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Biographie
L'écriture a toujours été quelque chose
d'important dans sa vie, mais depuis les douze dernières années, c'est devenu
primordial et elle partage maintenant sa vie entre son travail d'enseignante,
ses enfants et ses soirées (et presque chaque moment libre) à s’adonner à
sa passion. Le plus merveilleux dans toute cette aventure, c’est de pouvoir la
partager avec nous.
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Nathalie D'Amours autrice (nathaliedamours.net)
Questions
Qu’est-ce
qui vous a motivé à vous lancer dans l’écriture ?
Depuis que je suis toute petite, chaque voyage
en voiture était une occasion de m’inventer des histoires pour passer le temps.
Comme nous allions au chalet toutes les fins de semaine, d’avril à octobre, et
que le déplacement durait 4h20, disons que ça m’a donné beaucoup de temps pour
créer ! À l’adolescence, j’ai commencé à écrire des poèmes et j’ai écrit mon
premier roman. Ensuite, il y a eu la vie : amoureux, université, enseignement,
la maison, les enfants… J’avais cessé d’écrire, mais pas de m’inventer des
histoires. Un jour, j’ai ressenti le besoin de me retrouver, moi, et j’ai
recommencé à écrire, juste pour moi. Lorsque j’ai fini, c’est mon entourage qui
m’a poussée à tenter de me faire publier. C’est comme ça que Le Royaume est né.
Je ne me suis plus arrêtée.
Qu’est-ce
qui vous a attiré vers la romance ?
Je connais bien les stéréotypes peu flatteurs
associés à la romance, mais je les trouve un peu (beaucoup) hypocrites. Quand
on y pense vraiment, l’amour est un élément essentiel dans la vie de tout le
monde. Qu’on soit en couple ou non, il fait partie de notre quotidien, de nos
préoccupations, pour certaines personnes, c’est même une quête. Écrire, c’est,
d’une certaine façon, faire une réflexion sur la vie et l’amour en est un
élément central. C’est un sentiment profond qui peut apporter beaucoup de bonheur
et faire ressortir le meilleur de nous-mêmes. Il peut aussi faire très mal et
être destructeur. C’est donc un puits profond pour les émotions et donc une
fantastique source d’inspiration !
Quels
conseils donneriez-vous à un nouvel auteur ?
Demander à des proches en qui il a confiance
de le lire et de noter leurs commentaires. D’attendre un peu pour prendre de la
distance, puis retravailler son texte. Plusieurs fois. Ne pas se décourager
devant un refus, nous en avons tous, mais plutôt de se dire que ce n’était pas
le bon endroit pour se faire publier et essayer encore. De suivre à la lettre
les règles de soumission des manuscrits des maisons d’édition.
Quels
défis avez-vous rencontrés pendant l’écriture de votre première œuvre ?
Le temps pour écrire. Avec l’enseignement à
temps plein, la correction, le mari, les enfants, la maison… Le plus grand défi
était là. Ensuite, c’en était un de logistique d’écriture. L’histoire se
déroulait dans un monde imaginaire et mes personnages s’y déplaçaient beaucoup.
Je ne voulais pas dire qu’un royaume était à un endroit puis, quelques
chapitres plus loin, qu’il était ailleurs. J’ai donc demandé à l’un de mes
frères de dessiner la carte de mon monde afin que je puisse m’y référer. Elle a
été insérée dans le livre pour que les lecteurs puissent aussi la
consulter.
Écrivez-vous
avec de la musique ? Si oui, avez-vous une chanson fétiche ?
Non, ça me déconcentre énormément. Par contre,
j’écris en <<écoutant>> des films que j’ai déjà vus. Assez
curieusement, ça, ça ne me déconcentre pas, au contraire. Pour Le Royaume,
c’était soit Transformers, soit Le seigneur des anneaux. Pour En dépit de tout, j’ai surtout écouté
Orgueil et préjugés, et Notting Hill.
Quels
sont vos prochains projets ?
Un
livre d’un nouveau genre pour moi, le cozy crime, chez un éditeur avec lequel
j’avais très envie de retravailler, et un roman à quatre mains, une romance
historique, avec un ami !
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