Publié chez les
éditions Andara le 25 juillet
368 pages
Lu en format
papier
4e
de couverture
Anabela
Viscossini est journaliste au Réseau sportif. Lorsqu'elle se voit offrir
l'occasion de remplacer un collègue attitré à la couverture des matchs de
l'équipe de hockey de Montréal, elle jubile ! Son rêve d'adolescence va enfin
se réaliser ! Toutefois, une surprise de taille l'attend : l'équipe vient
d'acquérir le gardien de but Hans Larson.
Alors que tous
les journalistes s'interrogent sur les raisons de son échange et cherchent à
obtenir le scoop qui se cache derrière l'arrivée du séduisant joueur suédois,
Ana songe plutôt au moment où le hockeyeur a croisé sa route seize ans plus
tôt. Se souviendra-t-il d'elle et de la soirée qu'ils ont passée ensemble ? De
leur complicité instantanée et de leur conversation si profonde malgré leur
jeune âge ? Car si Anabela n'a jamais pu oublier son étoile filante, elle doute
que ce soit la même chose pour Hans…
Mon avis
Je ne sais pas si
c’est le dernier tome de la série, mais plus j'avance dans ma lecture, plus
j’apprécie l’histoire et les personnages. Cela est possible que ça soit le fait qu’Anabela
soit une journaliste qui m’a permis de m’attacher à elle, mais c’est une de mes
chicklit préférées de cette année. Si vous aimez la romance, je vous suggère de
commencer par le premier livre, c’est une série à découvrir même si vous n’êtes
pas amateur de hockey. Je ne le suis pas et cela n’a pas empêché mon
imagination de vaguer en tournant les pages.
J’aime le fait
que les personnages se sont rencontrés 16 ans plus tôt, c’est comme si leur
histoire n’était pas terminée et on peut assister à leur dénouement. Je donne
mon étoile du match à Anabela et à son amie Geneviève. Anabela peut sembler
trop gentille au commencement, mais elle découvre ce qu’elle souhaite vraiment
et elle prend les décisions pour atteindre son but. Je vous avoue que Geneviève
m’énervait un peu lorsqu’elle apparaît dans le roman, mais plus j’ai appris à
la connaître, plus je me suis attaché à son sens de l’humour et on voit qu’elle
est devenue une bonne amie pour Anabela.
Si vous hésitez à
vous lancer dans la romance, c’est une excellente série pour vous faire une
idée. Elle n’est pas trop à l’eau de rose, elle contient que peu de scènes
intimes et même les personnages secondaires sont intéressants. Bien qu’il a plus
de 350 pages, c’est une histoire qui permet de décrocher de la vie quotidienne,
de relaxer et profiter d'un peu de positif. L’écriture est rythmée et vous
allez vouloir poursuivre votre lecture sans déposer le livre.
Bien que le
hockey soit un thème récurent dans la romance anglophone, on en voit peu dans
les bouquins québécois pour adulte. Par contre, il y a quelques romans pour
adolescent si jamais vous aimez cet univers. J’aime le fait que l’auteure met
de l’avant les Canadiens de Montréal même s’il s’agit de joueurs fictifs. C’est
une équipe importante pour le Québec et je trouvais l’idée rafraîchissante.
Extraits
Tu ne trouves pas
que ça a pas d’allure, cette histoire-là ? reprit Anabela sans écouter son
amie. Je veux dire, je remplace Fradette et pouf ! Le lendemain, Hans
Larson est échangé à Montréal. On dirait que c’est arrangé avec le gars des
vues ! (p.55)
Toutes ces
années, elle avait idéalisé le moment où elle allait revoir son étoile filante.
Or, ce soir, il avait fait voler en éclats ses illusions pour laisser place à
une immense déception. Et comme si elle vivait une peine d’amour après une
histoire qui n’avait pourtant jamais commencé, Anabela quitta l’aréna,
bouleversée. (p.80)
Ériger un mur
autour de toi et refuser de laisser approcher qui que ce soit, c’est pas la
solution. C’est jamais la solution si on souhaite réellement s’en sortir.
(p.120)
L’amour, ça ne
fait pas toujours mal, Hans. Ça colore souvent notre vie de bonheur, sans même
qu’on s’en rendre compte. Il faut simplement lui accorder la chance d’exister
et ne pas se braquer lorsqu’il cogne à notre porte. (p.152)
Un jour, il va
falloir que tu réalises que si on te propose quelque chose, c’est parce qu’on a
envie de t’aider et que tu ne déranges pas. (p.180)
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