Biographie
Née à Montréal,
Mélanie Cousineau a grandi avec papier et crayon à la main. Les arts ont
toujours fait partie de son quotidien. Que ce soit par le chant, la danse ou
l’écriture, elle avait un besoin vital de s’exprimer. Cette passion pour la
rédaction ne l’a jamais abandonnée, même si elle a d’abord orienté sa carrière
en comptabilité. Mélanie a finalement compris qu’elle ne pouvait plus ignorer
cette flamme qui brûlait en elle. Elle a quitté son emploi et s’est lancée
corps et âme dans l’écriture. Le grand saut, certes, mais la meilleure décision
de sa vie.
Crédit : Mélanie
Cousineau - Les Éditeurs réunis
Questions
Qu’est-ce qui
vous a motivé à vous lancer dans l’écriture ?
J’ai un énorme
besoin de m’exprimer et j’ai toujours beaucoup de choses à raconter. Aussi,
comme j’ai un karma de gaffeuse et que j’aime bien l’auto-dérision, j’ai voulu
exploiter ça dans des romans féminins qui exposent des parcelles du quotidien
et qui permettent aux lectrices de se détendre.
Qu’est-ce que
vous appréciez le plus dans l’écriture ?
Libérer mon
esprit des histoires qu’il crée à profusion. Aussi, les thèmes abordés me
permettent de vivre des choses par procuration ou de faire une thérapie à
travers mes personnages. Le fait de toucher des gens en plein cœur et qu’ils
m’écrivent ensuite pour me dire à quel point mes histoires leur font du bien
est le cadeau ultime.
Quels conseils
donneriez-vous à un nouvel auteur ?
De foncer malgré
les embûches et la difficulté de se trouver un éditeur. Le marché est saturé de
romans, mais je peux comprendre que le désir d’écrire et d’être lue peut être
plus fort que ça. Il ne faut jamais cesser de croire en soi et travailler son texte
en profondeur pour maximiser sa chance de sortir du lot.
Lequel de vos
livres recommanderiez-vous à un nouveau lecteur ?
Tous mes romans
pourraient convenir à un nouveau lecteur. Ce qui vient peser dans la balance
est davantage le besoin ou le désir du lecteur. Je pourrais ainsi l’orienter
davantage vers la chick-lit, le feel-good ou encore le jeune adulte.
Quels défis
avez-vous rencontrés pendant l’écriture de votre premier roman ?
Mon premier roman
a été le plus facile à écrire. Comme je ne connaissais rien du milieu et que je
n’avais pas de contrat signé, je pouvais l’écrire à mon rythme et en toute
liberté. Par la suite, la barrière s’est glissée au-dessus de mon premier roman
pour ne pas livrer un produit en-deça de ce dernier (pas parce qu’il n’est pas
bon, là, mais parce que je souhaite m’améliorer). Aujourd’hui, la pression que
je me mets quand j’écris est énorme, j’ai une peur bleue de décevoir les gens.
Aussi, je sur-analyse tout, ce qui fait que l’écriture est longue et
éreintante. Mais j’adore mon métier. Il faut seulement que je lâche prise et
que je retourne à mon désir premier : celui de m’amuser et de libérer mon
esprit.
Écrivez-vous
avec de la musique ? Si oui, avez-vous une chanson fétiche ?
Toujours !
La musique est essentielle à ma vie. Aussi, je déteste le silence (sauf quand
je suis à bout ! haha). Mes listes de lecture dépendent de ce que j’écris.
J’essaie de me plonger dans l’univers qui convient le mieux à la scène sur
laquelle je travaille. En général, je choisis des chansons calmes qui me
permettent de me concentrer sur l’écriture. Cependant, il m’arrive d’écrire des
scènes plus intenses avec des pièces comme Karmina Burana ou du Metallica.
C’est vraiment variable. Lorsque je suis en relecture, j’opte pour de
l’instrumental, surtout du piano et du violon.
Quels sont vos
prochains projets ?
J’en ai
tellement ! J’ai plusieurs dossiers dans lesquels je dépose régulièrement
des notes au fur et à mesure que les idées affluent. Mais pour l’instant, je
travaille sur le deuxième volet d’un roman que vous avez particulièrement
apprécié. Je ne peux pas en dire plus pour l’instant. La possibilité d’un 3e
Couples à la dérive est aussi dans l’air, en plus d’un feel-good qui pourrait
voir le jour. Et je caresse aussi le désir d’écrire un scénario. J’ai besoin de
garder mon esprit occupé sinon, je m’ennuie !
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