she often has conversations in her head with the characters I create. Some people call that part of the creative temperament, others just call it crazy. It's probably a little bit of both.

 

She does however, has a B.A. in Journalism and a Masters in Fine Art, and with 40 books to date, she has got some street cred, as her teenagers say.  So here she is. Living her dream.

 

Credit : Marianne Morea




Thank you Marianne Morea for the picture 


Questions

 

Do you have a routine that helped you to write so many books?


I don’t have a routine other than coffee and quiet. I use noise cancelling headphones to help muffle noise. Since my husband works from home, the phone is constant. Same for dogs barking. The headphones help me stay in the zone. Most times, my deadlines have been pressure deadlines, or hostage deadlines, a phrase I coined in the last few years for when I have more than one book due at the same time. Pressure seems to help hyper focus my writing, but it can be very draining. I definitely don’t recommend my burn and bust process.


What do you like the most about writing? 


What I love most about writing is worldbuilding. I love crafting worlds and the rules that govern my supernatural characters. Recently, I wrote a debut fae fantasy novel where I had to build Fae realms and the characters and lands within. It was so much fun. 


What advices will you give to a new author?


Advice for new authors… hmmm… that’s a tough one. My advice would be do your research, build your worlds, but don’t get lost in the sauce. Don’t go down the research rabbit hole so much so you lose the story plot and stall the forward movement of your story. Another piece of advice I can offer, also from personal experience, is vet the people you take advice from… especially when it come to where you spend your marketing/ad dollars. Plenty of “experts” claim to have the answers, cost a fortune, and then don’t deliver. Brutally honest, there’s no magic bullet. Do your own due diligence in your genre, learn the basics of ads per their respective platforms, and try different avenues without breaking the bank. 

Which one of your books will you recommend to a new reader? 

Which if my books would I recommend? I have three pen names for three different genres, so it would depend on what the reader was looking for in a series. For YA, I would recommend Hollow’s End, book one in my Legend series, written as M.A. Morea. For Paranormal Women’s Fiction, I would say Jeepers Reapers, book one in my There Goes My Midlife Crisis series, written as Marianne Dambry. For spicier reads, I would say any of my first in series written asMarianne Morea. My book, Blood Legacy, is the first in my vampire fantasy fiction series Cursed by Blood Vampires, and it’s dark and delicious. 


 Do you listen music when you are writing? If yes, do you have a special song?

I don’t listen to music when writing. I find it distracting. If a book and characters call for inspiration in music, I will listen to instrumental. I listened to the soundtrack to the film, Young Victoria, when I wrote certain scenes in my book Condemned, also one of my vampire fantasy fictions. 

What are your future projects? 


I have a few things in the pipeline for future projects, including a supernatural syndicate series, but most importantly, there is a new pen name and a new genre in the works. Hint…hint… Historic Fiction Romance aimed for summer 2024! 😊


lundi 14 août 2023

Une année avec les anges de Marie-Chantal Martineau - Agenda 2024

 


Publié chez les éditions Le Dauphin Blanc le 15 août 2023

144 pages 

4e de couverture 

L'auteure des livres Inspirations Angéliques, Les Anges, tels que je les vois et Pour ceux qui restent… ainsi que de L'Oracle Angélique nous propose de nouveau son agenda 2024 pour vivre une année dans l'énergie et les vibrations des Anges, qui sauront nous apporter réconfort, inspiration et guidance. . Très fonctionnel et pratique tout en étant joli, l'agenda présente une semaine sur deux pages, un planning du mois, un thème par mois, une illustration de l'ange du mois, peinte par l'auteure, un espace pour noter les gratitudes du mois et une soixantaine de messages angéliques inspirants. Un agenda de plus en plus apprécié de public. . Un cadeau à se faire et à offrir!.


Simba espère que je vais y écrire mes rappels pour ne pas oublier de le nourrir à 3 heures du matin 

Un exemple de ce que vous pouvez trouver à l'intérieur. Je trouvais le dessin de l'ange magnifique et je tenais à vous le partager. 

Je tenais à vous montrer l'image de l'Ange Métatron qui se trouve au mois de mai. Je trouvais qu'il y avait des ressemblances avec l'acteur qui jouait son rôle dans Surnaturel. D'ailleurs, il ne m'avait pas laissé un beau souvenir. 

Le mois de septembre, celui de mon anniversaire avec l'Ange de l'Abondance. Je trouve l'image inspirante et magnifique. 

L'Ange de la Félicité pour le mois d'octobre, mon second mois favori de l'année (et celui de l'Halloween). Une autre image inspirante. 


La 4e couverture de l'agenda 

Il contient aussi une section pour les objectifs, les signes et les gratitudes que le propriétaire va avoir au courant de l'année. C'est un bel outil afin d'être mieux organiser pour l'année à venir. Il commence en janvier et se termine en décembre. 


dimanche 13 août 2023

Cinq concerts de Patricia Houle


 

Publié chez VLB éditeur le 2 août 2023

120 pages

Lu en format papier

4e de couverture

J’ai besoin de réfléchir à l'état de survivance mis en parallèle avec la fin du monde actuel, au capital qui s'approprie les corps, les récits et les fonds marins, et au quotidien qui enfle jusqu'à nous dépouiller de tout espace mental.

Cinq concerts est fait d'expériences vécues, de choses dites et entendues, de lieux visités, de cauchemars. Fondé sur la relecture des journaux intimes de l'autrice, écrit dans des endroits qui imposaient l'immobilité à son TDAH, c'est aussi une monographie des sensations d'une personne neuroatypique.

Scandés par la musique et conçus pour être lus sans entracte, les fragments qui composent le livre communiquent entre eux. Il y est question de mains qui touchent, de mémoire générationnelle, de relations charnelles et du mouvement propre aux situations, et aux états, dans lesquels on se met depuis l'enfance.

À la violence de l'entrée dans l'âge adulte se conjugue l'enchantement d'écrire une prose vraie, avec toutes les épreuves que cela comporte.

Mon avis

Ce n’est pas une œuvre facile à suivre. Chaque paragraphe peut être différent du précédent. Toutefois, si vous manquez de temps pour lire ou que vous éprouvez de la difficulté à vous concentrer, c’est une belle suggestion, car vous pouvez déposer le livre quelques jours et y retourner plus tard sans perdre le fil.

Bien que les textes soient courts, les mots percutent et l’auteure a le don pour aller directement au but. Elle écrit le bon mot au bon endroit. À la fin de l’article, vous allez voir quelques extraits qui m’ont particulièrement touché. Je me suis reconnue dans certains passages de son journal surtout lorsqu’elle mentionne ses crises de panique. Je suis entrée dans l’âge adulte 10 ans avant l’auteure pourtant, j’ai remarqué quelques similitudes. Je crois que nous franchissons des étapes semblables et les lecteurs pourront s’y reconnaître par moment.

Si vous aimez la musique classique et même les chansons modernes ou que vous cherchez des suggestions de musique à écouter, certains chapitres commencent par un titre. J’en ai noté quelques-uns afin de me permettre de me détendre pendant que je travaille ou que j’écris. C’est un beau cadeau à offrir à un amateur de poésie ou de musique.

 

Extraits

Un professeur me raconte ses histoires de castors qui se promènent sur le campus de l’Université Laval et me répète que pour écrire et enseigner, il faut lire. Je dis toujours à mes étudiants que dans l’idéal, il faut lire un livre par jour. Je souris car ça m’est impossible. (p.12)

Les amoureux sont seuls au monde mais nous ne sommes pas encore en amour et le clavecin me guette. Mes muscles dorsaux se souviennent du travail de la semaine et je lui ai dit tantôt en message j’ai mis de la lingerie juste pour penser à toi toute la journée, des sous-vêtements vraiment pas tout-terrain emballée comme un cadeau, avec les sangles qui me marquent les veines. (p.38)

J’ai réalisé à l’été 2018, en voyage à Québec avec ma meilleure amie, qu’il fallait tout toucher pour en retirer une expérience complète, plus de plaisir. « toucher avec les yeux » ne me suffit pas, il faut aller plus loin, il faut se pencher ou se mettre sur demi-pointes pour capter le bruit que font les choses quand on les tape ou les gratte ou encore comment les textures évoluent quand on tire dessus. (p.41)

J’avais huit ans quand le livre Harry Potter et l’ordre du Phénix est sorti, 975 pages en version française. Ma première lecture de roman a été le produit d’une obstination enfantine, parce que ma mère avait dit voyons, donc elle lire jamais ça. J’ai surligné des mots incongrus pour comprendre, après avoir demandé leur définition aux adultes, qu’on pouvait en inventer pour dire ce que qu’on voyait dans notre tête. (p.48)

 

Un baiser au goût de fin du monde de Suzanne Roy


Publié chez Andara le 14 juin

384 pages

Lu en format papier

4e de couverture

Depuis que Justin sait que sa mère est atteinte d’un cancer, rien ne va plus dans sa vie. La colère qu’il ressent est omniprésente et il est incapable de se changer les idées. Ses nombreuses absences en classe obligent le directeur du collège à lui lancer un ultimatum : soit il se reprend en main, soit il est expulsé. Ajouter un stress supplémentaire à sa mère alors qu’elle se bat pour sa vie ? C’est hors de question ! Le voici donc forcé de retrouver Juliette, la freak du collège, trois fois par semaine, à la bibliothèque de l’école. Elle le prend de haut et le fait travailler d’arrache-pied afin qu’il rattrape son retard.

Mon avis

Si vous aimez l’écriture de Suzanne Roy, c’est définitivement un livre à lire. J’ai vécu toute une gamme d’émotions en parcourant les pages de ce bijou. J’ai déjà dit que La vie est non remboursable ressemblait à Une promenade inoubliable, celui-ci m’a fait exactement penser à la relation de Landon – Jamie. Tout comme Jamie, Juliette ne s’ouvre pas facilement, se tient occupée avec des activités solitaires et tente de passer inaperçue à l’école et garde un secret. Je vous laisse découvrir, s’il s’agit du même, mais je me suis reconnue dans ce personnage et je crois que c’est pour cette raison que cette histoire m’a touché autant. Peu de femmes affirment leur fierté d’être une freak et préfère entrer dans le moule ce qui n’est pas le cas de Juliette et je l’admire pour cela.

Quant à Justin tout comme Landon, il ne se tenait pas avec le bon groupe d’amis et il était dans une relation superficielle avec la fille populaire de l’école. Est-ce qu’il a fait le meilleur choix ? C’est ce que j’avais hâte de savoir. Justin est mon personnage préféré de ce tome-ci à cause de son évolution. C’est certain qu’il n’avait pas plusieurs options s’il ne voulait pas ruiner son futur, mais il s’est quand même repris en main en demandant de l’aide à Juliette. Les scènes qui se déroulent à la bibliothèque sont mes préférés sûrement parce que j’y ai passé beaucoup de temps pendant mes études et que c’est l’endroit ou la protagoniste à enfin retrouver le sourire.

Certains lecteurs pourraient trouver les personnages immatures pour leur âge, je me questionnais parfois s’ils étaient au Cégep ou au secondaire surtout dans le cas d’Alana, l’antagoniste et petite amie de Justin qui agissait comme s'il lui appartenait. En même temps, je me suis souvenue que si c’était son premier petit ami sérieux, elle ne savait peut-être pas comme agir et cela expliquerait son comportement. J’ai quand même aimé ce personnage qui ajoute du piment et du trouble.  

J’ai dévoré le livre en une seule journée tellement j’ai accroché à l’histoire et la bonne nouvelle est que certains chapitres n’ont que quelques pages, vous pouvez facilement déposer le bouquin si vous souhaitez prendre une pause. Je n’ai pas noté de temps mort et chaque action apporte au récit tout en contenant assez de détails pour laisser son imagination vaguer.  Pendant ma lecture, je me suis rappelée pourquoi je n’aimais pas les romans qu’on m’obligeait à étudier. Juliette et Justin ont tous les deux eu de bons points.

Extraits

Pour le moment, je parvenais à me maintenir la tête hors de l’eau, car j’avais une bonne mémoire, et aussi parce que la biologie et la chimie étaient des matières que j’affectionnais, mais en littérature, il fallait lire et décortiquer des romans affreusement ennuyeux. (p.10)

C’est un roman que tu dois apprendre à aimer, voilà tout. Certains sont plus faciles à comprendre, j’en conviens, mais celui-ci t’oblige à réfléchir si tu veux capter les multiples couches de l’histoire. (p.35)

Merde ! J’ai vraiment cru que t’avais tout compté ! Je ne te dis pas ce que j’aurais pensé de toi.

Que je suis une Hermione Granger puissance 10, et une nerd qui n’a aucune vie sociale, résumai-je sans trop de difficulté. (p.82)

Mon père n’avait jamais aimé lire, mais ça lui plaisait que je lui raconte les livres que je lisais. Je soupçonnais que c’était surtout un moyen de me faire parler, autrement j’étais sujette au mutisme. Depuis deux ans, je passais mon temps enfermée dans ma chambre pour lire ou écrire. (p.129)

Mon entrevue avec l'auteure 

mardi 8 août 2023

Lili-la-lune – Effet papillon d’Amélie Bibeau

 

Publié chez les éditions Victor et Anaïs le 5 juin 2023

188 pages

Lu en format papier

4e de couverture

Coralie, alias Lili-la-Lune, souhaite retrouver le bonheur, après les durs mois qu’elle vient de traverser. Entre son travail à la fromagerie, sa rencontre avec Ludovick, la grossesse surprise d’Évelyne, les problèmes de couple de Benjamin et sa plainte contre Jean-Jacques, la jeune femme tente de conserver l’équilibre.

Mais son passé la hante toujours et ses sentiments contradictoires pour son ex, qui l’a lâchement trahie, demeurent difficiles à gérer. Comment Lili pourra-t-elle oublier quelqu’un qu’elle a autant aimé ? Sa vie est-elle tracée par une série d’événements qui la mèneront vers sa destinée ? Et si son bonheur ne dépendait pas d’elle ? Lili doit accepter qu’elle ne puisse pas tout contrôler.

Mon avis

Déjà le 8e tome de la série, on approche lentement de la fin et je sens que l’auteure nous réserve des surprises pour la suite. Je viens de tourner la dernière page du livre et j’ai une étrange impression. J’avais mentionné que je n’aimais pas le personnage de P-A après sa rupture avec Coralie à cause des paroles qu’il lui a dits. L’histoire s’est répétée avec Guillaume.

J’avais du respect pour lui, car il avait demeuré aux côtés de la protagoniste à travers toutes les épreuves importantes de sa vie et les mots qui lui a dit cette fois-ci l'ont blessée. Je crois que c’est la scène de son anniversaire qui m’a le plus marqué. Il reste encore des questions qui sont sans réponse, mais je vais devoir attendre au prochain tome pour les obtenir.

J’ai aussi un gros doute sur Ludovik, il y a certaines mentions dans le livre qui me font penser que leur relation est toxique. Le fait que Coralie sente l’obligation de changer de style vestimentaire pour lui plaire et s’intégrer à son groupe d’amis n’augure rien de bon. Il semble gentil avec elle et il l'a aidé à oublier Guillaume, mais je sens que cela va mal tourner, alors que Coralie a déjà vécu plus que son lot d’épreuves.

Comme d’habitude, j’en aurais pris le double de page et j’ai hâte au tome 9. Cette fois-ci, je donne mon étoile du match à Évelyne qui a vécu une étape importante et malgré toutes les émotions m’a fait ressentir, ajoute une touche d’humour au roman.

Extraits

P-A a raison ; je n’ai pas été toujours gentille avec Benjamin, moi non plus. J’ai aussi jugé Evan sans le connaître. (p.8)

T’a pas à prouver ta valeur, Evan. C’est à toi de t’assumer et de t’aimer tel que t’es. Les autres vont finir par le faire aussi et ceux qui le font pas ratent une belle occasion, parce que t’es vraiment un gars génial. (p.43)

Depuis quelque temps, je trouve que ma garde-robe n’est pas assez seyante. Il faut dire que Ludovick émet parfois des commentaires à propos de mes vêtements. Il lui arrive même de me demander de me changer avant une sortie, surtout lorsque nous accompagnons ses amis à des soirées. C’est désagréable de ne pas me sentir à la hauteur de ses attentes. (p.11)

T’es restée avec moi parce que tu croyais que c’était ce qu’il fallait que tu fasses. Tu fais les choses que tu penses justes, mais en vrai, t’a pas d’émotions. Tu sais pas ce que tu veux. Tu laisses les autres choisir à ta place. Essaie pas de me faire avaler que tu m’aimais ; c’est pas vrai. Et t’a pas vraiment aimé P-A, non plus. Tu m’es tombée dans les bras facilement après votre rupture. T’es tellement influençable que c’était facile de te charmer. (p.143)

 Ma chronique du premier tome

 Mon entrevue avec l'auteure

samedi 5 août 2023

Compagnons pour toujours de Marie-Chantal Martineau

 

Publié chez les éditions Le dauphin blanc le 27 juin 2023

240 pages

Lu en format papier

4e de couverture

Grâce à sa médiumnité, Marie-Chantal Martineau rencontre de nombreuses personnes vivant un deuil et pour qui elle reçoit des communications avec les décédés ou les « envolés » comme elle aime les appeler. Durant ses communications avec l'au-delà, Marie-Chantal a observé régulièrement la présence rassurante et souvent enjouée d'animaux de compagnie. Souvent reliés à la personne disparue, ces animaux sont eux-mêmes dans l'au-delà mais parfois aussi encore présents sur terre. Amoureuse des animaux et sensibilisée à tout ce qui les concerne, Marie-Chantal a compilé dans le présent ouvrage les anecdotes qu'elle et les personnes qui la consultent ont vécues en rapport avec les animaux.

Dans son style personnel si apprécié de ses lecteurs, Marie-Chantal nous fait part de ses observations par rapport à la vie insoupçonnée des animaux et nous fournit des enseignements judicieux sur différents aspects de leur présence dans nos vies. Elle nous parle de la mission des animaux, de leur survie après la mort, de leurs perceptions psychiques, des communications et des messages qu'ils ont pour nous. On découvre l'amour inconditionnel dont ils font preuve à notre égard et le rôle de thérapeutes qu'ils peuvent adopter pour soulager nos maux et nos détresses. Touchant et réconfortant, Compagnons pour toujours est un ouvrage parsemé de nombreuses anecdotes véridiques qui rendent la lecture fort agréable. Il saura rejoindre et toucher les lecteurs vivant ou ayant vécu avec un animal de compagnie. La vie insoupçonnée des animaux nous est dévoilée dans ce magnifique et vibrant ouvrage de Marie-Chantal Martineau.



Mon avis

Je dédie cette chronique à mon chat Grizou qui a fait partie de ma vie pendant 15 ans. J’ai pensé beaucoup à lui pendant que je parcourais les pages de ce livre. Je remercie aussi Christine Michaud qui m’a donné envie de le lire en voyant sa publication sur Facebook. Ce n’est pas un genre littéraire que je lis habituellement, mais j'ai toujours eu des animaux et je sentais que je devais vivre une dernière étape pour terminer mon deuil.

Je vous avoue que je craignais que je ne puisse pas connecter avec le bouquin au commencement à cause de l’ésotérisme, mais à ma grande surprise, j’ai apprécié les histoires des clients ou des amis de l’auteure mettant de l’avant leurs animaux.  Dans un sens, cela me réconforte de savoir qu’ils demeurent toujours à nos côtés après qu’ils ont quitté notre monde.

Elles sont surtout à propos de chiens et de chats, mais il y en a aussi quelques-unes avec des oiseaux et d’autres animaux de compagnies. De mon côté, j’ai eu une préférence pour celles avec les chats, mais les chiens trouvent en deuxième position. Toutefois, chaque histoire est touchante, j’ai eu la larme à l’œil à quelques reprises. Certaines d’entre elles ont un lien avec les décès d’un proche du propriétaire humain et je pense que cela porte à réfléchir. Mes chats viennent souvent me voir lorsque je suis triste ou en colère pour me remontrer le moral et Grizou m’a accompagné quand j’ai perdu mes deux grands-parents.

Je crois qu’il faut garder l’esprit ouvert pour apprécier cette œuvre, mais vous n’avez pas besoin de vous y connaître sur le sujet pour comprendre. C’est le premier livre semblable que je lis et je me suis reconnue dans quelques éléments des histoires. Il y a une partie spiritualité dans les différents chapitres, mais les amateurs d’animaux pourront aussi l’apprécier.

Extraits

Quelle tristesse de constater que certains ne voient que de la nourriture dans ces êtres. Je dis souvent qu’il faut avoir expérimenté, dans son quotidien, une relation avec un représentant du peuple animal quel qu’il soit pour vraiment comprendre et ressentir toute la profondeur du lien qui nous unit et ainsi mesurer pleinement la chance de les avoir sur Terre avec nous.  (p.19)

Les âmes restent concernées par ce qu’il advient de leurs animaux de compagnie. Elles s’en préoccupent, se soucient de leur bien-être et vont jusqu’à se service d’eux pour nous rejoindre et se rapprocher de nous. (p.55)

Je dis souvent que tout ce qui vit a besoin d’amour. Et les animaux ne font pas exception, bien sûr. Ce sont des êtres intelligents et aimants. Ils savent faire preuve de loyauté. Ils ressentent des émotions et sont aussi très sensibles. Peut-on croire que certaines personnes en doutent encore ? Parfois, j’ai l’impression que les animaux sont plus « humains » que certains d’entre nous. (p.113)

 


vendredi 4 août 2023

Promets-moi ta confiance de Sandra Verilli

 

Publié chez les éditions Andara le 25 juillet

368 pages

Lu en format papier

4e de couverture

Anabela Viscossini est journaliste au Réseau sportif. Lorsqu'elle se voit offrir l'occasion de remplacer un collègue attitré à la couverture des matchs de l'équipe de hockey de Montréal, elle jubile ! Son rêve d'adolescence va enfin se réaliser ! Toutefois, une surprise de taille l'attend : l'équipe vient d'acquérir le gardien de but Hans Larson.

Alors que tous les journalistes s'interrogent sur les raisons de son échange et cherchent à obtenir le scoop qui se cache derrière l'arrivée du séduisant joueur suédois, Ana songe plutôt au moment où le hockeyeur a croisé sa route seize ans plus tôt. Se souviendra-t-il d'elle et de la soirée qu'ils ont passée ensemble ? De leur complicité instantanée et de leur conversation si profonde malgré leur jeune âge ? Car si Anabela n'a jamais pu oublier son étoile filante, elle doute que ce soit la même chose pour Hans…

Mon avis

Je ne sais pas si c’est le dernier tome de la série, mais plus j'avance dans ma lecture, plus j’apprécie l’histoire et les personnages.  Cela est possible que ça soit le fait qu’Anabela soit une journaliste qui m’a permis de m’attacher à elle, mais c’est une de mes chicklit préférées de cette année. Si vous aimez la romance, je vous suggère de commencer par le premier livre, c’est une série à découvrir même si vous n’êtes pas amateur de hockey. Je ne le suis pas et cela n’a pas empêché mon imagination de vaguer en tournant les pages.

J’aime le fait que les personnages se sont rencontrés 16 ans plus tôt, c’est comme si leur histoire n’était pas terminée et on peut assister à leur dénouement. Je donne mon étoile du match à Anabela et à son amie Geneviève. Anabela peut sembler trop gentille au commencement, mais elle découvre ce qu’elle souhaite vraiment et elle prend les décisions pour atteindre son but. Je vous avoue que Geneviève m’énervait un peu lorsqu’elle apparaît dans le roman, mais plus j’ai appris à la connaître, plus je me suis attaché à son sens de l’humour et on voit qu’elle est devenue une bonne amie pour Anabela.

Si vous hésitez à vous lancer dans la romance, c’est une excellente série pour vous faire une idée. Elle n’est pas trop à l’eau de rose, elle contient que peu de scènes intimes et même les personnages secondaires sont intéressants. Bien qu’il a plus de 350 pages, c’est une histoire qui permet de décrocher de la vie quotidienne, de relaxer et profiter d'un peu de positif. L’écriture est rythmée et vous allez vouloir poursuivre votre lecture sans déposer le livre.

Bien que le hockey soit un thème récurent dans la romance anglophone, on en voit peu dans les bouquins québécois pour adulte. Par contre, il y a quelques romans pour adolescent si jamais vous aimez cet univers. J’aime le fait que l’auteure met de l’avant les Canadiens de Montréal même s’il s’agit de joueurs fictifs. C’est une équipe importante pour le Québec et je trouvais l’idée rafraîchissante.

Extraits

Tu ne trouves pas que ça a pas d’allure, cette histoire-là ? reprit Anabela sans écouter son amie. Je veux dire, je remplace Fradette et pouf ! Le lendemain, Hans Larson est échangé à Montréal. On dirait que c’est arrangé avec le gars des vues ! (p.55)

Toutes ces années, elle avait idéalisé le moment où elle allait revoir son étoile filante. Or, ce soir, il avait fait voler en éclats ses illusions pour laisser place à une immense déception. Et comme si elle vivait une peine d’amour après une histoire qui n’avait pourtant jamais commencé, Anabela quitta l’aréna, bouleversée. (p.80)

Ériger un mur autour de toi et refuser de laisser approcher qui que ce soit, c’est pas la solution. C’est jamais la solution si on souhaite réellement s’en sortir. (p.120)

L’amour, ça ne fait pas toujours mal, Hans. Ça colore souvent notre vie de bonheur, sans même qu’on s’en rendre compte. Il faut simplement lui accorder la chance d’exister et ne pas se braquer lorsqu’il cogne à notre porte. (p.152)

Un jour, il va falloir que tu réalises que si on te propose quelque chose, c’est parce qu’on a envie de t’aider et que tu ne déranges pas. (p.180)

Ma chronique de Promets-moi le bonheur

Ma chronique de Promets-moi un avenir

Mon entrevue avec l'auteure 

Le grand Da Silva -Tome 1 de Frédérique Dufort

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