dimanche 29 septembre 2024

J’ai fait pleurer une fille d’Édith Chouinard


 

Publié chez les éditions La Bagnole le 10 septembre 2024

232 pages

Lu en format papier

4e de couverture

Alixe commence à peine à faire ses preuves chez Folo qu'une jeune assistante photographe à l'attitude et au look irréprochables fait irruption dans son quotidien. Tout le monde l'adore (y compris Caleb, bien sûr), et sa présence rend Alixe un peu folle. Sans compter qu'elle doit gérer la présence d'un nouveau coloc, un rockeur à la rue, beau et sexy comme un fantasme d'adolescente, ainsi que l'insistance de sa mère qui la presse de retourner au cégep. La vie d'adulte, ça promet !

Mon avis

Autant que j’avais aimé le premier tome, autant que je ressentais que je n'étais pas le public cible. J’ai apprécié ma lecture, mais le caractère jeune d’Alixe et les anglicismes m’ont un peu fait décrocher. Je me suis quand même souvenu des moments lorsque j’ai obtenu mon premier travail à temps plein à la différence est que j’étais plus âgée que la protagoniste.

Je le recommande à un public jeune adulte, mais je crois que même les plus âgées vont rire à quelques reprises et vont se rappeler de bons souvenirs. Je dirais qu’Alixe hésite moins que dans le premier tome. Elle est déterminée à poursuivre son emploi chez Folo à Montréal. J’ai apprécié l’ambiance du roman qui peut faire rêver plus d’une adolescente.

La romance est présente dans ce roman. Tout au long de ma lecture, j’essayais de deviner avec qui elle allait se mettre en couple Plusieurs hommes apparaissent ou réapparaissent dans sa vie. Comme certains sont présents que brièvement, c’est difficile de se faire une opinion. J’apprécie quand même que ce ne soit pas un parcours linéaire.

Extraits                      

Au début, je pensais qu’on pourrait devenir de bonnes amies, elle et moi, mais j’ai compris que ça n’arriverait pas. Sa carrière d’influenceuse, c’est tout sa vie. Il n’y a pas de place pour autre chose. (p.25)

J’enfile mes écouteurs antibruit et je m’écroule sur mon lit. Je lance un podcast sur le feng shui. Ça va me détendre. Comme de fait, quelque part entre le chi et les boussoles divinatoires, je pense que je réussis à me rendormir. (p.103)

Mon entrevue avec l'auteure

Ma chronique de J'ai fait mourir mes plantes 

mercredi 25 septembre 2024

Entrevue avec Karine Chevrier

 


Crédit pour la photo : Roxanne Dufort - Photographie

Biographie

Née à Montréal en 1990, Karine Chevrier a grandi à Saint-Jean-sur-Richelieu en Montérégie, où elle vit toujours avec son conjoint et leurs nombreux animaux. D'ailleurs, elle est toujours ravie de parler de ses chats et de ses poules !

En 2010, elle décroche un diplôme d'études collégiales en travail social. Elle se consacre durant quelques années au domaine de la santé mentale, mais c'est pour sauver la sienne qu'elle lâche tout en 2013. Elle multiplie alors les petits boulots et les expériences de vie jusqu'à trouver enfin sa voie : le graphisme. Elle entreprend en 2016 des études dans le domaine, lesquelles lui ouvriront par la suite les portes du monde de l'édition et du livre. 

Si Karine écrit depuis sa tendre enfance, elle n'aura « la grande révélation » qu'en 2018. En plein Salon du Livre de Montréal, auquel elle participe pour représenter la maison d'édition pour laquelle elle travaille, elle est happée de plein fouet par un constat indéniable : elle ne se sentira pas accomplie tant qu'elle n'aura pas publié un roman. Elle a bien quelques ébauches rédigées durant son adolescence, qu'elle a conservées sur une clé USB… L'une d'elles est restée particulièrement précieuse à son cœur. Elle a cependant besoin d'être remaniée et de gagner en maturité. La route s'annonce longue, mais Karine est convaincue que cette histoire mérite d'être sauvée pour, un jour, être publiée.

C'est finalement au début de l'année 2020 que Karine s'investit pleinement dans l'écriture. Heureux hasard, car elle trouve refuge dans cette forteresse pour traverser les hauts et les bas de la crise sanitaire.  

Crédit : À PROPOS | Karine Chevrier | Auteure (karinechevrierauteure.com)

Questions

Qu’est-ce qui vous a motivée à vous lancer dans l’écriture ?

L’écriture est un refuge comme l’est la lecture, à l’exception que, en écrivant, je choisis le monde dans lequel j’ai envie de me réfugier. Ça peut paraître paradoxal compte tenu que j’écris des romans plutôt sombres, mais il y a quelque chose de profondément apaisant à passer quelques heures dans un univers dont on contrôle tous les paramètres. Évidemment, devenir auteure était aussi un rêve d’enfant, d’une petite fille un peu solitaire qui avait souvent le nez dans des livres !

Quels défis avez-vous rencontrés pendant l’écriture de votre premier roman ?

Le plus gros défi auquel j’ai fait face (et c’est commun à de nombreux écrivains), c’est d’affronter le fameux syndrome de l’imposteur. On remet tout en doute, de nos idées à notre démarche, on se demande si on « mérite » d’être publié. Toutefois, je croyais en mon histoire. J’ai toujours été consciente de la singularité et de l’originalité de Résistance et je demeurais convaincue que ma série méritait sa place sur les tablettes des librairies.

Écrivez-vous avec de la musique ? Si oui, avez-vous une chanson fétiche ?

C’est très variable. Je trouve beaucoup d’inspiration dans la musique à des moments où je ne suis pas en train d’écrire (en voiture, par exemple). Je vais donc réécouter la chanson qui a inspiré la scène sur laquelle je m’apprête à travailler quelques fois avant de me mettre au travail. Toutefois, lorsque j’écris, je préfère la musique d’ambiance sans paroles ou le silence. Je me tourne donc souvent vers des bandes originales de séries et de films si j’ai besoin d’être accompagnée par la musique à ces moments-là.

Avez-vous un plan avant de commencer un roman ou écrivez-vous selon votre instinct ?

Un peu des deux ! Je connais toujours le début, le milieu et la fin de mon projet avant d’en commencer la rédaction. Je précise également certaines scènes intermédiaires jusqu’à obtenir un plan grossier. La suite, c’est l’instinct et mes personnages qui s’en occupent.

Quels conseils donneriez-vous à un nouvel auteur ?

On ne peut pas trop peaufiner un manuscrit. S’il faut évidemment lâcher prise à un moment donné, il est important de le faire lire par des proches, accepter la critique et remettre son ouvrage sur le métier autant de fois que nécessaire.

Quels sont vos prochains projets ?

Le recueil Gère tes fesses, filles ! auquel je participe devrait paraître cet automne ou au début de l’année prochaine. Il regroupe les témoignages de plusieurs auteures qui ont toutes en commun de vivre avec l’anxiété au quotidien. Je travaille aussi sur une duologie qui, pour l’instant, s’appelle seulement « Murphy », qui sera un croisement entre un thriller et une dark romance. Enfin, il y a toujours le tome 3 de Résistance qui attend patiemment son tour. J’aimerais écrire les premiers mots de ce tome ultime d’ici la fin de l’année ou au début de 2025. Le sous-titre sera La rébellion et je vous promets une finale à tout casser !

Meri Jaan d’Océane Ghanem

 

Publié chez Hugo Poche le 10 septembre 2024

858 pages

Lu en format papier

4e de couverture

En plus de s'être fait larguer par l'homme qu'elle prenait pour son meilleur ami et l'amour de sa vie, voilà qu'il s'amourache d'une star du porno de renommée internationale... une star qui n'est autre que sa grande sœur !. - Ne sois pas surprise, Ola ! lui a-t-il lancé par-dessus son épaule, en claquant la porte du petit appartement qu'ils partageaient depuis six ans. Tu le savais déjà.... Blessée, puis vexée, et après une cuite d'anthologie au vin blanc, Ola finit par admettre que... oui, peut-être... elle ne comprend rien aux hommes - ni au sexe.. Alors, avec l'aide de ses meilleurs amis, elle échafaude une liste de cinquante-deux défis à réaliser sur un an pour apprendre à mieux connaître le sexe opposé... et ses propres désirs..

Tout ce qui lui a toujours semblé hors de portée, beaucoup trop osé pour une gentille fille dans son genre, est désormais inscrit à l'encre noire sur son carnet. Mais c'était compter sans l'intervention de Saint Hunderson, son sublime voisin, et accessoirement, le meilleur ami de son ex.. Un libertin patenté qui ne l'a jamais laissée indifférente, avec lequel elle partage de sombres secrets, et qui n'a décidément rien d'un saint homme ! La vilaine petite chenille deviendra-t-elle un joli papillon ? Ou risque-t-elle de se brûler les ailes avant même d'avoir pu apprendre à voler.

Mon avis

C’est le premier roman que je lis de cette auteure et je suis sortie de ma zone de confort à plus d’une reprise en parcourant les pages. J’avoue qu’il y a quelques longueurs et que je trouvais que Ola tournait en rond avec Saint quand elle pensait sans arrêt à ses sentiments pour le protagoniste. Je le recommande pour un public averti, car le livre contient plusieurs scènes de sexe et certaines peuvent être difficiles à parcourir.

Ola est attachante quoiqu’elle pourrait énerver certains lecteurs, car elle est parfois naïve dans les chapitres qui se déroulent dans le passé et qu’elle hésite beaucoup. J’admire qu’elle crée une liste dans le but d’ajouter du piment dans sa vie. Je suis aussi rendue à cette étape, alors je n’ai pas attendu longtemps avant de me plonger dans le récit.

Je donne mon étoile du match à Saint. Bien qu'il éprouve de la difficulté à s’ouvrir aux œuvres, qu'il butine au lieu de se contenter d’une seule femme, il est mystérieux et apporte du piquant à l’histoire. Malgré ses imperfections, c’est le personnage que j’ai préféré suivre dans les péripéties.

En lisant l’avertissement au commencement du livre, je m’attendais à un roman sombre. Il y a quelques passages, mais c’est moins intense que je l'avais imaginé. J’ai apprécié de lire une romance différente bien qu’il ne fasse pas partie de mon top 5 de l’automne. Je crois qu’il est arrivé au bon moment dans ma vie.

Extraits

Non, j’étais le problème et il me l’a dit-sans pitié. Trop sage, trop coincée, pas assez passionnée. Moi, je l’aimais autant que je le pouvais et je croyais naïvement que ça lui suffirait. (p.17)

On est désormais officiellement en 2021, et ça me tue de commencer la nouvelle année en te disant ça, mais Casanova a raison : si tu ne te sors pas les doigts du cul, tu n’arriveras jamais à remonter la pente ! (p.33)

Je n’ai besoin de personne, me répond-elle, le plus naturellement du monde. J’ai pris l’habitude d’être celle qui prend soin des autres, et j’aime ça. Enfin, ça ne me dérange pas.

Et puis, je m’amuse bien, malgré tout ! feint-elle de s’enthousiasmer. J’adore lire, les fanfictions sur les One Directions et Harry Potter sont inépuisables. (p.91)

La plupart de ses dossiers contiennent des morceaux de musique, des partitions, des extraits de beat et des débuts de chansons laissés à l’abandon. Il possède aussi une immense bibliothèque de films et de séries, et comme je le savais déjà, nos goûts sont diamétralement opposés en matière de cinéma. Il aime les thrillers, les documentaires, les films d’action à gros budget et les parodies sarcastiques, tandis que je préfère les Disney et Pixar, les animés japonais, les dramas coréens et les sitcoms humoristiques. (p.138)

Soyons honnêtes : ça ne marchera pas dans tous les cas. La seule chose que je peux contrôler, c’est mon degré d’implication dans cette mascarade pour limiter au maximum les dégâts. (p.269)

Saint ne veut pas de moi, mais ça n’empêche pas le fait qu’il existe quelque chose..d’indéfinissable entre nous, lui expliqué-je. Ma vie est un véritable bordel en ce moment. Tout est cassé, plus rien ne tient debout. Et honnêtement, je n’ai pas très envie d’y faire le ménage, pour l’instant. (p.319)

Briser, c’est encore trop gentillet. Je ne sais pas ce que tu lui as vraiment fait, à mon cœur, mais il n’a plus jamais fonctionné depuis que tu t’en es servi pour te torcher les fesses. (p.459)

 


jeudi 19 septembre 2024

Interview with J.C. Hannigan

 

Biography

Ever since she was a little girl, J.C. has had an unquenchable thirst for reading. Historical fiction, romance, thrillers and horror; it didn't matter the genre, she'd read anything once. 

Eventually, that love for reading grew into a love for writing, and she learned that sharing her stories was every bit as therapeutic as escaping in them. 

Born with a chronic pain bone disorder called Multiple Hereditary Exostoses, J.C. turned to writing to keep her company amid a world of surgeries, bad pain days, and isolation. 

She started a blog when she was 15 chronicling the challenges of high school, dating, and coping with a chronic pain disorder.

Through her writing, J.C. hopes to bring awareness to mental health, rare diseases, and social challenges. Her writing as been described as edgy, bold, poignant, and raw.

J.C. currently resides in a small town in Ontario with her husband, their sons, and their dog. Other hobbies of J.C.'s include hiking, camping, binge-watching shows like Outlander, Game of Thrones, and Peaky Blinders, and daydreaming of traveling around the world.

Credit : About | J.C. Hannigan (jchannigan.com)

Questions

What are your inspirations when you are writing?

Life, mostly! Moments, feelings, dreams. Music, nature… Little bits and pieces from here and there.  

Do you listen music when you are writing? If yes, do you have a special song?

I do listen to music, but each of my books have a different vibe so they all get their own special playlist. For example, I listened to a lot of Counting Crows and folksy music for my latest, Riverside Reverie! 

Which one of your books will you recommend to a new reader?

I have published 15 books, so it’s difficult to pick one right off the hop. I usually ask what kind of genres and tropes (or vibes) the reader prefers, then I make a suggestion based on that. For example, if they say they love super spicy small town romances, I recommend picking up Coalescence. If they prefer the angsty rock star/ second chance trope or secret relationship, I recommend my Forgotten Flounders series. 

Which advices will you give to a new author?

Every path to success looks different because it is different, set goals that make sense to you and don’t let someone else’s journey define yours. 

Which struggles did you met when you wrote your first book?

Honestly, the first book was the one where I had the least struggles! Probably because I didn’t know what to expect, or what I was doing. Hitting publish was the only goal I had, and when I did it…I felt happy I’d achieved what I set out to do

Do you prefer to write a stand-alone or a series? Which one is easier to write?

I love writing both. Stand-alones are great, because they hook new readers who may be hesitate to dive into a series by a new to them author. But I love how intricate series can be, crafting an entire world of people connected to one another is probably one of my favourite things about writing. I do find series easier because of how my brain spirals about all the secondary characters—I can’t help but imagine THEIR stories even when I set out to write a stand-alone. 

What are your future projects?

I am currently working on another book in my interconnected small town romance series, the Hartwood Creek Romance series. This book is called Last Resort and it features Noah and Nellie, who you meet in Wood You Knot. After that, I’ll be diving into the third and final Forgotten Flounder book; Off Balance. 


Iron Flame de Rebecca Yarros


 

Publié chez Hugo Roman le 12 août 2024

721 pages

Lu en format papier

4e de couverture

Violet a brillamment réussi sa première année à l'Académie de la guerre de Basgiath. Mais le véritable entraînement ne fait que commencer. De plus, le vice-commandant est prêt à tout pour la faire échouer à moins qu'elle n'accepte de trahir l'homme qu'elle aime.

Mon avis

C’est toute une brique, cela m’a pris environ une semaine pour le terminer, mais l’histoire ne manque pas d’événements. Comme la majorité des avis que j’ai lus, je suis d’accord que le premier tome est meilleur, mais j’ai bien aimé la suite. L’auteure nous a réservé plus d’une surprise et quelques apparitions.

C’est un mélange de Hunger Games et Le seigneur des anneaux. C'est une guerre de comté avec des dragons. Je lis peu de livres où ces créatures mythiques prennent autant d’importance, alors cela m’a fait du bien de sortir de ma zone de confort.

J’aime bien Violet. On dirait qu’elle sait maintenant plus où elle s’en va même si on remarque qu’elle est encore jeune. Elle mature plus rapidement que la majorité des adolescents qu’on voit dans les romans. Elle éprouve des difficultés à s’attacher aux gens, mais je sens qu’elle s’écoute davantage depuis la fin de la première année.

Xaden se situe dans le top 3 de mes personnages préférés. Il garde une part de mystère et il demeure un homme autoritaire sans trop aller dans l’extrême. J’adore qu’il ajoute de la romance dans cet univers qui en manque cruellement. Il n’est pas parfait, mais il apporte beaucoup au récit.

Si vous aimez les histoires fantastiques, je vous le recommande, mais préparez-vous à passer plusieurs heures avec les personnages, car ce n’est pas un livre qui se lit d’un seul trait. Je suggère de commencer par Fourth Wing qui contient aussi de nombreuses pages.

Extraits

Qu’est-ce que je suis censée répondre à ça ? « Je comprends, mais pas vraiment » ? Il y a tant de choses que je veux lui dire, tant de questions que j’ai besoin de lui poser, mais soudain, les années que nous avons passées séparées me semblent..déterminantes. Ni lui ni moi ne sommes plus la même personne. (p.27)

J’aimerais que tu dises tout ce que tu penses pour une fois. Car là, maintenant, je ne sais plus, Violet. (p.228)

Il faut reconnaître ça à ma sœur : elle ne mène pas les batailles qu’elle sait ne pas pouvoir gagner. (p.296)

Dieu merci, il n’attend pas que je nie parce que je ne suis pas sûre d’avoir la force de le faire, pas avec la façon dont il titille ma lève inférieure, qu’il mordille doucement, puis en caresse le renflement avec sa langue. C’est trop bon, trop naturel, trop tout. (p.301)

Il n’y a aucun endroit au monde où tu irais et où je ne te trouverais pas, tu te souviens ? (p.380)

Lien de ma chronique de Fourth Wing 

 

 

 

samedi 14 septembre 2024

Beauty’s Beast by Lee Savino and Stasia Black


 

Published on February 2020

224 pages

I read the paperback version

Back Cover

“I’m going to teach you, sweetness. How to give yourself fully to me.”
Her chest rises and falls rapidly. But her gaze doesn’t leave mine. “I don’t know if I can do that.”
“You don’t have to do a thing.” I can’t stop myself from reaching out and touching her hair. My hand is huge by her face. I grip one of her damp locks, swallowing it in my fist. “Just let go and be mine.”

My review

This book might not be for everyone. It’s a dark romance and some events can make some reader uncomfortable. It’s not my case. Actually, it’s one of my favorite books I read this September. It’s not a genre I would read over and over, but I like getting out of my comfort zone once a while.

I felt the Beauty and the Beast vibe in the book and trust me it’s the darkest version I read. I couldn’t finish the previous one, but this time I almost read it in one shot. I never read a book from Stasia, but I put her on my list of authors to follow just like Lee which I read two books since Ignite your soul.

Beast is a really dark character. I was almost scare of Daphne and was hoping that she will escape. Fortunately, he surprises me more than one time. He is the type of character I like to find in books (in books only), because I can really escape from real life. I would recommend it for 18 years old and more reader. There is a few intimate and BDSM scene.

It’s not the first time I see a character like Daphne (a unexperienced woman when it come to sex, but she had a head on her shoulders). It could get on my nerves if I was only reading that genre, but since I changed the type of books every once a while, it’s did not. I was hoping she was making the right decision, but the book would be boring if she did.

Excerpts

" I slept a little. I think. " I stretch my neck to the side and rotate my shoulder. My muscles creak and crunch in protest. Pretty sad for twenty-six years, almost twenty-seven-year-old. " And I am not a genius. " (p.8)

If this was a horror movie, I’d definitely be the first to die. Dumb girl walking into the dark alone. Then again, I’m a virgin. Don’t they kill the virgins last? (p.30)

" In New Olympus, evil doesn’t have to wear a mask. It parades around, looking beautiful, for all to see. But underneath it’s rotten to the core. " (p.36)

" You think this will break me? " I blurt before I can stop myself. " I can handle cold and hunger. But if the temperature drops much more, I might not survive the night " I can list the exact effects of exposure on the body, but I bite my tongue. (p.58)

When Mom got sick. When Dad said it was up to us to save her. I clenched, got down to it and studied my ass off. Mom died and I clenched even harder, hold it all in, don’t let anyone see, Dad needs you, be strong for him, for all the people still struggling with Battleman’s disease. (p,81)

My interview with Lee Savino 

jeudi 12 septembre 2024

Résistance – L’insoumission de Karine Chevrier

 

Publié le 27 avril 2023

364 pages

Lu en format papier

4e de couverture

Fin août. Thomas Saint-Louis entame des études universitaires à Montréal. En dépit d'un passé trouble, il s'efforce de mener une existence anonyme. Toutefois, son destin le rattrape et une série d'événements inopinés s'enchaînent à une vitesse folle, l'entraînant malgré lui dans les méandres d'une machination à laquelle il ne pourra pas échapper. L'étudiant se voit confronté à une réalité parallèle et obscure dont il ne soupçonnait pas l'existence. Il rejoint les rangs des Invictus, un regroupement d'êtres surnaturels qui livrent depuis des siècles une guerre sans merci à l'Imperium. C'est au sein de sa division qu'il fera la rencontre de Yulia Lorentz, une mystérieuse lieutenante au caractère impétueux qui semble en savoir plus sur lui qu'il n'en sait lui-même. Si Thomas parvient à s'adapter à sa nouvelle réalité d'insoumis, il est vite exposé à un constat qui le remuera jusque dans ses plus intimes retranchements : quelqu'un veut sa peau, quoi qu'il en coûte.

Mon avis

Je ne sais pas si c’est parce que j’éprouve de la difficulté à me concentrer en ce moment, mais j’ai eu de la misère à embarquer dans l’histoire même s’il est bien écrit. Thomas et Yulia sont des personnages intéressants et le roman ne manque pas de rebondissement.

Je lis peu de fantastique, mais j’ai bien aimé la relation tumultueuse entre les protagonistes. Par contre, je ne m’attendais pas à rencontrer autant de personnages. D’ailleurs, l’auteure m’a surprise avec l’antagoniste. C’est un univers pour les jeunes adultes et je le recommanderais pour ce groupe d’âge, car certains chapitres ne conviennent pas à des enfants ou adolescents.

J’ai bien aimé les scènes de batailles, je ressentais l’action, même pour les rapprochements. Sans trop aller dans les détails, les émotions des personnages étaient mises en premier plan. Bien que le récit se déroule à Montréal, elle pourrait se passer n’importe où.

Pour le moment, c’est une duologie, alors je recommande de commencer par celui-ci. Si vous appréciez les histoires de vampires sans les brillants, l’histoire pourrait vous plaire. Elle diffère des autres que j’ai déjà lues. J'ai noté une légère ressemblance avec Arielle Queen dans le sens que les personnages risquent de vous surprendre.

Extraits

Tu vas vite comprendre que, d’un côté comme de l’autre, la loi du silence a préséance sur tout. Imagine la réaction des humains s’ils apprenaient ça. Probablement que certains se porteraient à notre défense. D’autres voudraient nous anéantir. La plupart des gens ont peur de ce qu’ils ne comprennent pas. (p.71)

Sachant qu’on ne peut plus se fier à personne, c’est donc tout à fait justifiable venant de ma part de vouloir savoir à qui j’ai réellement affaire, s’exclama Yulia d’un ton dur. (p.93)

Elle possédait apparemment deux personnalités : une première, dure et froide, qu’elle endossait dans son rôle de dirigeante et une autre, fragile et difficile d’accès, qu’elle tâchait à tout prix de protéger. (p.139)

La description que lui avait faite Sebastian lors de sa première soirée au sein de la Division 31 s’est plus d’une fois avérée fondée : Une dure à cuire. Prête à tout pour remplir une mission. Solitaire..Un chat sauvage..Difficile d’approche, mais c’est quelqu’un de bien, malgré les apparences. (p.243) 

 


lundi 9 septembre 2024

Interview with Douglas J. McLeod


 

Biography

Douglas J. McLeod, along with his two other writing personas: C. D. Melley, and Crimson Nuage, is an independent author originally hailing from Toronto, Canada. He moved to Florida in 2016 to spend quality time with his wife, and their pet Pomeranian and Yorkie. He is an avid sports fan, and alleges to be an aficionado of Tim Hortons, but has been known to frequent Starbucks on occasion.

Credit : Douglas J. McLeod (Author of Scarlet Siege) (goodreads.com)

Questions

What do you like the most about writing?

I like that it gives me an outlet to get in touch with my creative side. I’ve always had an interest in creative writing, and writing gives me the opportunity to get my thoughts down on paper, or a Word document, and create different “universes” in the process.

What struggles did you met when you wrote your first book?

When I wrote the first draft of Scarlet Siege, it was during National Novel Writing Month in 2011. The notion of writing a 50,000-word first draft within a month appears daunting to most, but I was able to put my nose to the proverbial grind stone, and was able to accomplish the task. I have since moved on from NaNoWriMo, but I will never forget how it helped launch my “career” as an author.

Which one of your books will you recommend to a new reader?

That is a tough call since I write three different genres: paranormal crime fiction, romance, and poetry. I guess it depends on which genre tickles your fancy. If you are interested in the crime fiction, my first book, Scarlet Siege, is where to start. If romance is more your speed, then I would suggest the first book of The Prairie Fire Trilogy, The Prairie Fire Within. And if poetry is what you are into, then the largest collection I have penned, Stanzas from the Sunshine is what I would recommend.

What advices will you give to a new author?

Do not get discouraged if real life gets in the way, and it will. There will be pressures and distractions you will experience in your writing journey. The trick is to keep the drive alive by setting time out of your day – or week, depending on your schedule – to commit to writing. The words will be tough to come by at times, but as long as you stay motivated, the books will come.

Do you write with music? If yes, do you have a special song to motivate you?

I find writing to music helps make the words flow more freely. Some authors will curate special playlists for the books they write, and I do that, too, depending on the book. But for the most part, I enjoy some arena jams to help get me pumped up to write.

What are your next projects?

This is something I have been struggling with lately due to a busy real-life schedule. (A day job, and attending a night class at the local university where I am studying for my Bachelor’s degree in Creative Writing.) But I recently had an idea for a sports romance (swimming) where the female love interest is a Swimmer With A Disability (leg amputee).

jeudi 5 septembre 2024

Un vautour parmi les faucons de Marie-Jeanne Rioux

 

Publié chez A Éditeur le 31 juillet 2024

312 pages

Lu en format papier

4e de couverture

LA GENETIQUE LA PLUS AFFREUSE PEUT-ELLE VRAIMENT ENGENDRER DE LA BEAUTE ?

 Je suis l'adjudant Christopher Williams, mécanicien de bord pour des missions de recherche et de sauvetage dans les Forces armées canadiennes et restaurateur d'avions dans mes temps libres. Après avoir agi comme un véritable imbécile auprès de mon meilleur ami et de son nouvel amoureux, ce qui m'a valu le titre d'adjudant Connard, j'ai décidé de reprendre la thérapie que j'avais abandonnée il y a des lustres et d'affronter enfin mes vieux démons. Morceau par morceau, comme on fabrique un modèle réduit, je rebâtis mon avenir, laissant même une petite place à l'amour. Mais une annonce troublante vient saper tous mes efforts et me ramène à la case départ.

Moi, c'est Paige, la conservatrice du Musée de l'aviation de la base militaire. Malgré mes pas alourdis par un passé sombre, j'ai choisi de foncer. J'ai une belle vie rangée, un métier passionnant, un copain peu présent, mais gentil, une mère peu présente, mais formidable, et un ami très présent, mais qui me bouleverse étrangement. Je passe de plus en plus de temps avec lui, vu notre passion commune. Mais est-ce vraiment la seule raison ? Le jour où je reçois l'annonce qui devrait me soulager du fardeau que je porte depuis trop longtemps, c'est plutôt l'inverse qui se produit. Se donner et recevoir… Est-ce encore possible pour nous ?

Mon avis

Avant de lire ce tome-ci, je recommande de lire Un chien parmi les loups, car certains personnages reviennent. L’histoire est indépendante, mais je crois que c’est mieux de commencer par le début pour bien comprendre l’univers. Je donne une étoile à l’auteure pour la création de personnages hors du commun. Je trouve que chacun des protagonistes possède des qualités et une vie différente de ce que l’on retrouve habituellement dans la romance et c'est rafraîchissant. C’est possible que ce soit parce que je me suis reconnue en Paige que dans les autres personnages, mais j’ai une préférence pour ce tome-ci.

Bien que j’ai apprécié l’évolution de Christopher, je donne mon étoile du match à Page. J’avoue que j’ai encore certains commentaires de Chris de travers dans la gorge. Je vous laisse deviner s’il est toujours aussi connard. Pour en revenir à Page, je la trouve forte, elle a subi deux traumatismes (la perte d’un membre et le deuxième, je le garde secret) à l’âge de cinq ans et cela ne l’a pas empêché d’avancer même si elle ne s’ouvre pas facilement dans sa vie amoureuse. Elle n’est pas parfaite, mais c’est un des personnages féminins des plus attachants que j’ai rencontrés.

Quant à Chris, j’avais quelques réticences à son sujet dès les premières pages, mais on en apprend davantage sur son passé. Cela n’excuse pas la façon dont il agit avec ses collègues, mais j’ai réalisé sa complexité.

Le bouquin est à deux voix, mais parfois un protagoniste du roman précédent revient, alors je suggère de prendre le temps de le lire pour ne pas manquer d’information importante. J’aime bien découvrir le point de vue féminin et masculin, je trouve que cela donne un côté plus complet à l’histoire.

Extraits

Au cours de nos discussions- parce qu’on ne faisait pas que baiser, même si c’était notre activité principale-, Arlette m’avait amené à réaliser que je devais accepter l’aide qui m’était proposée depuis des années. Que c’était ma seule et unique option pour faire la paix avec mon passé ou mieux vivre avec son poids. (p.6)

Je suis dans ma bulle lorsque je fais ça. Un peu comme quand je fabrique des modèles réduits ou bien quand je répare un moteur. J’ai un but précis. Je redonne vie à quelque chose. (p.18)

Ouais, tu as raisons, sauf qu’un avenir ensemble n’est plus envisageable, et parler au passé me donne l’impression que je maîtrise la situation. Que tout ça est derrière moi. Finalement, c’est seulement du déni. (p.110)

Mon cœur se serra tandis que je me revoyais en train de rejeter Paige pour ce qui coulait dans ses veines. Paige qui n’avait pas de copain. Paige avec qui je partageais la même passion. Paige qui s’était confiée à moi. Paige è qui j’avais envie de me confier à mon tour. Paige qui m’avait pris dans ses bras sans que je le repousse. Paige qui était magnifique. Paige qui me manquait affreusement. (p.118)

Ma chronique Un chien parmi les loups

Mon entrevue avec l'auteure 



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lundi 2 septembre 2024

Fiery Freedom by Crimson Nuage

 

Published September 9th, 2014

234 pages

I read the paperback version

Back Cover

Steven Roberts is a budding author based in Vancouver, Canada. When attending an author's conference in Phoenix, Arizona he is kidnapped by his #1 fan, Freedom Topaz with the intent of starting a romantic relationship with him. While he is apprehensive about the notion at first, the couple embark on a relationship that is unlike anything Steven had ever experienced, with a few twists along the way. In the end, Steven will learn that Freedom is unlike any woman he's been with, and questions whether she is "The One".**WARNING** This book is intended for a mature audience, and is recommended for those 18+

My review

I agree with the back cover, I recommend it for a mature audience, there is a few sex scene in the book and some of them can make people uncomfortable. Steven was almost forced a sleep with two different character and I found it a little cringe. This book definitely brough me out of my comfort zone.  I do not read erotica often, but I will say it’s the second book that touch my limit, but it was less bad that the first one. I keep the second for the first position.

If I had to choose my favorite character from this novel, I would choose Steven even though I do not agree with the choices he made. I just though he was interesting and less outside of the box than Freedom. When I think about It, he would be boring if he did take the right decided and he added spices at the story.

Freedom seems like a good gal, but she is not my favorite type of female character. Maybe it’s because she kidnapped Steven right at the beginning, but once again the book would not be the same without her. I know Steven might get the Stockholm syndrome, but I found her nicer by the end.

There is one character I could not stand, but I can’t tell you which one since she is a surprise in the book. After you read it, you will understand why. In the same time, I though she bought spices in the story was well.

Excerpts

I didn’t think I was worth all of this trouble. Yes, my first romance novel was a surprise hit- an accomplishment that overwhelmed me – however, to be in demand after writing one book was startling. I should have noticed the warning signs, but being the naïve person I can be, I decided to let things run their course. (p.2)

I’m a pretty shy guy to begin with. Aside from the signings and appearances, I probably would have just kept to myself, or stayed in my room the whole time. If I did run into any fans outside of the official events, it might be when I ventured down to the bar for a drink. (p.8)

I had a horrible experience with a former boyfriend in college. I haven’t been able to trust men ever since. When I read your book, I believed there were still decent men out there; ones who were kid, funny, sensitive, and warm. I thought you might have those same traits, and I was wishing I could meet you in person to see for myself. (p.24)

" No one said any art is easy, Steven. It’s difficult to find an audience to appreciate your creative work. It’s not just writers who suffer from it : painters, sculptures, designers, all of them are artists who do what they love in hopes they can be recognized. " (p.75)

Angela is a woman in her mid-20s Do women that age still go away with their parents? It might be a culture thing. (p.139)

 

 


dimanche 1 septembre 2024

Entrevue avec Nathalie d’Amours

 


Crédit photo : Facebook

Biographie

L'écriture a toujours été quelque chose d'important dans sa vie, mais depuis les douze dernières années, c'est devenu primordial et elle partage maintenant sa vie entre son travail d'enseignante, ses enfants et ses soirées (et presque chaque moment libre) à s’adonner à sa passion. Le plus merveilleux dans toute cette aventure, c’est de pouvoir la partager avec nous.

Crédit : Accueil | Nathalie D'Amours autrice (nathaliedamours.net)

Questions

Qu’est-ce qui vous a motivé à vous lancer dans l’écriture ?

Depuis que je suis toute petite, chaque voyage en voiture était une occasion de m’inventer des histoires pour passer le temps. Comme nous allions au chalet toutes les fins de semaine, d’avril à octobre, et que le déplacement durait 4h20, disons que ça m’a donné beaucoup de temps pour créer ! À l’adolescence, j’ai commencé à écrire des poèmes et j’ai écrit mon premier roman. Ensuite, il y a eu la vie : amoureux, université, enseignement, la maison, les enfants… J’avais cessé d’écrire, mais pas de m’inventer des histoires. Un jour, j’ai ressenti le besoin de me retrouver, moi, et j’ai recommencé à écrire, juste pour moi. Lorsque j’ai fini, c’est mon entourage qui m’a poussée à tenter de me faire publier. C’est comme ça que Le Royaume est né. Je ne me suis plus arrêtée.

Qu’est-ce qui vous a attiré vers la romance ?

Je connais bien les stéréotypes peu flatteurs associés à la romance, mais je les trouve un peu (beaucoup) hypocrites. Quand on y pense vraiment, l’amour est un élément essentiel dans la vie de tout le monde. Qu’on soit en couple ou non, il fait partie de notre quotidien, de nos préoccupations, pour certaines personnes, c’est même une quête. Écrire, c’est, d’une certaine façon, faire une réflexion sur la vie et l’amour en est un élément central. C’est un sentiment profond qui peut apporter beaucoup de bonheur et faire ressortir le meilleur de nous-mêmes. Il peut aussi faire très mal et être destructeur. C’est donc un puits profond pour les émotions et donc une fantastique source d’inspiration !

Quels conseils donneriez-vous à un nouvel auteur ?

Demander à des proches en qui il a confiance de le lire et de noter leurs commentaires. D’attendre un peu pour prendre de la distance, puis retravailler son texte. Plusieurs fois. Ne pas se décourager devant un refus, nous en avons tous, mais plutôt de se dire que ce n’était pas le bon endroit pour se faire publier et essayer encore. De suivre à la lettre les règles de soumission des manuscrits des maisons d’édition.

Quels défis avez-vous rencontrés pendant l’écriture de votre première œuvre ?

Le temps pour écrire. Avec l’enseignement à temps plein, la correction, le mari, les enfants, la maison… Le plus grand défi était là. Ensuite, c’en était un de logistique d’écriture. L’histoire se déroulait dans un monde imaginaire et mes personnages s’y déplaçaient beaucoup. Je ne voulais pas dire qu’un royaume était à un endroit puis, quelques chapitres plus loin, qu’il était ailleurs. J’ai donc demandé à l’un de mes frères de dessiner la carte de mon monde afin que je puisse m’y référer. Elle a été insérée dans le livre pour que les lecteurs puissent aussi la consulter. 

Écrivez-vous avec de la musique ? Si oui, avez-vous une chanson fétiche ?

Non, ça me déconcentre énormément. Par contre, j’écris en <<écoutant>> des films que j’ai déjà vus. Assez curieusement, ça, ça ne me déconcentre pas, au contraire. Pour Le Royaume, c’était soit Transformers, soit Le seigneur des anneaux.  Pour En dépit de tout, j’ai surtout écouté Orgueil et préjugés, et Notting Hill. 

Quels sont vos prochains projets ?

 Un livre d’un nouveau genre pour moi, le cozy crime, chez un éditeur avec lequel j’avais très envie de retravailler, et un roman à quatre mains, une romance historique, avec un ami !


Vas-tu finir ton assiette ? de Caroline Décoste et Mathieu Charlebois


 

Publié chez Québec Amérique le 18 mars 2024

288 pages

Lu en format papier

4e de couverture

Tsé les z’affaires que tu regardes dans les allées d’épicerie en te disant « mais quisséqui achète ça? »… Ben c’est nous, le quisséqui. La question est simple : si tu en manges, vas-tu finir ton assiette? La réponse ne l’est pas autant. Un repas congelé, une recette de Ricardo, un épisode des Chefs!, tout devient un prétexte pour renverser le capitalisme, s’opposer au patriarcat et se faire griller une toast au beurre à l’ail su’l bar à pain de la société.

Mon avis

Je tiens à vous aviser que ce n'est pas un livre de recettes et que le langage utilisé dans l’œuvre ressemble davantage à celui parlé que celui écrit. La 4e de couverture vous en donne un bon exemple. Vous avez aussi une idée de la nourriture présentée dans le bouquin, on parle surtout de restauration rapide et même côté soupe, c’est la marque Lipton qui a son chapitre.  C’est possible qu’un lecteur qui mange 110 % santé décroche, mais moi c’est ce qui m’a motivé à poursuivre jusqu'à la fin. J’ai bien aimé les blagues des deux auteurs même si parfois je devais les répéter à voix haut pour bien la saisir.  Je vous avoue que l’écriture inclusive m’a aussi un peu déconcentré. Je sais qu’on se dirige vers ce mode, mais je pense que cela alourdit le texte. Je doute que je vais finir par m’y habituer.

Il y a beaucoup de références des années 80 et 90, alors les gens de ma génération vont rire aux éclats en parcourant le livre comme moi je l’ai fait. On parle autant d’émissions de cuisine que de malbouffe, j’ai passé un bon moment.

Extraits

On choisit nos bannières selon notre mood : Seul au combat au IGA, repartir à zéro au Provigo, ou Laisse-moi t’aimer au Super C. (p.13)

Si ce n’est pas nous qui l’écrivons, â va être qui ? Sûrement pas Michel Tremblay. Y’était tellement pauvre dans sa jeunesse qu’y mangeait des timbres. (On a vu Les belles-sœurs au cégep, mais on écoutait juste à moitié. )  (p.26)

Quand on pense à tout ce que nos cousin.es francçais.es nous ont offert culturellement parlant (de grand.es écrivain.es, de sublimes cinéastes, une place où envoyer Garou quand on veut se débarrasser de lui), les attentes sont élevées avec le Paris Pâté. (p.35)

On rêve tous.tes d’être Ricardo. Non, pas Ricardo l’ensemble à fondue électrique de 11 pièces ! Vous comprenez ce qu’on veut dire. On rêve tous.tes d’être cet homme surhumain qui réussit à tout faire, et qui réussit tout ce qu’il entreprend que ce soit faire prospérer un magazine, une entreprise ou un riz basmati. (p.58)

C’est fou parce que le fromage en crottes pis les crottes de fromage, c’est les mêmes mots, mais c’est vraiment pas la même affaire. Ça donne le vertige. (p.187)

Cher Canada, Tu pourras commencer à prétendre que la poutine est un mets canadien quand tu seras capable de dire son nom sans avoir l’air de parler slovaque. (p.192)

L’étrangère de Sonia Alain

  Publié chez les éditeurs Réunis le 20 novembre 2024 344 pages Lu en format papier 4 e de couverture Constantinople, hiver 986. ...