jeudi 2 janvier 2025

Charlie dans l’eau chaude de Nathalie Roy

 

Publié chez Libre Expression le 21 octobre 2024

288 pages

Lu en version papier

4e de couverture

À trente-cinq ans, Charlie Laliberté mène la vie dont elle a toujours rêvé. Cheffe propriétaire d'un resto à Québec, elle excelle partout où elle passe. Mais elle veut en faire trop… tout le temps ! Ses attentes démesurées envers elle-même la placent dans des situations improbables, où elle fait gaffe par-dessus gaffe – incluant à la télé. Dire que Charlie espérait séduire Manu, le beau réalisateur de la compétition culinaire…

Et si sa consommation parfois abusive de vino était en partie responsable de ses actes ? C'est ce que croit Théo, son meilleur ami et ancien amoureux. C'est ainsi que Charlie décide de rejoindre un groupe de femmes pour revisiter sa relation avec l'alcool. Pas question d'arrêter complètement, mais… peut-être que le bonheur se trouve dans la sobriété temporaire ?

Mon avis

Si vous avez apprécié La vie épicée de Charlotte Lavigne, vous allez aimer retrouver l’humour de l’auteure dans cette nouvelle œuvre. Les deux personnages ont environ le même âge, mais je me suis reconnue davantage en Charlie pour la simple raison que plus de 10 ans se sont écoulés depuis que j’ai lu les 4 tomes de Charlotte la première fois.

 La bonne nouvelle, vous n’avez pas à être amateur de cuisine pour dévorer le roman. Bien que j’aime cuisiner une fois de temps en temps, ce n’est pas nécessairement un de mes champs d’intérêt, pourtant j’ai ri à plusieurs reprises et Charlie a réussi à me toucher. J’avoue que je ne savais pas quoi penser de sa consommation d’alcool, mais je crois que c’est un sujet important à aborder même si la façon utilisée dans l’histoire est plutôt spéciale.

Théo arrive en deuxième position. Il n’a pas toujours pris les meilleures décisions surtout au niveau amoureux, mais on voyait qu’il tenait encore à Charlie. Comme ils sont séparés, il apparaît comme personnage secondaire. Toutefois, il apporte beaucoup au récit et joue un rôle capital dans le parcours de la protagoniste.

Il y a trois personnages que j’ai plus ou moins aimés dans le livre. En premier arrive la nouvelle conjointe de Théo, Tanya. Elle m’a énervée dès sa première apparition. Je l’ai trouvé égoïste et c’est le type d'amis que je fuis dans la vie réelle. Je pourrais dire la même chose à propos de Manu, mais cela m'a pris plus de temps avant que j’aille un avis négatif à son sujet. Je ne peux pas vous en dévoiler plus. La dernière est Monika, une amie de la protagoniste qui a tout quitté au mauvais moment.

Si vous souhaitez passer un bon moment, je vous le recommande. C’est une histoire simple, drôle et qui apportera du soleil dans votre journée.

Extraits

Je secoue la tête pour chasser ces idées sombres qui refont parfois surface, et avec lesquelles je dois toujours me battre, et ce, même, si je suis devenue une femme accomplie. Malgré mes trente-cinq ans, la Charlie de quinze ans n’est malheureusement jamais bien loin. (p.12)

Certains disent d’ailleurs que je ne suis pas à ma place à la tête d’un commerce, que je suis plus à ma place à la tête d’un commerce, que je suis plus une artiste qu’une femme d’affaires. Pourquoi ne pourrait-on pas être les deux ? Pourquoi toujours se limiter dans la vie à tel ou tel rôle ? (p.42)

Parfois, je songe que je ne pourrais pas mourir sans avoir connu la maternité. Et le lendemain, après une discussion avec mon staff sur tout ce qui va mal sur la planète et qui hypothèque notre avenir, que ce soit le réchauffement climatique, le système d’éducation en déroute ou l’augmentation faramineuse du coût de la vie, je change d’idée. Qui veut mettre un enfant au monde dans une société pareille ? (p.79)

Je n’ai jamais compris pourquoi elles m’avaient prise pour cible pour m’intimider verbalement. Et ça, c’est sans compter tous les autres coups pendables qu’elles m’ont faits. Que ce soit voler mes jeans dans ma case pendant mon cours d’éducation physique et m’obliger à rentrer en short à la maison en plein hiver, ou bien m’arracher mon devoir de maths des mains et le salir avec l’ombre à paupières, juste avant la remise. (p.106)

Théo a raison, il est temps que je le laisse aller, que je lui rende sa liberté et que je vole de mes propres ailes. L’heure est venue de poursuivre mon chemin en solo. Même si ça me donne le vertige, c’est la bonne décision à prendre. (p.133)

Je ne peux pas croire qu’après mes couteaux à steak allemands, mes verres à vin Riedel, mes pics à martini en acier inoxydable et mes sent-bon dans les toilettes, ils sont maintenant partis avec ma plante préférée. Et elle n’était pas petite, en plus. (p.163)

Sur mes murs, je revois mes nombreuses affiches des Backstreet Boys, sur lesquels j’ai tant fantasmé, particulièrement Nick Carter. J’étais plutôt du type Vanilla à l’époque. Heureusement, je me suis déniaisée par la suite. (p.209)

Mon entrevue avec l'auteure 

mercredi 1 janvier 2025

Over the influence by Joanna " JoJo " Levesque

 

Published on September 17th, 2024 by Da Capo

352 pages

I read the hardcover version

A breathtakingly candid memoir by Joanna "JoJo" Levesque, the chart-topping, multi-platinum recording artist behind hits like “Leave (Get Out),” “Too Little, Too Late”, and the Grammy Award-winning "Say So"

Signed to a major recording deal at just 12 years old, JoJo catapulted to the top of the pop-and-R&B-infused charts in the mid 2000's. The relatability of her youth and the appeal of her cool-girl mystique earned her millions of fans around the world. JoJo was an undeniable superstar and pop culture fixture, spanning roles in major studio films, omnipresence on Top 40 radio, frequenting magazine covers, and appearing on national TV. Then, out of the blue, everything came to a halt and JoJo seemingly stepped out of the spotlight, leaving many fans to wonder: What happened to JoJo?

In OVER THE INFLUENCE, JoJo holds nothing back as she brings her against-the-odds story of adversity and triumph to center stage. From being raised by parents who were both battling addiction and depression, to emerging victorious in a never-ending lawsuit with her record label, to putting the fragmented pieces of herself together after a maddening period of rebellion and self-betrayal, she takes the reader through the turbulent years that led her to where she is now: releasing new music under her own imprint, performing in shows and festivals around the world, headlining a Broadway show, and beyond.  In this raw, behind-the-scenes look at her life, both personal and professional, JoJo’s unflinching vulnerability allows readers to connect with her on a whole new level through stories of success, heartbreak, redemption, and resilience.

More than a victory lap from an artist with over two decades in an ever-changing entertainment industry, OVER THE INFLUENCE is an unapologetic rallying cry to anyone who’s ever been terrified to fail and still said, “Count me in.”

My review

I probably heard Too little too late at the radio in the 2000, but I did not really know her music until I saw a resent live version of that song on Instagram. I thought it was a sign since I heard it at a time, I needed the most. With Christmas that was coming, I decided to ask for The high road album and her memoir. Since music always been one of my passions and I like knowing other people stories, I thought it would be a chance to know what happened behind her music. 

2024 teaches me two lessons: Give a chance to someone to tell you her story, it might surprise you and you should always listen to your inner voice. Even though the author mentions a lot about her addiction, I think the fact you should listen yourself instead of others is something I noted from this book. Even though, Joanna Levesque was pretty new to me, her story touched me in a way I don’t have enough words to describe.

I don’t drink much and I never tried drugs, but I could relate to her story since I ignored what I really wanted to do for so long, I doubt myself and I am scare to go for it and I have to deal with my anxiety every day. I think lot of reader could relate to this as well. You don’t have to be in the music industry or having an addiction to enjoy the memoir. I just admire people who does everything they can to make their lives better so much and I think it’s one of the reasons why hat singer touched me so much. I admit that I could make links between the music and the books industry, it’s hard to know who to trust.

I felt that there was a reason why I bumped into her video after all this time. Not because I could relate to the lyrics, the lyrics from a few of her songs touched me as well and when I closed her book, I felt less alone.

Excerpts

Now, feels like the best possible time to release the shame, embarrassment, and fear of rejection that I absorbed over the years and wore like a second skin. (p. X)

And we are all hungry ghosts in this society, we all have this emptiness, and so many of us are trying to fill that emptiness from the outside, and the addiction is all about trying to from the outside. Sure, that could be drugs and alcohol, but it could also be other things, too, like consumerism, sex, food-the list goes on. The problem is that none of these things address the real root of this emptiness, and so we can never fill ourselves up from the outside, no matter how hard we try. (p. XII)

One time, I brought back a book on Wicca from Salem and couldn’t wait to show it to them. Around the time of my first Holy Communion (I would’ve been seven or so), I was casting little spells in this Jewish family’s coat closet. Needless to sat, the parents had a sit-down discussion with Mom the next day. So much for starting my first coven. (p.12)

Even though I loved learning, school was a double-edged sword. Yes, it was a place where I could feed my insatiable curiosity and learn about the world around me, but it was also a place where I was forced to deal with other kids, kids I didn’t like because they didn’t like me. (p.18)

And the goal was to make me the most easily acceptable version of myself. Not changing who I was, she stressed, just polishing it up for the world to see and connect with. (p.58)

People were starting to pay attention and compliment me on my talent and original music, and yet whenever I went to shoots or industry events, I felt just ostracized as I was in elementary school. Once again, it seems like no one wanted to sit with me. (p.72)

At eighteen, I was just starting to come into myself creatively, and even though you’d think success would bring a certain amount of freedom with it, I hadn’t actually felt that free since I was a little girl playing around with watercolors and brushes. (p.121)

The more I got to know him, the worse of a person I deemed him to be and the more I hated myself for acting desperate and naïve. (p.195)

I’d entrusted my managers-first Mom, now M.M-to make the final decisions for me since I was obviously incapable of making the right ones on my own. First, because I was a child, and then, because I just innately wasn’t strategic the way I lived my life. I believed what I was told, that indulging my nonmainstream tastes would not propel me forward. (p.223)

" And you definitely should not be made to feel like, after all this time, you don’t know what you’re doing. She doesn’t know better than you. Only you know what’s right for you. You have more experience in this industry than most people ever get. If you’re not happy, stop acting like a victim and make a change. " (p.270)

I had been praying for something to make it abundantly clear which direction I should head in next. The tree-lined street in Burbank turned technicolor, and I knew right then I would not be taking any ex along into this next chapter. (p.306)

 


Charlie dans l’eau chaude de Nathalie Roy

  Publié chez Libre Expression le 21 octobre 2024 288 pages Lu en version papier 4 e de couverture À trente-cinq ans, Charlie Lalib...