vendredi 24 janvier 2025

Entrevue avec Mélanie Cousineau

 


Crédit photo : Facebook

Biographie

Née à Montréal, Mélanie Cousineau a grandi avec papier et crayon à la main. Les arts ont toujours fait partie de son quotidien. Que ce soit par le chant, la danse ou l’écriture, elle avait un besoin vital de s’exprimer. Cette passion pour la rédaction ne l’a jamais abandonnée, même si elle a d’abord orienté sa carrière en comptabilité. Mélanie a finalement compris qu’elle ne pouvait plus ignorer cette flamme qui brûlait en elle. Elle a quitté son emploi et s’est lancée corps et âme dans l’écriture. Le grand saut, certes, mais la meilleure décision de sa vie.

Crédit : Mélanie Cousineau - Les Éditeurs réunis

Questions

Qu’est-ce qui vous a motivé à vous lancer dans l’écriture ?

J’ai un énorme besoin de m’exprimer et j’ai toujours beaucoup de choses à raconter. Aussi, comme j’ai un karma de gaffeuse et que j’aime bien l’auto-dérision, j’ai voulu exploiter ça dans des romans féminins qui exposent des parcelles du quotidien et qui permettent aux lectrices de se détendre.

Qu’est-ce que vous appréciez le plus dans l’écriture ?

Libérer mon esprit des histoires qu’il crée à profusion. Aussi, les thèmes abordés me permettent de vivre des choses par procuration ou de faire une thérapie à travers mes personnages. Le fait de toucher des gens en plein cœur et qu’ils m’écrivent ensuite pour me dire à quel point mes histoires leur font du bien est le cadeau ultime.

Quels conseils donneriez-vous à un nouvel auteur ?

De foncer malgré les embûches et la difficulté de se trouver un éditeur. Le marché est saturé de romans, mais je peux comprendre que le désir d’écrire et d’être lue peut être plus fort que ça. Il ne faut jamais cesser de croire en soi et travailler son texte en profondeur pour maximiser sa chance de sortir du lot.

Lequel de vos livres recommanderiez-vous à un nouveau lecteur ?

Tous mes romans pourraient convenir à un nouveau lecteur. Ce qui vient peser dans la balance est davantage le besoin ou le désir du lecteur. Je pourrais ainsi l’orienter davantage vers la chick-lit, le feel-good ou encore le jeune adulte.

Quels défis avez-vous rencontrés pendant l’écriture de votre premier roman ?

Mon premier roman a été le plus facile à écrire. Comme je ne connaissais rien du milieu et que je n’avais pas de contrat signé, je pouvais l’écrire à mon rythme et en toute liberté. Par la suite, la barrière s’est glissée au-dessus de mon premier roman pour ne pas livrer un produit en-deça de ce dernier (pas parce qu’il n’est pas bon, là, mais parce que je souhaite m’améliorer). Aujourd’hui, la pression que je me mets quand j’écris est énorme, j’ai une peur bleue de décevoir les gens. Aussi, je sur-analyse tout, ce qui fait que l’écriture est longue et éreintante. Mais j’adore mon métier. Il faut seulement que je lâche prise et que je retourne à mon désir premier : celui de m’amuser et de libérer mon esprit.

Écrivez-vous avec de la musique ? Si oui, avez-vous une chanson fétiche ?

Toujours ! La musique est essentielle à ma vie. Aussi, je déteste le silence (sauf quand je suis à bout ! haha). Mes listes de lecture dépendent de ce que j’écris. J’essaie de me plonger dans l’univers qui convient le mieux à la scène sur laquelle je travaille. En général, je choisis des chansons calmes qui me permettent de me concentrer sur l’écriture. Cependant, il m’arrive d’écrire des scènes plus intenses avec des pièces comme Karmina Burana ou du Metallica. C’est vraiment variable. Lorsque je suis en relecture, j’opte pour de l’instrumental, surtout du piano et du violon.

Quels sont vos prochains projets ?

J’en ai tellement ! J’ai plusieurs dossiers dans lesquels je dépose régulièrement des notes au fur et à mesure que les idées affluent. Mais pour l’instant, je travaille sur le deuxième volet d’un roman que vous avez particulièrement apprécié. Je ne peux pas en dire plus pour l’instant. La possibilité d’un 3e Couples à la dérive est aussi dans l’air, en plus d’un feel-good qui pourrait voir le jour. Et je caresse aussi le désir d’écrire un scénario. J’ai besoin de garder mon esprit occupé sinon, je m’ennuie !


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