Publié en janvier
2020
406 pages
Lu en format
papier
4e de couverture
Égarées, dispersées, oubliées
Telles sont les sept pierres enchantées
Du domaine sacré du Wÿkur Rëy
Le jour de la
naissance d’Edhellen, Jamie l’Écrivain découvre que Nornaica n’a pas été
vaincue par le pouvoir des Nillë. Comment s’en est-elle tirée ? De quelle
manière s’attaquera-telle aux Tinwë maintenant ? Alors qu’ils ont plus de
questions que de réponses au sujet des intentions de la déesse, Leïlya et ses
compagnons s’organisent : quoi qu’elle prépare, Nornaica doit être arrêtée.
Or, cette
nouvelle aventure entraînera les survivants de la Grande Bataille bien au-delà
des frontières familières du continent elfique, sur les terres hostiles du
Nøvrekîî, où règnent le froid et la neige, la violence et la peur…
Mon avis
Depuis que j’ai commencé ce blogue, j’aime lire des livres
que l’on ne retrouve pas nécessairement sur tous les comptes Instagram et
encore plus donner une chance aux auteurs indépendants, car ils doivent
travailler doublement pour se faire une place dans l’industrie. Je trouve que
cette auteure mérite qu’on lui donne une chance. Elle a une imagination
débordante et une plume hors du commun.
Ce n’est pas nécessairement mon genre littéraire habituelle,
mais cela m’a fait du bien de sortir de ma zone de confort et laisser mon
imagination vaguée davantage pour imaginer les personnages. Après une pause de
plus d’un an, j’avais hâte de les retrouver. Il y a quelques longueurs, mais ce
n’est rien à comparer du seigneur des anneaux. Je crois que l’auteure voulait
simplement bien créer son univers et elle a fait un travail formidable sur ce
point.
Je recommande de lire le premier tome avant de vous lancer
dans celui-ci. Dans mon cas, il se trouvait loin dans ma mémoire et cela m’a
pris un peu plus de temps que d’habitude pour embarquer dans l’histoire. De
plus, c’est le tome du milieu, alors préparez-vous à beaucoup de batailles.
Je donne mon étoile du match à Leïlya qui m’a fait vivre plus que ma part
d’émotion en quelques pages et qui m’a fait réaliser que la vie réelle n’est
pas si terrible finalement. On apprécie davantage notre quotidien quand on n’a
pas à se battre pour notre survie et voir notre entourage mourir les uns après
les autres.
Stephan arrive en deuxième position. Il n’est pas le
personnage le plus présent, mais il est un de ceux qui m’a le plus marqué avec
son courage. Il m’a réservé quelques surprises que je vous laisse la chance de
découvrir. C’est le genre de personnage que j’adore retrouver dans les romans.
Extraits
Sur le coup, j’avais pleuré. J’avais pleuré devant sa
détresse, devant mon incapacité à l’aider à la surmonter. Maintenant, je ne
pleurais plus. Je savais que les larmes étaient inutiles, qu’elles ne le
guériraient pas. (p.15)
Mais malgré tout l’amour que Vivianne et Jean-Philippe
m’avaient donné, je n’avais jamais vraiment été à ma place ailleurs que sous
leur toit. À l’école, dans l’autobus, chez le coiffeur ou à l’épicerie, mes
cheveux bariolés de mèches bleu roi, mes oreilles trop pointues, ou encore ma
passion pour la nature et la lecture, bref tout ce qui me rendait «
moi »
m’attirait immanquablement moqueries et questions. (p.35)
La plaine enneigée s’étendait bien au-delà de ce que me
laissait entrevoir le mur de brouillard. Des morial. Car, je ne le savais que
trop bien pour avoir suivi mes cours d’histoire à l’école, la destruction
massive de la nature ne se faisait au nom que de l’une de deux hoses : du
progrès, ou de la guerre. (p.162)
La solitude, qui m’avait si souvent servi de refuge dans
l’autre monde, était en train de me rendre folle. Plus jeune, quand j’étais
seule, je m’inventais des mondes de magie et des péripéties romanesques.
Maintenant que je vivais les dangers de l’aventure, la solitude me confrontait
à des scénarios absurdes, qui réinventaient le passé, remettaient en question
le présent et l’avenir. (p.235)
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