Biographie
Diplômée de
l’École nationale de l’humour en écriture humoristique, Justine Malépart y
donne maintenant des formations de storytelling destinées aux
entreprises. Originaire de la région de Lanaudière, cette lavalloise d’adoption
a remporté, en 2023, une bourse du Fonds ÉNH-Netflix avec son producteur
ComediHa ! pour le développement de son projet en comédie de fiction pour la
télévision. Son amour du suspense, des personnages tordus et des univers
sombres a donné naissance à son premier roman Aux premières loges de
l’enfer.
Crédit : Justine
Malépart - Éditions de Mortagne
Questions
Qu’est-ce qui
vous a motivé à vous lancer dans l’écriture ?
J’ai toujours souhaité écrire des romans, mais je repoussais sans cesse le
moment où je m’assoirais seule devant mon ordinateur. Probablement que le
syndrome de l’imposteur m’habitait trop dans la vingtaine pour que j’entame
cette grande aventure. Quand la pandémie est arrivée, j’étudiais à l’École
nationale de l’humour. À la fin de ma formation, tout était fermé et je ne
travaillais pas. J’ignorais comment trouver des contrats dans de telles
circonstances. Je me suis dit que c’était le moment idéal pour rédiger mon
premier roman. Toutes les conditions étaient réunies. Je savais que si je ne me
lançais pas, je ne le ferais peut-être jamais.
Qu’est-ce que
vous appréciez le plus en écrivant de la suspense ?
Ça me plait de jouer avec les lecteurs et les lectrices en leur faisant
vivre des montagnes russes d’émotions. Comme j’écris principalement de
l’horreur, je pense que je trouve un certain plaisir dans le fait de choquer.
Je m’intéresse beaucoup à la psychologie et j’adore les zones grises ! Tout est
rarement blanc ou noir. Le thriller m’amène à développer des personnages tout
aussi tordus que riches qui rappellent la complexité de la nature humaine.
Aimeriez-vous
écrire un autre genre littéraire, si oui, lequel ?
Ayant étudié à l’École nationale de l’humour, j’essaie de saupoudrer mes
écrits sombres de quelques blagues. Je viens de commencer à écrire de la
fiction jeunesse qui me permet de me plonger à fond dans un univers coloré et
comique. Et j’adore ça ! Je ne suis pas fermé à aucun genre. Je pourrais bien
surprendre mon lectorat avec une romance dans quelques années. Rien n’est
impossible !
Quels conseils
donneriez-vous à un nouvel auteur ?
Écrire. Écrire. Écrire. C’est la seule façon de découvrir son style et de
s’améliorer. Aussi, je lui conseillerais de rédiger un plan et des fiches pour
ses personnages. Ça peut sembler ennuyeux, mais ça permet de sauver un temps
précieux pendant la rédaction du manuscrit et, surtout, de ne pas se perdre
dans une mauvaise direction inutilement. Il y a de nombreux impondérables dans ce
métier. C’est bien de se munir d’outils pour contrôler un peu certains aspects
de notre travail.
Quels défis
avez-vous rencontrés en écrivant votre premier roman ?
Étrangement, j’ai rencontré moins de défis en écrivant mon premier roman
que mon deuxième. Je ne ressentais aucune pression, parce que personne ne
savait ce que je faisais. Aujourd’hui, je trouve ardu de m’installer à mon
ordinateur en étant jamais seule, car la petite voix dans ma tête qui doute
constamment regarde toujours par-dessus mon épaule. Je dois m’efforcer de la
faire taire afin de créer en m’amusant.
Écrivez-vous
avec de la musique ? Si oui, avez-vous une chanson fétiche ?
Je ne travaille pas tout le temps avec de la musique. Quand j’en écoute, j’opte
pour de l’instrumental. Entendre des paroles me sort de ma zone de création. Par
contre, si je m’apprête à écrire une scène gore, je choisis une liste de
lecture me permettant de me mettre dans l’ambiance nécessaire avant de
commencer.
Quels sont vos
prochains projets ?
J’en ai plusieurs !
Des livres jeunesse, d’autres romans d’horreur… Je développe aussi une fiction
pour la télévision que je souhaite présenter à une boite de production. Je vous
invite à me suivre sur les médias sociaux, il s’agit du meilleur moyen de ne
pas manquer mes actualités. Je ne suis pas fatigante, je publie peu.
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