jeudi 27 juin 2024

Entrevue avec Edith Chouinard

 

Biographie

Diplômée du programme d’écriture de l’École nationale de l’humour, Edith Chouinard collabore à plusieurs périodiques, notamment au magazine Cool!. Branchée sur tout ce qui fait fureur chez les jeunes, elle pond chaque mois différents articles sur les stars, la télé, le cinéma, la musique, et la mode. Grande voyageuse, elle vit actuellement en France, où elle mange beaucoup trop de croissants au chocolat. J’ai fait mourir mes plantes est son quatrième roman aux Éditions de la Bagnole.

Crédit : Edith Chouinard – De la Bagnole (groupelivre.com)

Questions

Qu’est-ce qui vous a motivé à vous lancer dans l’écriture?

Quand j’étudiais à l’École de l’humour, je voulais écrire pour la télé, être scénariste ou scripteur. Je ne pensais pas que j’avais le souffle nécessaire pour écrire un livre, et je voyais la littérature comme un monstre sacré auquel je ne pouvais même pas oser aspirer! Finalement, j’ai gagné ma vie comme journaliste, et, un jour, une de mes collègues – coucou, Anne-Marie Lobbe! a publié son premier roman. Et j’ai eu envie d’essayer aussi! Aujourd’hui, je veux juste raconter des histoires, peu importe le format.

Qu’est-ce qui vous intéresse davantage dans le genre jeune adulte?

Le passage à l’âge adulte est une période que je trouve très inspirante. On quitte le nid, on est enfin libre mais on se retrouve avec toutes sortes de nouvelles responsabilités, on fait plein de rencontres, on se cherche encore… Je garde de très bons souvenirs de cette époque de ma vie, et je refuse un peu de la quitter!

Quelles sont vos sources d’inspiration lorsque vous écrivez?

Je m’inspire beaucoup de moi, de mes propres expériences, de ce que j’ai appris. Ça ne paraît pas tellement parce que je me plais à tout déconstruire pour ensuite créer mes personnages et leurs histoires à partir de plusieurs petits bouts de moi. Ça fait partie du plaisir d’écrire pour moi: trouver des façons de raconter mon histoire en ne la racontant pas vraiment! Et j’enrobe ça dans des univers qui me font triper, dans lesquels j’ai envie de m’évader.

Quels conseils donneriez-vous à un nouvel auteur?

Je suis encore moi-même à la recherche de conseils! J’écoute des podcasts et des masterclass sur le métier d’écrivain, l’écriture et la création de personnages. Mais une chose que j’ai aimé entendre, c’est qu’écrire un roman, c’est difficile. Alors il faut être indulgent envers soi-même, et ne pas se décourager à la moindre épreuve en pensant qu’on n’est pas assez bon ou qu’on n’a pas ce qu’il faut. C’est normal de trouver ça difficile! Il faut du courage et de la détermination pour se rendre jusqu’au bout.

Quels défis avez-vous rencontrés pendant l’écriture de votre premier roman?

D’abord, j’étais terrorisée. Qu’est-ce que les gens vont penser? Pour qui je me prends? Est-ce que ça intéresse vraiment quelqu’un? On n’est pas en train d’écrire quand on est hantés par toutes ses questions. On fixe notre écran d’ordi et la page reste blanche. Les journées sont loooooongues. Mais ce que j’ai trouvé le plus difficile à écrire, concrètement, ce sont les scènes d’intimité. Je suis une romantique finie, mais je suis aussi assez pudique. Je trouve ça gênant de décrire l’amour physique avec des mots. C’est devenu plus facile avec le temps, mais durant l’écriture de mon premier roman (Quand on aime la mauvaise personne, difficile de trouver la bonne), c’était un vrai problème!

Écrivez-vous avec de la musique? Si oui, avez-vous une chanson fétiche?

Pour travailler, j’ai une playlist de pièces instrumentales. La plupart sont tirées de bandes sonores de film et de série télé. Quand j’ai besoin de motivation, je clique toujours sur «The Winds of Winter» de Game of Thrones : Season 6. Ça donne envie de partir à la guerre!

Quels sont vos prochains projets ?

La suite de J’ai fait mourir mes plantes doit paraître en septembre, et les aventures d’Alixe devraient m’occuper encore un petit bout de temps…


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