Biographie
Diplômée du
programme d’écriture de l’École nationale de l’humour, Edith Chouinard
collabore à plusieurs périodiques, notamment au magazine Cool!. Branchée
sur tout ce qui fait fureur chez les jeunes, elle pond chaque mois différents
articles sur les stars, la télé, le cinéma, la musique, et la mode. Grande
voyageuse, elle vit actuellement en France, où elle mange beaucoup trop de
croissants au chocolat. J’ai fait mourir mes plantes est son quatrième
roman aux Éditions de la Bagnole.
Crédit : Edith
Chouinard – De la Bagnole (groupelivre.com)
Questions
Qu’est-ce qui vous a motivé à vous lancer dans
l’écriture?
Quand j’étudiais à l’École de l’humour, je voulais écrire
pour la télé, être scénariste ou scripteur. Je ne pensais pas que j’avais le
souffle nécessaire pour écrire un livre, et je voyais la littérature comme un
monstre sacré auquel je ne pouvais même pas oser aspirer! Finalement, j’ai
gagné ma vie comme journaliste, et, un jour, une de mes collègues – coucou,
Anne-Marie Lobbe! a publié son premier roman. Et j’ai eu envie d’essayer aussi!
Aujourd’hui, je veux juste raconter des histoires, peu importe le format.
Qu’est-ce qui vous intéresse davantage dans le genre
jeune adulte?
Le passage à l’âge adulte est une période que je trouve très
inspirante. On quitte le nid, on est enfin libre mais on se retrouve avec
toutes sortes de nouvelles responsabilités, on fait plein de rencontres, on se
cherche encore… Je garde de très bons souvenirs de cette époque de ma vie, et
je refuse un peu de la quitter!
Quelles sont vos sources d’inspiration lorsque vous
écrivez?
Je m’inspire beaucoup de moi, de mes propres expériences, de
ce que j’ai appris. Ça ne paraît pas tellement parce que je me plais à tout
déconstruire pour ensuite créer mes personnages et leurs histoires à partir de
plusieurs petits bouts de moi. Ça fait partie du plaisir d’écrire pour moi:
trouver des façons de raconter mon histoire en ne la racontant pas vraiment! Et
j’enrobe ça dans des univers qui me font triper, dans lesquels j’ai envie de
m’évader.
Quels conseils donneriez-vous à un nouvel auteur?
Je suis encore moi-même à la recherche de conseils! J’écoute
des podcasts et des masterclass sur le métier d’écrivain,
l’écriture et la création de personnages. Mais une chose que j’ai aimé
entendre, c’est qu’écrire un roman, c’est difficile. Alors il faut être
indulgent envers soi-même, et ne pas se décourager à la moindre épreuve en
pensant qu’on n’est pas assez bon ou qu’on n’a pas ce qu’il faut. C’est normal
de trouver ça difficile! Il faut du courage et de la détermination pour se
rendre jusqu’au bout.
Quels défis avez-vous rencontrés pendant l’écriture de
votre premier roman?
D’abord, j’étais terrorisée. Qu’est-ce que les gens vont
penser? Pour qui je me prends? Est-ce que ça intéresse vraiment quelqu’un? On
n’est pas en train d’écrire quand on est hantés par toutes ses questions. On
fixe notre écran d’ordi et la page reste blanche. Les journées sont
loooooongues. Mais ce que j’ai trouvé le plus difficile à écrire, concrètement,
ce sont les scènes d’intimité. Je suis une romantique finie, mais je suis aussi
assez pudique. Je trouve ça gênant de décrire l’amour physique avec des mots.
C’est devenu plus facile avec le temps, mais durant l’écriture de mon premier
roman (Quand on aime la mauvaise personne, difficile de trouver la bonne),
c’était un vrai problème!
Écrivez-vous avec de la musique? Si oui, avez-vous une
chanson fétiche?
Pour travailler, j’ai une playlist de pièces instrumentales.
La plupart sont tirées de bandes sonores de film et de série télé. Quand j’ai
besoin de motivation, je clique toujours sur «The Winds of Winter» de Game of Thrones : Season 6.
Ça donne envie de partir à la guerre!
Quels sont vos prochains projets ?
La suite de
J’ai fait mourir mes plantes doit paraître en septembre, et les aventures
d’Alixe devraient m’occuper encore un petit bout de temps…
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