Biographie
Née à Montréal en
1990, Karine Chevrier a grandi à Saint-Jean-sur-Richelieu en Montérégie, où
elle vit toujours avec son conjoint et leurs nombreux animaux. D'ailleurs, elle
est toujours ravie de parler de ses chats et de ses poules !
En 2010, elle
décroche un diplôme d'études collégiales en travail social. Elle se consacre
durant quelques années au domaine de la santé mentale, mais c'est pour
sauver la sienne qu'elle lâche tout en 2013. Elle multiplie alors les petits
boulots et les expériences de vie jusqu'à trouver enfin sa voie : le graphisme.
Elle entreprend en 2016 des études dans le domaine, lesquelles lui ouvriront
par la suite les portes du monde de l'édition et du livre.
Si Karine écrit
depuis sa tendre enfance, elle n'aura « la grande révélation » qu'en 2018. En
plein Salon du Livre de Montréal, auquel elle participe pour représenter la
maison d'édition pour laquelle elle travaille, elle est happée de plein fouet
par un constat indéniable : elle ne se sentira pas accomplie tant qu'elle
n'aura pas publié un roman. Elle a bien quelques ébauches rédigées durant son
adolescence, qu'elle a conservées sur une clé USB… L'une d'elles est restée
particulièrement précieuse à son cœur. Elle a cependant besoin d'être remaniée
et de gagner en maturité. La route s'annonce longue, mais Karine est convaincue
que cette histoire mérite d'être sauvée pour, un jour, être publiée.
C'est finalement
au début de l'année 2020 que Karine s'investit pleinement dans l'écriture.
Heureux hasard, car elle trouve refuge dans cette forteresse pour traverser les
hauts et les bas de la crise sanitaire.
Crédit : À PROPOS | Karine
Chevrier | Auteure (karinechevrierauteure.com)
Questions
Qu’est-ce qui
vous a motivée à vous lancer dans l’écriture ?
L’écriture est un
refuge comme l’est la lecture, à l’exception que, en écrivant, je choisis le
monde dans lequel j’ai envie de me réfugier. Ça peut paraître paradoxal compte tenu
que j’écris des romans plutôt sombres, mais il y a quelque chose de
profondément apaisant à passer quelques heures dans un univers dont on contrôle
tous les paramètres. Évidemment, devenir auteure était aussi un rêve d’enfant,
d’une petite fille un peu solitaire qui avait souvent le nez dans des livres !
Quels défis
avez-vous rencontrés pendant l’écriture de votre premier roman ?
Le plus gros défi
auquel j’ai fait face (et c’est commun à de nombreux écrivains), c’est d’affronter
le fameux syndrome de l’imposteur. On remet tout en doute, de nos idées à notre
démarche, on se demande si on « mérite » d’être publié. Toutefois, je croyais
en mon histoire. J’ai toujours été consciente de la singularité et de
l’originalité de Résistance et je demeurais convaincue que ma série
méritait sa place sur les tablettes des librairies.
Écrivez-vous
avec de la musique ? Si oui, avez-vous une chanson fétiche ?
C’est très
variable. Je trouve beaucoup d’inspiration dans la musique à des moments où je
ne suis pas en train d’écrire (en voiture, par exemple). Je vais donc réécouter
la chanson qui a inspiré la scène sur laquelle je m’apprête à travailler
quelques fois avant de me mettre au travail. Toutefois, lorsque j’écris, je
préfère la musique d’ambiance sans paroles ou le silence. Je me tourne donc
souvent vers des bandes originales de séries et de films si j’ai besoin d’être
accompagnée par la musique à ces moments-là.
Avez-vous un
plan avant de commencer un roman ou écrivez-vous selon votre instinct ?
Un peu des deux !
Je connais toujours le début, le milieu et la fin de mon projet avant d’en
commencer la rédaction. Je précise également certaines scènes intermédiaires
jusqu’à obtenir un plan grossier. La suite, c’est l’instinct et mes personnages
qui s’en occupent.
Quels conseils
donneriez-vous à un nouvel auteur ?
On ne peut pas
trop peaufiner un manuscrit. S’il faut évidemment lâcher prise à un moment
donné, il est important de le faire lire par des proches, accepter la critique
et remettre son ouvrage sur le métier autant de fois que nécessaire.
Quels sont vos
prochains projets ?
Le recueil Gère
tes fesses, filles ! auquel je participe devrait paraître cet automne ou au
début de l’année prochaine. Il regroupe les témoignages de plusieurs auteures
qui ont toutes en commun de vivre avec l’anxiété au quotidien. Je travaille
aussi sur une duologie qui, pour l’instant, s’appelle seulement « Murphy »,
qui sera un croisement entre un thriller et une dark romance. Enfin, il
y a toujours le tome 3 de Résistance qui attend patiemment son
tour. J’aimerais écrire les premiers mots de ce tome ultime d’ici la fin de
l’année ou au début de 2025. Le sous-titre sera La rébellion et je vous
promets une finale à tout casser !
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