Publié chez
Andara le 14 juin
384 pages
Lu en format
papier
4e
de couverture
Depuis que Justin
sait que sa mère est atteinte d’un cancer, rien ne va plus dans sa vie. La
colère qu’il ressent est omniprésente et il est incapable de se changer les
idées. Ses nombreuses absences en classe obligent le directeur du collège à lui
lancer un ultimatum : soit il se reprend en main, soit il est expulsé. Ajouter
un stress supplémentaire à sa mère alors qu’elle se bat pour sa vie ? C’est
hors de question ! Le voici donc forcé de retrouver Juliette, la freak du
collège, trois fois par semaine, à la bibliothèque de l’école. Elle le prend de
haut et le fait travailler d’arrache-pied afin qu’il rattrape son retard.
Mon avis
Si vous aimez
l’écriture de Suzanne Roy, c’est définitivement un livre à lire. J’ai vécu toute
une gamme d’émotions en parcourant les pages de ce bijou. J’ai déjà dit que La
vie est non remboursable ressemblait à Une promenade inoubliable, celui-ci m’a
fait exactement penser à la relation de Landon – Jamie. Tout comme Jamie, Juliette
ne s’ouvre pas facilement, se tient occupée avec des activités solitaires et
tente de passer inaperçue à l’école et garde un secret. Je vous laisse
découvrir, s’il s’agit du même, mais je me suis reconnue dans ce personnage et
je crois que c’est pour cette raison que cette histoire m’a touché autant. Peu
de femmes affirment leur fierté d’être une freak et préfère entrer dans le
moule ce qui n’est pas le cas de Juliette et je l’admire pour cela.
Quant à Justin
tout comme Landon, il ne se tenait pas avec le bon groupe d’amis et il était
dans une relation superficielle avec la fille populaire de l’école. Est-ce
qu’il a fait le meilleur choix ? C’est ce que j’avais hâte de savoir. Justin
est mon personnage préféré de ce tome-ci à cause de son évolution. C’est
certain qu’il n’avait pas plusieurs options s’il ne voulait pas ruiner son
futur, mais il s’est quand même repris en main en demandant de l’aide à
Juliette. Les scènes qui se déroulent à la bibliothèque sont mes préférés
sûrement parce que j’y ai passé beaucoup de temps pendant mes études et que
c’est l’endroit ou la protagoniste à enfin retrouver le sourire.
Certains lecteurs
pourraient trouver les personnages immatures pour leur âge, je me questionnais
parfois s’ils étaient au Cégep ou au secondaire surtout dans le cas d’Alana,
l’antagoniste et petite amie de Justin qui agissait comme s'il lui appartenait.
En même temps, je me suis souvenue que si c’était son premier petit ami sérieux,
elle ne savait peut-être pas comme agir et cela expliquerait son comportement.
J’ai quand même aimé ce personnage qui ajoute du piment et du trouble.
J’ai dévoré le
livre en une seule journée tellement j’ai accroché à l’histoire et la bonne
nouvelle est que certains chapitres n’ont que quelques pages, vous pouvez facilement
déposer le bouquin si vous souhaitez prendre une pause. Je n’ai pas noté de
temps mort et chaque action apporte au récit tout en contenant assez de détails
pour laisser son imagination vaguer. Pendant
ma lecture, je me suis rappelée pourquoi je n’aimais pas les romans qu’on
m’obligeait à étudier. Juliette et Justin ont tous les deux eu de bons points.
Extraits
Pour le moment,
je parvenais à me maintenir la tête hors de l’eau, car j’avais une bonne
mémoire, et aussi parce que la biologie et la chimie étaient des matières que
j’affectionnais, mais en littérature, il fallait lire et décortiquer des romans
affreusement ennuyeux. (p.10)
C’est un roman
que tu dois apprendre à aimer, voilà tout. Certains sont plus faciles à
comprendre, j’en conviens, mais celui-ci t’oblige à réfléchir si tu veux capter
les multiples couches de l’histoire. (p.35)
Merde ! J’ai
vraiment cru que t’avais tout compté ! Je ne te dis pas ce que j’aurais
pensé de toi.
Que je suis une
Hermione Granger puissance 10, et une nerd qui n’a aucune vie sociale,
résumai-je sans trop de difficulté. (p.82)
Mon père n’avait
jamais aimé lire, mais ça lui plaisait que je lui raconte les livres que je
lisais. Je soupçonnais que c’était surtout un moyen de me faire parler,
autrement j’étais sujette au mutisme. Depuis deux ans, je passais mon temps
enfermée dans ma chambre pour lire ou écrire. (p.129)
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